„#Toutchanger face au FN…“
2. Januar 2016 von H. Wittmann
> Les vœux du président François Hollande aux Français pour l’année 2016 – Die Neujahrswünsche von Bundeskanzlerin Andrea Merkel | > Préparer la journée franco-allemande | > Deutsch-französischer Tag: 22.1.’16
Bonne année à vous tous ! Grâce à vous tous, notre blog fêtera ses 10 ans cette année : > Septembre 2006 ! Nouveau sur notre blog : > Termine 2016
… c’est le début du titre d’un article publié aujourd’hui par Pierre Barnier et édité par Paul Laubacher > #Toutchanger face au FN : et si l’Allemagne et la France fusionnaient ? mis en ligne par > leplus.nouvelobs.com.
#toutchanger, changer la république, changer la Gauche, etc., proposent-ils. Pierre Barnier continue „Le temps est venu de créer l’électrochoc salutaire et véritablement fondateur d’une Europe politique.“ Et il rappelle, qu’en „mars 1950, Konrad Adenauer, chancelier de RFA, évoque, dans une > interview au journaliste américain Kingsbury-Smith, le projet d’une fusion politique et économique des deux pays, la mise en place d’un Parlement unique et d’une nationalité commune et la possibilité pour d’autres pays européens de rejoindre ce noyau franco-allemand pour former ainsi la pierre angulaire des États-Unis d’Europe“. Et Barnier se souvient que le général Charles de Gaulle, lors d’une conférence de presse tenue au Quai d’Orsay, revient à l’idée du chancelier d’une union entre la France et la République fédérale d’Allemagne.
Un extrait de la conférence à Temeschwar : > 50 Jahre Élyséevertrag. Vorträge in Temeschwar/Rumänien:
„Au cours de son allocution à la télévision, le 31 mai 1960, Charles de Gaulle évoquait « la nécessité d’une coopération organisée des États ». Ce n’était rien d’autre que l’esquisse d’une Europe politique où la France devrait définir ou maintenir son rôle de premier plan. À la fin du mois de juillet 1960, au sommet au château de Rambouillet, de Gaulle proposait une sorte de confédération franco-allemande avec une citoyenneté commune pour préparer l’Europe politique. De Gaulle imaginait que la politique étrangère, la défense et les finances devraient former des ressorts communs. Les autres membres de la communauté des six devraient tôt ou tard suivre l’Allemagne et la France, si les deux États allaient en avant, se souvient un proche d’Adenauer, Franz Josef Bach. Or Adenauer ne souhaitait pas trop devancer les autres membres et obtenait que l’on supprime le passage du protocole de Rambouillet le passage concernant la confédération. De Gaulle et Adenauer, cependant, réussissent, en février 1961, à créer au sein de la CEE un groupe d’étude qui devrait examiner la question de la coopération politique. Comme ce groupe n’avançait pas, Adenauer signale qu’il est prêt de commencer avec une union bilatérale. Au cours des négociations qui suivent, de Gaulle concède qu’une Union politique ne devrait pas modifier les institutions de la CEE et de l’OTAN. Néanmoins, il continue à critiquer l’intégration supranationale en Europe.“ H.W.
Il est vrai, le général de Gaulle voulait aller plus loin, le traité de l’Élysée était pour lui peut-être seulement une sorte de dénominateur commun minimal. Lorsque le Bundestag, lors de son débat sur la ratification de ce traité, affirme l’attachement de la R.F.A. à l’OTAN tout en favorisant l’élargssement de la CEE, de Gaulle est déçu :
„Cependant, les vues du Général de Gaulle visaient plus loin. Le traité de l’Elysée s’inscrivait dans le cadre de toute une stratégie qui devait permettre à la France de retrouver son rôle de la France en Europe, tandis qu’aux yeux des Allemands il consacrait et parachevait la réconciliation franco-allemande. Les Allemands n’étaient donc pas prêts à donner au traité de l’Élysée le même poids que le Général.
Dans l’immédiat, le traité se soldait même par un échec, au moins aux yeux du Général, car le Bundestag n’acceptait sa ratification qu’au prix d’un préambule qui rappelait l’attachement sans failles de la République fédérale à l’OTAN tout en affirmant ses relations étroites avec la Communauté européenne. Il y a un mot de de Gaulle disant que les traités sont comme de jeunes fleurs : il s’épanouissent et fânent aussi rapidement.“ H.W.
On peut écrire des poissons d’avril qui font rêver : > Expertenkommission: Das Grundgesetz in Deutschland und die Verfassung in Frankreich.
Gilbert Ziebura a bien analysé la naissance du traité franco-allemand de 1963: G. Ziebura, Die deutsch-französischen Beziehungen seit 1945. Mythen und Realitäten, Stuttgart: Klett-Cotta 1997, bes. Kapitel VII. Achse Paris – Bonn?, S. 137-171.
