Un ami a souvent reproché à notre rédaction de parler trop et trop souvent de la politique. Or, nous avons tout de même publié 380 articles sur notre blog, qui parlent de > littérature française et nous avons aussi sur notre blog les entretiens imaginaires avec des auteurs.
Aujourd’hui, nous avons invité Matthieu Binder dans notre bureau à domicile. Binder s’est lancé dans un projet très particulier il y a quelques années : Il voulait présenter une histoire en ligne de la littérature française sur son site > www.litteraturefrancaise.net. Et comme il y est parvenu avec brio, nous lui avons demandé de nous présenter son projet lors d’un entretien :
Ce qui est remarquable, ce sont les différentes portes d’entrée dans son projet, de manière très classique via l’ABC, mais aussi en sélectionnant les thèmes et les époques qui intéressent un lecteur, on peut trouver des auteurs, une frise chronologique des auteurs offre un autre accès à son projet. Et chaque auteur est présenté avec un résumé biographique, une sélection de ses œuvres, des extraits de textes avec des numéros de ligne pour l’enseignement . et des extraits dits par des comédiens.
Bonne lecture !
Sur notre blog :
Ein Freund hat unserer Redaktion öfters vorgeworfen, dass wir viel zu viel ständig über Politik berichten. Aber wir haben doch immerhin schon 380 Artikel auf unserem Blog veröffentlicht, die über > französische Literatur berichten und es gibt ja auch unserem Blog auch die Interviews imaginaires mit Autoren.
Heute haben wir Matthieu Binder in unser Homeoffice eingeladen. Binder hat vor einigen Jahren mit einem ganz besonderen Projekt angefangen: Er will auf seiner Website www.litteraturefrancaise.net eine Online-Geschichte der Französischen Literatur vorstellen. Und weil ihm das so gut gelungen ist, haben wir ihn gebeten, in einem Gespräch mit uns sein Projekt vorzustellen:
Ganz bemerkenswert sind die verschiedenen Eingangstüre in sein Projekt, ganz klassisch via ABC aber auch über die Auswahl der Themen und Epochen, die einen Leser interessieren, kann man Autoren finden, ein chronologischer Autorenfries bietet einen weiteren Zugang zu seinem Projekt an. Und jeder Autor wird mit einem biographischen Abriss, einer Auswahl seiner Werke, Textauszügen mit Zeilennummern für den Unterricht . und mit von Schauspielern gesprochenen Auszügen vorgestellt.
La lecture de Paul Lynch, « Le chant du prophète », traduit par Eike Schönfeld, Stuttgart : Klett-Cotta 2024, a rappelé à la rédaction de notre blog que lors de la récente campagne électorale en France, la crainte d’une majorité absolue du Rassemblement national RN était au premier plan des débats. Or, au > second tour le 7 juillet 2024, le RN n’est arrivé qu’en troisième position avec 143 sièges, alors que plus de 10 millions de Français ont voté pour le RN. Les circonstances du scrutin majoritaire ont permis au Nouveau Front Populaire d’arriver en première position avec 183 sièges et de revendiquer aujourd’hui le poste de Premier ministre.
On a beaucoup parlé du RN pendant la campagne électorale, avec des mots très clairs, presque tous les autres hommes politiques ont mis les Français en garde contre une victoire du parti de Jordan Bardella : > Le second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet 2024.
Pendant la campagne électorale, il était frappant de constater que le RN, le plus souvent par le biais de prises de position de Bardella, souhaitait ajuster, voire embellir, son programme radical : De nombreuses mesures ont été reportées à plus tard, mais l’avertissement aux personnes ayant une double nationalité a même été réitéré. Leur maintien dans la fonction publique a été remis en question. Bien sûr, les avertissements aux migrants, les promesses d’expulsions et surtout les critiques à l’égard de l’Europe ont été, semble-t-il, relativisés, mais Bardella n’a déclaré que le lundi suivant l’élection vouloir rejoindre Victor Orban et le groupe > « Patriotes pour l’Europe » au Parlement européen. Il n’est donc absolument pas question de modération vis-à-vis de l’Europe. Rappelons encore une fois que Charles de Gaulle s’était violemment opposé à une Europe des patries : > La rumeur : « L’Europe des patries ».
Lorsqu’un parti radical ou extrémiste s’empare du pouvoir, c’est souvent avec beaucoup de promesses. Les conditions actuelles sont souvent critiquées, une réorganisation des affaires de l’Etat est demandée et annoncée, et le > populisme entre toujours en jeu. Des solutions simples à de grands problèmes, qui plaisent à l’électorat. Le pouvoir d’achat ? Sera-t-il naturellement augmenté ? Les prix de l’énergie trop élevés ? Ils seront réduits. et la « préférence nationale » sera de préférence inscrite dans la Constitution.
Une fois qu’un parti nationaliste, qui plus est extrême, est au pouvoir, il est tenté par le pouvoir d’imposer ses positions et comme il est facile de franchir les limites. D’abord, Larry Strak est interrogé, puis il est emmené et disparaît. Paul Lynch a écrit une dystopie très remarquable avec « Le chant du prophète », The Booker Price 2023 : H Wittmann, > Rapport de lecture : Le chant du prophète. Les citoyens sont d’abord consultés à outrance, puis pris en otage, les premiers droits civiques sont restreints, des points de contrôle insensés sont mis en place, plus le régime pense devoir se défendre, plus l’ordre public est réellement menacé, jusqu’à ce que l’approvisionnement en nourriture et en énergie soit interrompu, puis s’effondre. A chaque page de ce roman, les circonstances deviennent de plus en plus menaçantes pour Eilish Stack et ses enfants. Elle se retrouve également sous la pluie de balles entre les fronts de l’armée rebelle et des forces gouvernementales. Le discours littéral et les pensées et sentiments des personnages s’entremêlent et renforcent ainsi les événements qui entraînent littéralement le lecteur dans le roman.
