N’attendons pas. Relançons le dialogue franco-allemand maintenant
15. November 2013 von H. Wittmann
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Notre blog avec tous ses sujets qui témoignent de la richesse de la culture et de la politique françaises qu’on ne peut jamais, faute de temps, évoquer en cours de langues devrait dissuader nos élèves d’abandonner le français et susciter leur curiosité s’ils trouvent notre blog p. ex. lorsqu’ils cherchent des sujets ou des informations pour leurs exposés. C’est > le concept et l’idée de base de notre blog, où nous avons déjà publié plus que 1800 billets. Notre blog est aussi une recherche comment > les relations franco-allemandes (347 billets) fonctionnent du point de vue des sommets et lors des festivités > Festtagen (63 billets autour du 50e anniversaire du Traité de l‘Éysée) et au niveau de > la société civile dans le cadre de la coopération de tous les jours. Au cours de cette recherche > Claire Demesmay (DGAP), après la parution de son livre Die Konsenswerkstatt (Compte rendu: > Wie arbeiten Paris und Berlin zusammen?), nous a expliqué récemment ses vues concernant la manière comment Paris et Berlin forgent leurs compromis. Et > Alfred Grosser s’est montré, dans notre entretien du 12 septembre 2013, plutôt déçu en ce qui concerne la politique européenne dans le cadre de la coopération franco-allemande. Il a bien raison. Peut-être nous n’avons pas bien fait attention, mais les pourparlers entre les partis du futur gouvernement à Berlin, la grande coalition, qui semble actuellement remplacer le Bundestag, n’ont pas encore contribué beaucoup à une vision européenne. De même, on a encore rien entendu sur les relations franco-allemandes
En France, il y a aussi des voix qui exigent la reprise du dialogue franco-allemand. Ainsi Eric Le Boucher dans son Chronique publié aujourd’hui par le journal LES ÉCHOS > Et si la France parlait vraiment avec l’Allemagne. Le résumé de son article est clair et précis : „La zone euro va mieux mais n’est pas sauvée. Seules la France et l’Allemagne peuvent la tirer d’affaire. A condition de renouer un dialogue vieux de soixante ans. Pour cela, François Hollande doit inspirer confiance à Angela Merkel.“ Ce n’est que la coopération franco-allemande qui fait avancer l‘Europe. Et si l’on tient compte de leurs difficultés économiques, les deux pays ont bien besoin de l’Euro, devrait-on ajouter. M. Hollande devrait faire confiance à Mme Merkel, estime Le Boucher, und nous pensons, Berlin devrait en faire autant. Malheureusement, les médias des deux côtés du Rhin ont pris l‘habitude de juger mal le bilan du Président français. Les raisons, on doit les chercher plutôt du côté des mauvais jugements que du côté des efforts du gouvernement français. Hier, nous avons noté ici, que le Frankfurter Allgemeine Zeitung consacre d’abord un article aux mauvais sondages du Président et du Premier-ministre avant de mentionner, quelques pages plus loin, dans un article plus court le sommet européen de Paris contre le chômage des jeunes sur l’initiative de la France qui aurait mérité un article sur la une des journaux. > Alfred Grosser rappelait au début de notre entretien la tendance des journaux de négliger les bonnes nouvelles. Un cancre a toujours du mal à recevoir une meilleure note.
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Le Boucher commence son article avec ces phrases : „C’est le moment de parler aux Allemands. C’est le moment de s’entendre sur le fond et sur la forme, c’est le moment de le faire de bonne foi et de s’engager. Les Allemands y sont prêts, l’Europe, édifice aujourd’hui menacé dans son existence même, en a un besoin urgent.“ J’aimerais bien écrire, dans les mêmes termes, un article adressé au gouvernement allemand: „On devrait reprendre maintenant le dialogue avec les Français. C’est le moment de s’entendre sur le fond et sur la forme, c’est le moment de le faire de bonne foi et de s’engager. Les Français y sont prêts, l’Europe, édifice aujourd’hui menacé dans son existence même, en a un besoin urgent.“ Le Boucher est très poli, il cherche les déficits en France. Faisons autant. Et pourtant, en Allemagne, le gouvernement tarde à se constituer, aussi, en France, il y a des problèmes, cela n’empêche pas un dialogue. Ce dialogue profite aux deux pays et à l’Europe, c’est le message principal de Le Boucher. Les pays au sud de l’Europe vont un peu mieux, Paris et Bonn n’ont donc pas fait des fautes majeures, … pourraient faire beaucoup mieux, peut-on lire sur leur bulletin de notes. Or, les critiques de l’Europe se croient de plus en plus fort. L’Europe ne les a pas mérités. Si l’on se rappelle que Paris et Berlin ne sont pas en mesure de formuler ensemble une bonne vision européenne et de le représenter avec vigueur, on sait où le bât blesse.
C’est de la mécanique politique de précision, que Le Boucher présente dans son article: „Angela Merkel s’est prononcée en faveur de la poursuite de l’intégration et d’une avancée vers l’union politique. Mais elle l’a fait de façon vague, qu’on a interprétée à Paris comme une nouvelle manœuvre dilatoire de sa part. Il eût fallu la prendre au mot et proposer un plan concret. Mais, à Paris, silence.“ Il est vrai, les propositions du côté de la France n’ont pas manqué, cependant, la tentation est grande de traduire aussi ces phrases “ … Mais à Berlin, silence.“ La > science politique peut analyser les raisons des malentendu et les perspectives du consensus des deux côtés du Rhin, mais c’est aux gouvernements à Paris et Berlin d’agir maintenant.
Ensuite Le Boucher n’y va pas par quatre chemins : „Sur le plan économique, le fond du problème reste le manque de confiance de Berlin envers ses partenaires, à commencer par Paris. L’Allemagne a imposé son point de vue dans la crise : nous ne paierons pas pour les autres pays, à chacun de faire les efforts nécessaires.“ Cela est dit sans ambages. Ensuite, Le Boucher souligne : „L’Allemagne va avoir un gouvernement ouvert. Les Allemands sont plus prêts qu’on le pense en France. Berlin n’attend qu’un geste de Paris : son réel sérieux budgétaire. L’Europe dépend donc complètement de la politique économique de François Hollande.“ Les Allemands sont plus prêts, et Le Boucher veut dire pour l’Europe et pour le dialogue franco-allemand qu’on pense en France. Ensuite, il n’hésite pas de réclamer la discipline budgétaire en France ce qui signifie des réformes rapides ici et maintenant. Et tous les rapports dont l’élaboration le gouvernement français a comamndé ? > Rapports, feuilles de route, mémoires: Les projets du gouvernement français. Leur lecture ne permet pas qu’on pourrait s’imaginer qu’il y a des problèmes économiques en France.
P.S. Le dialogue franco-allemand : On apprend un peu par hasard, que le Président > François Hollande et Bundespräsident Joachim Gauck ont un rendez-vous le 3 août à l’occasion du Centenaire 1914/2014. On notre que Paris et Berlin n’ont pas préparé ensemble ce Centenaire.
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Les articles sur notre blog. |
Unser Blog soll mit den vielen Themen, die im normalen Schulunterricht oft aus Zeitgründen nicht angesprochen werden können, Schüler vom Abwählen der französischen Sprache abhalten und ihre Neugier wecken, so die Konzeption und die Grundidee unseres Blogs, der mittlerweile über 1800 Artikel veröffentlicht hat. Unser Blog ist aber auch eine Art Untersuchung, wie die deutsch-französischen Beziehungen (347 Artikel) auf Gipfelebene an besonderen Tagen und an > Festtagen (63 Artikel über den 50. Jahrestag des Élyséevertrages) und auf der Ebene der > Zivilgesellschaft im Rahmen der alltäglichen Kooperation funktionieren. Im Rahmen dieser Recherche hat uns kürzlich > Claire Demesmay (DGAP) ihre Ansicht nach dem Erscheinen ihres Buches Die Konsenswerkstatt Rezension: > Wie arbeiten Paris und Berlin zusammen? geschildert. Und > Alfred Grosser hat sich in unserem Gespräch am 12.9.2013 eher enttäuscht über die Europapolitik im Rahmen der deutsch-französischen Kooperation gezeigt. Recht hat er. Vielleicht haben wir etwas überhört, aber die Koalitionsverhandlungen, die zur Zeit den Bundestag zu ersetzen scheinen, haben zu einer Vision des künftigen Europas noch nichts beigetragen. Über die deutsch-französischen Beziehungen klang noch nichts an. Aber vielleicht haben wir etwas verpasst.
Auch in Frankreich gibt es Stimmen, die mehr Nachhaltigkeit im oder überhaupt wieder einen deutsch-französischen Dialog fordern. So Eric Le Boucher in seiner Chronik, die er heute in LES ÉCHOS veröffentlicht hat: > Et si la France parlait vraiment avec l’Allemagne. Der Vorspann seines Beitrags ist klar und deutlich: „La zone euro va mieux mais n’est pas sauvée. Seules la France et l’Allemagne peuvent la tirer d’affaire. A condition de renouer un dialogue vieux de soixante ans. Pour cela, François Hollande doit inspirer confiance à Angela Merkel.“ Nur die deutsch-französische Zusammenarbeit bringt Europa voran. Und beide Länder sind mit ihren wirtschaftlichen Problemen auf Europa angewiesen. Hollande sollte Merkel Vertrauen entgegenbringen, meint Le Boucher, und wir meinen, Berlin muss dies auch tun. Leider haben sich die Medien beiderseits des Rheins auf eine negative Beurteilung des französischen Staatschefs eingependelt, wobei die Gründe dafür eher in der sich verstärkende negativen Beurteilung zu suchen sind, statt in wirklichen Sachgründen. Gestern haben wir hier angemerkt, dass die FAZ den sinkenden Umfragewerten Hollandes und Ayrault mehr Platz widmet als dem von französischer Seite inszenierten Gipfel der europäischen Staats- und Regierungschefs der EU in Paris gegen die Jugendarbeitslosigkeit, der eine Meldung auf der ersten Seite verdient hätte. Wie sagt > Alfred Grosser im genannten Interview gleich am Anfang, die Medien bevorzugen die negativen Meldungen. Auch ein als schlecht eingestufter Schüler hat es oft sehr schwer, bessere Arbeiten zu schreiben.
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Le Boucher fängt so seinen Artikel an: „C’est le moment de parler aux Allemands. C’est le moment de s’entendre sur le fond et sur la forme, c’est le moment de le faire de bonne foi et de s’engager. Les Allemands y sont prêts, l’Europe, édifice aujourd’hui menacé dans son existence même, en a un besoin urgent.“ Am liebsten würde ich einen ähnlichen Artikel an die Adresse der Bundesregierung schreiben „Jetzt muss der Dialog mit den Franzosen wieder aufgenommen werden. Das ist ein guter Moment, um sich endlich über Grundsätze und die Form zu verständigen, der Gutgläubigkeit (im positiven Sinne), um sich jetzt zu engagieren. Die Franzosen sind bereit, Europa ist in seiner heutigen Gestalt in seiner Existenz bedroht, man muss jetzt handeln.“ Le Boucher ist sehr höflich, er sucht die Defizite im eigenen Land, tun wir es auch. Dennoch, hier keine handlungsfähige Regierung, und jenseits des Rheins gibt es auch Probleme, das sind aber keine grundlegenden Hindernisse, der erfolgreiche Dialog würde jetzt beiden Seiten und Europa nützen, das ist der Kern der Botschaft von Le Boucher. Den südeuropäischen Staaten geht es etwas besser, Paris und Bonn haben also nicht alles falsch gemacht, pourraient faire beaucoup mieux, steht auf ihrem Zeugnis. Und dennoch sprießt an verschiedenen Orten die Europaskepsis. Europa hat das überhaupt nicht verdient. Bedenkt man aber, dass Paris und Berlin zusammen nicht in der Lage sind, eine Vision für Europa zu formulieren und nachhaltig zu vertreten, weiß man où le bât blesse.
Das ist politische Feinmechanik, die Le Boucher in seinem Artikel präsentiert: „Angela Merkel s’est prononcée en faveur de la poursuite de l’intégration et d’une avancée vers l’union politique. Mais elle l’a fait de façon vague, qu’on a interprétée à Paris comme une nouvelle manoeuvre dilatoire de sa part. Il eût fallu la prendre au mot et proposer un plan concret. Mais, à Paris, silence.“ An Vorschlägen von französischer Seite hat es in der Tat nicht gefehlt, man kommt ja in Versuchung, diese Sätze zu übersetzen: “ …Aber in Berlin, Schweigen.“ Die > Politikwissenschaft kann die Gründe von Missverständnissen und die Perspektiven der Konsensfähigkeit beiderseits des Rheins analysieren, handeln müssen die beiden Regierungen in Paris und Berlin jetzt.
Dann wird Le Boucher aber doch sehr deutlich: „Sur le plan économique, le fond du problème reste le manque de confiance de Berlin envers ses partenaires, à commencer par Paris. L’Allemagne a imposé son point de vue dans la crise : nous ne paierons pas pour les autres pays, à chacun de faire les efforts nécessaires.“ Cela est dit sans ambages. Dann aber betont Le Boucher „L’Allemagne va avoir un gouvernement ouvert. Les Allemands sont plus prêts qu’on le pense en France. Berlin n’attend qu’un geste de Paris : son réel sérieux budgétaire. L’Europe dépend donc complètement de la politique économique de François Hollande.“ Die Deutschen haben eine größere Bereitschaft, und Le Boucher meint wohl für Europa und für den deutsch-französischen Dialog, als man in Frankreich vermute. Dann setzt er aber einen drauf und mahnt die Haushaltsdisziplin in Frankreich und damit schnelle sofortige Reformen an. Wie steht es um die vielen Rapports, die die Regierung in Frankreich hat anfertigen lassen? > Rapports, feuilles de route, mémoires: Les projets du gouvernement français. Liest man sie, kann man sich gar nicht vorstellen, dass es Wirtschaftsprobleme in Frankreich geben könnte.
Le Bouchers Artikel ist eine Wiedervorlage für alle deutschen Politiker.
P.S. Deutsch-französischer Dialog: Man erfährt so nebenbei, dass Präsident > François Hollande und Bundespräsident Joachim Gauck sich am 3. August 2014 zu einem Gedenktag anlässlich Centenaire-Jahres 1914/2014 treffen werden, anstatt, dass Berlin und Paris mit éclat dieses Gedenkjahr zusammen vorbereiten.
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Der Beitrag wurde am Freitag, den 15. November 2013 um 16:09 Uhr veröffentlicht und wurde unter Deutsch-französische Beziehungen abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.