Nachgefragt: Yana Grinshpun, Le genre grammatical et l’écriture inclusive en français
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Aus gegebenem Anlass zeigen wir den folgenden Artikel mit einem Interview vom 2. Juli 2021 noch einmal auf unseren Blog ganz oben an, ergänzt um einen Tweet des französischen Senats:
> Le Sénat vote une proposition de loi visant à interdire l’écriture inclusive – Franceinfo
🔴 Le Sénat a adopté la proposition de loi visant à protéger la langue française des dérives de l'écriture dite inclusive. #DirectSénat
Pour en savoir plus :
🔗 Consulter la loi en clair : https://t.co/tNPi89OqH7👉Les résultats du scrutin :
221 pour✅
82 contre❌ pic.twitter.com/fZSLCS6CFs— Sénat (@Senat) October 30, 2023
Um was geht es ? > Proposition de loi visant à protéger la langue française des dérives de l’écriture dite inclusive
Vient de paraître:
Yana Grinshpun > Pourquoi l’écriture l’inclusive est une imposture
TRIBUNE. La linguiste Yana Grinshpun se réjouit, non sans ironie, de l’adoption par le Sénat d’une loi interdisant l’écriture inclusive, dans LE POINT 3 octobre 2023.
Les fidèles lecteurs de notre blog connaissent le système : nous présentons des livres suivis souvent un article avec le titre > Nachgefragt, dans lequel un enregistrement vidéo avec l’auteur du livre est montré. Aujourd’hui, il est question de „gendering“, de l'“écriture inlusive“, que le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer vient d’interdire dans les écoles de France : > Tweet : „Notre langue est un trésor précieux que nous avons vocation à faire partager à tous nos élèves, dans sa beauté et sa fluidité, sans querelle et sans instrumentalisation. Les points sur les i plutôt que le point median...“.
Sur notre blog:
> Dossier: Écriture inclusive, ou non exclusive ? – 12 mai 2021 > Yana Grinshpun, Jean Szlamowicz, Le genre grammatical et l’écriture inclusive en français – 30 juin 2021 > Il, elle und jetzt auch “iel”? – 21 décembre 2021 |
Observables, une revue linguistique qui consacre son premier numéro au thème „Le genre grammatical et l’écriture inclusive en français“, vient de paraître avec des contributions de Yana Grinshpun, Jean Szlamowicz, Romain Garnier, François Rastier et Jean Giot : > Yana Grinshpun, Jean Szlamowicz, Le genre grammatical et l’écriture inclusive en français
Dans leur introduction, Yana Grinshpun et Jean Szlamowicz expliquent leur intention de rappeler quelques “ faits objectifs concernant le français, le genre, l’orthographe et la nature des langues „(1) (p. 7), qui ont été négligés au profit d’attitudes idéologiques dans un espace à la fois politique et pseudo-scientifique.
Suite à l’article publié sur notre blog à propos d’Observables, une occasion bienvenue était la visite de Yana Grinshpun dans notre Home-Offcie : Ele a expliqué sa critique et celle de ses co-auteurs lors d’une conversation que nous avons enregistrée :
Yana Grinshpun est maître de conférence et enseigne la linguistique à l’Université Paris III Sorbonne nouvelle. Ses disciplines sont la grammaire du français, la linguistique de la prononciation, la sociolinguistique historique, l’analyse du discours des médias. Depuis 2019, ell est membre du Réseau de recherche sur l’antisémitisme et le racisme (RRA), dirigé par Céline Masson, Martine Benoît et Isabelle de Mecquenem. En 2008, elle a publié Ô : Entre langues(s), discours et graphie, aux éditions Ophrys.Ses articles incluent „Du côté de la langue : que masquent les nouvelles théories inclusives“ (2020) dans Prétentaine. Le langage et ses distorsions.
Récemment, Observables, une nouvelle revue linguistique, a consacré son premier numéro au thème „Le Genre grammatical et écriture inclusive en français“. L’écriture inclusive est-elle une amélioration de la grammaire, une correction de ses défauts, une contribution à l’égalité des sexes, un plus grand respect pour les femmes, ou est-ce une idéologie ?