Die Lektüre von Paul Lynch, „Das Lied des Propheten“, übers. von Eike Schönfeld, Stuttgart: Klett-Cotta 2024, erinnerte unsere Blog-Redaktion daran, dass im jüngsten Wahlkampf in Frankreich die Sorge vor einer absoluten Mehrheit des Rassemblement national RN im Vordergrund der Debatten stand. Im > zweiten Wahlgang am 7. Juli 2024 erreichte der RN aber nur den dritten Platz mit 143 Sitzen, obwohl mehr als 10 Millionen Franzosen dem RN ihre Stimme gegeben haben. Die Umstände des Mehrheitswahlrechts führten dazu, dass der Nouveau Front Populaire mit 183 Sitzen auf den ersten Platz kam und jetzt den Posten des Premierministers beansprucht.
Während des Wahlkampfes fiel auf, dass der RN, meist durch Stellungnahmen von Bardella, sein radikales Programm zurechtstutzen, ja schönen, wollte: Viele Maßnahmen wurden auf später verschoben, aber die Warnung an die Personen mit doppelter Staatsangehörigkeit wurde sogar wiederholt. Ihr Verbleib im öffentlichen Dienst wurde in Frage gestellt. Natürlich blieben auch die Warnungen an die Migranten, das Versprechen der Abschiebungen und vor allem die Kritik an Europa wurde, so schien es, relativiert, aber Bardella verriet auch erst am Montag nach der Wahl, sich im Europa-Parlament Victor Orban und der Gruppe > „Patrioten für Europa“ anschließen zu wollen. Von einer Mäßigung gegenüber Europa kann also überhaupt keine Rede sein. Erinnern wir nochmal daran, dass Charles de Gaulle ein Europa der Vaterländer vehement abgelehnt hatte: > Hörensagen: “Das Europa der Vaterländer”.
Wenn eine radikale oder extremistische Partei nach der Macht greift, geschieht das oft mit vielen Versprechungen. Oft werden die aktuellen Zustände kritisiert, eine Neuordnung staatlicher Angelegenheiten gefordert und angekündigt, wobei immer wieder der Populismus ins Spiel kommt. Simple Lösungen für große Probleme, die beim Wahlvolk gut ankommen. Kaufkraft? Wird selbstverständlich erhöht? Zu hohe Energiepreise? Sie werden gesenkt werden. und die „préférence nationale“ soll am besten in der Verfassung verankert werden.
Ist eine nationalgesinnte und dazu auch noch extreme Partei erst einmal an der Macht, wird sie eben durch die Macht dazu verführt, ihre Positionen durchzusetzen und wie leicht werden dabei Grenzen überschritten. Erst wird Larry Strak befragt, dann sogar mitgenommen und bleibt verschwunden. Paul Lynch hat mit „Das Lied des Propheten“, The Booker Price 2023, eine sehr bemerkenswerte Dystopie verfasst: H Wittmann, > Lesebericht: Das Lied des Propheten. Erst werden Bürger über Gebühr befragt, dann mi genommen, erste Bürgerrechte werden werden eingeschränkt, unsinnige Kontrollpunkte werden eingerichtet, je mehr sich das Regime glaubt, sich verteidigen hu üssen, um so mehr ist die öffentliche Ordnung wirklich gefährdet, bis schließlich die Versorgung mit Lebensmitteln und Energie stockt, dann zusammenbricht. Auf jeder Seite dieses Romans werden die Umstände für Eilish Stack und ihrer Kinder immer bedrohlicher. Sie gerät auch einmal in den Kugelhagel zwischen den Fronten der Rebellenarmee und der Regierungstruppen. Wörtliche Rede und die Gedanken und Gefühle der handelnden Personen gehen ineinander über und verstärken so die Ereignisse, die den Leser förmlich in den Roman hineinziehen.
„Manchmal gibt es Momente, Stunden oder Tage, die ein ganzes Leben zweiteilen, ein Vorher und ein Nachher. Für Philippe Lançon war dieser Tag der 7. Januar 2015, als etwa gegen 11 h 28 als zwei bewaffnete Attentäter in die Redaktionsräume von Charlie Hebdo in Paris eindrangen, elf Personen töteten und mehrere verletzten:
Der Journalist Philippe Lançon überlebt das Attentat, aber eine Kugel hatte ihm den Unterkiefer zerschmettert. Für ihn beginnt ein langer Leidensweg. 17 Operationen werden notwendig sein, um die Folgen der Verletzung zumindest visuell ein wenig abzumildern. In dem Roman > Der Fetzen in der Übersetzung von Nicola Denis schildert er die Rekonstruktion seines Unterkiefers und damit auch seines Lebens, die so schwierige Rückkehr in seinen Beruf als Journalist bei Libération und Charlie-Hebdo.
Als er nach der ersten Notoperation wieder erwacht, steht sein Bruder Arnaud neben ihm. Der Schock, der Trauer um die Freunde, die Schmerzen: Lançon fällt nicht ganz ins Bodenlose, sein Bruder, seine Eltern, seine Freundin Gabriela und viele andere wie auch die Ärzte, besonders seine Chirurgin Chloé, die sogar Staatspräsident Hollande bei seinem Besuch bei Lançon beeindruckt (vgl. S. 270 f., 275 f.) , stehen ihm bei, sorgen für ihn und ebnen ihm den Weg in die Realität zurück.
Seine anderen Helfer und Unterstützer sind die Schriftsteller. Eigentlich sollte Lançon noch im Januar zu einer Vortragsreise über Literatur nach Princeton in die USA aufbrechen. Daraus wird nichts. Aber sein beeindruckendes Wissen über die Literatur hilft ihm über seine düsteren Stunden hinweg. Zuerst erzählt er von dem Stück Was ihr wollt von Shakepeare, das er am Vorabend des Attentats zusammen mit Nina im Théâtre des Quartiers Ivry besucht hatte. Die Details der Aufführung? Was ihn umtreibt ist die Suche nach Zeichen für das Kommenden, für das was über ihn nach dem Stück hereinbrechen wird. Er liest das Stück immer wieder auf der Suche nach der Passage.
Würde unsere Redaktion alle Schriftsteller nennen, die Lançon zitiert, wäre unser Lesebericht doppelt so lang. Nun, er soll blogmäßig nicht so lang werden. Aber darin steckt die Leseempfehlung für dieses Buch: Mit der Literatur solche Wunden und Schmerzen überstehen.