Barnier craigne „l’implosion de l’Europe“. Pour lui la „fusion de la France et de l’Allemagne, pourrait être ce nouveau rebond à la création d’une identité politique et humaine de l’Europe.“ Barnier énumère maintes correspondances entre la France et l’Allemagne, mais nous pensons beaucoup serait gagné, si la France et l’Allemagne se souvenaient de l’époque de Valéry Giscard d’Estaing et de > Helmut Schmidt qui faisait des relations franco-allemandes un vrai laboratoire d’idée et de prrojets en faveur de l’Europe. Cet élan n’existe plus aujourd’hui.Lors des > vœux du président François Hollande aux Français pour l’année 2016 – Die Neujahrswünsche von Bundeskanzlerin Andrea Merkel, on pourrait avoir l’impression qu’ils n’ont pas été présentés la même soirée. Les soucis semblent être bien différents des deux côtés du Rhin. Or, en réalité, nous avons les mêmes soucis: Europe, réfugiés, chômage, l’extrême droite, terrrorisme, croissance, climat. Or chaque sommet franco-allemand promet de „coopérer désormais plus étroitement ensemble“. Les 429 > articles autour des relations franco-allemandes sur notre blog témoignent des relations si étroites entre nos deux pays, dont la réconciliation est leur plus précieux bien d’exportation. Et nous avons atteint ensemble une réussite remarquable en Ukraine, les voyages communs de nos ministres d’affaires étrangères sont des messages de paix pour le monde. Mais faisons beaucoup plus… à commencer avec des meilleures conditions pour l’apprentissage de la langue du voisin: > Apprendre l’allemand: Argumente für Deutsch , > Argumente für Französisch. Tant de sujet et des tâches : Acceuil des réfugiés, une diplomatie commune, la défense commune des droits de l’homme, > 15 deutsch-französische Vorschläge für das digitale Europa et une nouvelle initiative franco-allemande en faveur de l’économie en Europe… les visions ne mnquent pas.
… das ist der Beginn der Überschrift eines Artikels, den Pierre Barnier verfasst und Paul Laubacher veröffentlicht hat: > #Toutchanger face au FN : et si l’Allemagne et la France fusionnaient ? auf der Website von > leplus.nouvelobs.com.
#toutchanger, die Republik ändern, die Linke ändern, das alles gehört zu ihren Vorschlägen. Pierre Barnier fährt fort „Die Zeit ist reif für einen heilsamen Elektroschock, um wirklich ein politisches Europas zu gründen.“ Und er erinnert an Konrad Adenauer, der im März 1950 in einem > Interview mit dem amerikanischen Journalisten Kingsbury-Smith das Projekt eine politischen und wirtschaftlichen Fusion beider Staaten nannte, die Einrichtung eines gemeinsamen Parlaments und die Möglichkeit für die anderen europäischen Länder diesem deutsch-französischen Kern beizutreten, um so den Beginn der Vereinigten Staaten von Europa zu bilden. Und Barnier erinnert sich, dass General Charles de Gaulle während einer Pressekonferenz im Quai d’Orsay die Idee des Kanzlers einer Union zwische Deutschland und Frankreich wieder aufgegriffen habe.
Ein Auszug aus unserem Vortrag in Temeschwar: > 50 Jahre Élyséevertrag. Vorträge in Temeschwar/Rumänien:
„Bei seiner Fernsehansprache am 31. Mai 1960, erwähnte Charles de Gaulle die ‚Notwendigkeit einer organisierten Kooperation zwischen Staaten‘. Das war nur der Versuch, ein Europa zu skizzieren, in dem Frankreich einen ersten Platz einnehmen könnte- Ende Juli 1960 anlässlich des Gipfels von Rambouillet schlug de Gaulle Adenauer eine Art deutsch-französische Konföderation mit einer eigenen Staatsbürgerschaft vor, um das politische Uropa vorzubereiten. De Gaulle stellte sich vor, dass die Außen-, die Verteidigungs- und die Finanzpolitik beider Ländern zu gemeinsamen Ressorts zusammengelegt werden sollten. Die anderen Mitglieder der Sechser-Gemeinschaft würden früher oder später schon dem Beispiel Deutschlands und Frankreichs folgen, wenn die beiden Staaten nur vorausgingen, erinnert sich ein Mitarbeiter von Adenauer, Franz Josef Bach.
Aber Adenauer wollte gerade nicht den anderen Mitglieder in dieser Weise vorausgehen und erreichte es, dass die Passage bezüglich einer solchen Konföderation nicht im Protokoll von Rambouillet erscheinen würde.
