La déconsommation et sobriété numérique

Aujourd’hui, presque tous ceux que l’on croise tiennent leur smartphone sur leur main, le regard rivé sur l’écran. Beaucoup ont des écouteurs, ils écoutent leur musique, passent sans dire un mot. Les autres voyageurs dans le bus ou le métro ont toujours immédiatement leur téléphone en main. Même à l’école, les élèves vérifient constamment si leur réseau social est toujours là, quelles sont les nouvelles. Le smartphone est devenu un compagnon permanent, autrefois il y avait des punitions, mais aujourd’hui, le fait de confisquer son téléphone portable pose un véritable problème pour les élèves.

Et que font la plupart d’entre eux avec leur téléphone portable ? Vérifier quelle nouvelle vidéo vient d’apparaître sur Tiktok, ce qu’Instagram propose de nouveau. La plupart du temps, regarder l’écran n’est plus qu’une habitude, voire une sorte de tic, parce que l’écran veut être regardé… il n’y a pas de réel besoin d’information derrière. Prenons un exemple : En cours de français, quel n’est pas l’étonnement des élèves lorsque je leur demande s’ils ont déjà utilisé un ordinateur ? Ont-ils déjà eu l’idée d’ > écouter la radio française avec leur mobile ? 5e année de français et personne ne leur a dit, ne serait-ce qu’une seule fois, l’incroyable diversité que l’on peut vivre avec les chaînes françaises et à quel point il est possible d’ > utiliser la radio pour l’apprentissage du français . On peut peut-être commencer à écouter la musique avec la radio française. Bizarrement, ces applications sont largement inconnues des élèves, les jeux, les réseaux sociaux et même le simple fait de jouer (“daddeln”) sont les formes d’utilisation les plus courantes des smartphones.

On vient de publier > Rapport sur l’impact du temps d’écran sur les jeunesque le président de la République Emmanuel Macron a commandé. Dans le titre du rapport, on peut lire son résumé > Enfants et écrans. À la recherche du temps perdu. Dans le rapport de notre rédaction sur ce rapport, on peut lire au début “Le rapport de 142 pages intitulé “A la recherche du temps perdu” mentionne dans la première phrase de son préambule les avantages indéniables de la technologie numérique : “La technologie a la capacité d’émanciper les enfants, de les libérer, parce qu’elle leur permet d’accéder plus librement et plus facilement à la connaissance,” mais pour en résumer aussitôt les dangers en une phrase : “La Commission a été bousculée par les constats qu’elle a eus à faire sur les stratégies de captation de l’attention des enfants, où tous les biais cognitifs sont utilisés pour enfermer les enfants sur leurs écrans, les contrôler, les réengager, les monétiser.” La Commission lance une mise en garde sévère contre le monde virtuel et ses effets : “Ce peuplement de l’espace numérique par les enfants, cette migration du réel vers le virtuel, se fait trop souvent de manière isolée, sans parent, et sans aucune sécurité. Nous devons leur redonner la main, pour mieux les accompagner, pour mieux les protéger, pour leur redonner leur place.” (S. 3)”

> La Synthèse du rapport “Enfants et écrans. À la recherche du temps perdu” *.pdf – 6 pages

Notre rédaction a raccourci cette synthèse et l’a préparée sous forme de fiche de travail de trois pages : :La Synthèse (abrégée) du rapport “Enfants et écrans. À la recherche du temps perdu” *.pdf – 3 pages

C’est ainsi, l’appel sans cesse répété à une plus grande numérisation de l’enseignement n’a fait que rapprocher davantage les enfants des écrans. Sans parler du fait que les enfants en bas âge sont souvent immobilisés avec une tablette ou un smartphone dès l’âge de 2, 3 ou 4 ou 5 ans, les élèves utilisent le smartphone pour passer le temps, pour batifoler sur l’écran pendant des heures, toujours curieux de découvrir la prochaine séquence vidéo plus ou moins passionnante, pour regarder Tiktok pendant des heures. Les relations sociales en pâtissent : alors qu’auparavant, on jouait à courir et à se cacher dans la cour de récréation, les élèves se tiennent désormais debout, seuls ou parfois en groupe, les yeux rivés sur leur écran.

