Die Rede des Staatspräsidenten an die Vertreter der Buchbranche in Frankreich
21. März 2013 von H. Wittmann
Le président de la République, François Hollande, a reçu des acteurs du monde du Livre, le mardi 19 mars, à 18 heures, au Palais de l’Elysée.
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Encore une fois un exercice parfait de compréhension pour les élèves: Écoutez le discours du Président de la République et écrivez un article de journal. Ensuite vous pouvez lire son discours> Discours lors de la réception des acteurs du monde du Livre.
Le Président de la République souligne la signification de la liberté: „Les livres sont indissociables de la liberté. Liberté de penser, liberté de plume, liberté d’édition. Ce n’est pas un hasard si lorsque la barbarie s’installe, les livres brûlent : « Là où l’on brûle les livres, on finit par brûler des hommes. » disait Heinrich Heine. Nous avons pu constater, au Mali, que la haine s’en prenait d’abord aux manuscrits et ensuite aux femmes et aux hommes. J’ai pu assister à ce spectacle désolant de manuscrits très anciens brûlés à Tombouctou.“
En ce concerne le livre numérique, le Président de la République a déclaré:
„Le numérique, puisque c’est son nom, n’est pas en lui-même un risque, pas plus qu’il ne l’est pour l’information. Il ne faut pas craindre la nouveauté pour la seule raison qu’elle est nouvelle – d’autant qu’en l’occurrence elle ne l’est plus guère. C’est le professeur Antoine COMPAGNON qui rappelait qu’en son temps que le livre de poche avait été soupçonné des mêmes effets que le livre numérique aujourd’hui : « D’après certains, écrit-il, les livres de poche étaient des objets de consommation, jetables comme le mouchoir Kleenex, le briquet Cricket et le rasoir Gillette, – je le cite, je ne fais aucune publicité – qui venaient de faire leur apparition… ». Et pourtant la nouvelle génération – là, j’en étais – a conservé pieusement jusqu’à ce jour, avec respect, les livres de poche écornés dans lesquels nous avions découvert les grands romans qui nous ont appris à vivre.
Le livre numérique peut donc aussi être une chance. Mais à une condition : que nous sachions lui garantir les mêmes protections que celles qui sont celles du livre physique.“
C’est une annonce claire et sans malentendu comment le Président de la République pense du droit d’auteurs dans le monde numérique.
Mais ! Les livres numérique qui disparaissent avec un crash du disque dur au nirvana numérique et lointain ou comme un grand pile de livres dans une liseuse – quelle belle expression, elle lit soi-même – qui se perd si facilement dans un compartiment de train, ces livres numériques ne ressemblent aucunement au livre de poche.
Un livre numérique ne ressemble point à mon premier livre de poche français lu en entier que je garde pieusement: > Albert Camus, Le mythe de Sisyphe, qui était la base de mon premier exposé au cours de français et qui m’a conduit – plus tard – > à d’autres livres. Je trouve qu’on ne peut nullement comparer le livre numérique avec un livre de poche, car c’est le livre de poche, lui, qui constitue le grand progrès par rapport au livre numérique. C’est facile d’énumérer tous les grands avantages de cette invention magnifique : Autonomie du support, une matière première très bon marché, pas de programmation, pas de lutte énervante avec les formats différents, etc. etc., etc.).
Si le livre numérique venait après le livre de poche, on devrait se donner un grand mal d’énumérer ses avantages : Oui, il y en a un qui compte beaucoup et qui fait la grande supériorité des petites liseuses: on peut facilement, d’un coup emporter, 300 même beaucoup plus de livres. Bonjour le livre-zapping, tant de distraction, on finit par regarder beaucoup de pages, pendant un voyage sans lire correctement seul livre.
Et pour terminer posons la question décisive – dont la réponse est déjà connue par nos lecteur fidèles – : > Ecrivez-vous à la main ou tapez-vous au clavier ?
