L’Assemblée nationale devrait maintenant créer une majorité d’où devrait ensuite émerger le chef du gouvernement.En fait, il serait juste que les démarches entreprises avec commencées sur les “désistements” se poursuivent maintenant et qu’une coalition en résulte.

> Lettre aux Français : Emmanuel Macron appelle les forces républicaines à «bâtir une majorité solide» – Ouest-France – 10 juillet 2024

Il est en fait inhabituel, sous la Ve République, que le 2e tour des élections à l’Assemblée nationale ne dégage pas une majorité d’une formation politique. Et c’est parce que cela a toujours été le cas depuis 1958 – sauf en 2022: une majorité relative de l’Ensemble ! – que les résultats du second tour du 7 juillet 2024 se posent tant de problèmes aux politiques. Jusqu’à présent, l’Assemblée nationale n’a pas connu d’accords de coalition à l’allemande. Si nous regardions outre-Rhin, nous nous étonnions pourtant depuis 2022 que Les Républicains LR n’ont pas voulu former une coalition avec Ensemble ! (Renaissance, Horizons et MoDem), tous en auraient alors bénéficié d’une majorité de plus de 289 voix. Mais cette coalition a toujours été contestée par certaines voix, comme celle d’Éric Ciotti… alors pourquoi le président de la République serait-il responsable de ce désastre ? Eh bien, ne nous attardons pas sur ce point, l’essentiel est maintenant que la France se dote d’un gouvernement stable, s’appuyant sur une majorité absolue au Parlement. Déjà, Jean-Luc Mélenchon LFI demande au président de renvoyer le Premier ministre Gabriel Attal et de laisser le NFP gouverner avec LFI.

Conformément à la lettre de l’article 8 de la Constitution de la Vème République, le Premier ministre ne peut pas démissionner et le Président ne peut pas non plus le démettre. Il le démet de ses fonctions lorsque le PM présente sa démission à son gouvernement : ARTICLE 8. “Le Président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.

Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions.”

Eh bien… à lire cet article. le président de la République ne peut en fait pas maintenir le Premier ministre en fonction si celui-ci présente la démission du gouvernement… sa seule démission ne suffit pas à le démettre de ses fonctions.

La formulation est pourtant claire. Or, la bonne tradition républicaine est de chercher et de nommer un Premier ministre dans la formation la plus forte de l’Assemblée nationale. Mais c’est le Président qui nomme le Premier ministre et qui devrait avoir intérêt à trouver une personnalité s’appuyant sur une majorité stable, capable d’apaiser la vie politique et de trouver un équilibre entre les différentes formations : François Hollande PS ? Et cette “la formation la plus forte de l’Assemblée nationale” sera issue d’une coalition et le présiednt y trouvera le nouveau Premier ministre.

Encore une fois, il s’agit maintenant de former un gouvernement qui puisse s’appuyer si possible sur au moins 289 députés dont les partis doivent trouver un accord de coalition. Tous les autres gouvernements seraient toujours rapidement confrontés à une motion de censure et éventuellement renversés. Si Macron veut concrétiser sa démarche de “clarification”, il faudrait donc former dès maintenant une coalition qui, comme François Hollande PS l’a rappelé au soir de l’élection, s’attaque immédiatement aux problèmes du pouvoir d’achat.

"Les Français ont choisi par les urnes le front républicain, les forces politiques doivent le concrétiser par leurs actes", a ajouté le président, précisant qu'il "décidera de la nomination du Premier ministre" lorsque les forces politiques auront "bâti" des "compromis" #AFP pic.twitter.com/7VoXydyChz

— Agence France-Presse (@afpfr) July 10, 2024

Qui le reprochera au Président lorsqu’il demandera à l’Assemblée nationale de créer une majorité d’où émergera un chef de gouvernement ?