> « Risques numériques » : qu’en pensent les jeunes et les enseignants ? – Réseau canopé

Cette constatation conduit à l’idée d’un renoncement à la consommation et d’une retenue numérique. Il est du devoir de l’enseignement d’apprendre à utiliser correctement les médias (cf. > Charte des usages du numérique du Lycée Jean-Renoir à Munich) et de protéger les élèves des dangers du monde numérique. Nous avons demandé à ChatGPT de concevoir une > Série de cours de 8 heures sur le thème “La déconsommation et sobriété numérique” demandé. Et de manière moins laborieuse mais avec le même résultat d’apprentissage, on peut lire un Dialogue entre Véronique et Pierre, dans lequel Laurent joue un rôle de médiateur : le texte est lu avec des rôles distribués, le vocabulaire est clarifié, puis le débat est repris en classe sans le modèle :

Prompt: “Ecris un dialogue de 700 mots entre Pierre et Véronique. Pierre est pour la déconsommation et sobriété numérique, tandis que Véronique ne veut pas abandonner les avantages du numérique, vers la moitié du dialogue, Laurent les rejoint, il défend le numérique et la sobriété numérique” = > ChatGPT écrit le dialogue.

Comment initier les jeunes à la littérature ? Internet, avec ses offres si variées, peut-il être un moyen d’inciter les élèves à lire ? Lisent-ils davantage avec ou à l’écran ? > #Apprendre le français – pas seulement en ligne mais avec et grâce à la littérature

Et encore un argument contre les écrans. Écrire au stylo sur du papier, de préférence dans un cahier, est très différent de taper sur un clavier : > Écrivez-vous à la main ou tapez-vous au clavier ?

Les réseaux sociaux sont-ils vraiment sociaux ? Ou conduisent-ils simplement à une perte de temps, voire à un comportement addictif ? Ces réseaux déterminent la manière dont les utilisateurs doivent s’y déplacer, l’imagination et la fantaisie ne sont pas nécessaires, à moins que les élèves ne deviennent eux-mêmes des producteurs… :

> Stadtplanung und soziale Netzwerke im Web 2.0 (I-IV)

Pesons tous les arguments les uns contre les autres. Bien sûr, les écrans ne peuvent plus être bannis des salles de classe. Mais il s’agit d’enseigner une utilisation appropriée. Moins de jeux et de réseaux aux contenus douteux et plats, mais se servire des les écrans comme contribution et soutien à l’apprentissage en classe et à l’apprentissage autonome – comme une fenêtre donnant sur le monde – > Lehrerfortbildung: Selbständiges Arbeiten im Französischunterricht mit Hilfe der KI. Chancen und Grenzen.

Dans mon école Hermann-Lietz, au château de Bieberstein, il n’y a plus de papier. Il n’y en a plus que pour les travaux de classe, la bibliothèque et les manuels scolaires ; sinon, tous les élèves et les enseignants ont un IPad et s’en servent pour organiser les cours. Cette numérisation de l’enseignement est particulièrement utile pour les classes qui passent le premier semestre sur des géants dans le monde entier :
> Schule auf Reisen. Ainsi, les enseignants de Bieberstein peuvent poursuivre certains cours sur IPad : « Où êtes-vous en ce moment ? » – « Au Maroc ». Dans toutes les autres classes du château de Bieberstein, l’IPad est également un outil très utile avec les tableaux blancs pour organiser et documenter les cours.

Fast jeder, der einem heute entgegenkommt, hält auf der flachen Hand sein Smartphone, den Blick fest auf das Display gerichtet. Viele haben Ohrhörer, lauschen ihrer Musik, gehen wortlos vorbei, die Mitreisenden im Bus oder in er U-Bahn haben immer sofort ihr Handy in der Hand. Auch in der Schule vergewissern sich Schüler dauernd ob ihr soziales Netzwerk noch da ist, welche neuen Nachrichten es gibt. Das Smartphone ist zum ständigen Begleiter geworden, früher gab es Strafarbeiten, heute wird das Einziehen des Handys für Schüler zu einem echten Problem.