Der Staatspräsident hat am 19. März 2013 Herausgeber, Schriftsteller und Bibliothekare (= „acteurs du monde du livre“) empfangen:
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Wieder eine perfekte Hör- und Seh-Verstehensübung für Schüler: Dieses Video ansehen und einen Bericht von einer Seite wie eine Zeitungsmeldung schreiben – oder zusätzlich doch noch die Rede vorher einmal lesen ? – und erst danach die Rede des Staatspräsidenten im Wortlaut > Discours lors de la réception des acteurs du monde du Livre lesen.
Statsspräsident Hollande sagte u.a.: „Die Bücher sind mit der Freiheit untrennbar verbunden. Die Freiheit des Denkens, die Freiheit der Feder und die Freiheit der Herausgeber. Das ist kein Zufall, dass die Barberei folgt, wenn die Bücher brennen: „Dort wo man Bücher verbrennt, verbrennt man auch Menschen,“ sagte Heinrich Heine. Wir konnten in Mali erleben, dass der Hass sich zuerst an den Manuskripten vergriff und dann an Frauen und Männern. Ich habe dieses traurige Spektakel sehr alter verbrannter Manuskripte in Timbuktu erlebt.“
Und zum digitalen Buch erklärte der Präsident:
„Die Digitaltechnik, weil sie so genannt wird, ist für sich genommen kein Risiko, genausowenig, wie sie die Information gefährdet. Man muss die Neuheiten nicht wegen des einzigen Grund fürchten, weil sie neu sind – umso mehr, weil sie es eigentlich nicht mehr (so neu) ist. Professor Antoine Compagnon erinnerte daran, dass das Taschenbuch zu seiner Zeit genauso misstrauisch beäugt wurde wie heute das digitale Buch : „Einige glauben, schrieb er, die Taschbücher seien Verbrauchsartikel wie ein Kleenex-Taschenturch, ein Feuerzeug oder ein Gillette Rasierklinge, – ich zitiere nur, ich mache keine Werbung – die gerade aufgetaucht waren…“. Und die neue Generation – da gehörte ich auch dazu – hat respektvoll die Taschenbücher mit den Eselsohren aufbewahrt, in denen wir die großen Romane entdeckt haben, die uns leben gelehrt haben.
Das digitale Buch kann zu einer Chance werden. Aber unter einer Bedingung : Wir müssen in der Lage sein, ihm den gleichen Schutz zu gewähren, wie den, den wir den physische Büchern gewähren.“
Das ist eine unmissverständlich deutliche Ansage, wie der Staatspräsident über den Schutz des Urheberrechts in der digitalen Welt denkt.
Albert Camus, Le mythe de Sisyphe führte zu meinem ersten Schulreferat und dann zu weiteren Büchern. Digitale Bücher, die mit dem Absturz der Festplatte im digitalen Nirgendwo verschwinden, oder die alle zusammen als großer digitaler Stapel auf einem kleinen transportablen Lesegerät – in Frankreich sagt man liseuses – die lesen selber ? landen, sind eben nicht das gleiche, wie mein erstes sorgfältig gehütetes französisches Taschenbuch, das ich ganz durchgelesen habe: Man kann das digitale Buch keineswegs mit dem Taschenbuch vergleichen, weil das Taschenbuch eigentlich der große Fortschritt gegenüber dem digitalen Buch ist.
Wir könnten alle Vorteile einer wunderbaren Erfindung aufzählen (Autonomie in der Handbabung, billiger Werkstoff, keine Programmierung, kein lästiger Kampf mit den Formaten, etc. etc., etc.), wenn das digitale Buch aber nach dem Taschenbuch kommt, muss man sich sehr große Mühe geben, echte Vorteile gegenüber dem Taschenbuch zu finden. Ach ja, man kann gleich 300 Bücher und mehr auf einmal mitnehmen. Prima, bei soviel Durcheinander, wird man nur noch zappen und auf keiner Zugreise auch nur ein Buch ordentlich zu Ende lesen.
Und zum Schluss nochmal die Gretchenfrage: > Schreiben Sie mit der Hand oder mit der Tastatur?
Der Beitrag wurde am Donnerstag, den 21. März 2013 um 15:41 Uhr veröffentlicht und wurde unter Kultur, Literatur, Medien, Veranstaltungen abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.