> 22. Januar 2021: Deutsch-französischer Tag
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Charles de Gaulle, l’Allemagne et l’Europe
Henri Ménudier, est spécialiste des relations franco-allemandes, Professeur émérite à l’Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris 3), maintenant professeur honoraire à Paris 3. Les lecteurs assidus de notre blog vous connaissent, j’ai eu le plaisir de le rencontrer deux fois à Paris. Aujourd’hui, le virus nous contraint à en entretien en ligne pas du tout virtuel.
Mercredi soir, 20 janvier, la Fondation de l’Allemagne – Maison Heinrich Heine – présente /a présenté une table ronde autour du thème Le Général de Gaulle, l’Allemagne et l’Europe. De la guerre à la paix, Y ont participé , S.E.M. Hans-Dieter Lucas, ambassadeur d’Allemagne en France, l’ancien ministre M. Hervé Gaymard, président de la Fondation Charles de Gaulle, et Georges-Henri Soutou, historien et membre de l’Institut de France. Henri Ménudier a animé cette soirée : table ronde en ligne “Le Général de Gaulle, l’Allemagne et l’Europe”.
Le programme annonce une table ronde qui « vise à analyser les grands moments du rapprochement entre le Général De Gaulle et le Chancelier Adenauer, couronnés par le Traité de l’Elysée (22.01.1963), qui ne doivent pas faire oublier leurs profondes divergences sur l’Europe. » En fait, à quel moment, comment, après la guerre, le rapprochement entre la France et l’Allemagne a-t-il commencé et quels personnages l’ont initié, n’est-ce pas ?
Le virus est coupable… la transmission n’était pas parfaite…
Il y avait, tandis que le Général s’était retiré à Colombey-les-Deux-Églises, d’autres étapes qui ont rapproché l’Allemagne à la France ?
A partir de quel moment de Gaulle a-t-il exercé une influence décisive sur le rapport France-Allemagne ?
La visite de Konrad Adenauer chez de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises et la visite triomphale de de Gaulle en Allemagne étaient des pas décisifs ?
Comme le traité de l’Élysée est né ? A l’occasion de sa 50 anniversaire, nous en avons beaucoup parlé sur notre blog. Si je me souviens bien, la mémoire historique des Allemands n’a pas retenu que de Gaulle voulait plus et c’est Adenauer qui est freiné, n’est-ce pas ?
Le préambule que le Bundestag a mis en tête de la loi de ratification du Traité de l’Élysée a vexé le Général. Il avait d’autres vues, notamment sur l’Europe ?
Quelle construction pour l’Europe, de Gaulle préférait-il… on sait sa méfiance à l’égard des Anglais, on sait comment il s’est défendu, en 1962, contre le reproche d’avoir parlé de la politique européenne ‘Europe des patries… comment peut-on résumer son approche de la politique européenne ?
A-t-il été mal compris avec > sa notion des d’une Europe des nations ? Aujourd’hui le président Macron souhaite promouvoir la souveraineté des membres de l’Union Européenne en les protégeant par une souveraineté européenne ?
De Gaulle, a-t-il modifié politique européenne au cours des années soixantes ?
En 1965, lors de la conférence de presse, il a été interrogé sur l’unité allemande ? Il était conscient du problème et il a esquissé la solution qui est en fait intervenue au début des années 90, mais à l’époque encore inimaginable… ?
De Gaulle : “Le problème allemand c’est le problème européen par excellence. […] En vérité c’est seulement par l’entente et par l’action conjuguée des peuples qui ont été de tout temps, qui sont aujourd’hui, qui resteront principalement intéressés au sort de leur voisin germanique, c’est-à-dire les peuples européens, que peut être trouvée la solution d’une question […] »
Il y a deux ans, dans notre entretien, nous avons évoqué ou déploré l’absence des réactions allemandes face aux > propositions en vue d’une refondation de l’Europe que le présdient Maron a formulés dans 18 discours. La pandémie a réveillé le gouvernement à Berlin… a chancelière Merkel a accepté les propositions de Macron concernant le plan européen de relance, mais ce n’est pas suffisant… deus pays qui possèdent en commun beaucoup plus d’organisations, d’organismes communs – n’ont toujours pas les même vues sur l’avenir de l’Europe : migration sécurité, numérique, climat…
Herr Professor Ménudier, Sie sind Spezialist für die deutsch-französischen Beziehungen, emeritierter Professor an der Universität der Sorbonne Nouvelle (Paris 3), jetzt Honorarprofessor. Die treuen Leser unseres Blogs kennen Sie, ich hatte das Vergnügen, Sie mehrmals in Paris zu treffen. Heute zwingt uns der Virus zu einem Online-Interview, das ganz und gar nicht virtuell ist.