Il faut donc imaginer les coalitions possibles pour voir dans quelle configuration on pourrait trouver quel chef de gouvernement : LE Monde vous propose un graphique interactif :

&gt ; Construisez votre majorité absolue à l’Assemblée nationale avec notre simulateur de coalition – Le Monde, 9 juillet 2024

Qui est dans les starting-blocks ?

Die Nationalversammlung müsste jetzt eine Mehrheit schaffen, aus der dann der Regierungschef hervorgehen sollte. Eigentlich wäre es doch richtig, wenn die Ansätze, die mit den Verabredungen zu den “désistements” jetzt fortgeführt würden und daraus eine Koalition entstehen würde.

> Lettre aux Français : Emmanuel Macron appelle les forces républicaines à «bâtir une majorité solide» – Ouest-France – 10 juillet 2024

Es ist eigentlich unüblich, dass in der V. Republik der 2. Wahlgang zur Nationalversammlung nicht zu einer Mehrheit einer politischen Formation führt. Und weil das seit 1958 eigentlich fast immer so war – außer 2022: eine relative Mehrheit des Ensemble! -, stellt das Wahlergebnis des 2. Wahlganges vom 7. Juli 2024 die Politiker vor so große Probleme. Die Nationalversammlung kannte bisher keine Koalitionsverträge nach deutschem Muster. Wenn wir über den Rhein geguckt haben, haben wir uns doch seit 2022 gewundert, dass Les Républicains LR keine Koalition mit Ensemble ! (Renaissance, Horizons und MoDem) eingegangen ist, alle hätten dann zusammen von einer Mehrheit von über 289 Stimmen profitiert. Aber diese Koalition wurde von einigen Stimmen, wie von Éric Ciotti immer angelehnt… wieso ist dann der Staatspräsident für das Desaster verantwortlich…? Nun, denken wir nicht darüber nach, sondern jetzt geht es darum, dass Frankreich ein stabile Regierung bekommt, die sich auf ein absolutem Mehrheit im Parlament stützen kann. Schon fordert Jean-Luc Mélenchon LFI den Präsidenten auf, den Premierminister Gabriel Attal zu entlassen und die NFP mit LFI regieren zu lassen.

Nach den Buchstaben des Artikels 8 der Verfassung der V. Republik kann der Premierminister nicht zurücktreten und der Präsident kann ihn auch nicht entlassen. Er entlässt ihn, wenn der PM die Demission seiner Regierung vorlegt: ARTIKEL 8. “Der Präsident der Republik ernennt den Premierminister. Er entlässt ihn aus seinem Amt, wenn dieser den Rücktritt der Regierung erklärt.
Auf Vorschlag des Premierministers ernennt und entlässt er die übrigen Mitglieder der Regierung.”

Tja… liest man diesen Artikel. kann der Staatspräsident ja eigentlich den Premierminister nicht im Amt belassen, wenn dieser die Demission der Regierung einreicht… sein Rücktritt alleine reicht nicht für seine Entlassung.

Das ist doch eine eindeutige Formulierung. Gute republikanische Tradition ist es, in der stärksten Formation der Nationalversammlung einen Premierminister zu suchen und zu ernennen. Aber der Präsident ernennt den Premierminister und müsste eigentlich daran interessiert sein, eine Persönlichkeit zu finden, die sich auf eine stabile Mehrheit stützt, das politische Leben beruhigen kann und einen Ausgleich zwischen verschiedenen Formationen herstellen könnte: François Hollande PS? Und diese “stärkste Formation in der Nationalversammlung” wird aus einer Koalition hervorgehen und der Präsident wird den neuen Premierminister darin finden.

Nochmal, es geht jetzt darum, eine Regierung zu bilden, die sich möglichst auf mindestens 289 Abgeordnete stützen kann, deren Parteien eine Koalition finden müssen. Alle anderen Regierungen würden immer wieder schnell mit einem Misstrauensvotum konfrontiert werden und möglicherweise stürzen. Will Macron seinen Ansatz der “clarification” wahrmachen, müsste also jetzt eine Koalition gebildet werden, die wie François Hollande PS es in der Wahlnacht anmahnte, sofort die Probleme der Kaufkraft angeht.

