L’interview de François Hollande du 14 juillet 2015
La crise en Grèce et les relations franco-allemandes (IX)
15. Juli 2015 von H. Wittmann
Après le sommet de Bruxelles, cette interview du 14 juillet était pour deux journalistes la première occasion de demander le président de la République en ce ce qui concerne les realtions franco-allemandes: L’Allemagne, selon le président, aurait du être au rendez-vous del’Europe, ce que Mme Merkel avait bien compris. V. aussi : > La crise en Grèce et les relations-franco-allemandes (VI)
„LE PRESIDENT : […] il y a eu une vraie solidarité à l’égard de la Grèce mais j’ai senti à un moment et c’est pour cela que je me suis mobilisé à ce point, j’ai senti qu’il y avait chez nos partenaires, en tout cas chez certains d’entre eux ou dans l’opinion publique, l’idée que l’on pouvait maintenant pour le bonheur des Grecs sans doute …
Claire CHAZAL : Les Allemands eux-mêmes étaient au fond pour …
LE PRESIDENT : …les mettre de côté et leur dire « vous n’avez plus votre place, on vous licencie pour quelques années et puis, vous reviendrez plus tard ». Alors, c’était une épreuve de vérité, je pense que l’Allemagne avec Madame MERKEL qui a pu avoir un moment une interrogation, il fallait ….
David PUJADAS : C’est vous qui l’avez convaincue …
LE PRESIDENT : …rassurer. Dire que des conditions allaient être posées mais que l’Allemagne devait être au rendez-vous de l’Europe. Madame MERKEL l’a parfaitement compris et puis, il y avait Alexis TSIPRAS, le Premier ministre grec.“
[…]
„Claire CHAZAL : Monsieur le Président, vous avez parlé tout à l’heure de l’Allemagne qui a évidemment montré des positions très divergentes, en tout cas au début des négociations. Est-ce que vous diriez aujourd’hui que le couple franco-allemand en sort affaibli ?
LE PRESIDENT : Non. Nous avons, avec madame MERKEL, depuis trois ans, établi des relations. Au départ, il faut se comprendre, il faut essayer de savoir, non pas simplement à quelle sensibilité politique ou à quel intérêt national nous avons affaire, mais à quelle personnalité. Il y a un lien entre madame MERKEL et moi-même qui s’est établi et il est fondé sur l’intérêt de l’Europe. Chaque fois qu’il a fallu faire des choix, même si cela pouvait contrarier une partie de nos opinions publiques, nous avons fait le choix de l’Europe.“
> La crise en Grèce et les relations franco-allemandes (I-VIII) – auf unserem Blog
> Interview mit Frédéric Lemaître, LE MONDE
FR ALL: LE MONDE, 14 jt "La nuit où l'Allemagne a fait plier Tsipras" "l'accord a été arraché au finish, grâce à l'obstination des Français"
— Frankreich-Blog (@FranceBlogInfo) July 14, 2015
Dieses Interview war die erste Gelegenheit für zwei Journalisten, Präsident Hollande ganz direkt zum Stand der deutsch-französischen Beziehungen nach dem Brüsseler Gipfel zu fragen: Deutschland, so der Präsident, musste beim Rendez-vous in Europa mit dabei sein. Das habe Frau Merkel ganz genau verstanden. s. auch: > La crise en Grèce et les relations-franco-allemandes (VI)
„Präsident Hollande: […] es hat eine wahre Solidarität mit Griechenland gegeben; aber in einem bestimmten Moment habe ich gespürt, habe ich gespürt, dass es bei unseren Partnern, zumindest bei einigen von ihnen oder in der öffentlichen Meinung, dass es die Idee gab, zum Vorteil der Griechen ohne Zweifel gab …
> Claire CHAZAL : Im Grunde genommen waren die Deutschen dafür …
Präsident Hollande: … sie beiseite zu lassen und ihnen zu sagen « ihr habt nicht mehr euren Platz, man entlässt euch für einige Jahre und dann kommt ihr später wieder ». Hier ging es wirklich um die Wahrheit, und ich denke, dass Deutschland mit Frau Merkel, die schon einen Moment gezögert hat, man musste ….
David PUJADAS : Sie haben sie überzeugt …
Präsident Hollande: … sie vergewissern (rassurer). Sagen, dass die Bedingungen gestellt werden, aber dass Deutschland Europa treffen müsste (Dire que des conditions allaient être posées mais que l’Allemagne devait être au rendez-vous de l’Europe.) Frau Merkel hat das perfekt verstanden und dann war da Alexis TSIPRAS, der griechische Premierminister.“
[…]
„Claire CHAZAL : Herr Präsident, sie haben vorhin von Deutschland gesprochen, das natürlich sehr abweichende Positionen gehabt hat, vor allem zu Beginn der Verhandlungen. Sagen Sie heute, dass das deutsch-französische Paar geschwächt ist?
Präsident Hollande: Nein. Wir haben mit Frau Merkel seit drei Jahren Beziehungen geknüpft. Zu Beginn musste man sich verstehen, man musste herausfinden, nicht einfach nur, mit welcher politischer Sensibilität oder welchem nationalen Interesse wir es zu tun haben, aber mit welcher Persönlichkeit. Es gibt eine Verbindung zwischen Frau Merkel und mir, die entstanden ist und sie auf dem Interesse Europas gegründet. Jedes Mal, wenn es eine Entscheidung zu treffen galt, auch wenn das den öffentlichen Meinungen zuwiderlief, haben wir uns für Europa entschieden.“ (Übersetzung: www.france-blog.info)
> La crise en Grèce et les relations franco-allemandes (I-VIII) – auf unserem Blog
> Interview mit Frédéric Lemaître, LE MONDE
FR ALL: LE MONDE, 14 jt "La nuit où l'Allemagne a fait plier Tsipras" "l'accord a été arraché au finish, grâce à l'obstination des Français"
— Frankreich-Blog (@FranceBlogInfo) July 14, 2015
Der Beitrag wurde am Mittwoch, den 15. Juli 2015 um 16:35 Uhr veröffentlicht und wurde unter Europe, Politik, Wirtschaft abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.