Und dann ist da Michel Houellebecqs Roman Unterwerfung, das gerade in diesen Tagen erschien. Lançon hatte eine Rezension in Libération veröffentlicht – Houellebecq et le Coran ascendant –erinnerte sich daran, dass er es vermieden hatte, irgendetwas über das Buch irgendwo zu lesen, um sich klugerweise den Blick auf das Buch nicht verstellen zu lassen. Für den nächsten Sonntag war ein Gespräch mit Houellebecq geplant: „Er sollte mir nicht erklären, was ich hätte lesen sollen und ich wollte nicht erklären, was ich vermeintlich gelesen hatte. Die meisten Interviews mit Schriftstellern oder Künstlern sind überflüssig. Sie paraphrasieren nur das zu Grunde liegende Werk. Sie befeuern den Werbe- und Personenrummel. Meiner Funktion entsprechend trug ich mit dazu bei. Meinem Naturell entsprechend stieß er mich ab. Ich sah darin eine Verletzung der Intimsphäre der Autonomie des Lesers, die durch die neu aufgebotene Information nicht auszugleichen war. Der Leser hätte Stille gebraucht und ich etwas Neues, aber wie alle, die das Buch für Sonderveröffentlichung gelesen hatten, wusste ich, dass es um Unterwerfung nicht still bleiben würde …“ (S. 29)
Während Lançon am Morgen des 7. Januar zu Hause seine Turnübungen macht, bereiten sich die Mörder auf ihr Verbrechen vor, und Houellebecq als Gast in France-Inter ordnet seinen Roman als „Satire“ und als „’nicht übermäßig glaubwürdige Politik-Fiktion“ ein: „Die Welt , in der Houellebecq lebte, hatte noch mehr Fantasie als die er beschrieb.“ (S. 41)
Die Textnachweise S. 550 f. deuten nur an, dass dieses Buch neben der Leidensgeschichte von Lançon vor allem verrät, wie er die Qualen und Schmerzen mit Hilfe der Literatur überstanden hat. Es stehen aber bei weitem nicht alle Namen der Schriftsteller auf dieser Liste, die Lançon in den Monaten nach dem Attentat begleiten.
Malerei und Literatur und Filme sind die Koordinaten, zwischen denen sich der Intellektuelle Lançon bewegt. Visuelle Eindrücke, wichtige Passagen der Literatur und das eigene Schreiben werden zu seinen Haltegriffen, die ihm Orientierung vermitteln: „Diese kleine Zeitung, die niemandem am Leder flicken wollte.“ (S. 126) Als Schreibender ist er wieder unter den Lebenden. Als er später in eines der Hefte sieht, findet er das, was er in den Tagen nach der ersten OP geschrieben hat: „Ich nehme eine Fackel und gehe durch die Höhle, über die ich zurückgekehrt bin.“ (S. 129)
Am Tag nach dem Attentat denkt er an Pascal (1623-1662), Pensées: „Alles Unglück der Menschen kommt daher, das sie nicht verstehen, in Ruhe in einem Zimmer zu bleiben.“ (S. 139) Xavier de Maistre (1763-1852) in Reise um mein Zimmer (1794) konnte das und beschreibt in seinem Buch seine Reise, die 42 Tage dauerte. Lançon denkt dabei an seine 52 Schritte über den Krankenhausflur, 52 hin 52 zurück. Lançon ordnet sich die Welt neu mithilfe von Big Brothers Neusprech aus George Orwells (1903-1950) Roman 1984: Vg. S. 141 f. Die ersten Duschen werden zu einer Qual. Er übersteht sie und denkt an Omaatas, der von den Ureinwohnern in Die Insel, dem Roman seiner Jugend, von Robert Merle (1908-2004) betreut wird. (vgl. S. 151)
Unter Polizeischutz bleibt er monatelang im Krankenhaus. Emergeny Room (1994) hatte er nicht gesehen, dafür aber Dr. House. Einen seiner Pfleger nannte Lançon Bill: „Wer durch diese Pforte tritt, lass jede Hoffnung fahren,“ stand auf seinem Spind: Dante (1265-1321), Inferno. Zwei Schwestern bewachen seine Aufwachphase und lösen Kreuzworträtsel: „Madame Bovary mit vier Buchstaben,“ sagt die eine, Lançon kritzelt „Emma“ auf sein Whiteboard: Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857: „Danke Flaubert“ (s. 214)
Bei der schwersten Operation wird ein Stück Knochen aus seinem Wadenbein entnommen, damit der Kiefer wieder geflickt werden kann. Und ein Fetzen (S. 263), ein Hautfetzen sollte transplantiert werden. Marcel Proust (1871-1922): Auf der Suche nach der verlorenen Zeit (in der alten Pléiade-Ausgabe von Pierre Clarac) „diente mir als permanenter Fundus, um über meinen Zustand und über Chloé nachzudenken oder zu lachen.“ (S. 238) Und er liest immer wieder die Passagen über die Krankheit und den Tod der Großmutter.
Und er erinnert sich an Coupeau aus Der Totschläger von Émile Zola (1840-1902) und Oscar Thibault aus Die Thibauilts von Roger Martin du Gard (1881-1958). (vgl. S. 267). Kurz vor dem Einschlafen vor einer neuen Operation erinnert er sich an „Weder Wolke noch Sonne wird es geben…“ ein Gedicht von John D0nne (1572-1631).
Paul Valéry (1871-1945) schrieb Die Palme, ein Gedicht, das Rainer Maria Rilke 1875-1926) übersetzt hat: „Diese Tage, die leer dir scheinen / und wertlos für das All / haben Wurzeln zwischen den Steinen / und trinken dort überall,“ das durch seine Morphiumvisionen geisterte: S. 302.
Er hatte eine Maske mit einer Sauerstoffsonde und memoriert Charles Baudelaires (1821-1867) Die Reise: „Tod! alter Seemann – auf zum ankerlichten! /dies land hier sind wir müd – o tod voraus.“ Und noch der letzte Vers vor dem Schlaf: „Zum Unbekannte nach des Neuen spur!“ Il arrive à l’inconnu, sagte Rimbaud über den Dichter.
