Die Anmeldefrist für die Teilnahme am Prix des lycéens allemands 2025 ist leider verstrichen, aber nächste Woche finden die Rencontres zwischen Schülerinnen und Schülern und den Autor:innen statt:
Im November 2024 können die Schülerinnen und Schüler die Autoren der PDLA2025-Auswahl virtuell treffen! Es sind drei Termine für die Begegnungen vorgesehen:
5. November 2024 (14.00-15.00 Uhr) : Treffen mit Muriel Zurcher, Autorin von On ne sépare pas les morts d’amour > Anmeldungen
12. November 2024 (14.00-15.00 Uhr) : Treffen mit Lucile de Peslouan, Autorin von Une année pour toujours > Anmeldungen
19. November 2024 (14.00-15.00 Uhr) : Treffen mit Azouz Begag, Autor von Né pour partir – Récit de Mamadou, migrant mineur de Guinée > Anmeldungen.
Nutzen Sie die vom Institut français d’Allemagne entwickelten Unterrichtsmaterialien, um die Romane im Unterricht zu behandeln und Ihre Schüler auf Literaturjurys vorzubereiten:
Pädagogisches Dossier zum Roman Né pour partir, – Récit de Mamadou, migrant mineur de Guinée von Azouz Begag und Mamadou Sow > Dossier
Pädagogisches Dossier zum Roman Une année pour toujours von Lucile de Pelsouan > Dossier
Pädagogisches Dossier zum Roman On ne sépare pas les morts d’amour von Muriel Zurcher > Dossier
Alle Informationen zum diesjährigen Prix des lycéens:
… diese Frage sollte ChatGPT beantworten. Sollte ein Schüler auf die Idee kommen, sich von der sogenannten KI seine Hausaufgabe schreiben zu lassen, wäre das wahrlich keine gute Idee:
ChatGPT gibt folgende Antwort
„„L’Étranger“, publié en 1942 par Albert Camus, est un roman existentialiste (Was ist ein Roman existentialiste?) centré sur l’absurdité (? Wie kommt ChatGPT darauf? Wie oft kommt das Wort absurde in dem Roman vor? 1 x !) de la vie et l’indifférence du monde (Anscheinend ist Meursault indifferent, zumindest sagen das viele Interpreten… also soll der ganze Roman von der „l’indifférence du monde“ handeln?). Le récit est raconté à la première personne par Meursault, un homme ordinaire vivant en Algérie, qui se distingue par son détachement émotionnel. (Stimmt das, oder ist das nur die Auffassung, die der Staatsanwalt den Zeugen – und die Interpreten den Lesern – einreden wollen? Dieser Mechanismus ist doch für die Interpretation wichtig, wird aber nie beachtet.)
L’histoire débute avec la mort de la mère de Meursault, qu’il place dans un asile quelques années auparavant. Lors de l’enterrement, Meursault montre une indifférence surprenante (Womit wird das belegt?), ne pleurant pas et se concentrant davantage sur la chaleur accablante que sur le deuil. (Wie wird das belegt?) Cette attitude distanciée marque le ton du roman. (… findet der Staatsanwalt auch… und triumphiert, als er herausfindet, dass Meursault einen Milchkaffee am Sarg zu sich genommen hat… ich habe ihn ihm angeboten, sagt der Hausmeister… der einzige Hinweis auf den Ansatz einer Verteidigung)
Après la cérémonie, Meursault retourne à sa vie quotidienne. Il entame une relation amoureuse avec Marie, sans grand investissement émotionnel. Il passe ses journées à travailler et à côtoyer son voisin, Raymond, un personnage douteux avec lequel il se lie par inertie (?? er schreibt für ihn einen Brief…) plutôt que par affinité.
