Der Rücktritt der Regierung von Michel Barnier
6. Dezember 2024 von H. Wittmann
Après que le Premier ministre Michel Barnier ait activé le > l’article 49.3 le lundi 2 décembre 2024, permettant ainsi l’adoption du > Projet de loi de financement de la sécurité sociale PLFSS pour 2025, LFI et le NFP ainsi que le RN avaient déposé chacun une motion de censure, sur laquelle un débat s’est ouvert mercredi 4 décembre à l’Assemblée nationale.
La > motion de censure de la gauche avait été déposée par Mme Mathilde Panot, M. Boris Vallaud, Mme Cyrielle Chatelain, M. André Chaussaigne et 181 de leurs collègues et n’aurait pas pu obtenir à elle seule la majorité absolue nécessaire pour renverser le gouvernement. Mme Marine Le Pen, M. Éric Ciotti (anciennement LR) et 138 de leurs collègues avaient également déposé une motion de censure, mais comme la motion de la gauche avait déjà atteint la majorité absolue, elle n’a pas été soumise au vote du Parlement. La motion de la gauche a eu du succès parce que le RN a approuvé leur motion.
> 1ère séance : Questions au Gouvernement ; Projet de loi de finances de fin de gestion pour 2024 (CMP) ; Discussion commune et votes sur deux motions de censure (Article 49, alinéa 3, de la Constitution) (CMP PLFSS 2025) Site de l’Assemblée nationale
Les deux motions de censure sont des documents importants, car elles documentent la profonde division au sein de l’Assemblée nationale. En même temps, il y a des passages étranges dans le texte qui, d’une part, reproche à Macron l’énorme dette publique et, d’autre part, torpille toutes les tentatives de mettre en place des mesures d’austérité. Le texte rappelle également comment les dernières élections ont réussi à empêcher la montée du RN et comment le Premier ministre a remis en question l’aide médicale d’État avec une nouvelle loi sur l’immigration. Et les signataires affirment que l’utilisation de l’article 49.3 est le résultat de la décision d’Emmanuelle Macron de nommer un Premier ministre qui n’a qu’un faible soutien à l’Assemblée nationale et qui, en plus, cherche un accord avec le RN. Pendant le débat, des orateurs de l’opposition ont déjà demandé la démission du président, ce qu’il a refusé le 5 décembre en invoquant, entre autres, sa mission de garantir le fonctionnement des institutions.
Même si la > motion de censure de la gauche contient des passages avec lesquels le RN pourrait ne pas être d’accord, le RN l’a approuvée. C’est la première fois depuis 1962 qu’un gouvernement est renversé par une motion de censure. Depuis 1962, il y a eu environ 150 motions de censure de ce type, mais elles n’ont jamais obtenu la majorité absolue.
Le 5 décembre, Emmanuel Macron s’est adressé à la nation.
Entre-temps, le PS signale qu’il est prêt à collaborer de manière constructive pour un temps limité. Si LR était de la partie, un gouvernement pourrait échapper à la pression du RN.
Nachdem Premierminister Michel Barnier am Montag, den 2. Dezember 2024, den > Artikel 49.3 aktiviert hatte, um so die Annahme des Projet de loi de financement de la sécurité sociale PLFSS für 2025 durchzusetzen, hatten LFI und NFP sowie das RN je einen Misstrauensantrag eingereicht, worüber eine Debatte am Mittwoch, den 4. Dezember, in der Nationalversammlung begann.
Der > Misstrauensantrag der Linken war von Mme Mathilde Panot, M. Boris Vallaud, Mme Cyrielle Chatelain, M. André Chaussaigne und 181 ihrer Kollegen eingereicht worden und hätte alleine nicht die absolute Mehrheit, die zum Sturz der Regierung notwendig war, erreichen können. Mme Marine Le Pen, M. Éric Ciotti (vormals LR) und 138 ihrer Kollegen hatten ebenfalls > ein Misstrauensvotum eingereicht, das aber, weil der Antrag der Linken bereits die absolute Mehrheit erreicht hatte, nicht mehr zur Abstimmung dem Parlament vorgelegt wurde. Der Antrag der Linken war erfolgreich, weil das RN deren Antrag zugestimmt hat.
> 1ère séance : Questions au Gouvernement ; Projet de loi de finances de fin de gestion pour 2024 (CMP) ; Discussion commune et votes sur deux motions de censure (Article 49, alinéa 3, de la Constitution) (CMP PLFSS 2025) Site de l’Assemblée nationale
Die beiden Misstrauensanträge sind wichtige Dokumente, da sie die tiefgehende Spaltung in der Nationalversammlung dokumentieren. Zugleich gibt es auch merkwürdige Passagen in dem Text, der einerseits die riesige Staatsverschuldung Macron vorwirft und gleichzeitig alle Versuche, Sparmaßnahmen einzuleiten, torpediert. In dem Text wird auch daran erinnert, wie die letzten Wahlen erfolgreich den Aufstieg des RN verhindert haben und dass der Premierminister mit einem neuen Einwanderungsgesetz die staatliche Medizinhilfe in Frage gestellt habe. Und die Unterzeichner behaupten, dass der Gebrauch des Artikel 49.3 das Ergebnis der Entscheidung von Emmanuel Macron gewesen sei, einen Premierminister zu ernennen, der nur über eine geringe Unterstützung in der Nationalversammlung verfüge und obendrein noch ein Übereinkommen mit dem RN suche. Schon während der Debatte verlangten Redner der Opposition den Rücktritt des Präsidenten, den dieser am 5. Dezember u. a. auch mit dem Hinweis auf seine Aufgabe, die Funktion der Institutionen zu garantieren, ablehnte.
Auch wenn der > Misstrauensantrag der Linken Passagen enthält, mit denen das RN nicht einverstanden sein könnte, hat das RN ihm zugestimmt. Auf diese Weise wurde zum ersten Mal seit 1962 eine Regierung mittels eines Misstrauensantrags gestürzt. Seit 1962 hatte es rund 150 solcher Misstrauensanträge gegeben, die aber nie die absolute Mehrheit erhielten.
Am 5. Dezember hat Emmanuel Macron sich einer Rede an die Nation gewandt.
Mittlerweile signalisiert die PS, dass sie zu einer konstruktiven Mitarbeit für ein begrenzte Zeit bereit sei. Würde LR mit von der Partie sein, könnte eine Regierung dem Druck des RN entkommen.
Der Beitrag wurde am Freitag, den 6. Dezember 2024 um 16:34 Uhr veröffentlicht und wurde unter Allgemein abgelegt. Kommentare und Pings sind derzeit nicht erlaubt.