Thomas Mann (1875-1955), Der Zauberberg (1924) berichtet von Castorp, der im Sanatorium ankommt und sich so denkt, er werde drei Wochen dableiben: „Die springen hier um mit der menschlichen Zeit, das glaubst Du gar nicht.“ (S. 366)
„Schreiben ist das beste Mittel, um aus sich herauszutreten, selbst wenn nur von einem selbst die Rede ist.“ S. 390
Und wieder Marcel Proust. An ihm hat sich Lançon abgearbeitet: „Hör endlich auf den Überlegenen zu spielen…“ (S. 406, vgl. S. 406 f.) raunzte er den Autor der Recherche an: „Die Empörung gab meiner Bewunderung Nachrung.“ S. 406 – Ein richtig guter Satz: „Die Zeit rief sich von mir selbst ins Gedächtnis.“ (S. 408)
Franz Kafka (1883-1924) schriebt im Frühjahr 1920 aus Meran: „Im übrigen ist das Nachdenken über diese Dinge unnütz. Es ist so wie wenn man sich anstrengen wollte, einen einzigen Kessel in der Hölle zu zerschlagen, erstens gelingt es nicht und zweitens, wenn es gelingt, verbrennt man zwar in der glühenden Masse, die herausfließt, aber die Hölle bleibt in ihrer ganzen Herrlichkeit bestehen, Man muss es anders anfangen. Zunächst aber jedenfalls sich in einem Garten legen und aus der Krankheit, besonders wenn es keine eigentliche ist, so viel Süßigkeit ziehen, als nur möglich. Es ist viel Süßigkeiten darin.“ Lançon: „Diese Sätze dient mir fortan als Brevier, ja als Wegzehrung. (S. 410 f.)
Sogar Ernst Jüngers Bericht vom 11. Juni 1940, wie er in Laon das zerstörte Portal der Bibliothek durchschreitet, wird zitiert, als Lançon von Hôpital de la Salpêtrière ur Rehabilitation in das Hôpital des Invalides verlegt wird.
Weiter kämpft Lançon gegen die Schmerzen, zuweilen muss er zu Operationen wieder zurück in das Hôpital de la Salpêtrière. Der Pholosoph Nicolas Malebranche (1638-1715) steht ihm zur Seite: „An all diesen Dingen ist zu erkennen, dass man beständig den Anstrengungen des Körpers gegen den Geist widerstehen und sich nach und nach daran gewöhnen muss, nicht zu glauben, was uns die Zimmer von den umgebenden Körper zutragen, welche sich immer unserem Augenmerk und unserer Wertschätzung empfehlen, denn es gibt nichts Sinnhaftes, bei dem wir verweilen oder um das wir uns kümmern sollten“ (S. 443)
Nach einen ersten Besuchen bei sich zu Hause, die Wohnung, die er am 7. Januar 2015 morgens verlassen hatte, denkt er wieder an Proust und sagt sich „Hier verschmelzen Vergangenheit und Gegenwart miteinander. Es ist die vermischte Zeit. (S. 519, vgl. auch S. 531 f..)
Philippe Lançon
> Der Fetzen
Roman
Aus dem Französischen von Nicola Denis
(Orig.: Le Lambeau)
2. Druckaufl. 2019, 551 Seiten, gebunden mit Schutzumschlag
ISBN: 978-3-608-50423-1
Literatur|Kommentare deaktiviert für Vor 8 Jahren. Das Attentat auf Charlie Hebdo Philippe Lançon, Der Fetzen, Tropen 2019
Der Fremde (1942) von Albert Camus ist wirklich ein Meilenstein der französischen Literaturgeschichte:
Ein Roman, den manche so gerne als den absurden Roman par excellence bezeichnen? Absurd? Wie oft kommt das Wort absurd in dem Roman vor? Einmal. Der Fremde eine „Hauptwerk des… Absurdismus“ (Wikipedia)? Man sollte den Roman also nochmal ganz genau lesen. “Die Gleichgültigkeit Meursaults”? Gibt es einen zweiten Roman Der Fremde? Camus gibt zu verstehen, dass alle Beteiligten in die Falle des Staatsanwalts fallen, auch die Leser. Meursault ist ein genauer Beobachter. Im zweiten Teil des Romans folgen alle Beteiligten dem Staatsanwalt. Keiner von ihnen – außer dem Hausmeister der zugibt, Meursault den Milchkaffee angeboten zu haben – will, kann oder möchte Meursault entlasten. Und der Leser, der ihn als passiv und als gleichgültig emindet bezeichnet, kann es auch nicht.
Camus schrieb im Vorwort zur amerikanischen Ausgabe des Fremden: er ist „ein Fremder in der Gesellschaft, in der er lebt, wo er herumirrt, am Rande, in den Vororten des privaten Lebens, solitär, gefühlsvoll. Und deshalb haben die Leser in ihm eine Art Strandgut gesehen. Man würde einen besseren Eindruck seiner Person gewinnen, wenn man sich fragen würde, warum er das Spiel nicht mitspielt. Die Antwort ist ganz einfach. Er weigert sich zu lügen.“ Dazu mehr: > Schaubühne , Berlin: Albert Camus, Der Fremde.
Heiner Wittmann Albert Camus, Revolte und Kunst
Albert Camus konzentriert sich in seinem Gesamtwerk keineswegs nur auf die Beschreibung einer absurden Welt. Sein Werk enthält nicht nur in Der Mensch in der Revolte. Essai. (1951) dezidierte Aufforderungen, mit einer Revolte dem Absurden zu begegnen. Genauso wie innerhalb des Gesamtwerks ein präziser Plan erkennbar ist, der die Abfolge seiner Werke erläutert , so belässt er es nicht einfach bei einer bloßen Revolte, sondern gibt ihr in seinen Werken auf ganz unterschiedliche Arten präzise Formen, die zusammen eine umfassende Antwort auf das Absurde formulieren. Es ist – und das wird oft übersehen – die Kunst im Werk von Camus, die eine wesentliche Aufgabe im Rahmen der Revolte einnimmt.
