Le 3 octobre, nous avons publié un article sur notre blog concernant la participation du couple d’artiste Michel Sicard & Mojgan Moslehi à la > The 8th DAEGU PHOTO BIENNALE Hidden Exhibition in Seoul, Missing Agenda: Odyssey, on the Way to Post-COVID 9.10. – 2.11.2021. Aujourd’hui, notre rédaction a pu recevoir Michael Sicard en ligne et nous l’avons interrogé sur leur participation à a Biennale à Seoul :
Michel Sicard est artiste, écrivain, professeur émérite en arts plastiques à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Nos lecteurs assidus du blog le connaissent déjà, nous avons déjà réalisé plusieurs interviews ensemble, notamment autour de l’œuvre de Jean-Paul Sartre > Jean-Paul Sartre. Michel Sicard et ses entretiens avec Heiner Wittmann et de leurs œuvres plastiques : > Nachgefragt: Michel Sicard parle de l’exposition “Enfermement” – 24 avril 2019 ou > Nachgefragt: Notes de brouillard : Une interview avec Michel Sicard à Auvers-sur-Oise – 25 septembre 2017.
Le 10 septembre, The 8th DAEGU PHOTO BIENNALE, a Hidden Exhibition a été inaugurée à Seoul sous le titre : “Missing Agenda: Even below 37,5” – Odyssey, on the Way to Post-COVID. Cette exposition qui durera jusqu’au 2 novembre est un événement remarquable. Elle est organisée par la ville et la région de Daegu, dans un espace muséal réservé à cette manifestation, qui est un grand espace muséal. C’est la plus grande Biennale pour la Photo de Corée et d’Asie. En 2004, vous avez déjà montre vos œuvres au Seoul Art Center et à la Galerie Artlink de Séoul. Vous deux, vous et Mojgan Moslehi, vous formez un couple d’artistes depuis 2011. Cette année vous participez à nouveau en Corée avec deux séries de photos à la DAEGU PHOTO BIENNALE de Daegu. Vous deux, vous avez décrivez vos photos en accentuant les mouvements comme les thèmes de la nature : « Notre esthétique, dites-vous, travaille sur les frontières indécises entre les corps et les éléments naturels… » Vous parlez aussi de « la nature menacée ». — Comment une photo peut-elle rendre les dangers auxquels la nature est de plus en plus exposée ?
Pourrait-on dire qu’une photo comporte ou divulgue un message ? Mais cela ne fonctionne que si le spectateur saisit les intentions de l’artiste ?
En rapport avec votre ouvrage Temps interférentiel, paru en 2020, vous parlez d’une nouvelle « photographie plasticienne », je voudrais ajouter une photographie adaptée aux exigences de nos jours ?
Je sais bien quelle place le > livre d’artiste occupe dans votre œuvre. Vous voulez y joindre des images, selon vos mots, « travaillées dans l’espace, étirées, en torsion vers leur rupture.”
Une des séries exposées à DAEGU PHOTO BIENNALE s’appelle What happens. Ces images reprennent le thème de la nature menacée par la civilisation. Comment pensez-vous pouvoir contribuer avec photos à la lutte contre le changement climatique ?
Est-ce que les artistes dans le monde entier ont suffisamment pris en considération les dangers qui nous menacent si nous prenons toutes les prévisions souvent très dramatiques trop à la légère ?
Il y a à la DAEGU PHOTO BIENNALE une deuxième série de vos photos : And yet and why : vous y montrez des « photographies qui révèlent, je cite, une menace chimique, ou bactériologique, ou virale touchant non seulement les hommes, mais l’ensemble de la nature (les abeilles ou autres insectes, etc.), rendant les espaces stériles et fantomatiques. » Michel Sicard, comme artiste et écrivain, vous êtes très bien placé pour nous expliquer comment l’image et l’écrit se complètent, comment ils se distinguent, pour dans ce cas, nous révéler une menace. Un texte, pourrait-il nous réveiller en nous explicitant les menaces… et comment cela fonctionne-t-il via une image ?
Souhaitez-vous que l’image illustre le texte ou que c’est le texte qui interprète l’image ?
Si nous relisons votre texte qui accompagne What happens et And yet and why nous y trouvons encore une autre dimension, reliée à la pandémie. Vous pensez à cette « épidémie qui empêche tout rapprochement, toute continuité ? » et vous écrivez : « Ces photos multiples et fracturées portent l’attaque virale au cœur de l’Être du monde et de la vision, dans un monde dystopique. Chaque trajet est un voyage impossible et accidenté, en-deça et au-delà des frontières que nous oserons franchir ou ne pas franchir. »
Je vous remercie de vos réponses.