J’écris sur mon blog : „Grinshpun et Szlamowicz montrent qu’un référent féminin ou masculin n’a pas besoin d’avoir un signe féminin ou masculin du tout, comme le prétendent les partisans d’un langage égalitaire entre les sexes, car cette unité de signe et le référent n’est pas une caractéristique des langues. „Est-ce exact, ? Voudriez-vous clarifier cette observation et en donner quelques exemples ?
Selon vous, quelles sont les raisons pour lesquelles les partisans de l’écriture inclusive veulent ignorer ce principe linguistique de base, pourquoi exigent-ils que le principe du sexe biologique prévale sur le genre morphologique ?
L’article de Yana Grinshpun „La „masculinisation“ du français a-t-elle eu lieu ?“ (pp. 103-138) présente une critique du livre d’Éliane Viennot, Non, le masculin de l’emporte pas sur le féminin ! Petite histoire des résistances de la langue française (ditions iXe, Donnemarie-Dontilly, 2014, 119 p.). Vous commencez par critiquer l’usage que fait Viennot du genre, qui ne distingue pas le genre sémantique du genre morphologique, en affirmant qu’on ne peut modifier les régles de la langue à sa guise. (cf. p. 104) : Viennot se trompe en croyant que le signifiant est égal au signifé (le reféretn), elle négligerait “ l’arbitraire du signe „.
Yana Grinshpun & Jean Szlamowicz, „Le genre grammatical et l’écriture inclusive en français: Observables n°1 / juin 2021
ISBN: 979-8518877252
> Observables n°1: „Le genre grammatical et l’écriture inclusive en français“
Bibliographie:
L’entretien avec Yana Grishpun et Jean Szlamowicz avec Thomas Mahler, le journaliste de l’Express a été publié en ligne
https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/grinshpun-szlamowicz-la-masculinisation-de-la-langue-francaise-est-une-these-farfelue_215348 et dans la version papier de l’Express du premier juillet.
Jean Szlamowicz, > L’inclusivisme est un fondamentalisme, dans : Texto ! Textes et cultures, vol. XXV, n°1-2 (2020)
> www.revue-texto.net/docannexe/file/4397/texto_szlamowicz_inclusivisme_revu.pdf
François Rastier, Écriture inclusive et séparatisme linguistique, dans : Mezetulle – Blog-revue de Catherine Kintzler : politique, théâtre, danse, musique, opéra, lecture, philosophie…
> www.mezetulle.fr/ecriture-inclusive-et-separatisme-linguistique – 10 août 2020
Le numéro de Cités n°86 a consacré à la langue sous contrôle avec une interview de Jean-Claude Milner.
Unsere treuen Blogleser kennen das System, wir berichten über Bücher und danach gibt es oft einen Artikel mit demTitel Nachgefragt, in dem eine Video-Aufzeichnung mit dem Autor des Buches gezeigt wird. Heute geht es um das „Gendern“, um die „écriture inlusive“, die der Erziehungsminister Jean-Michel Blanquer kürzlich an Frankreichs Schulen untersagt hat und zu einen > Tweet verschickte: „Notre langue est un trésor précieux que nous avons vocation à faire partager à tous nos élèves, dans sa beauté et sa fluidité, sans querelle et sans instrumentalisation. Les points sur les i plutôt que le point median.“.
Auf unserem Blog:
> Dossier: Écriture inclusive, ou non exclusive ? > Yana Grinshpun, Jean Szlamowicz, Le genre grammatical et l’écriture inclusive en français – 30 juin 2021 > Il, elle und jetzt auch “iel”? – 21 décembre 2021 |
Nun ist Observables, eine Revue linguistique, die ihre erste Nummer dem Thema „Le genre grammatical et l’écriture inclusive en français“ gewidmet hat, mit Beiträgen von Yana Grinshpun, Jean Szlamowicz, Romain Garnier, François Rastier und Jean Giot erschienen: > Yana Grinshpun, Jean Szlamowicz, Le genre grammatical et l’écriture inclusive en français
In ihrer Einleitung erklären Yana Grinshpun und Jean Szlamowicz ihre Absicht einige „objektive Tatsachen bezüglich der französischen Sprache, des Genus, der Orthographie und der Natur der Sprachen“(1) (S. 7) in Erinnerung rufen zu wollen, die im politischen wie auch in einem pseudowissenschaftlichen Raum zugunsten ideologischer Haltungen vernachlässigt worden seien.