Nach der englischen Ausgabe 2009 liegt dieses Buch seit September 2020 auf Deutsch vor, ergänzt um zwei Kapitel über die Studien die Jean-Paul Sartre zu den Werken von Jean Genet und Stéphane Mallarmé angefertigt hat:
Dieses Festival gibt es seit Januar 1974! Das 51. Festival de la Bande Dessinée à Angoulême wird vom 25. – 28. Januar 2024 stattfinden. Wer in dieser Szene Rang und Namen hat wird zu diesem internationalen Festival reisen, zu dem jährlich wachsende Besucherzahlen erwartet werden, 2024 sollen es über 6000 gewesen sein. Sie verteilten sich auf 20 verschiedene Ausstellungsorte in der ganzen Stadt, acht thematische Räume (Jugendraum, Jugendviertel, Verlagsraum, Mangaraum, …), Comic-Shows, eine Meister Klasse und sogar ein christliches Comicprogramm in der Kathedrale St. Pierre und der Kirche St. Martial (Ausstellungen, Treffen, Verkauf von Alben). Dieser Artikel ist für unsere Redaktion eine Gelegenheit ganz aktuelle Comics zu nennen, aber eine Auswahl von Comics zu nennen die bei Ernst Klett Sprachen erhältlich sind, und über die wir hier auf dem Blog bereits berichtet haben.
Ihr habt schon mehrere Regal von Comics… Ihr habt auch schon mal daran gedacht… was zu zeichnen? Dann macht hier mit:
„Eine vollständige Geschichte von einem bis drei Bildern.
Der Wettbewerb „Junge Talente“ ist ein kostenloser Wettbewerb, der allen Comiczeichnern offen steht, die mindestens 17 Jahre alt sind und noch nie professionell veröffentlicht wurden. Die Teilnehmer/innen erstellen eine vollständige Geschichte von ein bis drei Tafeln im Format A3.“ Alles Weitere steht auf der Festivalseite. Das Festival erwartet deine Bilder bis zum 3. November 2023.
Riad Sattouf wurde zum Großen Preis der 50. Ausgabe des Internationalen Comicfestivals von Angoulême gewählt.
Liest man die Leseempfehlungen von LE MONDE, fällt die ungeheure Vielfalt der Bande dessinée auf, die wohl ohne Ausnahmen alle Themen, alle literarischen Genres, von Romanen über Krimis et que sais-je encore, aber eben in Comicform bedienen.
Die junge Pariserin Brune begegnet oft den Blicken von Männern, die sich nach ihr umdrehen. Nach einer Party schlägt ihr ein Freund vor, sie nach Hause zu fahren. Brune denkt nicht so recht nach… was könnte ihr passieren? Tatsächlich beginnt eine Nacht voller Ängste. Plötzlich ist da eine Leiche. Also ein düsterer Kriminalroman, ein richtig spannender Thriller, der Schuld und unterdrückte Gewalt thematisiert
Das Grabmal von Adolphe Thiers steht auf dem Pariser Friedhof Père-Lachaise. Er war der erste Präsident der Zweiten Republik. Er war im Mai 1871 die blutige Unterdrückung der Kommunarden verantwortlich.
Die Hauptperson dieses Comics ist im Mai 1871 20 Jahre alt. Am Ende seines Lebens erinnert er sich an seine immer noch ungebrochene Wut als Kommunarde. Mehr als 15.000 Männer, Frauen und Kinder starben damals unter den Kugeln und Bajonetten der Truppen. Sieben Tage, vom 21. bis zum 28. Mai, dauerte es, um die Kommune zu beenden. Am Ende dieses Aufstandes wurden 147 Föderierte an der Umfassungsmauer des Friedhofs, der heute ihren Namen trägt und zum symbolischen Ort für die Feierlichkeiten der Kommune wird, erschossen.
Michael Le Galli et Collectif , Alfred et David Chauvel (Hrsg.)
> Paroles sans papiers
45 Seiten ISBN 978-3-12-591554-1
Warum verlässt man sein Heimatland für ein anderes? Wie werden Menschen auf der Flucht in die Illegalität gedrängt? Wer sind diese Menschen und wie leben sie?
Sechs Erlebnisberichte. Sechs Autoren. Sechs ergreifende Geschichten, um zu versuchen eine Realität zu verstehen, die uns alle betrifft:
Prostitution sans papiers von Pierre Place
Une jeunesse clandestine von Alfred
Esclavage ordinaire von Brüno
Survivre sans papiers von Kokor
Éloignement à la française von Jérôme Joufray
Résister sans papiers von Cyril Pedrosa
Vom Mädchen zu einer der berühmtesten Intellektuellen des 20. Jahrhunderts: Simone de Beauvoir wächst in einem konservativen Milieu auf. Ihre Bestimmung: eine gute Ehefrau zu werden. Doch sie hat nur ihre Bücher im Kopf und träumt davon, die Welt zu entdecken. Als sie Jean-Paul Sartre begegnet, ist sie nicht mehr aufzuhalten.
> Zur Reihe: Bandes dessinées
Einführung sowie ein praktisches Vokabelverzeichnis als Klappentext
Motivierender Zugang (weniger Text!)
Interessantes Zusammenspiel von Bild und Text
119 Seiten – ISBN 978-3-12-591618-0
Jacques Ferrandez, Albert Camus > L’Hôte d’après l’oeuvre d’Albert Camus
Daru, Lehrer in einer einsam gelegenen Schule in den algerischen Hauts Plateaux, weigert sich, seinen „Gast“, einen arabischen Mörder, an die französische Justiz zu überstellen, und gerät so zwischen alle Fronten.
Jacques Ferrandez, Albert Camus
> L’Hôte d’après l’œuvre d’Albert Camus
Bande dessinée, version originale annotée
62 Seiten
Französische Bande dessinée mit Annotationen
ISBN 978-3-12-591559-6
Albert Camus, Jacques Ferrandez > L’Étranger d’après l’œuvre d’Albert Camus
Dieser Roman von Albert Camus präsentiert in der Bearbeitung des Zeichners Jacques Ferrandez strahlende Aquarellmalereien, die auf elegante Weise jene von der Hitze flirrenden Landstriche wiedergeben, in denen sich das Drama abspielt.
Der introvertierte Meursault hat einen Menschen getötet und soll zum Tode verurteilt werden. Aber was wiegt für das Gericht schwerer? Der Mord oder die Gleichgültigkeit des Angeklagten, die dieser seit der Beerdigung seiner Mutter an den Tag legt?
„Il n’y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré“, ainsi commence La Lecture de Marcel Proust.