Un jour, après un conflit avec un groupe d’Arabes dont Raymond avait provoqué l’un des membres, Meursault se retrouve sur une plage, armé d’un pistolet que Raymond lui a confié. (Das ist falsch, Meursault nimmt ihm den Revolver ab, damit Raymond keine Unfug anstellt – ein Araber hatte ihn vorher schon mit einem Messer verletzt…) Sous l’effet de la chaleur intense du soleil et sans réelle motivation apparente (der Araber – le type de Raymond, also der Araber, der schon Raymond verletzt hatte -zückte das Messer, und kaum ein Interpret untersucht, ob es Notwehr war…, zumindest muss die Frage gestellt werden.) il tire sur un Arabe et le tue.
Ce meurtre (War es wirklich Mord?) mène Meursault à un procès. Cependant, au lieu de se concentrer uniquement sur le crime, le tribunal s’attarde sur son comportement lors des funérailles de sa mère. (Oui. Auch wenn das mit dem Vorwurf des Mordes gar nichts zu tun hat… der Staatsanwalt versucht, wie auch die Interpreten ihm meist folgen, seine Persönlichkeit zu verstehen… aber er und das Gericht werten die daraus gewonnenen Erkenntnisse als Belastung für den Angeklagten) Son absence de chagrin, son refus de se conformer aux attentes sociales et son athéisme sont jugés sévèrement. Meursault ne se défend pas vraiment, acceptant la tournure des événements avec une passivité qui renforce son caractère d’étranger au monde.
Condamné à mort, Meursault, dans sa cellule, réfléchit à la vie et à l’absurdité de l’existence. Il rejette les illusions de la religion (Warum wird hier die Szene mit Dem Priester nicht erwähnt?) et accepte finalement la vérité brutale de la condition humaine : la vie est dénuée de sens intrinsèque
(Nirgends erklärt Camus, dass das Leben keinen Sinn habe. Die Erkenntnis, dass das Leben absurd sei, ist in seinem Werk nur eine Diagnose, danach wird gehandelt: vgl. H. Wittmann, Sartre, Camus und die Kunst. Die Herausforderung der Freiheit, Reihe Dialoghi/Dialogues. Literatur und Kultur Italiens und Frankreichs. Hrsg. v. Dirk Hoeges, Band 18, > Verlag Peter Lang, Berlin, Bern u.a., 2020. Hardcover. ISBN 978-3-631-83386-5.) et le seul destin certain est la mort. Face à cette prise de conscience, il trouve une forme de paix intérieure, embrassant la liberté d’un monde indifférent.
**“L’Étranger“** explore les thèmes de l’absurdité, de l’indifférence du monde, de la liberté individuelle et de l’inadéquation de l’homme face aux normes sociales (und die Art und Weise wie sich Menschen – und hier auch die Leser von den Ansichten des Staatsanwaltes – vereinnahmen lassen).“
Un ami a souvent reproché à notre rédaction de parler trop et trop souvent de la politique. Or, nous avons tout de même publié 380 articles sur notre blog, qui parlent de > littérature française et nous avons aussi sur notre blog les entretiens imaginaires avec des auteurs.
Aujourd’hui, nous avons invité Matthieu Binder dans notre bureau à domicile. Binder s’est lancé dans un projet très particulier il y a quelques années : Il voulait présenter une histoire en ligne de la littérature française sur son site > www.litteraturefrancaise.net. Et comme il y est parvenu avec brio, nous lui avons demandé de nous présenter son projet lors d’un entretien :
Ce qui est remarquable, ce sont les différentes portes d’entrée dans son projet, de manière très classique via l’ABC, mais aussi en sélectionnant les thèmes et les époques qui intéressent un lecteur, on peut trouver des auteurs, une frise chronologique des auteurs offre un autre accès à son projet. Et chaque auteur est présenté avec un résumé biographique, une sélection de ses œuvres, des extraits de textes avec des numéros de ligne pour l’enseignement . et des extraits dits par des comédiens.
Bonne lecture !
Sur notre blog :
Ein Freund hat unserer Redaktion öfters vorgeworfen, dass wir viel zu viel ständig über Politik berichten. Aber wir haben doch immerhin schon 380 Artikel auf unserem Blog veröffentlicht, die über > französische Literatur berichten und es gibt ja auch unserem Blog auch die Interviews imaginaires mit Autoren.