Am 3. Oktober veröffentlichten wir einen Blogbeitrag über die Teilnahme des Künstlerpaares Michel Sicard & Mojgan Moslehi an der > The 8th DAEGU PHOTO BIENNALE Hidden Exhibition in Seoul, Missing Agenda: Odyssey, on the Way to Post-COVID 9.10. – 2.11.2021. Heute hatte unsere Redaktion die Gelegenheit, Michael Sicard online zu empfangen, und wir befragten ihn zu ihrer Teilnahme an der Biennale in Seoul:
Michel Sicard ist Künstler, Schriftsteller, Professor emeritus für Bildende Kunst an der Universität Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Unsere regelmäßigen Leser des Blogs kennen ihn bereits, wir haben bereits mehrere Interviews zusammen geführt, vor allem über das Werk von Jean-Paul Sartre > Jean-Paul Sartre. Michel Sicard und seine Interviews mit Heiner Wittmann und ihre plastischen Arbeiten: > Nachgefragt: Michel Sicard spricht über die Ausstellung „Enclosure“ – 24. April 2019 oder > Nachgefragt: Notes de brouillard : Une interview avec Michel Sicard à Auvers-sur-Oise – 25. September 2017.
Am 10. September wurde in Seoul die 8. DAEGU PHOTO BIENNALE eröffnet, a Hidden Exposition mit dem Titel: ‚Missing Agenda: Even below 37.5‘ – Odyssey, on the Way to Post-COVID. Diese Ausstellung, die noch bis zum 2. November läuft. Sie ist ein bemerkenswertes Ereignis. Sie haben schon 2004 Ihre Arbeiten im Seoul Art Center und in der Artlink Gallery in Seoul ausgestellt. Seit 2011 sind Sie ein Künstlerpaar. In diesem Jahr sind Sie wieder in Korea mit zwei Fotoserien bei der DAEGU PHOTO BIENNALE in Daegu vertreten. Sie beide haben Ihre Fotos als bewegungsbetont und naturbezogen beschrieben: „Unsere Ästhetik“, so sagen Sie, „arbeitet an den unentschiedenen Grenzen zwischen Körpern und natürlichen Elementen…“ Sie sprechen auch von „bedrohter Natur“. – Wie kann ein Foto die Gefahren einfangen, denen die Natur zunehmend ausgesetzt ist?
Könnte man sagen, dass ein Foto eine Botschaft enthält oder offenbart? Aber das funktioniert nur, wenn der Betrachter die Intentionen des Künstlers versteht?
In Bezug auf Ihr Buch Interferential Time, das 2020 erscheint, sprechen Sie von einer neuen „plastischen Fotografie“, ich möchte hinzufügen, einer Fotografie, die an die Anforderungen unserer Zeit angepasst ist?
Ich weiß sehr gut, welchen Platz das > Künstlerbuch in Ihrem Werk einnimmt. Sie wollen Bilder anbringen, die, wie Sie es ausdrücken, „im Raum gearbeitet, gedehnt, verdreht sind, bis sie zerbrechen“.
Eine der auf der DAEGU PHOTO BIENNALE ausgestellten Serien heißt What happens. Diese Bilder greifen das Thema der Bedrohung der Natur durch die Zivilisation auf. Wie können Sie Ihrer Meinung nach mit Fotos zum Kampf gegen den Klimawandel beitragen?
Haben die Künstler in aller Welt die Gefahren, die uns drohen, wenn wir all die oft sehr dramatischen Prognosen auf die leichte Schulter nehmen, ausreichend bedacht?
Auf der DAEGU PHOTO BIENNALE gibt es eine zweite Serie Ihrer Fotografien: Und doch und warum: Sie zeigen darin „Fotografien, die, ich zitiere, „eine chemische oder bakteriologische oder virale Bedrohung zeigen, die nicht nur den Menschen, sondern die gesamte Natur (Bienen oder andere Insekten usw.) betrifft und die Räume steril und gespenstisch macht“. Michel Sicard, als Künstler und Schriftsteller sind Sie sehr gut in der Lage, uns zu erklären, wie sich das Bild und das geschriebene Wort ergänzen, wie sie sich unterscheiden, um in diesem Fall eine Bedrohung zu enthüllen. Könnte ein Text uns wachrütteln, indem er die Drohungen explizit macht … und wie funktioniert das über ein Bild?
Soll das Bild den Text illustrieren oder soll der Text das Bild interpretieren?
Wenn wir Ihren Text zu Was passiert und Und doch Warum noch einmal lesen, finden wir eine weitere Dimension, die mit der Pandemie zusammenhängt. Du denkst an diese „Epidemie, die jede Verbindung, jede Kontinuität verhindert…“ und schreibst: „Diese multiplen und gebrochenen Fotografien tragen den viralen Angriff ins Herz des Seins der Welt und der Vision, in einer dystopischen Welt. Jede Reise ist eine unmögliche und zerklüftete Reise, jenseits und über die Grenzen hinaus, die wir zu überschreiten oder nicht zu überschreiten wagen“.
Ich danke Ihnen für Ihre Antworten.
> The 8th DAEGU PHOTO BIENNALE Hidden Exhibition in Seoul, Missing Agenda: Even below 37,5 — Odyssey, on the Way to Post-COVID