Relations franco-allemandes. Le Premier ministre répond sans ambages
29. Mai 2013 von H. Wittmann
Le 15 mai, lors de la séance de l’Assemblée Nationale M. Pierre Lequiller (Député, Union pour un Mouvement Populaire, Yvelines (4ème circonscription) a dit entre autres:
„Aujourd’hui, la « confrontation » avec Mme Merkel, selon votre propre expression, monsieur le président Bartolone, isole la France de son principal partenaire, mais aussi des autres pays européens, qui constatent que la France ne pèse plus. (Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes UMP et UDI.) Sur le traité qu’il avait promis de renégocier, sur les eurobonds, sur le budget, François Hollande a reculé. Aujourd’hui, nos partenaires ne savent plus ce que la France veut pour l’Europe, d’autant qu’au sein du Gouvernement et de la gauche les couacs, les excès, les divergences se multiplient.
Quelle faute aussi d’opposer en Europe les pays soi-disant conservateurs aux pays soi-disant progressistes !“
Source: > Questions au gouvernemet
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Le 15 mai 2013, M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, a répondu à une question de Pierre Lequiller (groupe UMP) au sujet
des relations franco-allemandes et du leadership politique en Europe lors des questions au Gouvernement à l’Assemblée nationale
„Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Vous vous trompez du tout au tout. Vous ne pouvez pas sortir de votre obsession et de vos simplismes. Vous croyez que nous avons un problème avec l’Allemagne. Mais ça relève des fantasmes qui vous animent, parce que vous êtes, vous, dans l’impuissance. Et moi je vous donne rendez-vous au prochain conseil européen du 22 mai prochain.
A l’ordre du jour, c’est la lutte contre la fraude fiscale et la France sera à l’initiative, et elle se retrouvera avec l’Allemagne et avec beaucoup d’autres pays, qui partagent la même ambition. Et à ce conseil européen, la France sera à l’initiative puisqu’elle fera des propositions pour une Europe de l’énergie. Et là nous nous retrouverons avec d’autres pays, y compris avec l’Allemagne. Ça sera la même chose au conseil du 28 juin, parce qu’en effet, monsieur le député, entre l’Allemagne et la France il y a une histoire commune, qui est celle de la construction européenne, et qu’il n’est pas envisageable, au-delà des divergences des débats qui sont légitimes entre deux nations, de construire l’Europe sans le faire ensemble, en mettant sur la table l’essentiel des questions, mais avec l’ambition de réussir, de relancer et de redonner la confiance au projet européen.
Je vais vous donner un exemple, parce que vous êtes souvent dans l’ignorance et la petitesse des argumentations : le 23 mai prochain, le président de la République française est invité à Leipzig pour commémorer un événement historique qui est celui de la fondation d’un grand parti démocratique allemand, le Parti social-démocrate allemand. Mais par qui est-il invité ? Il est invité pour prendre la parole au côté du président de la République fédérale d’Allemagne, en présence de toutes les personnalités politiques de la République allemande, y compris de la chancelière, parce que nous n’avons pas la même conception que vous des rapports avec l’Allemagne. Nous avons une conception démocratique, pluraliste, où la confrontation n’est pas la première question, mais où le débat, le dialogue est la première exigence. Vous verrez qu’à cette occasion le président de la République prononcera un discours, qui sera celui de l’engagement européen mais aussi celui d’une ambition que nous voudrions partager, c’est-à-dire la relance du projet européen, pour le progrès économique, pour la croissance, pour l’emploi mais aussi pour l’Europe sociale, l’Europe des libertés, l’Europe du progrès. C’est cela que nous avons à faire ensemble, au-delà de vos petitesses, je vous les laisse. Nous sommes au rendez-vous de l’histoire, si vous voulez y venir, vous êtes le bienvenus. Nous, nous serons présents.“ Source: Information de presse de l’Hôtel de Matignon
Voir aussi: > Questions au gouvernement. Rôle de la france en europe
Auf unserem Blog: > “Confrontation. action de rapprocher des choses, de les comparer en les opposant. (Dictionnaire Larousse)” schreibt Claude Bartolone auf seinem Blog.
