Chaque jour, on nous dit de nouvelles sommes qu’on doit employer pour sauver tout un pays. Notre gouvernement nous dit, si les Grecs ne finissent pas de dépenser de l’argent, ils devraient abandonner l’euro. Et tous les millions, même milliards d’euro qu’on semble leur avoir déjà transférés seraient perdus? Bref, je cherche toujours de explications qui aident à comprendre ce que le gouvernement à Berlin fait semblant de pouvoir gérér.
Rappelons-nous que l’ancien Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) et le chancelier Helmut Schmidt ont inventé le serpent monétaire pour aider l’économie de surmonter les incertitudes causées par des cours d’échanges flottants. Leur projet ambitieux n’était pas seulement régi par l’économie tout court mais aussi par une volonté en faveur de l’Europe. Plus tard, l’euro naissait, peut-être un peu trop rapidement, mais, en ce qui concerne l’Allemagne, il était bien une sorte de prix à payer pour l’unité allemande, qui ne s’est pas faite toute seule, mais qui était – dés que se profilait son éventualité – intégrée dans une unification européenne. Avant et après 1989, aucun projet européen réussit bien sans l’accord et la coopération franco-allemande. Or, les deux pays sont loin de vouloir imposer leurs décisions à leur partenaires. Chacun de ces deux partenaires a des intérêts européens bien définis qui les lient à tous les autres partenaires. C’est plutôt, l’histoire des relations franco-allemande depuis 1945 devenus une coopération de plus en plus étroite au fur et à mesure que la Communauté européen de l’Acier et du Charbon (1950) et plus tard les traités de Rome (1957) donnaient une visage à l’Europe. La coopération franco-allemande au moins jusqu’à la création de l’euro était une laboratoire pour la création de l’unification européenne. La crise de l’euro dont on nous parle sans cesse, rappelle chaque jour que ce laboratoire ne travaille pas à plein temps. Les campagnes électoraux en France étaient un peu longs, mais maintenant le nouveau Président de la République et l’Assemblée Nationale possèdent tous les moyens pour retourner au travail.
A ce moment, LE MONDE publie un article signé par Valéry Giscard d’Estaing qui réfute l’idée que nous vivons une crise de l’euro, car personne ne souhaite s’en défaire. Pourqoui penser à la sortie d’un pays de l’euro, ce qui n’est, en principe, ni prévu par les traité ni souhaitable pour un tas de raisons? En quelques mots, qu’il faudrait lire attentivement, l’ancien président de la République précise ce que nos gouvernements ne nous disent pas, au moins pas aussi clairement: „C’est une crise liée à l’évolution spéculative du système bancaire libéré de toute réglementation sous la pression de l’administration de Bill Clinton et de Robert Rubin, secrétaire au Trésor américain de 1995 à 1999, et aggravée par la gestion budgétaire irresponsable de plusieurs États de la zone euro, qui se croyaient protégés par la nouvelle monnaie.“ Je ne retiens que le mot „spéculation“ et on pourrait comprendre pourquoi la soi-disant crise a la vie dure. N’est-il pas impossible qu’il y ait quelqu’un ou quelques-uns qui profitent de la crise et des milliards transférés ? Giscard d’Estaing le dit sans ambages: „…la zone euro ne dispose d’aucune organisation qui puisse la défendre, et coordonner les réactions de ses membres.“ Chacun ne veille à ses seuls avantages, pourrait-on ajouter. Il existe une Eurogroupe mais il ne dispose des pouvoirs nécessaires et l’ancien président est formel: „C’est aux États de la zone euro, et à eux seuls, qu’il appartient de se doter des instruments leur permettant de coordonner leurs politiques budgétaires, et de mettre progressivement en place le volet économique symétrique du volet monétaire.“
Et Giscard d’Estaing propose trois points:
1. Une réunion régulière, une sorte de jour fixe, des chefs d’État ou de gouvernement de la zone euro, qu’il nomme „conseil de l’Euro“ qui se retrouvent une fois par mois. Il suffit de prendre un rendez-vous et de ne pas formuler un traité.