Heute haben wir Matthieu Binder in unser Homeoffice eingeladen. Binder hat vor einigen Jahren mit einem ganz besonderen Projekt angefangen: Er will auf seiner Website www.litteraturefrancaise.net eine Online-Geschichte der Französischen Literatur vorstellen. Und weil ihm das so gut gelungen ist, haben wir ihn gebeten, in einem Gespräch mit uns sein Projekt vorzustellen:
Ganz bemerkenswert sind die verschiedenen Eingangstüre in sein Projekt, ganz klassisch via ABC aber auch über die Auswahl der Themen und Epochen, die einen Leser interessieren, kann man Autoren finden, ein chronologischer Autorenfries bietet einen weiteren Zugang zu seinem Projekt an. Und jeder Autor wird mit einem biographischen Abriss, einer Auswahl seiner Werke, Textauszügen mit Zeilennummern für den Unterricht . und mit von Schauspielern gesprochenen Auszügen vorgestellt.
La lecture de Paul Lynch, « Le chant du prophète », traduit par Eike Schönfeld, Stuttgart : Klett-Cotta 2024, a rappelé à la rédaction de notre blog que lors de la récente campagne électorale en France, la crainte d’une majorité absolue du Rassemblement national RN était au premier plan des débats. Or, au > second tour le 7 juillet 2024, le RN n’est arrivé qu’en troisième position avec 143 sièges, alors que plus de 10 millions de Français ont voté pour le RN. Les circonstances du scrutin majoritaire ont permis au Nouveau Front Populaire d’arriver en première position avec 183 sièges et de revendiquer aujourd’hui le poste de Premier ministre.
On a beaucoup parlé du RN pendant la campagne électorale, avec des mots très clairs, presque tous les autres hommes politiques ont mis les Français en garde contre une victoire du parti de Jordan Bardella : > Le second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet 2024.
Pendant la campagne électorale, il était frappant de constater que le RN, le plus souvent par le biais de prises de position de Bardella, souhaitait ajuster, voire embellir, son programme radical : De nombreuses mesures ont été reportées à plus tard, mais l’avertissement aux personnes ayant une double nationalité a même été réitéré. Leur maintien dans la fonction publique a été remis en question. Bien sûr, les avertissements aux migrants, les promesses d’expulsions et surtout les critiques à l’égard de l’Europe ont été, semble-t-il, relativisés, mais Bardella n’a déclaré que le lundi suivant l’élection vouloir rejoindre Victor Orban et le groupe > « Patriotes pour l’Europe » au Parlement européen. Il n’est donc absolument pas question de modération vis-à-vis de l’Europe. Rappelons encore une fois que Charles de Gaulle s’était violemment opposé à une Europe des patries : > La rumeur : « L’Europe des patries ».
Lorsqu’un parti radical ou extrémiste s’empare du pouvoir, c’est souvent avec beaucoup de promesses. Les conditions actuelles sont souvent critiquées, une réorganisation des affaires de l’Etat est demandée et annoncée, et le > populisme entre toujours en jeu. Des solutions simples à de grands problèmes, qui plaisent à l’électorat. Le pouvoir d’achat ? Sera-t-il naturellement augmenté ? Les prix de l’énergie trop élevés ? Ils seront réduits. et la « préférence nationale » sera de préférence inscrite dans la Constitution.