Und was machen die meisten mit ihren Handys? Checken, welches neue Video gerade in Tiktok auftaucht (wisch), was Instagram gerade Neues bietet. Meistens ist das Gucken auf das Display nur noch Gewohnheit, ja geradezu eine Art Tic, weil das Display angesehen werden will… ein wirkliches Informationsbedürfnis steckt da nicht dahinter. Nehmen wir ein Beispiel: Wie erstaunt sind die Schüler/innen im Französischunterricht, wenn ich sie danach frage, ob sie schon mal französisches Radio mit ihrem Handy gehört haben. 5. Jahr Französisch und niemand hat ihnen auch nur einmal gesagt, welch eine unglaubliche Vielfalt man mit den französischen Sendern erleben kann und wie gut man das > Radio zum Lernen nutzen kann. Vielleicht kann man erstmal anfangen Musik im französischen Radio zu hören. Seltsamerweise sind diese Anwendungen den Schülern weitgehend unbekannt, Spiele, soziale Netzwerke, und auch das bloße Daddeln sind die gebräuchlichsten Nutzungsformen der Smartphones.

Gerade ist in Frankreich ein > Bericht über die Auswirkungen der Bildschirmzeiten auf Jugendliche, den Staatspräsident Emmanuel Macron in Auftrag gegeben hatte. Im Titel des Berichts steht sein Resümée > Enfants et écrans. À la recherche du temps perdu. Im Bericht unserer Redaktion über diesen Bericht steht am Anfang: “142 Seiten umfasst der Bericht mit dem Titel “Auf der Suche nach der verlorenen Zeit” nennt im ersten Satz seiner Präambel die unverkennbaren Vorteil der Digitaltechnik. “Die Technologie hat die Fähigkeit, Kinder zu emanzipieren, sie zu befreien, weil sie ihnen einen freieren und leichteren Zugang zu Wissen ermöglicht,” um dann aber sogleich die Gefahren in einem Satz zusammenzufassen: “Die Kommission zeigt sich von ihren Erkenntnissen über Strategien zur Erlangung von Aufmerksamkeit erschüttert, wie die Aufmerksamkeit von Kindern, bei denen alle kognitiven Verzerrungen genutzt werden, um Kinder auf ihren Bildschirme zu kontrollieren, sie neu zu binden und zu monetarisieren.” Die Kommission warnt vor der virtuellen Welt und ihren Auswirkungen: “Diese Besiedlung des digitalen Raums durch Kinder, diese Migration von der realen in die virtuelle Welt, findet allzu oft isoliert, ohne Eltern und ohne jegliche Sicherheit statt. Wir müssen ihnen die Kontrolle zurückgeben, um sie besser zu begleiten, um sie besser zu schützen, um ihnen ihren Platz zurückzugeben.” (S. 3)”

> La Synthèse du rapport “Enfants et écrans. À la recherche du temps perdu” *.pdf – 6 pages

Unsere Redaktion hat diese Synthese gekürzt und als dreiseitiges Arbeitsblatt vorbereitet: La Synthèse (abrégée) du rapport “Enfants et écrans. À la recherche du temps perdu” *.pdf – 3 pages

So ist es, der ständig wiederholte Ruf nach einer verstärkten Digitalisierung des Unterrichts hat die Kinder nur noch mehr an die Bildschirme herangeführt. Ganz abgesehen davon, dass oft Kleinkinder schon mit 2, 3 oder Kinder 4 oder 5 Jahren mit einem Tablet oder einem Smartphone ruhig gestellt werden, nutzen Schüler/innen das Smartphone zum Zeitvertreib, zum stundenlangen Daddeln auf dem Bildschirm, immer neugierig, den nächsten mehr oder weniger spannenden Videoschnipsel zu entdecken, stundenlang Tiktok zu gucken. Darunter leiden die sozialen Beziehungen, während früher auf dem Schulhof Nachlaufen und verstecken gespielt wurde, stehen nun die Schüler einzeln oder manchmal auch in Gruppen hetum und gucken auf ihr Display.