2. On devrait nommer „un secrétaire général de la zone euro“, qui pend note et acte des décisions du „conseil de l’Euro“ et qui est responsable de leur mise en œuvre, et
3. Giscard d’Estaing souhaite que les „les créanciers et les éventuels débiteurs“ se retrouvent dans ce „conseil de l’euro“. Ce mécanisme de surveillance nécessite, selon Giscard d’Estaing, la ratification par les Parlemente nationaux.
L’avant dernière phrase de son article constate: “ La zone euro est encore orpheline, ce qui explique son désarroi. Que ses dirigeants appliquent leur volonté politique en la dotant rapidement de la structure institutionnelle qui lui fait cruellement défaut !“
La lecture de son article, réduit-elle la portée de la crise dont on nous dit chaque jour combien elle est dangereuse? Nos gouvernants font que des pansements tout provisoires au lieu de reconnaître les causes pour les transformer en un nouveau départ pour l’Europe. Giscard d’Estaing conclut: „On assisterait, alors, au retour d’une plus grande modération des marchés. Ce serait le signal de la fin de la crise de l’euro.“
Valéry Giscard d’Estaing, > Il faut créer une organisation de coordination de la zone euro, et vite ! – LE MONDE, 22 juin 2012.
Sur le blog de Giscard d’Estaing pour la démocratie en Europe, vous trouvez le texte de son allocation du 28 mai 2012 à Pékin:
Allocution de V. Giscard d’Estaing,
> La problématique de l’organisation politique de l’Europe
Le Lundi 28 Mai 2012, School of Government, Beijing University, CHINE
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Jeden Tag berichten die Medien und die Politik über neue schwindelerregende Summen, mit denen ganze Staaten und Banken vor dem Bankrott gerettet werden sollen. Die Bundesregierung sagt oder meint, wenn die Griechen nicht zu sparen beginnen, müssten sie den Euro aufgeben. Wären dann die Millionen und Milliardeb, die überwiesen wurden oder als Bürgschaften zur Verfügung gestellt wurden, futsch? Wie kann man sich das erklären, dass die Regierung in Berlin vorgibt, alles im Griff zu haben?
Erinnern wir uns an Staatspräsident Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) und Bundeskanzler Helmut Schmidt, die die Währungsschlange erfunden haben, um der Wirtschaft die Sorgen vor de Ausschlägen der freien Wechselkurse zu nehmen. Ihr ehrgeiziges Projekt richtete sich nicht alleine nur nach wirtschaftlichen Bedürfnissen, es gab auch einen Willen oder eine Leidenschaft zugunsten Europas. Später wurde der Euro erfunden, vielleicht ein bisschen zu schnell, aber was Deutschland betrifft, so war er doch eine Art Preis für die deutsche Einheit, die gar nicht nur aus sich heraus entstanden ist, sondern – so wie sich ihre Möglichkeit abzeichnete – auch zu einem Beitrag zugunsten der europäischen Einigung wurde. Man darf sagen, dass vor und nach 1989 kein europäisches Projekt ohne das deutsch-französische Einverständnis gelang. Aber beide Partner sind weit davon entfernt, einfach ihren Willen den Partnern vorzuetzen. Beide Länder haben sehr wohl auch eigene europaische Interessen, die sie mit allen anderen Partnern verbinden. Es ist die Geschichte der deutsch-französischen Beziehungen, die nach 1945 sich immer mehr zu einer Kooperation entwickelten, in dem Maße wir die Europäische Gemeinschaft für Kohle und Stahl (1950) und die Römischen Verträge (1957) Europa ein Gesicht gaben. Die deutsch-französische Kooperationmindestens bis zur Schaffung des Euros war ein Labor für die europäische Einigung. Die Eurokrise, von der die Regierungen ständig sprechen, erinnert daran, dass dieses Labor eventuell nur mit halber Kraft läuft. Die Wahlkämpfe in Frankreich waren vielleicht ein bisschen lang, aber jetzt haben der Staatspräsident und die neue Nationalversammlung alle Mittel, um wieder zum Tagesgeschäft zurückzukehren.