Une fois qu’un parti nationaliste, qui plus est extrême, est au pouvoir, il est tenté par le pouvoir d’imposer ses positions et comme il est facile de franchir les limites. D’abord, Larry Strak est interrogé, puis il est emmené et disparaît. Paul Lynch a écrit une dystopie très remarquable avec « Le chant du prophète », The Booker Price 2023 : H Wittmann, > Rapport de lecture : Le chant du prophète. Les citoyens sont d’abord consultés à outrance, puis pris en otage, les premiers droits civiques sont restreints, des points de contrôle insensés sont mis en place, plus le régime pense devoir se défendre, plus l’ordre public est réellement menacé, jusqu’à ce que l’approvisionnement en nourriture et en énergie soit interrompu, puis s’effondre. A chaque page de ce roman, les circonstances deviennent de plus en plus menaçantes pour Eilish Stack et ses enfants. Elle se retrouve également sous la pluie de balles entre les fronts de l’armée rebelle et des forces gouvernementales. Le discours littéral et les pensées et sentiments des personnages s’entremêlent et renforcent ainsi les événements qui entraînent littéralement le lecteur dans le roman.
Die Lektüre von Paul Lynch, „Das Lied des Propheten“, übers. von Eike Schönfeld, Stuttgart: Klett-Cotta 2024, erinnerte unsere Blog-Redaktion daran, dass im jüngsten Wahlkampf in Frankreich die Sorge vor einer absoluten Mehrheit des Rassemblement national RN im Vordergrund der Debatten stand. Im > zweiten Wahlgang am 7. Juli 2024 erreichte der RN aber nur den dritten Platz mit 143 Sitzen, obwohl mehr als 10 Millionen Franzosen dem RN ihre Stimme gegeben haben. Die Umstände des Mehrheitswahlrechts führten dazu, dass der Nouveau Front Populaire mit 183 Sitzen auf den ersten Platz kam und jetzt den Posten des Premierministers beansprucht.
Während des Wahlkampfes fiel auf, dass der RN, meist durch Stellungnahmen von Bardella, sein radikales Programm zurechtstutzen, ja schönen, wollte: Viele Maßnahmen wurden auf später verschoben, aber die Warnung an die Personen mit doppelter Staatsangehörigkeit wurde sogar wiederholt. Ihr Verbleib im öffentlichen Dienst wurde in Frage gestellt. Natürlich blieben auch die Warnungen an die Migranten, das Versprechen der Abschiebungen und vor allem die Kritik an Europa wurde, so schien es, relativiert, aber Bardella verriet auch erst am Montag nach der Wahl, sich im Europa-Parlament Victor Orban und der Gruppe > „Patrioten für Europa“ anschließen zu wollen. Von einer Mäßigung gegenüber Europa kann also überhaupt keine Rede sein. Erinnern wir nochmal daran, dass Charles de Gaulle ein Europa der Vaterländer vehement abgelehnt hatte: > Hörensagen: “Das Europa der Vaterländer”.
Wenn eine radikale oder extremistische Partei nach der Macht greift, geschieht das oft mit vielen Versprechungen. Oft werden die aktuellen Zustände kritisiert, eine Neuordnung staatlicher Angelegenheiten gefordert und angekündigt, wobei immer wieder der Populismus ins Spiel kommt. Simple Lösungen für große Probleme, die beim Wahlvolk gut ankommen. Kaufkraft? Wird selbstverständlich erhöht? Zu hohe Energiepreise? Sie werden gesenkt werden. und die „préférence nationale“ soll am besten in der Verfassung verankert werden.
Ist eine nationalgesinnte und dazu auch noch extreme Partei erst einmal an der Macht, wird sie eben durch die Macht dazu verführt, ihre Positionen durchzusetzen und wie leicht werden dabei Grenzen überschritten. Erst wird Larry Strak befragt, dann sogar mitgenommen und bleibt verschwunden. Paul Lynch hat mit „Das Lied des Propheten“, The Booker Price 2023, eine sehr bemerkenswerte Dystopie verfasst: H Wittmann, > Lesebericht: Das Lied des Propheten. Erst werden Bürger über Gebühr befragt, dann mi genommen, erste Bürgerrechte werden werden eingeschränkt, unsinnige Kontrollpunkte werden eingerichtet, je mehr sich das Regime glaubt, sich verteidigen hu üssen, um so mehr ist die öffentliche Ordnung wirklich gefährdet, bis schließlich die Versorgung mit Lebensmitteln und Energie stockt, dann zusammenbricht. Auf jeder Seite dieses Romans werden die Umstände für Eilish Stack und ihrer Kinder immer bedrohlicher. Sie gerät auch einmal in den Kugelhagel zwischen den Fronten der Rebellenarmee und der Regierungstruppen. Wörtliche Rede und die Gedanken und Gefühle der handelnden Personen gehen ineinander über und verstärken so die Ereignisse, die den Leser förmlich in den Roman hineinziehen.
