Le 31 mai 2023, lors de de sa participation au GLOBSEC-Forum 2023, ein forum für die Sicherheit in dieser Region, Le Président de la République Emmanuel Macron a présenté ses idées sur l’Union européenne dans un discours prononcé devant le Forum. Avec ce discours, il a redéfini la position de la France sur l’Europe de l’Est et les Balkans. Si en 2019, Macron s’était encore opposé à l’élargissement de l’UE avec l’intégration de l’Albanie et de la Macédoine du Nord, le son de cloche était différent, il soulignait désormais que l’on pouvait compter sur la France.
“Rappelons-nous à cet égard les derniers mots du directeur de l’agence de presse de Hongrie, [Ouverture Milan Kundera, dans : Guillaume Mayer, (éd), Budapest 1956. La révolution vue par les écrivains hongrois, Paris : Éd. Du Félin 2016. n.d.l.r.] quelques minutes avant d’être écrasé par l’artillerie russe en novembre 1956 : « Nous mourons pour la Hongrie et pour l’Europe ». Le rideau est tombé sur notre continent, mais c’était bien déjà l’unité de celui-ci qui était en jeu. Il annonçait des décennies d’éloignement forcé, des décennies « d’Occident kidnappé », pour reprendre la belle formule de Milan KUNDERA, que nous pouvons faire nôtre aujourd’hui.
J’ajouterai à vous qui êtes ici aujourd’hui, que même après l’entrée de la Slovaquie et de beaucoup d’autres pays dans l’Union, nous n’avons pas toujours assez entendu cette voix que vous portiez, qui appelait à reconnaître votre histoire et vos mémoires douloureuses. D’aucuns vous disaient alors que vous perdiez des occasions de garder le silence. Je crois aussi que nous avons parfois perdu des occasions d’écouter. Ce temps est révolu et aujourd’hui, cette voix doit être notre voix à tous.”
31 mai 2023 – Seul le prononcé fait foi
> Discours de clôture du Président de la République.
Ce rappel de l’insurrection écrasée de 1956 en Hongrie a été suivi d’une conclusion sans équivoque :
“Alors mon message est simple. Dans ce moment que nous vivons, nous ne devons pas laisser l’Occident être kidnappé une deuxième fois. Nous ne laisserons pas l’Europe être kidnappée une deuxième fois.”
Vient ensuite un autre rappel d l’histoire :
“Les enjeux sont de taille quand la guerre est à nos frontières. Et en effet, l’agression de l’Ukraine au fond, est la manifestation extrême, de fragilité, d’une contestation de notre unité européenne qui s’est jouée durant ces 15 dernières années. 15 années durant lesquelles les tentatives de la Russie pour bousculer tout l’édifice de sécurité européenne et le remodeler, selon ses termes.
Les étapes en sont connues : le discours de Vladimir POUTINE à Munich de 2007, l’agression contre la Géorgie de 2008, contre l’Ukraine en 2014, contre l’Ukraine encore en 2022 et la vassalisation rampante de la Biélorussie. Au fond, ce que demande la Russie, et qu’elle avait codifié dans les projets de traités brandis à la veille de son invasion il y a un peu plus d’un an, c’est l’affaiblissement et la neutralisation de l’Ukraine et au fond, la mise en vulnérabilité de toute une partie de l’Europe en contrepartie d’engagements légers et largement invérifiables.”
Un Macron modifie à nouveau des positions antérieures :
“Face à cela, et il faut le reconnaître, nous n’avons pas su apporter une réponse européenne ni organiser une architecture qui nous prémunisse via l’OSCE ou les autres projets envisagés à l’époque contre ces agressions. Quant à la réponse de l’OTAN, c’était au fond, trop ou trop peu. Une perspective offerte à l’Ukraine et la Géorgie qui exposait ces deux pays à la vindicte russe sans pour autant les protéger et avec des garanties qui étaient beaucoup trop faibles. Et nous avons manqué de cohérence en tant qu’Européens. Nous avons apporté donc des garanties insuffisantes à certains pays qui étaient à nos frontières. Nous n’avons pas engagé la Russie dans un dialogue de sécurité pour nous-mêmes. Au fond, nous avons délégué ce dialogue à l’OTAN, ce qui n’était pas sans doute le meilleur moyen d’y arriver. Et dans le même temps, nous ne sommes pas sortis des dépendances que nous avons plutôt continué de renforcer à l’égard de la Russie, en particulier en matière énergétique. Donc nous devons être lucides sur nous-mêmes. Nous n’avons pas été cohérents dans notre approche.”
Et il souligne “ce qui se joue en Ukraine aujourd’hui n’est pas simplement une question européenne, mais bien une question pour l’ordre international et la paix partout dans le monde.”
Präsident Emmanuel Macron hat am 31. Mai 2023 das GLOBSEC-Forum 2023, ein forum für die Sicherheit in dieser Region, besucht und in einer Rede vor dem Forum seine Vorstellungen zur Europäischen Union vorgetragen. Mit dieser Rede hat er die Position Frankreichs zu Osteuropa und dem Balkan neu definiert. Hatte Macron 2019 sich noch gegen die Erweiterung der EU mit der Aufnahme von Albanien und Nordmazedonien gewandt, so klang das jetzt anders, er unterstrich jetzt, man könne auf Frankreich zählen.
