#Confinement # CoronaVirus und die Literatur I
10. Mai 2020 von H. Wittmann
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Wir haben hier schon einen Lesebericht zu dem 1947 erschienenem Roman von Albert Camus (1913-1960), Die Pest > Wiedergelesen: Albert Camus, Die Pest angezeigt. Nicht nur in Krisenzeiten hat die Literatur eine gar nicht zu überschätzende Bedeutung für Orientierungen in sozialer, politischer, wirtschaftlicher, historischer wie auch philosophischer Hinsicht. Damit ist ihre Tragweite aber keinesfalls erschöpft. Die Literatur hat auch eine besondere Bedeutung mit der ihr innewohnenden Kraft der Vorhersage.
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Nicht dass sie die Zukunft vorhersagen könne, aber ihre Autoren können sehr wohl die Zukunft beeinflussen; das war auch die Grundidee für die 2004 erschienene Festschrift für > Prof. Dr. Dirk Hoeges >> Literarische Autonomie und intellektuelles Engagement. Der Beitrag der französischen und italienischen Literatur zur europäischen Geschichte (15.-20. Jh.). Auf der 4. Umschagseite steht: „Wie kann Literatur einen Beitrag zur Geschichte leisten, ohne ihre ästhetische Autonomie preiszugeben?“ Darum geht es. Wie können Autoren die einen Einfluss auf die Geschichte ihrer zeit ausüben? Dinge einordnen aber auch künftige Entwicklungen erkennen, einschätzen ja auch anstoßen. Auf diesen Weise vermitteln Schriftsteller Orientierung. Auch in dieser vom > Corona-Virus so sehr bewegten Zeit hält die Literatur für uns einen Orientierungsrahmen beriet. Viele Autoren vermitteln Einblicke in die sozialen Auswirkungen des Eingeschlossenseins, sie untersuchen die Reaktionen der Menschen auf Pandemien, sie vermitteln Hoffnung auf Besserung. Die Pest in Oran war vorbei, genauer gesagt, das Virus verlor an Viruenz, als die Menschen begannen, wieder Hoffnung zu schöpfen.
> Nachgefragt. Anne-Sophie Guirlet-Klotz: Lire une lecture française en temps de confinement
Arthur Rimbaud (1854-1891) hat über seine Dichtkunst in seinen so berühmten Brief („Seherbrief“) am 15. Mai 1871 an Paul Demeny geschrieben: „_ Voici de la prose sur l’avenir de la poésie -[…] Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné déréglement de tous les sens.[…] Il arrive à l’inconnu, et quand, affolé, il finirait par perrdre l’intelligence de ses visions, il les a vues.“ (A. Rimbaud, Œuvres complètes, éd. A. Adam, Paris 1972, p. 250 s.) Schade, diesen Brief und noch einen anderen an Georges Izambard vom 13.5 1871 (a.a.O., S. 248 f,) würde ich Ihnen jetzt gerne ganz vorlesen. Henri Michaux (1899-1984) hat in „L’avenir de la poésie sich ähnlich konkret über die Poesie ausgedrückt, das klingt ein wenig drastisch, aber es ist ja nur ein Bild: „Le rôle du poète consiste à être le premier à la sentir, à trouver une fenêtre à ouvrir, ou plus exactement à ouvrir un abcès du subconscient. -C’est peut-être en ce sens qu’on dit ‚Le poète est un grand médecin‘, comme le comique d’ailleurs. Ainsi manifeste-t-il sa deuxième tendance que j’ai appelée exorcisante. Il fait disparaître l’envoûtement de l’époque précédente, de sa littérature, et en partie de l’époque présente. – Ces deux tendances se conjuguent du reste en une seule poussée vers l’avenir.“ (H. Michaux, Œuvres complètes, ed. R. Bellour, Y. Tran, t. I., Paris 1998, p. 970.). genug. Zur Poesie und ihrer Zukunftsgestaltung könnten wir gleich anfangen, einen eigenen Blog zu schreiben. Wir kommen darauf zurück.