„Manchmal gibt es Momente, Stunden oder Tage, die ein ganzes Leben zweiteilen, ein Vorher und ein Nachher. Für Philippe Lançon war dieser Tag der 7. Januar 2015, als etwa gegen 11 h 28 als zwei bewaffnete Attentäter in die Redaktionsräume von Charlie Hebdo in Paris eindrangen, elf Personen töteten und mehrere verletzten:
Der Journalist Philippe Lançon überlebt das Attentat, aber eine Kugel hatte ihm den Unterkiefer zerschmettert. Für ihn beginnt ein langer Leidensweg. 17 Operationen werden notwendig sein, um die Folgen der Verletzung zumindest visuell ein wenig abzumildern. In dem Roman > Der Fetzen in der Übersetzung von Nicola Denis schildert er die Rekonstruktion seines Unterkiefers und damit auch seines Lebens, die so schwierige Rückkehr in seinen Beruf als Journalist bei Libération und Charlie-Hebdo.
Als er nach der ersten Notoperation wieder erwacht, steht sein Bruder Arnaud neben ihm. Der Schock, der Trauer um die Freunde, die Schmerzen: Lançon fällt nicht ganz ins Bodenlose, sein Bruder, seine Eltern, seine Freundin Gabriela und viele andere wie auch die Ärzte, besonders seine Chirurgin Chloé, die sogar Staatspräsident Hollande bei seinem Besuch bei Lançon beeindruckt (vgl. S. 270 f., 275 f.) , stehen ihm bei, sorgen für ihn und ebnen ihm den Weg in die Realität zurück.
Seine anderen Helfer und Unterstützer sind die Schriftsteller. Eigentlich sollte Lançon noch im Januar zu einer Vortragsreise über Literatur nach Princeton in die USA aufbrechen. Daraus wird nichts. Aber sein beeindruckendes Wissen über die Literatur hilft ihm über seine düsteren Stunden hinweg. Zuerst erzählt er von dem Stück Was ihr wollt von Shakepeare, das er am Vorabend des Attentats zusammen mit Nina im Théâtre des Quartiers Ivry besucht hatte. Die Details der Aufführung? Was ihn umtreibt ist die Suche nach Zeichen für das Kommenden, für das was über ihn nach dem Stück hereinbrechen wird. Er liest das Stück immer wieder auf der Suche nach der Passage.
Würde unsere Redaktion alle Schriftsteller nennen, die Lançon zitiert, wäre unser Lesebericht doppelt so lang. Nun, er soll blogmäßig nicht so lang werden. Aber darin steckt die Leseempfehlung für dieses Buch: Mit der Literatur solche Wunden und Schmerzen überstehen.