“Erinnern wir uns in diesem Zusammenhang an die letzten Worte des Direktors der ungarischen Nachrichtenagentur, wenige Minuten bevor er im November 1956 von russischer Artillerie zerquetscht wurde: “Wir sterben für Ungarn und für Europa”. Der Vorhang fiel auf unserem Kontinent, aber es stand bereits die Einheit des Kontinents auf dem Spiel. Er kündigte Jahrzehnte der erzwungenen Entfremdung an, Jahrzehnte des “entführten Westens”, um Milan KUNDERAs schöne Formulierung [Ouverture Milan Kundera, in : Guillaume Mayer, (Hg.), Budapest 1956. La révolution vue par les écrivains hongrois, Paris: Éd. Du Félin 2016. d. R.] zu verwenden, die wir uns heute zu eigen machen können.
Ich möchte Ihnen auch sage, dass wir selbst nach dem Beitritt der Slowakei und vieler anderer Länder zur Union nicht immer genug zugehört haben, wenn Sie dazu aufriefen, Ihre Geschichte und Ihre schmerzhaften Erinnerungen anzuerkennen. Manche sagten Ihnen dann, dass Sie Gelegenheiten verpassten, zu schweigen. Ich glaube auch, dass wir manchmal Gelegenheiten zum Zuhören verloren haben. Diese Zeit ist vorbei und heute muss diese Stimme unser aller Stimme sein.”
31 mai 2023 – Seul le prononcé fait foi
> Discours de clôture du Président de la République.
Dieser Erinnerung an den niedergeschlagenen Aufstand von 1956 in Ungarn folgte eine eindeutige Schlussfolgerung:
“Meine Botschaft ist ganz einfach. In diesem Moment, in dem wir leben, dürfen wir nicht zulassen, dass der Westen ein zweites Mal gekidnappt wird. Wir werden nicht zulassen, dass Europa ein zweites Mal gekidnappt wird”.
Dann folgt ein weiterer Hinweis auf die Geschichte:
“Es steht viel auf dem Spiel, wenn der Krieg an unseren Grenzen stattfindet. Und in der Tat ist die Aggression der Ukraine im Grunde genommen die extreme, zerbrechliche Manifestation einer Herausforderung unserer europäischen Einheit, die sich in den letzten 15 Jahren abgespielt hat. 15 Jahre, in denen die Versuche Russlands, das gesamte Gebäude der europäischen Sicherheit zu erschüttern und es nach seinen Worten umzugestalten.
Die Etappen sind bekannt: Wladimir PUTINs Münchner Rede von 2007, die Aggression gegen Georgien 2008, gegen die Ukraine 2014, gegen die Ukraine erneut 2022 und die schleichende Vereinnahmnung (vasallisation) von Weißrussland. Was Russland im Grunde verlangt und was es in den Vertragsentwürfen, die es am Vorabend seiner Invasion vor etwas mehr als einem Jahr hochhielt, kodifiziert hatte, ist die Schwächung und Neutralisierung der Ukraine und im Grunde die Verwundbarkeit eines ganzen Teils von Europa im Gegenzug für leichte und weitgehend unüberprüfbare Verpflichtungen.”
Un Macron modifiziert erneut frühere Positionen:
| Des tâches pour les élèves:
– Vous résumez ce discours
– Encore une fois, Emmanuel Macron parle de la souveraineté de l’Europe. Qu’est-ce qu’il comprend par cette souveraineté ?
– Comment le Président analyse-t-il la portée de la guerre en Ukraine pour l’Europe ?
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“Angesichts dessen, und das muss man zugeben, haben wir es nicht geschafft, eine europäische Antwort zu geben oder eine Architektur zu organisieren, die uns über die OSZE oder die anderen damals angedachten Projekte gegen diese Aggressionen schützt. Was die Antwort der NATO betrifft, so war sie im Grunde zu viel oder zu wenig. Eine der Ukraine und Georgien angebotene Perspektive, die diese beiden Länder der russischen Rachsucht aussetzte, ohne sie zu schützen, und mit Garantien, die viel zu schwach waren. Und wir waren als Europäer nicht konsequent genug. Wir haben also einigen Ländern, die an unseren Grenzen lagen, unzureichende Garantien gegeben. Wir haben Russland nicht in einen Sicherheitsdialog für uns selbst einbezogen. Im Grunde haben wir diesen Dialog an die NATO delegiert, was zweifellos nicht der beste Weg war, um ihn zu führen. Und gleichzeitig sind wir nicht aus den Abhängigkeiten herausgekommen, die wir gegenüber Russland eher noch weiter ausgebaut haben, insbesondere im Energiebereich. Wir müssen also klar über uns selbst sein. Wir waren nicht konsequent in unserem Vorgehen”.
Und er unterstreicht: “was sich heute in der Ukraine abspielt, ist nicht einfach eine europäische Frage, sondern eine Frage für die internationale Ordnung und den Frieden überall auf der Welt.”
Je n’aurais probablement pas pu écrire mon livre sur Sartre si, à Bonn, j’avais eu un accès actuel à Internet au lieu de pouvoir aller à la bibliothèque de l’université de Bonn et à la bibliothèque du séminaire. Et aujourd’hui ? Demandons à BING, qui se vante de son IA : “Napoléon III, était-il franc-maçon? ? Le résultat peut être surpassé par n’importe quel étudiant après quelques minutes de recherche dans une bibliothèque: Heiner Wittmann, > 