> « Risques numériques » : qu’en pensent les jeunes et les enseignants ? – Réseau canopé

Dieser Befund führt zur Idee des Konsumverzichts und der digitalen Zurückhaltung. Es ist eine Aufgabe des Unterrichts, den richtigen Mediengebrauch zu lehren (vgl. > Charte des usages du numérique du Lycée Jean-Renoir à Munich) und die Schüler auch vor Gefahren de digitalen Welt zu schützen. Wir haben ChatGPT einmal um eine > Unterrichtsreihe mit 8 Stunden zum Thema “La déconsommation et sobriété numérique” gebeten. Und weniger aufwändig aber mit dem gleichen Lernerfolg, kann ein Dialog zwischen Véronique und Pierre gelesen werden, bei dem Laurent eine vermittelnde Rolle übernimmt: Der Text wird mit verteilten Rollen gelesen, Vokabeln werden geklärt und dann wird die Debatte in der Klasse ohne die Vorlage wiederholt:

Prompt: “Ecris un dialogue de 700 mots entre Pierre et Véronique. Pierre est pour la déconsommation et sobriété numérique, tandis que Véronique ne veut pas abandonner les avantages du numérique, vers la moitié du dialogue, Laurent les rejoint, il défend le numérique et la sobriété numérique” = > ChatGPT schreibt den Dialog.

Wie führt man Jugendliche an die Literatur heran? Kann das Internet mit seinen so vielfältigen Angeboten ein Mittel sein, die Schüler/innen zum Lesen zu bewegen? Lesen sie mit oder am Bildschirm mehr? > #Franzoesischlernen – nicht nur online sondern mit und wegen der Literatur

Und noch ein Argument gegen die Bildschirme. Das Schreiben mit Füller auf dem Papier, am besten in eine Kladde ist etwas ganz anderes als das Tippen auf der Tastatur: > Écrivez-vous à la main ou tapez-vous au clavier ? Schreiben Sie mit der Hand oder der Tastatur?

Sind soziale Netzwerke wirklich sozial? Oder führen sie lediglich der Zeitverschwendung, ja gar zu einem Suchtverhalten? Diese Netzwerke, bestimmen, wie Nutzer sich in ihnen zu bewegen haben, Imagination und Phantasie werden nicht gebraucht es sei, die Schüler/innen werden selbst zu Produzenten… :

> Stadtplanung und soziale Netzwerke im Web 2.0 (I-IV)

Wägen wir alle Argumente gegeneinander ab. Natürlich sind die Bildschirme aus den Klassenzimmer nicht mehr zu verbannen. Aber es geht darum, einen sachgerechten Gebrauch zu lehren. Weniger Spiele und Netzwerke mit dubiosen und flachen Inhalten, sondern die Bildschirme als Beitrag und Unterstützung zum Lernen in der Klasse und selbständigen Lernen – als Fenster zur Welt – zu nutzen > Lehrerfortbildung: Selbständiges Arbeiten im Französischunterricht mit Hilfe der KI. Chancen und Grenzen.

In meiner Hermann-Lietz-Schule Schloss Bieberstein gibt es kein Papier mehr. Nur noch bei Klassenarbeiten und in der Bibliothek wie auch in Schulbüchern; ansonsten haben alle Schüler/innnen wie auch die Lehrer/innen ein IPad und organisieren damit den Unterricht. Diese Digitalisierung des Unterrichts ist besonders in der Klassenstufe nützlich, die d erste Halbjahr weltweit auf Riesen verbringt:
> Schule auf Reisen. So können die Lehrer auf Bieberstein so manche Unterrichtsstunde auf per IPad fortsetzen: “Wo seid Ihre gerade?”- “In Marokko.” Auch in allen andern Klassen auf Schloss Bieberstein ist das IPad ein sehr nützliches Hilfsmittel zusammen mit den Whiteboards, den Unterricht zu gestalten und zu dokumentieren.