Und dann ist da Michel Houellebecqs Roman Unterwerfung, das gerade in diesen Tagen erschien. Lançon hatte eine Rezension in Libération veröffentlicht – Houellebecq et le Coran ascendant –erinnerte sich daran, dass er es vermieden hatte, irgendetwas über das Buch irgendwo zu lesen, um sich klugerweise den Blick auf das Buch nicht verstellen zu lassen. Für den nächsten Sonntag war ein Gespräch mit Houellebecq geplant: „Er sollte mir nicht erklären, was ich hätte lesen sollen und ich wollte nicht erklären, was ich vermeintlich gelesen hatte. Die meisten Interviews mit Schriftstellern oder Künstlern sind überflüssig. Sie paraphrasieren nur das zu Grunde liegende Werk. Sie befeuern den Werbe- und Personenrummel. Meiner Funktion entsprechend trug ich mit dazu bei. Meinem Naturell entsprechend stieß er mich ab. Ich sah darin eine Verletzung der Intimsphäre der Autonomie des Lesers, die durch die neu aufgebotene Information nicht auszugleichen war. Der Leser hätte Stille gebraucht und ich etwas Neues, aber wie alle, die das Buch für Sonderveröffentlichung gelesen hatten, wusste ich, dass es um Unterwerfung nicht still bleiben würde …“ (S. 29)
Während Lançon am Morgen des 7. Januar zu Hause seine Turnübungen macht, bereiten sich die Mörder auf ihr Verbrechen vor, und Houellebecq als Gast in France-Inter ordnet seinen Roman als „Satire“ und als „’nicht übermäßig glaubwürdige Politik-Fiktion“ ein: „Die Welt , in der Houellebecq lebte, hatte noch mehr Fantasie als die er beschrieb.“ (S. 41)
Die Textnachweise S. 550 f. deuten nur an, dass dieses Buch neben der Leidensgeschichte von Lançon vor allem verrät, wie er die Qualen und Schmerzen mit Hilfe der Literatur überstanden hat. Es stehen aber bei weitem nicht alle Namen der Schriftsteller auf dieser Liste, die Lançon in den Monaten nach dem Attentat begleiten.
Malerei und Literatur und Filme sind die Koordinaten, zwischen denen sich der Intellektuelle Lançon bewegt. Visuelle Eindrücke, wichtige Passagen der Literatur und das eigene Schreiben werden zu seinen Haltegriffen, die ihm Orientierung vermitteln: „Diese kleine Zeitung, die niemandem am Leder flicken wollte.“ (S. 126) Als Schreibender ist er wieder unter den Lebenden. Als er später in eines der Hefte sieht, findet er das, was er in den Tagen nach der ersten OP geschrieben hat: „Ich nehme eine Fackel und gehe durch die Höhle, über die ich zurückgekehrt bin.“ (S. 129)
Am Tag nach dem Attentat denkt er an Pascal (1623-1662), Pensées: „Alles Unglück der Menschen kommt daher, das sie nicht verstehen, in Ruhe in einem Zimmer zu bleiben.“ (S. 139) Xavier de Maistre (1763-1852) in Reise um mein Zimmer (1794) konnte das und beschreibt in seinem Buch seine Reise, die 42 Tage dauerte. Lançon denkt dabei an seine 52 Schritte über den Krankenhausflur, 52 hin 52 zurück. Lançon ordnet sich die Welt neu mithilfe von Big Brothers Neusprech aus George Orwells (1903-1950) Roman 1984: Vg. S. 141 f. Die ersten Duschen werden zu einer Qual. Er übersteht sie und denkt an Omaatas, der von den Ureinwohnern in Die Insel, dem Roman seiner Jugend, von Robert Merle (1908-2004) betreut wird. (vgl. S. 151)
Unter Polizeischutz bleibt er monatelang im Krankenhaus. Emergeny Room (1994) hatte er nicht gesehen, dafür aber Dr. House. Einen seiner Pfleger nannte Lançon Bill: „Wer durch diese Pforte tritt, lass jede Hoffnung fahren,“ stand auf seinem Spind: Dante (1265-1321), Inferno. Zwei Schwestern bewachen seine Aufwachphase und lösen Kreuzworträtsel: „Madame Bovary mit vier Buchstaben,“ sagt die eine, Lançon kritzelt „Emma“ auf sein Whiteboard: Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857: „Danke Flaubert“ (s. 214)
Bei der schwersten Operation wird ein Stück Knochen aus seinem Wadenbein entnommen, damit der Kiefer wieder geflickt werden kann. Und ein Fetzen (S. 263), ein Hautfetzen sollte transplantiert werden. Marcel Proust (1871-1922): Auf der Suche nach der verlorenen Zeit (in der alten Pléiade-Ausgabe von Pierre Clarac) „diente mir als permanenter Fundus, um über meinen Zustand und über Chloé nachzudenken oder zu lachen.“ (S. 238) Und er liest immer wieder die Passagen über die Krankheit und den Tod der Großmutter.