Marcel Proust est né à Paris le 10 juillet 1871. Après avoir fréquenté le lycée Condorcet, il étudie à l’École des sciences politiques et entend les cours d’Henri Bergson à la Sorbonne. En 1888, il publie ses premiers articles dans des revues littéraires telles que la Revue lila ou le Le Banquet. A partir de 1893, il écrit pour la Revue blanche, où on peut lire aussi les textes de Mallarmé et de Gide. Il rédige des rapports sur le monde des salons du Faubourg Saint-Germain, premiers exercices préliminaires aux longs chapitres sur les soirées de la Recherche.
En 1896,Les plaisirs et les jours paraît avec des essais et des critiques. Il commenceun roman, Jean Santeuil, qui reste inachevé et ne paraît qu’en 1952. En 1899, il traduit Sésame et les lys de John Ruskin. Contre Sainte-Beuve a été écrit en 1908-1910. Vers 1908, Proust a commencé à imiter les grands écrivains, et dans Pastiches et mélanges, 1919, l’affaire des diamants Lemoine du point de vue stylistique vu par Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, aussi de la prt de Sainte-Beuve, qui critique le roman de Flaubert sur l’affaire, de Michelet, vu par Émile Faguet, ou Saint-Simon, des texte qui aide Proust de parfaire son style littéraire et sa compétence stylistique.
En 1909, il commence avec les premiers travaux pour son cycle romanesque A la recherche du temps perdu (15 volumes, 1913-1927). Les trois premiers éditeurs à qui il a envoyé le manuscrit l’ont rejeté. Puis, en 1913, le premier volume est publié par Grasset, à compte d’auteur. Les critiques enthousiastes lui donnent raison, et trois ans plus tard, la Nouvelle Revue française reprend tous les droits et publie A l’ombre des jeunes filles en Fleur. Pour ce volume, il a reçu le Prix Goncourt la même année. e la formidable expérience de lecture que > ; Roger Willemsen a vanté devant ses camarades de classe bien avant de passer son Abitur à Bonn.
La Recherche est un vaste cycle de romans qui présente la vie mondaine du Faubourg Saint-Germain et, entre autres, les plaisirs des vacances à Balbec sur la côte. Il est question d’amour et de beaucoup de jalousie, d’imagination, et plus généralement de la manière dont la littérature véhicule des idées, dont la mémoire est créée, de ce que le passé signifie pour nous, de la manière dont la réalité est constituée de ce qui se trouve dans l’esprit du lecteur, dans notre esprit. L’art et la technologie (téléphone, voiture, chemin de fer), les relations humaines sous toutes leurs formes, les sensibilités de tous ordres, comment naît le sentiment esthétique, comment la littérature peut avoir un effet, comment une société peut évoluer au fil des décennies, voilà les grands thèmes de la Recherche. Il s’agit d’un recueil d’esthétique (littéraire), dans lequel l’auteur nous présente encore et toujours des idées fondamentales.
Le premier paragraphe du premier roman de la RechercheDu côte de Swann donne déjà le ton : „Longtemps, je me suis couché de bonne heure.“ (t. I, p. 3)* Le livre que le narrateur tenait encore dans sa main, il l’avait baissé : „il me semblait que j’étais moi-même dont parlait l’ouvrage….“. (ib.), reprenant ici en une phrase le plaisir de la lecture, l’imagination évoquée par la littérature, et le transfert de l’histoire à sa propre personne qui en fait quelque chose, l’esthétique littéraire en une phrase. De même, quelques pages plus loin, lorsque le narrateur parle de la famille Swann : „Mais même au point de vue des choses les plus insignifiantes de la vie ; nous ne sommes pas un tout matériellement constitué, identique pour tout le monde et dont chacun n’a qu’à aller prendre connaissance comme d’un cahier des charges ou d’un testament ; notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres. Même l’acte si simple que nous appelons “ voir une personne que nous connaissons “ est en partie un acte intellectuel. Nous remplissons l’apparence physique de l’être que nous voyons de toutes les notions que nous avons sur lui et dans l’aspect total que nous nous représentons, ces notions ont certainement la plus grande part.“ (p. 18 s.) Souvent, une remarque généralisante, une intuition ou une leçon tirée de ce qui est dit est introduite par “ nous sommes “ : il s’agit ici de savoir comment les personnalités se créent et se conditionnent en termes sociaux : “ notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres „, dirait Sartre, le regard de l’Autre me constitue. Cela résume précisément en une phrase tout le jeu dans les salons à la mode du Faubourg Saint-Germain, dont le glamour déclinant est l’un des thèmes de la Recherche. Comment pense-t-on d’une personne ? Cette pensée les constitue ? Inclut-elle l’inconscient ou seulement les observations énoncées ?
#Inédit “On voit comment les différents projets d’écriture de #Proust avancent simultanément, mais sans encore converger.” Entretien d'Antoine Compagnon à propos des "Soixante-quinze feuillets" : l'inédit de Marcel Proust retrouvé 👉https://t.co/OzULUHTYbb
Le titre Auf der Suche nach der verlorenen Zeit présente le thème majeur de ce roman: Il en va de la mémoire. “ „Il en est ainsi de notre passé. C’est peine perdue que nous cherchions à l’évoquer, tous les efforts de notre intelligence sont inutiles. Il est caché hors de son domaine et de sa portée, en quelque objet matériel (en la sensation que nous donnerait cet objet matériel), que nous ne soupçonnons pas. Cet objet, il dépend du hasard que nous le rencontrions avant de mourir, ou que nous ne le rencontrions pas.“ (S. 44) Un travail d’amour gaspillé, tous nos efforts intellectuels sont vains, le passé se cache de nous, il n’est plus accessible, mais dans la mémoire se trouvent les éléments constitutifs de notre réalité : „Soit que la foi qui crée soit tarie en moi, soit que la réalité ne se forme que la mémoire, les fleurs qu’on me montre aujourd’hui pour la première fois ne me semblent pas de vraies fleurs.“ (S. 182)
La longueur de Recherche contraste fortement avec la précision de sa langue, avec laquelle le narrateur, dès le début, fixe la structure de son roman, car, de même que la direction avec laquelle on quitte le jardin de sa maison de Combray, les événements et les expériences qui suivent sont préprogrammés : „Car il y avait autour de Combray deux « côtés » pour les promenades, et si
opposés qu’on ne sortait pas en effet de chez nous par la même porte, quand on voulait aller d’un côté ou de l’autre : le côté de Méséglise-la-Vineuse, qu’on appelait aussi le côté de chez Swann parce qu’on passait devant la propriété de M. Swann pour aller par là, et le côté de Guermantes.“ (S. 132)
Comment peut-on écrire sur la Recherche si l’on ne se souvient pas de la tasse de thé dans laquelle le narrateur trempe la madeleine, et dont l’odeur lui rappelle son jardin à la maison, le jardin de M. Swann, les fleurs, les gens de Combray, ses maisons, l’église, toute la région. Cette scène célèbre se rattache à la mémoire involontaire et, comme nous l’avons déjà indiqué, souligne l’influence de la mémoire, à laquelle il est impossible d’échapper.