De Gaulle und Adenauer gelang es aber, im Februar 1961 im Rahmen der EWG eine Studiengruppe einzurichten, die die politische Kooperation ausloten sollte. Da aber diese Gruppe nicht voran kann, signalisierte Adenauer, er sei bereit, mit einer bilateralen Union anzufangen. Im Verlauf der folgenden Verhandlungen gestand de Gaulle zu, dass eine politische Union weder die Institutionen der EWG noch der NATO tangieren sollten. Dennoch ließ er nicht locker und kritisierte die supranationale Integration in Europa.“ H.W.
Es ist wahr, de Gaulle wollte viel weitergehen, der Elyséevertrag war für ihn vielleicht nur der kleinste gemeinsame Nenner. Als der Bundestag dem Ratifizierungsgesetz eine Präambel voranstellte, die die Bindung an die NATO und die Weiterentwicklung der EWG betonte, zeigte sich de Gaulle enttäuscht:
„Trotz des neuen Charakters des Élyséevertrages, gingen die Pläne de Gaulles noch weiter. Für ihn gehörte der Vertrag zu seinem Versuch, Frankreich von neuem eine Vorrangstellung in Europa zu sichern, während er für die deutsche Seite im wesentli-chen ein Zeichen für erfolgreiche Aussöhnung mit Frankreich war. Die Deutschen verliehen dem Vertrag nicht dieselbe Bedeutung wie General de Gaulle.
Aus diesem Grund war der Vertrag eigentlich zunächst ein Misserfolg, zumindest in der Beurteilung des de Gaulles. Der Bundestag akzeptierte seine Ratifizierung nur um den Preis einer Präambel, die die unbedingte Bindung der Bundesrepublik an die NATO erinnerte und die Beziehungen zur EWG bestätigte. Es ist ein Wort von de Gaulle überliefert, der dazu gesagt haben soll : Verträge sind wie junge Blüten, Sie gehen auf und verwelken schnell.“ H.W., Temeschwar
Man kann Aprilscherze schreiben, die einen aber auch träumen lassen: > Expertenkommission: Das Grundgesetz in Deutschland und die Verfassung in Frankreich.
Gilbert Ziebura hat die Umstände der Entstehung des Elyseevertrages präzise analysiert: G. Ziebura, Die deutsch-französischen Beziehungen seit 1945. Mythen und Realitäten, Stuttgart: Klett-Cotta 1997, bes. Kapitel VII. Achse Paris – Bonn?, S. 137-171.
Barnier fürchtet „die Implosion Europas“. Für ihn könnte die Fusion Frankeich mit Deutschland der Schaffung einer politischen und menschlichen Identität Europas neuen Schwung verleihen. Barnier zählt viele Übereinstmmungen zwischen Frankkreich und Deutschland auf. Aber heute wäre schon viel gewonnen, wenn Frankreich und Deutschland sich wieder an die Epoche von Valéry Giscard d’Estaing undd > Helmut Schmidt erinneren würden, die aus der deutsch-französischen Kooperaton ein wahres Laboratorium der Ideen und Projekte zugunsten Europas gemacht haben. Dieser Elan existiert heute nicht mehr. Die > Les vœux du président François Hollande aux Français pour l’année 2016 – Die Neujahrswünsche von Bundeskanzlerin Andrea Merkel sind, so könnte man glauben, nicht am selben Sylvesterabend aufgenommen worden, denn die darin ausgedrückten Sorgen scheinen sich auf beiden Seiten des Rheins sehr zu unterscheiden. Aber in Wirklichkeit sind es doch dieselben Sorgen: Europa, Flüchtlinge, Arbeitslosigkeit, Terrrorismus, Rechtspopulismus, Wachstum, Klima. Und jeder deutsch-französische Gipfel verspricht, künftig enger zusammenarbeiten zu wollen. Die 429 > Artikel zu den deutsch-französischen Beziehungen auf unserrem Blog sind ein Zeugnis für die so engen Beziehungen zwischen unseren beiden Staaten, die in der Welt einzigartig sind und außerdem daran erinnern, dass unsere Aussöhunung unser wichtigstes Exportgut ist. Wir haben zusammen beachtenswerte Erfolge erzielt: Ukraine, Griechenland. Die gemeinsamen Reisen unserer Außenminister sind Friedensbotschaften für die Welt. Wir müssen aber viel mehr tun… beginnen wir erstmal mit einer viel besseren Förderung bei dem Erlernen der Nachbarsprache: > Apprendre l’allemand: Argumente für Deutsch , > Argumente für Französisch. Soviele Themen, soviel Aufgaben : Aufnahme der Flüchtlinge, eine gemeinsame Diplomatie, die gemeinsame Verteidigung der Menschenrechte, > 15 deutsch-französische Vorschläge für das digitale Europa und eine neue gemeinsame Initiative für die Wirtschaft in Europa… Visionen gibt es genug.
Der Beitrag wurde am Samstag, den 2. Januar 2016 um 16:19 Uhr veröffentlicht und wurde unter Allgemein abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.