Und er erinnert sich an Coupeau aus Der Totschläger von Émile Zola (1840-1902) und Oscar Thibault aus Die Thibauilts von Roger Martin du Gard (1881-1958). (vgl. S. 267). Kurz vor dem Einschlafen vor einer neuen Operation erinnert er sich an „Weder Wolke noch Sonne wird es geben…“ ein Gedicht von John D0nne (1572-1631).
Paul Valéry (1871-1945) schrieb Die Palme, ein Gedicht, das Rainer Maria Rilke 1875-1926) übersetzt hat: „Diese Tage, die leer dir scheinen / und wertlos für das All / haben Wurzeln zwischen den Steinen / und trinken dort überall,“ das durch seine Morphiumvisionen geisterte: S. 302.
Er hatte eine Maske mit einer Sauerstoffsonde und memoriert Charles Baudelaires (1821-1867) Die Reise: „Tod! alter Seemann – auf zum ankerlichten! /dies land hier sind wir müd – o tod voraus.“ Und noch der letzte Vers vor dem Schlaf: „Zum Unbekannte nach des Neuen spur!“ Il arrive à l’inconnu, sagte Rimbaud über den Dichter.
Thomas Mann (1875-1955), Der Zauberberg (1924) berichtet von Castorp, der im Sanatorium ankommt und sich so denkt, er werde drei Wochen dableiben: „Die springen hier um mit der menschlichen Zeit, das glaubst Du gar nicht.“ (S. 366)
„Schreiben ist das beste Mittel, um aus sich herauszutreten, selbst wenn nur von einem selbst die Rede ist.“ S. 390
Und wieder Marcel Proust. An ihm hat sich Lançon abgearbeitet: „Hör endlich auf den Überlegenen zu spielen…“ (S. 406, vgl. S. 406 f.) raunzte er den Autor der Recherche an: „Die Empörung gab meiner Bewunderung Nachrung.“ S. 406 – Ein richtig guter Satz: „Die Zeit rief sich von mir selbst ins Gedächtnis.“ (S. 408)
Franz Kafka (1883-1924) schriebt im Frühjahr 1920 aus Meran: „Im übrigen ist das Nachdenken über diese Dinge unnütz. Es ist so wie wenn man sich anstrengen wollte, einen einzigen Kessel in der Hölle zu zerschlagen, erstens gelingt es nicht und zweitens, wenn es gelingt, verbrennt man zwar in der glühenden Masse, die herausfließt, aber die Hölle bleibt in ihrer ganzen Herrlichkeit bestehen, Man muss es anders anfangen. Zunächst aber jedenfalls sich in einem Garten legen und aus der Krankheit, besonders wenn es keine eigentliche ist, so viel Süßigkeit ziehen, als nur möglich. Es ist viel Süßigkeiten darin.“ Lançon: „Diese Sätze dient mir fortan als Brevier, ja als Wegzehrung. (S. 410 f.)
Sogar Ernst Jüngers Bericht vom 11. Juni 1940, wie er in Laon das zerstörte Portal der Bibliothek durchschreitet, wird zitiert, als Lançon von Hôpital de la Salpêtrière ur Rehabilitation in das Hôpital des Invalides verlegt wird.