Während der Sitzung der Nationalversammlung am 15. Mai 2013, bei der Fragen an die Regierung gestellt wurden, hat M. Pierre Lequiller (Député, Union pour un Mouvement Populaire, Yvelines (4ème circonscription),u. a. folgendes gesagt:
„Heute isoliert die „Konfrontation“, gemäß Ihres eigenen Ausdrucks, mit Frau Merkel, Herr Präsident Bartolone, Frankreich von seinem wichtigsten Partner, aber auch von den anderen europäischen Staaten, die feststellen, das Frankreich weniger Bedeutung hat. (Beifall von der UMP und UDI). François Hollande hat versprochen, den Vertrag neu zu verhandeln, bei den Eurobonds, beim Haushalt ist er zurückgewichen. Heute wissen unsere Partner nicht mehr, was Frankreich für Europa möchte, dies umso mehr, weil sich in der Regierung und in der Linken, die falschen Töne, die Überschreitungen und die Divergenzen häufen.“
Was für ein Fehler, in Europa die sogenannten konservativen Länder den sogenannten progressiven Ländern gegenüberzustellen!“
Source: > Questions au gouvernement
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Am 15. Mai 2013 hat Premierminister M. Jean-Marc Ayrault auf die Frage von Pierre Lequiller (groupe UMP) bezüglich der deutsch-französischen Beziehungen und zur Führerschaft in Europa anlässlich der Fragen an die Regierung geantwortet:
„Herr Präsident
Meine Damen und Herren Abgeordnete,
Herr Abgeordneter,
Sie irren vollständig. Sie können Ihre fixe Idee und Ihre Vereinfachungen nicht sein lassen. Sie glauben, wir haben ein Problem mit Deutschland. Aber das existiert nur in Ihrer Phantasie, weil Sie machtlos sind. Ich schlage Ihnen ein Treffen beim nächsten Europäischen Rat am 22 Mai vor. Auf der Tagesordnung steht dann der Kampf gegen den Steuerbetrug. Frankreich hat die Iniative und es wird zusammen mit Deutschland und vielen anderen Ländern, die seine Absichten teilen, vorgehen. Und im Europäischen Rat hat Frankreich die Initiative, weil es Vorschläge für die Energie in Europa machen wird. Und da finden wir uns mit anderen Ländern, mit Deutschland zusammen. Das wird genauso beim Rat am 28. Juni sein, denn, Herr Abgeordneter, zwischen Deutschland und Franrkreich gibt es eine gemeinsame Geschichte, das ist die Europäischen Einigung, und man kann es nicht hinnehmen, jenseits der Divergenzen in der Diskussion, die zwischen Nationen ganz legitim sind, Europa zu einigen ohne etwas zusammen zu machen. Man greift die wesentlichen Fragen mit dem Ehrgeiz auf, Erfolg zu haben, wiederankurbeln und dem europäischen Projekt Vertrauen zu geben.
Ich werde Ihnen ein Beispiel geben, Ihnen, der oft etwas nicht weiß und im Klinklein der Argumente verharrt: Am kommenden 23. Mai ist der Präsident der Französischen Republik in Leipzig eingeladen, um an der Feier eines historisches Ereignisses, die Gründung einer großen Partei, der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands teilzunehmen. Von wem ist er eingeladen worden? Er ist eingeladen worden, um neben dem Bundespräsidenten der Bundesrepublik in Anwesenheit aller politischen Persönlichkeiten einschließlich der Bundeskanzlerin eine Rede zu halten, weil wir nicht die gleiche Vorstellung wie Sie von den Beziehungen mit Deutschland haben. Wir haben eine demokratische, pluralistische Vorstellung, wo die Konfrontation nicht an erster Stelle steht, aber wo die Debatte, der Dialog eine erste Forderung darstellt. Sie werden bei dieser Gelegenheit sehen, dass der Staatspräsident eine Rede halten wird, die das europäische Engagement zum Thema haben wird, aber auch einen Ehrgeiz, den wir teilen möchten, es geht um die Wiederaufnahme des europäischen Projektes für den wirtschaftlichen Fortschrittt, für Wachstum, für Beschäftigung aber auch für ein soziales Europa, ein Europa der Freiheiten, ein Europa des Fortschritts. Das ist es, was wir zusammen machen wollen, jenseits Ihrer Kleinlichkeiten, die ich Ihnen lasse. WIr haben einen Trffen mit der Geschichte, und wenn Sie mit dazukommen kommen wollen, sind Sie willkommen. Wir werden dort sein.“ Quelle: Information de presse de l’Hôtel de Matignon, Übs. v. hw.
> Questions au gouvernement. Rôle de la france en europe
Auf unserem Blog: > “Confrontation. action de rapprocher des choses, de les comparer en les opposant. (Dictionnaire Larousse)” schreibt Claude Bartolone auf seinem Blog.
Der Beitrag wurde am Mittwoch, den 29. Mai 2013 um 08:10 Uhr veröffentlicht und wurde unter Deutsch-französische Beziehungen, Politik abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.