Eigentlich wollten wir bis hierher nur eine kurze Einleitung verfassen für das was jetzt kommt:
« Les pandémies érigent l’humanité en problème. En mettant en péril l’existence de la collectivité, elles constituent la société, voire le genre humain, en personnage littéraire. Car la menace de la mort suffit à créer un effet de personnage. » @cdf1530 https://t.co/XJFewptqEt
— William Marx (@willimarx) April 22, 2020
Wir nehmen diesen Tweet von Professor William Marx am Collège de France – > William Marx Littératures comparées – hier können Sie alle seien Vorlesunge sehen! – zum Anlass, um ohne seinen so spannenden Artikel > Ce que la littérature nous apprend de l’épidémie hier zu kommentieren, einige der von ihm genannten Bücher hierr nochmal zu nennen:
W. Marx schreibt: „si les épidémies appartiennent à l’expérience universelle et immémoriale, si elles occupent à ce titre une place non négligeable dans les textes littéraires, cette place elle-même appelle notre interrogation et notre interprétation. Elle dit quelque chose des modalités sous lesquelles l’humanité tente de faire face à l’épreuve. Ainsi la littérature peut-elle éclairer notre propre rapport à l’épidémie actuelle. […] Les pandémies, quant à elles, ont ceci de particulier qu’elles font de la collectivité humaine leur victime. Elles atteignent l’homme dans sa capacité à faire société ; elles révèlent sa nature d’animal social en faisant de celle-ci à la fois la vectrice de la catastrophe et la source sinon d’un éventuel salut, du moins d’une consolation et d’un allégement des souffrances.“ Und zitert u.a.:
Sophocle (5. Jh. v. Chr.), > Ödipus der Tyrann üb. v. Friedrich Hölderlin
Giovanni Boccaccio (1313-1375), Decameron (1348-1353) dessen erste vier Bücher sie in der vorzüglichen Überrsetzung von Kurt Flasch, der ihr auch einen sehr lesenswerten Essay „Poesie nach der Pest“ beigefügt, unbedingt lesen müssen: G. erschien 1992 in der Diederich’schen Verlagsbuchandlung Mainz.
Daniel Defoe (1660-1731), > The Storm, 1704.
—, A Journal of the Plague Year, London 1722.
Vargas, Fred, Pars vite et reviens tard, Paris 2001
Poe, Edgar Allan (1809-1849), The Masque of the Red Death, 1842.
Bücher von > Poe, Edgar Allan bei Ernst Klett Sprachen.
Marc Shelley (1797-1851), The last man, 1826.
Jack London (1876-1916), > The Scarlet Plague, 1912.
Albert Camus (1913-1960), > Wiedergelesen: Albert Camus, Die Pest
Jean Giono (1895-1970), Le Hussard sur le toit, Paris 1951.
Jean-Paul Sartre (1905-1980), Typhus, Pais 1943, Typhus. scénario, éd. A. Elkaïm-Sartre, Paris 2007. Film: Les Orgueilleux mit Michèle Morgan und Gérard Philippe
Jean de la Fontaine (1621-1695), Les Anmaux malades de la peste, 1678
Hinzuzufügen wäre:
Xavier de Maistre (1763-1852), Oeuvres complètes, Paris o. J. mit id., Voyage autour de ma chambre, S. 11-109, und id., Expédition nocture autour de ma chambre, S. 11-209
Ouvrez les fenêtres, aérez-vous l'esprit grâce aux cours et séminaires de littératures comparées du @cdf1530 : je ne saurais mieux dire que le journal La Croix. https://t.co/v4KoxLm9Yr
— William Marx (@willimarx) April 24, 2020
Und noch mehr:
Girard de Caudemberg, Scaevola Charles, > Choléra, moyen d’en arrêter la propagation et d’en préserver les cités et les individus sans apporter aucune entrave aux relations internationales, Paris 1848.
> Antoine Compagnon, > La littérature face aux pandémies – Sciences sociales et humanités – >Avril 2020
Mathilde Gérard, > Epidémies et littérature, une inspiration contagieuse – LE MONDE – 11.9.2009 (!)
A l’heure où la grippe A se propage à grande vitesse, avec une virulence certes relative, les œuvres de fiction sont riches d’enseignements quant aux réactions humaines et sociales en temps de pandémie.
> L’épidémie en littérature, à travers 6 grands romans par Naomi Titti- France-Culture – 17/03/2020 ***
> Penser l’enfermement avec 5 grands philosophes – Pauline Petit – Fracne Culture – 9 avril 2020
> Confinement et littérature – les choix de l’EXPRESS
Sabine Audrerie, > Coronavirus : La littérature face à l’événement – La Croix – le 25/03/2020 – Sie zitiert Albert Camus : „Le rôle de l’écrivain ne se sépare pas de devoirs difficiles. Par définition, il ne peut se mettre aujourd’hui au service de ceux qui font l’histoire : il est au service de ceux qui la subissent », Albert Camus, Discours de Suède, 1957.
Bernard Henry Lévy > Chronique du coronavirus, 1 – La Règle du jeu, 30 mars 2020.
> Coronavirus : ces dix fictions qui avaient tout prévu – Dernières Nouvelles d’Alsace – 23 März 2020