Le 150e anniversaire de Proust, le 10 juillet 2021, est une occasion bienvenue pour vous de vous lancer enfin toutes affaires cessantes dans la lecture de Recherche : Dans une courte interview, Luc Fraisse nous a expliqué pourquoi vous devriez lire la Recherche. Regardez l’interview et vous commencerez presque certainement à lire la recherche bientôt : Nachgefragt: Luc Fraisse, Lire Marcel Proust aujourd’hui – 3. März 2016
A la fin de 1934, > Hans Mayer a découvert Proust: „J’ai alors acheté tous les volumes de poche portant le titre apparemment maniéré de „A la recherche du temps perdu“ et, pendant des semaines, j’ai eu besoin de peu de compagnie, certainement pas d’encouragement, seulement de peu de nourriture, ce qui était bénéfique. J’avais Swann et Odette, le monstrueux Verdurin et le non moins monstrueux Charlus, des cathédrales et des sonates et des arbres en fleurs. J’avais sept et vingt ans.“ (H. Mayer, Ein Deutscher auf Widerruf. Erinnerungen. Bd. I, 2/1985, S. 189, traduit par H.W.)
DLes quatre tomes de Le Recherche du temps perdu (1987-1989) contiennent, chacun sur ses dernières pages un résumé.
Le 18 novembre 1922, Marcel Proust es mort à Paris
* Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, hg. v. J.-Y. Tadié u.a., 4 Bände, Paris: Gallimard, La Pléiade, 1987-1989.
„Es gibt vielleicht keine Tage unserer Kindheit, die wir so vollständig gelebt haben, wie jene, von denen wir dachten, wir würden sie verlassen, ohne sie zu leben, jene, die wir mit einem Lieblingsbuch verbrachten“, so beginnt La Lecture von Marcel Proust.
Marcel Proust wird am 10. Juli 1871 in Paris geboren. Nach dem Besuch des Lycée Condorcet hat an der École des Sciences Politiques studiert und an der Sorbonne Vorlesungen von Henri Bergson gehört. 1888 folgten die ersten Publikationen in literarischen Zeitschriften wie die Revue lila oder die Le Banquet. Ab 1893 schrieb er für die Revue blanche, wo auch Mallarmé und Gide ihre Texte veröffentlichten. Er verfasst Berichte über die Welt der Salons des Faubourg Saint-Germain , erste Vorübungen zu den langen Kapiteln über die Soirées in der Recherche.
1896 erscheint Les plaisirs et les jours (dt. Tage der Freuden, 1926) mit einer Aufsätzen und Rezensionen. Danach begann er einen Roman, Jean Santeuil, der unvollendet blieb und der erst 1952 (dt. 1965) aus seinem Nachlass erschien. 1899 übersetzt er John Ruskin Sesame and the Lilies. Contre Sainte-Beuve (dt. Gegen Sainte-Beuve, 1954) entsteht 1908-1910. Um 1908 begann Proust mit der Imitation großer Schriftsteller und erzählte in Pastiches et mélanges, 1919 (dt. Pastiches, 1969) die Diamanten-Affäre Lemoine aus der stilistischen Sicht von Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, sogar aus der Feder von Sainte-Beuve, der den Roman von Flaubert über diese Affäre rezensiert, Michelet, Émile Faguet oder Saint-Simon und schärft mit diesen Übungen sein stilistisches Können.
1909 begann er mit den ersten Arbeiten für den Romanzyklus A la recherche du temps perdu (15 Bände, 1913-1927) (dt. Auf der Suche nach der verlorenen Zeit, 1953-1957). Die ersten drei Verlage, denen er das Manuskript schickt, lehnten es ab. Dann erschien 1913 der erste Band bei Grasset, wofür Proust alle Kosten übernahm. Die begeisterten Kritiken gaben ihm Recht und drei Jahre später übernahm die Nouvelle Revue française alle Rechte und veröffentlichte A l’ombre des jeunes filles en Fleur (dt. Im Schatten junger Mädchenblüte). Für diesen Band erhielt er im gleichen Jahr de Prix Goncourt. Die Recherche und das damit verbundene gewaltige Leseerlebnis war es, von dem > Roger Willemsen seinen Mitschülern lange vor dem Abitur in Bonn vorschwärmte
Die Recherche ist ein umfangreicher Romanzyklus, der das mondäne Leben im Faubourg Saint-Germain und u.a. die Urlaubsfreuden in Balbec an der Küste vorstellt. Es geht um Liebe und viel Eifersucht, es geht um die Imagination, überhaupt darum, wie Literatur Ideen transportiert, wie Erinnerung entsteht, was die Vergangenheit für uns bedeutet, wie sich aus was im Kopf der Leser, in unseren Köpfen die Realität zusammensetzt. Kunst und Technik (Telefon, Auto, Eisenbahn), menschliche Beziehungen in allen ihren Formen, die Empfindlichkeiten jeder Art, wie das ästhetische Gefühl entsteht, wie Literatur wirken kann, wie eine Gesellschaft sich über Jahrzehnte hinweg verändern kann, das sind die großen Themen der Recherche. Es ist ein Kompendium der (Literatur-) Ästhetik, in dem der Autor uns immer wieder von neuem grundlegende Einsichten präsentiert.