Am 20.1. präsentierte die Stiftung Deutschland – Maison Heinrich Heine – eine Diskussionsrunde zum Thema General de Gaulle, Deutschland und Europa. An der Veranstaltung Vom Krieg zum Frieden nahmen S.E. Hans-Dieter Lucas, deutscher Botschafter in Frankreich, Minister a.D. Hervé Gaymard, Präsident der Charles-de-Gaulle-Stiftung, und Georges-Henri Soutou, Historiker und Mitglied des Institut de France, teil. Sie haben diesen Abend moderiert.
Das Programm kündigt einen runden Tisch an, der „die großen Momente der Annäherung zwischen General De Gaulle und Bundeskanzler Adenauer analysieren soll, die durch den Elysée-Vertrag (22.01.1963) gekrönt wurden und die ihre tiefgreifenden Differenzen über Europa nicht vergessen lassen sollten. „Zu welchem Zeitpunkt, wie, nach dem Krieg, hat die Annäherung zwischen Frankreich und Deutschland begonnen und wer hat sie initiiert?
Wenn Sie auf die Trikolore unter der Überschrift dieses Beitrags klicken finden Sie die französische Version.
Es gab, während sich der General nach Colombey-les-Deux-Églises zurückgezogen hatte, andere Schritte, die Deutschland näher an Frankreich heranbrachten?
Ab welchem Zeitpunkt hatte de Gaulle einen entscheidenden Einfluss auf die deutsch-französischen Beziehungen?
Waren Konrad Adenauers Besuch bei de Gaulle in Colombey-les-Deux-Églises und de Gaulles triumphaler Besuch in Deutschland entscheidende Schritte?
Als der Elysée-Vertrag entstand? Anlässlich des 50-jährigen Jubiläums haben wir in unserem Blog viel darüber gesprochen. Wenn ich mich richtig erinnere, hat sich das historische Gedächtnis der Deutschen nicht daran erinnert, dass de Gaulle mehr wollte und es war Adenauer, der bremste, nicht wahr?
Die Präambel, die der Bundestag dem Gesetz zur Ratifizierung des Élysée-Vertrags voranstellte, hat den General verärgert. Er hatte andere Ansichten, vor allem über Europa?
Welche Art von Konstruktion für Europa bevorzugte de Gaulle… wir kennen sein Misstrauen gegenüber den Engländern, wir wissen, wie er sich 1962 gegen den Vorwurf verteidigte, von der Europapolitik „Europa der Vaterländer“ gesprochen zu haben… wie können wir seine Einstellung zur Europapolitik zusammenfassen?
Wurde er mit seiner Vorstellung von einem Europa der Nationen missverstanden? Heute möchte Präsident Macron die Souveränität der Mitglieder der Europäischen Union fördern, indem er sie durch europäische Souveränität schützt?
Hat De Gaulle die europäische Politik in den 1960er Jahren verändert?
1965 wurde er auf der Pressekonferenz zur deutschen Einheit befragt? Er war sich des Problems bewusst und skizzierte die Lösung, die in der Tat Anfang der 1990er Jahre stattfand, damals aber noch unvorstellbar war?
De Gaulle: „Das deutsche Problem ist das europäische Problem schlechthin. …] In Wahrheit kann nur durch die Verständigung und das gemeinsame Handeln der Völker, die immer am Schicksal ihres germanischen Nachbarn, der Völker Europas, in erster Linie interessiert waren, heute sind und bleiben werden, eine Lösung der Frage gefunden werden …“.
Vor zwei Jahren haben wir in unserem Interview das Ausbleiben deutscher Reaktionen auf die Vorschläge von Präsident Macron zur Neugründung Europas, die er in 18 Reden gemacht hat, erwähnt oder beklagt. Bundeskanzlerin Merkel hat Macrons Vorschläge für ein europäisches Konjunkturprogramm akzeptiert, aber das reicht nicht aus… zwei Länder, die noch viel mehr Organisationen und Gemeinsamkeiten haben – teilen immer noch nicht die gleichen Ansichten über die Zukunft Europas: Sicherheits, digitale Migration, Klima, Migration…