"Les Français ont choisi par les urnes le front républicain, les forces politiques doivent le concrétiser par leurs actes", a ajouté le président, précisant qu'il "décidera de la nomination du Premier ministre" lorsque les forces politiques auront "bâti" des "compromis" #AFP pic.twitter.com/7VoXydyChz

— Agence France-Presse (@afpfr) July 10, 2024

Wer wird dem Präsident dies vorwerfen, wenn er die Nationalversammlung bittet, eine Mehrheit zu schaffen, aus der ein Regierungschef hervorgehen wird?

Also sind mögliche Koalitionen durchzuspielen, um zu gucken, in welcher Konstellation man welchen Regierungschef finden könnte:LE Monde bietet dazu eine interaktive Grafik an:

> Construisez votre majorité absolue à l’Assemblée nationale avec notre simulateur de coalition – Le Monde, 9 juillet 2024

Wer sitzt in den Startlöchern?

Aujourd’hui, notre rédaction a reçu dans notre bureau à domicile l’ancien député (2012-2017) Pierre-Yves le Borgn’, que nos lecteurs connaissent depuis longtemps. Nous avons pu lui poser quelques questions sur la dissolution du Rassemblement national le 9 juin et sur les nouvelles élections à venir les 30 juin et 7 juillet 2024.

Le 9 juin au soir, au soir des résultats des élections européennes, le président de la République a dissous l’Assemblée nationale. Les élections législatives auront lieu le dimanche 30 juin et le dimanche 7 juillet. Nous avons demandé à Le Borgn’ quels étaient les enjeux de ces élections ? Le Rassemblement national veut consolider sa victoire aux élections européennes et vise la majorité absolue : 289 sièges. On sait à quel point le RN s’efforce de se forger une image positive ? Il promet beaucoup à ses électeurs tout en parlant peu du déficit public, mais c’est toujours un parti extrémiste, par exemple il s’accroche à la préférence nationale avec toutes ses conséquences… ?
Quels sont les scénarios auxquels il faut s’attendre pour le 7 juillet ?

Si l’un des deux blocs obtient la majorité absolue, nous devons nous attendre à une cohabitation ? y a-t-il des voix qui demandent la démission du président ? Pour l’instant, il est difficile d’imaginer une victoire du centre (depuis 2022 245 sièges).

En cas de majorité relative, plutôt courte, du centre, il y aura un gouvernement technique qui expédiera les affaires courantes et qui sera toujours soumis au vote de défiance ?

On en reparlera dans la deuxième quinzaine de juillet ?

Heute hat unsere Redaktion den früheren Abgeordneten (2012-2017) Pierre-Yves le Borgn’, der unseren Lesern schon länger bekannt ist, in unserem Homeoffice empfangen. Wir konnten ihm einige Fragen zur Auflösung der Nationalversammlung am 9. Juni und zu den anstehenden Neuwahlen am 30. Juni und 7. Juli 2024 stellen.

Am Abend des 9. Juni, am Abend der Ergebnisse der Europawahlen, hat der Präsident der Republik die Nationalversammlung aufgelöst. Die Parlamentswahlen finden am Sonntag, den 30. Juni, und am Sonntag, den 7. Juli, statt. Wir haben Le Borgn’ gefragt, was bei diesen Wahlen auf dem Spiel steht? Der Rassemblement National will seinen Sieg bei den Europawahlen ausbauen und strebt die absolute Mehrheit an: 289 Sitze. Wir wissen, wie sehr sich die RN bemüht, ein positives Image zu erlangen… Sie verspricht ihren Wählern viel, während sie wenig über das Staatsdefizit spricht, aber sie ist immer noch eine extremistische Partei, z.B. hält sie an der nationalen Präferenz mit all ihren Konsequenzen fest…?