Der erste Absatz des ersten Romans der RechercheDu côte de Swann gibt bereits den Ton an: „Lange bin ich früh zu Bett gegangen.“ (t. I, S. 3, diese und alle folgenden Übersetzungen von v. H. W.)* Das Buch, das der Erzähler noch in der Hand hielt, hatte er sinken lassen: „es schien, als wäre ich es, von dem das Buch erzählt…“ (ib.), hier klingt in einem Satz die Lust des Lesens, die von der Literatur hervorgerufene Imagination und die die Übertragung der Geschichte auf die eigne Person an, die etwas daraus macht, Literaturästhetik in einem Satz. So auch einige Seiten weiter, wenn der Erzähler von der Familie Swann berichtet: „Aber auch in den einfachsten Dingen des Lebens sind wir nicht ein materiell konstituiertes Ganzes, das für alle identisch ist und das jeder nur zur Kenntnis zu nehmen braucht, als wäre es ein Lastenheft oder ein Testament; unsere soziale Persönlichkeit ist eine Schöpfung des Denkens der anderen. Selbst der einfache Akt, den wir „eine Person sehen, die wir kennen“ nennen, ist teilweise ein intellektueller Akt. Wir füllen die physische Erscheinung der Person, die wir sehen, mit allen Vorstellungen, die wir von ihr haben, und in der Gesamterscheinung, die wir uns vorstellen, haben diese Vorstellungen sicherlich den größten Anteil.“ (S. 18 f.) Oft wird eine generalisierende Bemerkung, eine Einsicht oder eine Lehre, die aus dem Gesagten gezogen wird, mit „nous sommes“ eingeleitet: hier geht es darum, wie Persönlichkeiten in soziale Hinsicht entstehen und konditioniert werden: „unsere soziale Persönlichkeit ist eine Schöpfung des Denkens der anderen,“ Sartre würde sagen, der Blick des Anderen konstituiert mich. Damit wird das ganze Spiel in den mondänen Salons des Faubourg Saint-Germain, dessen verblassender Glanz eines der Themen der Recherche ist, präzise in einem Satz zusammengefasst. Wie denkt man über eine Person? Dieses Denken konstituiert sie? Gehören dazu die unbewussten oder nur die ausgesprochenen Beobachtungen?
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Der Titel Auf der Suche nach der verlorenen Zeit gibt das Thema vor. Es geht um die Erinnerung: „So ist es auch mit unserer Vergangenheit. Es ist nutzlos für uns, zu versuchen, sie hervorzuholen, alle Bemühungen unserer Intelligenz sind nutzlos. Sie ist für uns unerreichbar, in irgendeinem materiellen Objekt (in der Empfindung, die uns dieses materielle Objekt geben würde) verborgen, das wir nicht vermuten. Dieses Objekt, es hängt vom Zufall ab, ob wir es finden werden, bevor wir sterben, oder ob wir es übersehen.“ (S. 44) Verlorene Liebesmüh, alle unser intellektuellen Anstrengungen sind vergeblich, die Vergangenheit versteckt sich vor uns, sie ist nicht mehr erreichbar, aber in der Erinnerung liegen die Bausteine für unsere Realität: „Entweder ist der Glaube, der kreiert, in mir vertrocknet, oder die Realität wird nur durch die Erinnerung gebildet, die Blumen, die mir heute zum ersten Mal gezeigt werden, scheinen keine echten Blumen zu sein.“ (S. 182)
Die Länge der Recherche steht in einem starken Kontrast zur Präzision ihrer Sprache, mit der der Erzähler schon am Anfang, die Struktur seines Romans vorgibt, denn so wie die Richtung, mit der man den Garten bei ihm zu Hause in Combray verlässt, so werden auch die darauf folgenden Ereignisse und Erlebnisse vorprogrammiert: „Denn es gab zwei „Richtungen“ von Combray aus für Spaziergänge, und so unerschiedlich, dass man unser Haus nicht durch dieselbe Tür verließ, wenn wir auf die eine oder andere Seite gehen wollten: die Seite von Méséglise-la-Vineuse, die auch die Seite von Swanns Haus genannt wurde, weil wir vor dem Grundstück von Herrn Swann vorbeigingen, um diesen Weg zu gehen, und die Seite von Guermantes.“ (S. 132)
Wie will man über die Recherche schreiben, wenn man nicht an die Tasse Tee erinnert, in die der Erzähler die Madeleine taucht und der Duft des Tees erinnert ihn an den sein Garten zu Hause, an den Garten von M. Swann an die Blumen, an die Leute in Combray, an dessen Häuser, die Kirche, die ganze Gegend. Diese berühmte Szene verbindet sich mit der unwillkürlichen Erinnerung und weist, wie bereits angedeutet, auf den Einfluss des Gedächtnisses hin, dem man sich nicht entziehen kann.
Prousts 150. Geburtstag am 10. Juli 2021 ist eine willkommene Gelegenheit, endlich mit der Lektüre der Recherche anzufangen: In einem kurzen Interview hat Luc Fraisse uns geschildert, wieso man die Recherche lesen sollte. Sehen Sie das Interview an und Sie werden mit an Sicherheit grenzender Wahrscheinlichkeit bald anfangen, die Recherche zu lesen Nachgefragt: Luc Fraisse, Lire Marcel Proust aujourd’hui – 3. März 2016
Ende 1934 entdeckt Hans Mayer Proust: „Jetzt kaufte ich alle broschierten Bände mit dem scheinbar so manierierten Titel ‚A la Recherche du Temps perdu‘ und brauchte nun wochenlang kaum noch Gesellschaft, schon gar nicht Zuspruch, nur wenig Essen, was vorteilhaft war. Ich hatte Swann und Odette, die monströse Verdurin und den nicht minder monströsen Charlus, Kathedralen und Sonaten und blühende Bäume. Ich war siebenundzwanzig Jahre alt.“ (H. Mayer, Ein Deutscher auf Widerruf. Erinnerungen. Bd. I, 2/1985, S. 189)
Die vier Pléiade-Bände der Recherche du temps perdu (1987-1989) enthalten jeder jeweils auf seinen letzten Seiten auf mehreren Seiten ein Résumé des jeweiligen Bandes.
Marcel Proust ist am 18.11.1922 in Paris gestorben.
* Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, hg. v. J.-Y. Tadié u.a., 4 Bände, Paris: Gallimard, La Pléiade, 1987-1989.
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