Nach dem Beitrag auf unserem Blog über Observables gab es heute die willkommene Gelegenheit nachzufragen: Yana Grinshpun hat in einem Gespräch, das wir aufgezeichnet haben, ihre Kritik und die ihrer Mitautoren erläutert:
Yana Grinshpun ist Maître de conférence und lehrt Linguistik an der Universität Paris III Sorbonne nouvelle. Ihre Disziplinen sind Grammatik des Französischen, Linguistik der Aussprache, Historische Soziolinguistik, Diskursanalyse der Medien. Seit 2019 ist sei Mitglied des Réseau de recherche sur l’antisémitisme et le racisme (RRA)unter der Leitung von Céline Masson, Martine Benoît und Isabelle de Mecquenem. 2008 veröffentlichte sie Ô: Entre langues(s), discours et graphie, erschienen bei Ophrys.Zu ihren Artikeln gehört u.a „Du côté de la langue : que masquent les nouvelles théories inclusives“ (2020) in Prétentaine. Le langage et ses distorsions.
Vor kurzem hat Observables, eine neue linguistische Zeitschrift, ihre erste Ausgabe dem Thema „Grammatisches Geschlecht und inklusives Schreiben im Französischen“ gewidmet, mit Beiträgen von Ynaa Grinshpun und Jean Szlamowicz, Romain Garnier, François Rastier und Jean Giot. Ist inklusives Schreiben eine Verbesserung der Grammatik, eine Korrektur ihrer Mängel, ein Beitrag zur Gleichstellung der Geschlechter, mehr Respekt für Frauen oder ist es eine Ideologie?
Auf meinem Blog steht: „Grinshpun und Szlamowicz zeigen, dass ein femininer oder maskuliner Referent überhaupt kein feminines oder maskulines Zeichen haben muss, wie Befürworter einer geschlechtergerechten Sprache behaupten, weil diese Einheit von Zeichen und Einheit kein Merkmal von Sprachen ist. „Das ist richtig, bitte verdeutlichen Sie diese Beobachtung und könnte Sie dazu einige Beispiele geben?
Was sind Ihrer Meinung nach die Gründe dafür, dass die Anhänger des inklusiven Schreibens dieses grundlegende sprachliche Prinzip ignorieren wollen, warum sie fordern, dass das Prinzip des biologischen Geschlechts über das morphologische Geschlecht herrschen soll?
Ihr Beitrag „Hat die ‚Maskulinisierung‘ des Französischen stattgefunden?“ (S. 103-138) präsentiert eine Rezension des Buches von Éliane Viennot, Non, le masculin de l’emporte pas sur le féminin! Petite histoire des résistances de la langue française (ditions iXe, Donnemarie-Dontilly, 2014, 119 S.). Sie kritisieren zunächst Viennots Gebrauch des Geschlechts, die nicht zwischen semantischem und morphologischem Geschlecht unterscheidet, und sagen, man könne sich die Sprache nicht nach Belieben zurechtbiegen (vgl. S. 104): Viennot irrt, wenn sie glaubt, die Bezeichnung sei identisch mit dem Bezeichneten, sie würde „l’arbitraire du signe“ vernachlässigen.
Yana Grinshpun & Jean Szlamowicz, „Le genre grammatical et l’écriture inclusive en français: Observables n°1 / juin 2021
ISBN: 979-8518877252
> Observables n°1: „Le genre grammatical et l’écriture inclusive en français“
Bibliographie:
L’entretien avec Yana Grishpun et Jean Szlamowicz avec Thomas Mahler, le journaliste de l’Express a été publié en ligne
https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/grinshpun-szlamowicz-la-masculinisation-de-la-langue-francaise-est-une-these-farfelue_215348 et dans la version papier de l’Express du premier juillet.
Jean Szlamowicz, > L’inclusivisme est un fondamentalisme, dans : Texto ! Textes et cultures, vol. XXV, n°1-2 (2020)
> www.revue-texto.net/docannexe/file/4397/texto_szlamowicz_inclusivisme_revu.pdf
François Rastier, Écriture inclusive et séparatisme linguistique, dans : Mezetulle – Blog-revue de Catherine Kintzler : politique, théâtre, danse, musique, opéra, lecture, philosophie…
> www.mezetulle.fr/ecriture-inclusive-et-separatisme-linguistique – 10 août 2020
Le numéro de Cités n°86 a consacré à la langue sous contrôle avec une interview de Jean-Claude Milner.
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