Mit welchen Szenarien muss man für den 7. Juli rechnen?

Wenn einer der beiden Blöcke die absolute Mehrheit erringt, müssen wir mit einer Kohabitation rechnen… gibt es Stimmen, die den Rücktritt des Präsidenten fordern? Im Moment ist es schwer, sich einen Sieg der Parteien der Mitte (bisher 245 Sitze) Zentrums vorzustellen.

Im Falle einer relativen, eher knappen Mehrheit des Zentrums wird es eine technische Regierung geben, die die laufenden Geschäfte abwickelt und immer dem Misstrauensvotum ausgesetzt ist?

Wir werden in der zweiten Julihälfte weiterreden?

Au soir des élections européennes du 9 juin 2024, le président de la République Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale. Depuis, la campagne électorale bat son plein. Le 30 juin et le 7 juillet, une nouvelle Assemblée nationale sera élue.

Aujourd’hui, notre rédaction a pu interroger le directeur adjoint de l’Institut franco-allemand (www.dfi.de), Stefan Seidendorf, à Ludwigsburg, sur la dissolution de l’Assemblée nationale et les nouvelles élections à venir :

Au soir des élections européennes, le dimanche 9 juin 2024, le président Macron a dissous l’Assemblée nationale. Qu’est-ce qui l’a poussé à prendre cette décision ? Nous voulions également savoir si le président pouvait s’attendre à un résultat favorable à son alliance. Ensemble ! disposait jusqu’à présent de 245 sièges… Dans sa réflexion, il a certainement envisagé une montée en puissance du Rassemblement national, a-t-il aussi compté sur l’accord si rapide d’un Nouveau Front populaire ? Dans les premiers jours de la campagne électorale, il apparaît que Jordan Bardella revient de plus en plus sur les promesses électorales du Rassemblement national… s’agit-il d’une tactique électorale ? Et nous avons demandé à Stefan Seidendorf quel serait, selon lui, l’impact d’une relative victoire électorale du RN sur la position de la France au sein de l’UE ? et le RN est-il toujours considéré comme un parti d’extrême droite malgré la modération de ses projets ?

> Wahl der Nationalversammlung 2024 – Parteien, Programme, Perspektiven – site du DFI

Seidendorf s’attend à ce que le RN n’obtienne pas la majorité des sièges. Il a également laissé entendre que le RN avait été pris au dépourvu par la dissolution et qu’il ne serait pas en mesure de la mettre en œuvre, en dehors des idées populistes et même irréalistes de son programme électoral. De plus, Jordan Bardella a également annoncé qu’il n’accepterait de devenir Premier ministre qu’en cas de majorité absolue du RN. Macron a-t-il l’intention, dans le pire des cas, de démontrer l’incapacité du RN à gouverner ?

Am Abend der Eurowahl am 9. Juni 2024 hat Staatspräsident Emmanuel Macron die Nationalversammlung aufgelöst. Seitdem ist der Wahlkampf in vollem Gange. Am 30. Juni und am 7. Juli wird eine neuen Nationalversammlung gewählt werden.

Heute hat unsere Redaktion den Stellvertretenden Direktor des Deutsch-französischen Instituts (www.dfi.de), Stefan Seidendorf, in Ludwigsburg zur Auflösung der Nationalversammlung und zu den anstehenden Neuwahlen befragen können:

Am Abend der Europawahl, Sonntag, 9. Juni 2024, hat Präsident Macron die Nationalversammlung aufgelöst. Was hat ihn zu diesem Schritt bewogen? Wir wollten auch wissen, ob der Präsident mit einem für sein Bündnis günstigen Ergebnis. Ensemble! hatte bis jetzt 245 Sitze… Bei seinen Überlegungen hat er sicher ein Erstarken des Rassemblement national in Erwägung gezogen, hat er auch mit der so schnellen Einigung einen Neuen Front populaire gerechnet? In den ersten Tagen des Wahlkampfs zeigt sich, dass Jordan Bardella immer mehr Wahlversprechen des Rassemblement national zurücknimmt… ist das Wahltaktik? Und wir haben Stefan Seidendorf gefragt, wie sich nach seiner Einschätzung ein relativer u Wahlsieg des RN auf Frankreichs Stellung in der EU auswirken würde? und gilt der RN trotz der Mäßigung seiner Pläne weiterhin als rechtsextremistische Partei?

> Wahl der Nationalversammlung 2024 – Parteien, Programme, Perspektiven – site du DFI

Seidendorf rechnet wohl damit, dass das RN die Mehrheit der Sitze wohl verfehlen wird. Er ließ auch durchblicken, dass der RN durch die Auflösung überrumpelt wurde und abgesehen, von den populistischen und auch irrealen  Vorstellungen in seinem Wahlprogramm gar nicht in der Lage sein würde, dies umzusetzen. Zudem hat Jordan Bardella auch angekündigt, nur bei einer absoluten Mehrheit des RN als Premierminister antreten zu wollen. Ob Macron im Sinn hat, im schlimmsten Falle die Regierungsunfähigkeit des RN vorzuführen?

Le soir des élections européennes du 9 juin 2024, le président de la République Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale. Depuis, la campagne électorale bat son plein. Le 30 juin et le 7 juillet, une nouvelle Assemblée nationale sera élue.

L’Express a publié une vidéo > Bardella premier ministre ? Nos six scénarios pour les législatives, dans laquelle sont présentés des scénarios pour le 7 juillet. Quelle formation politique remportera les élections ? Qui obtiendra la majorité absolue des 289 sièges ? Y aura-t-il une cohabitation avec l’extrême droite ou avec le Nouveau Front populaire (NFP), ou le centre sera-t-il aussi fort ou plus fort que les deux autres blocs ? Qui sera Premier ministre ? Dans cette vidéo, Éric Mandonnet, rédacteur en chef du service politique du magazine L’Express, explique les six scénarios :

Cette vidéo se prête merveilleusement bien à une utilisation en cours de langue. Ce matin, dans le cours de français de notre école, j’ai projeté cette vidéo, les différents scénarios ont été brièvement abordés avant qu’Éric Mandonnet ne les commente. Ensuite, une élève a parfaitement résumé les six scénarios avec des phrases courtes.

Am Abend der Eurowahl am 9. Juni 2024 hat Staatspräsident Emmanuel Macron die Nationalversammlung aufgelöst. Seitdem ist der Wahlkampf in vollem Gange. Am 30. Juni und am 7. Juli wird eine neuen Nationalversammlung gewählt werden.

L’Express hat ein Video veröffentlicht > Bardella premier ministre ? Nos six scénarios pour les législatives, in dem Szenarien für den 7. Juli vorgestellt werden. Welche politische Formation wird die Wahl gewinnen? Wer wird die absolute Mehrheit von 289 Sitzen erhalten? Wird es zu einer Cohabitation mit der extremen Rechten oder mit der Nouveau Front populaire (NFP) kommen oder wird die Mitte genauso stark oder stärker als die beiden anderen Blöcke werden? Wer wird Premierminister werden? In diesem Video erklärt Éric Mandonnet, der Chefredakteur der politischen Abteilung der Magazins L’Express die sechs Szenarien:

Dieses Video eignet sich wunderbar für den Einsatz im Sprachunterricht. Heute morgen im Französischunterricht unserer Schule habe ich dieses Video gezeigt, die einzelnen Szenarien wurden kurz besprochen, bevor Éric Mandonnet sie kommentiert hat. Hinterher hat eine Schülerin die sechs Szenarien mit kurzen Sätzen perfekt zusammengefasst.