Gegen die Todesstrafe
26. Juli 2019 von H. Wittmann
Jedesmal wenn wir eine Nachricht über die Todesstrafe, diesmal zur Aufhebung des Moratoriums von 2004, Hinrichtungen in den USA auf föderaler Ebene durchzuführen, lesen…
https://twitter.com/AFPusa/status/1154411292796620801
… erinnern wir an unsere Artikel Zum Thema Todesstrafe auf diesem Blog: Dieses Mal, es heißt in den Nachrichten Präsident Trump wolle das genannte Moratorium aufheben, ergänzen wir hier einen Artikel vom 17. Mai 2019 und stellen ihn auf dem Blog hier ganz nach oben:
Die Befürworter der Todesstrafe in den USA sollten diese Sätze von Victor Hugo lesen. Am 15. September 1848 sagte er in der Nationalversammlung: „ Vous ne l’abolirez pas peut-être aujourd’hui ; mais, n’en doutez pas, vous l’abolirez ou vos successeurs l’aboliront demain !
Les mêmes voix. Nous l’abolirons ! (Agitation.)
Vous écrivez en tête du préambule de votre constitution : « En présence de Dieu, » et vous commenceriez par lui dérober, à ce Dieu, ce droit qui n’appartient qu’à lui, le droit de vie et de mort. (Très bien ! très bien !)
Messieurs, il y a trois choses qui sont à Dieu et qui n’appartiennent pas à l’homme : l’irrévocable, l’irréparable, l’indissoluble. Malheur à l’homme s’il les introduit dans ses lois ! (Mouvement.) Tôt ou tard elles font plier la société sous leur poids, elles dérangent l’équilibre nécessaire des lois et des mœurs, elles ôtent à la justice humaine ses proportions ; et alors il arrive ceci, réfléchissez-y, messieurs, (Profond silence) que la loi épouvante la conscience ! (Sensation.)
Messieurs, je suis monté à cette tribune pour vous dire un seul mot, un mot décisif, selon moi ; ce mot, le voici : (Écoutez ! écoutez !)
Après février, le peuple eut une grande pensée : le lendemain du jour où il avait brûlé le trône, il voulut brûler l’échafaud. (Très bien ! — Sensation.)
Ceux qui agissaient sur son esprit alors ne furent pas, je le regrette profondément, à la hauteur de son grand cœur.
A gauche : Très bien !“ > Victor Hugo : abolition de la peine de mort (15 septembre 1848) – Site de l’assemblée nationale
Lisez aussi: Victor Hugo > Le dernier jour d’un condamné – Bibliothèque de Lisieux
> Victor Hugo : „Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine“ – France-Culture: „Quand Robert Badinter a plaidé pour l’abolition de la peine de mort en France, il s’est placé sous l’égide de deux grands écrivains abolitionnistes, Victor Hugo et Albert Camus. À plus d’un siècle de distance, en effet, ils ont dénoncé la peine capitale de plusieurs manières et avec des arguments multiples.“
Une conférence enregistrée en septembre 2017 et citée par France-Culture.
> Vor 25 Jahren wurde in Frankreich die Todesstrafe abgeschafft – 10. Oktober 2006
> L’abolition de la peine de mort – 24. Oktober 2010
Albert Camus schrieb im letzten Satz seiner Betrachtungen über die Todesstrafe (1), die er zusammen mit Arthur Koestler herausgegeben hat (1957): “Weder im Herzen des einzelnen noch in den Sitten der Gesellschaft wird es einen dauerhaften Frieden geben, solange der Tod nicht aus den Gesetzen verbannt ist.”
Nacheinander weist er alle Argumente zurück, die die Verteidiger der Todesstrafe anführen. Es sei eine exemplarische Strafe? “Zunächst einmal glaubt die Gesellschaft selber nicht, was sie sagt,” (S. 107) stellt er fest. Er wendet sich gegen die Todesstrafe, die er als eine Rache bezeichnet, die aus “den Wäldern der Urzeit” stamme (S. 124), denn sie verbindet zudem den Tod auch noch mit einer “Vorsätzlichkeit” (p. 125) “… mit einer Quelle seelischen, den Tod an Schrecken weit übertreffenden Leidens” (ib.) (Warum steht in der deutschen Ausgabe seelisch statt moralisch wie in der Originalausgabe?) Und Camus untersucht die Unterscheidung zwischen Schuld und Unschuld und fragt nach der Verantwortung der Gesellschaft, in deren Namen die Todesstrafe verhängt wird, denn “… jede Gesellschaft hat die Verbrecher, die sie verdient.” (S. 131) Als weitere Argumente gegen die Todesstrafe unterstreicht Camus den definitiven Charakter dieser Strafe, die eine Wiedergutmachung im Falle eines Irrtums nicht zulasse (cf. p. 135 ff.). Ein Justizirrtum dieser Art habe Belgien dazu inspiriert, die Todesstrafe abzuschaffen. Camus hat den Prosatext dieser Anklage gegen die Todesstrafe schon viel früher verfasst und 1942 unter dem Titel > L’étranger / Der Fremde veröffentlicht. (1942).
> Rede des Justizministers Robert Badinter am 27. September 1981 vor der Nationalversammlung in Paris.
„… j’ai l’honneur, au nom du Gouvernement de la République, de demander à l’Assemblée nationale l’abolition de la peine de mort en France. […] Le choix qui s’offre à vos consciences est donc clair : ou notre société refuse une justice qui tue et accepte d’assumer, au nom de ses valeurs fondamentales – celles qui l’ont faite grande et respectée entre toutes – la vie de ceux qui font horreur, déments ou criminels ou les deux à la fois, et c’est le choix de l’abolition ; ou cette société croit, en dépit de l’expérience des siècles, faire disparaître le crime avec le criminel, et c’est l’élimination.[…] Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n’y aura plus, pour notre honte commune, d’exécutions furtives, à l’aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées.“ > Rede des Justizministers Robert Badinter am 27. September 1981 vor der Nationalversammlung in Paris.
1. A. Camus, Die Guillotine. Betrachtungen zur Todesstrafe, in: id., Fragen der Zeit, übersetzt von G. G. Maister, Reinbek bei Hamburg: Rowohlt, 1977, S. 103-156