Genau in diesem Moment publiziert LE MONDE publie einen Artikel, den Valéry Giscard d’Estaing unterschrieben hat, und in dem er allen widerspricht, die von einer Eurokrise reden, will doch niemand den Euro abschaffen. Warum sollte man auch daran denken, dass ein Land den Euro aufgibt, was in den Verträgen gar nicht vorgesehen ist? Mit einigen Worten, die man sehr aufmerksam lesen sollte, erklärt der frühere Stastspräsident, was uns die Regierungen heute nicht sagen oder wenigsten nicht in so klaren Worten sagen: „Das ist eine Krise, die mit der spekultaiven Entwicklung des Bankensystems, das unter dem Druck der Clinton-Administration und von Robet Rubein, Finanzminister von 1995-1999 verbunden ist, und obendrein durch die unverantwortliche Haushaltsführung einiger Staaten der Euro-Zone n, die sich durch die neue Währung beschützt fühlten, erschwert worden ist.“ Das wichtige Wort hier heiß Spekulation und mit ihm könnte man vermuten, dass die sogenannte Krise lange dauern wird. Ist es unmöglich, dass einige von der Krisen und dem Milliardentransfer profitieren? Immer neue Banken melden ihr Wackeln an und werden staatlich gestützt?
Giscard d’Estaing sagt ohne Umschweife: „… die Euro-Zone hat keine Organisation, die sie verteidigen und die Reaktionen ihrer Mitglieder koordinieren könnte.“ Jeder ist nur auf seinen Vorteil bedacht, darf man hinzufügen. Es gibt eine Eurogruppe, die aber nicht die notwendigen Vollmachten hat. Hier wird der Präsident ganz formell: „Es ist eine Aufgabe der Staaten und nur von ihnen, sich die Instrumente zu geben, die es erlauben, ihre Haushaltspolitik zu koordinieren und allmählich die Wirtschaftsmechanismen einzurichten, die in die monetären Einrichtungen ergänzen.“
Und Giscard d’Estaing schlägt drei Punkte vor:
1. Es sollte ein regelmäßiges Treffen geben, eine Art Jour fixe, der Staats- und Regierungschefs der Eurozone, die man den „Euro-Rat“ nennen könnte. Er sollte monatlich zusammentreten. Man muss sich nur verabreden und bracht dafür keine Verträge zu ändern.
2. Man müsste einen „Generalsekretär für die Euro-Zone“ ernennen, der die Entscheidungen des „Euro-Rats“ zur Kenntnis nimmt und ihm gegenüber für ihre Durchsetzung verantwortlich ist.
3. Giscard d’Estaing wünscht, das „Gläubiger und eventuelle Schuldner“ sich zusammen – auf gleicher Augenhöhe, möchte man hinzufügen – im „Euro-Rat“ treffen. Dieser Überwachungsmechanismus müsste durch die nationalen Parlamente ratifiziert werden.
Der vorletzte Satz seines Artikels stellt fest: „Die Euro-Zone ist noch ein Waisenkind, das erklärt ihre Verwirrung. Die Politiker sollten ihr so schnell wie möglich eine eine Struktur und Institutionen geben, die ihr so sehr fehlen. !“
Darf man nach der Lektüre seines Artikels hoffen, dass die Krise, von der man uns jeden Tag sagt, wie schlimm sie sei, bald gelöst werden wird? Unsere Regierungen legen nur provisorische Verbände an, sie sagen nichts über die wirklichen Gründe, aus denen man für Europa einen neuen Start machen machen könnte. Und Giscard d’Estaing sagt zum Schluss: „Man würde dann eine Mäßigung der Märkte erleben. Und das sei das Signal für das Ende der Euro-Krise.“
Valéry Giscard d’Estaing, > Il faut créer une organisation de coordination de la zone euro, et vite !, LE MONDE, 22. Juni 2012
Auf dem Blog > Giscard d’Estaing pour la démocratie en Europe, kann man seinen Vortrag, den er am 28. Mai 2012 in Peking gehalten hat, herunterladen:
Allocution de V. Giscard d’Estaing,
> La problématique de l’organisation politique de l’Europe
Le Lundi 28 Mai 2012, School of Government, Beijing University, CHINE