Weiter kämpft Lançon gegen die Schmerzen, zuweilen muss er zu Operationen wieder zurück in das Hôpital de la Salpêtrière. Der Pholosoph Nicolas Malebranche (1638-1715) steht ihm zur Seite: „An all diesen Dingen ist zu erkennen, dass man beständig den Anstrengungen des Körpers gegen den Geist widerstehen und sich nach und nach daran gewöhnen muss, nicht zu glauben, was uns die Zimmer von den umgebenden Körper zutragen, welche sich immer unserem Augenmerk und unserer Wertschätzung empfehlen, denn es gibt nichts Sinnhaftes, bei dem wir verweilen oder um das wir uns kümmern sollten“ (S. 443)
Nach einen ersten Besuchen bei sich zu Hause, die Wohnung, die er am 7. Januar 2015 morgens verlassen hatte, denkt er wieder an Proust und sagt sich „Hier verschmelzen Vergangenheit und Gegenwart miteinander. Es ist die vermischte Zeit. (S. 519, vgl. auch S. 531 f..)
Philippe Lançon
> Der Fetzen
Roman
Aus dem Französischen von Nicola Denis
(Orig.: Le Lambeau)
2. Druckaufl. 2019, 551 Seiten, gebunden mit Schutzumschlag
ISBN: 978-3-608-50423-1
Literatur|Kommentare deaktiviert für Vor 8 Jahren. Das Attentat auf Charlie Hebdo Philippe Lançon, Der Fetzen, Tropen 2019
Der Fremde (1942) von Albert Camus ist wirklich ein Meilenstein der französischen Literaturgeschichte:
Ein Roman, den manche so gerne als den absurden Roman par excellence bezeichnen? Absurd? Wie oft kommt das Wort absurd in dem Roman vor? Einmal. Der Fremde eine „Hauptwerk des… Absurdismus“ (Wikipedia)? Man sollte den Roman also nochmal ganz genau lesen. “Die Gleichgültigkeit Meursaults”? Gibt es einen zweiten Roman Der Fremde? Camus gibt zu verstehen, dass alle Beteiligten in die Falle des Staatsanwalts fallen, auch die Leser. Meursault ist ein genauer Beobachter. Im zweiten Teil des Romans folgen alle Beteiligten dem Staatsanwalt. Keiner von ihnen – außer dem Hausmeister der zugibt, Meursault den Milchkaffee angeboten zu haben – will, kann oder möchte Meursault entlasten. Und der Leser, der ihn als passiv und als gleichgültig emindet bezeichnet, kann es auch nicht.
Camus schrieb im Vorwort zur amerikanischen Ausgabe des Fremden: er ist „ein Fremder in der Gesellschaft, in der er lebt, wo er herumirrt, am Rande, in den Vororten des privaten Lebens, solitär, gefühlsvoll. Und deshalb haben die Leser in ihm eine Art Strandgut gesehen. Man würde einen besseren Eindruck seiner Person gewinnen, wenn man sich fragen würde, warum er das Spiel nicht mitspielt. Die Antwort ist ganz einfach. Er weigert sich zu lügen.“ Dazu mehr: > Schaubühne , Berlin: Albert Camus, Der Fremde.
Heiner Wittmann Albert Camus, Revolte und Kunst
Albert Camus konzentriert sich in seinem Gesamtwerk keineswegs nur auf die Beschreibung einer absurden Welt. Sein Werk enthält nicht nur in Der Mensch in der Revolte. Essai. (1951) dezidierte Aufforderungen, mit einer Revolte dem Absurden zu begegnen. Genauso wie innerhalb des Gesamtwerks ein präziser Plan erkennbar ist, der die Abfolge seiner Werke erläutert , so belässt er es nicht einfach bei einer bloßen Revolte, sondern gibt ihr in seinen Werken auf ganz unterschiedliche Arten präzise Formen, die zusammen eine umfassende Antwort auf das Absurde formulieren. Es ist – und das wird oft übersehen – die Kunst im Werk von Camus, die eine wesentliche Aufgabe im Rahmen der Revolte einnimmt.
Nach der englischen Ausgabe 2009 liegt dieses Buch seit September 2020 auf Deutsch vor, ergänzt um zwei Kapitel über die Studien die Jean-Paul Sartre zu den Werken von Jean Genet und Stéphane Mallarmé angefertigt hat: