Nachgefragt: David Chavalarias, Toxic Data. Comment les réseaux manipulent nos opinions
Dienstag, 25. Oktober 2022Tous les visiteurs des réseaux sociaux savent que, malgré toutes les critiques concernant la soif de données effrénée de la plupart des offres sur Internet, ils livrent leurs données de manière assez volontaire, car on veut être trouvé et être vu. On aime/like et on se lie à des personnes souvent inconnues et on accepte que les réseaux – pas du tout si sociaux que cela paraît pour nous – nous proposent les messages de nos „amis“ selon un ordre automatiquement chosi d’après ce qu’ils pensent ce qui pourrait/devrait nous intéresser. Pendant de la formation des enseignants, on appelle cela aller chercher l’élève là où il est… ou devrait être. Et nous remarquons à peine comment ces réseaux utilisent de nombreuses astuces pour accaparer notre attention le plus longtemps possible. Sur Facebook, on peut écrire des messages : le champ correspondant occupe environ 5 % de la surface de l’écran… on ne s’étonne pas que l’on oublie facilement ce que l’on est en train de faire. Or, cela détériore note capacité intentionnelle. En regardant dans la salle des machines des réseaux sociaux, on peut observer comment les opinions minoritaires sont poussées de manière à ce que leurs déclarations soient comprises comme des opinions importantes.
Récemment, nous avons annoncé sur ce blog und formation pour des professeurs: > Frankreich nach den Wahlen und die sozialen Netzwerke, bqui devait, entre autres, thématiser de manière exemplaire les dangers et l’influence des réseaux sociaux sur la politique. Peu avant, le volume Toxic Data avait été publié :
La Maison d’éditions Flammarion vient de publier l’ouvrage de David Chavalarias Toxic Data. Comment les réseaux manipulent nos opinions. Il est encore en cours d’acheminement vers notre rédaction. C’est pourquoi nous ne citons ici que le texte de couverture. La critique suivra bientôt.
« Le 5 mai 2017, durant l’entre-deux-tours de la présidentielle, un tweet révèle des milliers de courriels de l’équipe d’En Marche. Il sera massivement relayé pour tenter de faire basculer l’opinion, et avec elle l’élection. Qui était à la manœuvre de ces MacronLeaks ? Le GRU russe, qui aurait hacké les boîtes mail, l’alt-right, l’extrême droite française… et 20 000 bots, des robots pilotés par intelligence artificielle. »
D’élection en élection, une lame de fond s’abat sur chaque citoyen : les réseaux sociaux nous manipulent et déchirent notre tissu social. De fait, la science révèle notre dangereuse inadaptation à la nouvelle donne numérique. Comment se prémunir des intoxications à l’heure du vote ? Une analyse stupéfiante doublée de pistes concrètes, tant individuelles que collectives, pour nous protéger et préserver nos démocraties.
David Chavalarias est Directeur de Recherche auprès du CNRS au Centre d’Analyses de Mathématiques Sociales (CAMS), Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) et il est Directeur du Complex Systems Institute of Paris Ile-de-France.
Notre rédaction l’a invité dans notre bureau à domicile et nous avons parlé avec lui de son livre :
Voilà les questions que nous avons posé à David Chavalarias :
Voilà les questions que nous avons posé à David Chavalarias :
Sur la 4e couverture de votre livre, on lit: „D’élection en élection, une lame de fond s’abat sur chaque citoyen : les réseaux sociaux nous manipulent et déchirent notre tissu social.“ Ce jugement, si l’on tient compte de la manière comment les réseaux sociaux font out pour accaparer notre attention ne surprend par, or votre constat souligne les dangers auxquels nos démocraties sont exposés dans le mondes des réseau sociaux. Pourriez-vus préciser ces dangers?
Je continue la lecture de la 4e de couverture. On y lit : „De fait, la science révèle notre dangereuse inadaptation à la nouvelle donne numérique.“ Votre reproche pèse lourdement, le numérique que nos États veulent promouvoir par toutes sortes de programmes nous dépasse déjà, nous sommes inadaptés aux progrès, d’où viennent ces menaces ?
Les réseaux sociaux, sont tout sauf social; leur modèle d’affaire est l’acquisition gratuite de notre attention pour la vendre, ils feignent de soutenir nos réseaux sociaux et chacune de nos nouvelles connaissance véhiculent tant d’autres au profit des auteurs de ces réseaux…. je pense que vous pouvez préciser ces danger ?
Et la vie politique ? Les partis et les candidats qui veulent augmenter leur visibilité, donnent après tout, dans un piège, car les réseau sociaux avec leur algorithmes prennent en charge leur communication. En fait, les hommes politiques travaillent plus pour les réseaux sociaux que pour eux-mêmes…vous pouvez le confirmer ?
Avons-nous encore une chance de nous soustraire aux intoxications par les réseaux sociaux, non seulement en période d’élection mais aussi dans la vie politique de tous les jours?
Commet jugez-vous la portée et l’influence de Tweeter dans la sphère politique?
Après tout, les réseaux sociaux sont dangereux par la tentation de manipulation de toute sortes ? De la part des usagers, des propriétaires des réseaux?
Sera-t-il nécessaire, selon vous, de réglementer les réseaux sociaux ? Par la publication de leurs algorithmes… que personne ne comprendra…?
Il se peu que j’ai oublié un aspect qui vous est cher… malheureusement, je n’ai pas encore lu votre livre. Mais vous allez sans doute me rappeler un aspect que je ne devrais pas omettre.
Alle Besucher der sozialen Netzwerke wissen, dass sie trotz aller Kritik am ungebremsten Datenhunger der allermeisten Intenetangeboten ziemlich freiwillig ihre Daten abliefern, schließlich will man ja gefunden und gesehen werden. Man liked und verknüpft sich mit oft Unbekannten und lässt es sich gefallen, dass die gar nicht so sozialen Netzwerke, die Meldungen unserer „Freunde“ für uns ordnen und uns hauptsächlich das vorsetzen, von dem sie glauben, das wir uns dafür interessieren. In der Lehrerausbildung nennt man das, den Schüler da abholen, wo er gerade ist… oder sein sollte. Und wir merken kaum, wie diese Netzwerke mit vielen Tricks unsere Aufmerksamkeit möglichst lange beanspruchen. Auf Facebook kann man selbst Meldungen schrieben: das Feld dafür beansprucht ungefähr 5 % der Bildschirmfläche… kein Wunder, dass man beim Schreiben leicht vergisst, was man gerade machen will, Auf Französisch, cela détériore note capacité intentionelle. Guckt man in den Maschinenraum der sozialen Netzwerke, kann man beobachten, wie Mindermeinungen gepuscht werden, so dass ihre Statements als wichtige Meinungen verstanden werden sollen.
Kürzlich gab es eine Lehrerfortbildung, die wir auf diesem Blog angekündigt haben: > Frankreich nach den Wahlen und die sozialen Netzwerke, bei der unter anderem auch die Gefahren und die Einflussnahme durch die sozialen Netzwerke auf die Politik exemplarisch thematisiert werden sollten. Kurz vorher war bei Flammarion der Band Toxic Data. Comment les réseaux manipulent nos opinions von David Chavalarias erschienen. Es ist noch auf dem Postweg zu uns in die Redaktion. Deshalb zitieren wir hier erstmal nur den Klappentext. Die Rezension folgt bald.
„Am 5. Mai 2017, während der Zwischenrunde der Präsidentschaftswahlen, enthüllt ein Tweet Tausende von E-Mails des Teams von En Marche. Es wird massiv weiterverbreitet, um zu versuchen, die Meinung und damit die Wahl zu kippen. Wer steckte hinter den MacronLeaks? Der russische Geheimsdienst, der angeblich die Mailboxen gehackt hat, die Alt-Right, die französische extreme Rechte … und 20.000 Bots, Roboter, die von künstlicher Intelligenz gesteuert werden.
Von Wahl zu Wahl wird jeder Bürger von einem Sog erfasst: Die sozialen Netzwerke manipulieren uns und zerreißen unser soziales Gefüge. Tatsächlich enthüllt die Wissenschaft unsere gefährliche Unangepasstheit an die neuen digitalen Gegebenheiten. Wie können wir uns vor Vergiftungen schützen, wenn wir zur Wahl gehen? Eine verblüffende Analyse mit konkreten individuellen und kollektiven Möglichkeiten, wie wir uns schützen und unsere Demokratien bewahren können.“
David Chavalarias ist Forschungsdirektor am CNRS, im Zentrum für Mathematische Analysen der École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) und Direktor des Instituts für Komplexe Systeme in Paris. Unsere Redaktion hat ihn in unser Homeoffice eingeladen und wir haben mit ihm über sein Buch gesprochen:
Folgende Fragen haben wir David Chavalarias gestellt:
Auf dem hinteren Umschlag Ihres Buches heißt es: „Von Wahl zu Wahl wird jeder Bürger von einer Flutwelle erfasst: Die sozialen Netzwerke manipulieren uns und zerreißen unser soziales Gefüge.“ Dieses Urteil überrascht nicht, wenn man bedenkt, wie soziale Netzwerke unsere Aufmerksamkeit auf sich ziehen, aber Ihr Bericht weist auf die Gefahren hin, denen unsere Demokratien in der Welt der sozialen Netzwerke ausgesetzt sind. Könnten Sie diese Gefahren näher erläutern?
Ich lese weiterhin auf Rückseite Ihres Buches. Dort heißt es: „Tatsächlich offenbart die Wissenschaft unsere gefährliche Unangepasstheit an die neuen digitalen Gegebenheiten.“ Ihr Vorwurf wiegt schwer, die Digitalisierung, die unsere Staaten durch alle möglichen Programme fördern wollen, überfordert uns bereits, wir sind dem Fortschritt nicht angepasst, woher kommen diese Gefahren?
Soziale Netzwerke sind alles andere als sozial; ihr Geschäftsmodell besteht darin, kostenlos unsere Aufmerksamkeit zu erlangen, um sie zu verkaufen, sie geben vor, unsere sozialen Netzwerke zu unterstützen, und jede unserer Nachrichten vermittelt so viel anderes Wissen zum Vorteil der Urheber dieser Netzwerke…. ich denke, Sie können diese Gefahren präzisieren?
Was ist mit dem politischen Leben? Parteien und Kandidaten, die ihre Sichtbarkeit erhöhen wollen, laufen schließlich in eine Falle, da die sozialen Netzwerke mit ihren Algorithmen ihre Kommunikation übernehmen. Tatsächlich arbeiten Politiker mehr für die sozialen Netzwerke als für sich selbst…können Sie das bestätigen?
Haben wir noch eine Chance, uns der Vergiftung durch soziale Netzwerke zu entziehen, nicht nur in Wahlkampfzeiten, sondern auch im politischen Alltag?
Wie beurteilen Sie die Reichweite und den Einfluss von Tweeter in der politischen Sphäre?
Schließlich sind soziale Netzwerke aufgrund der Versuchung von Manipulationen aller Art gefährlich? Von Seiten der Nutzer, der Eigentümer der Netzwerke?
Wird es Ihrer Meinung nach notwendig sein, soziale Netzwerke zu regulieren? Durch die Veröffentlichung der Algorithmen die die sozialen Netzwerke regieren,, die doch keiner verstehen wird?
Pour aller plus loin: > http://toxicdata.chavalarias.org/ und > chavalarias.org.
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