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> École numérique / Digitale Bildung – 23. Oktober 2017
> Schreiben Sie mit der Hand oder der Tastatur? – 27 août 2017
Lorsque Christian Füller nous a parlé hier dans le FAS (19 avril 2015), sous le titre „Die Schreibschrift weicht dem großen Geld“, du passage insidieux de l’écriture manuscrite au „daddeln“ le mot pour taper sur clavier parfois par distraction… sur l’écran, nous avons immédiatement pensé à faire remonter l’article de janvier 2015 sur l’écriture cursive. Aucun enfant ne fera preuve de la même concentration en tapant sur un périphérique de saisie quel qu’il soit qu’un enfant qui écrit une longue rédaction à la main. C’est à la fois notre thèse et notre croyance.
Une feuille de papier avec quelques mots-clés, puis les pensées s’écoulent de la tête à travers le bras via l’encre sur le papier, sans être constamment corrigées, décalées, effacées et insérées. C’est ce qu’on appelle l’écriture concentrée. C’est beaucoup plus efficace et fructueux que la recherche de lettres sur tous les appareils de saisie numériques possibles, du clavier à l’écran tactile. Les enseignants se plaignent du manque de concentration des élèves ? Qu’on donne à leurs élèves de beaux cahiers et un stylo pour prendre des notes, pour écrire eux-mêmes, pour relire leurs propres pensées et idées. Voilà ce qu’il faut faire au lieu de chercher des miettes de texte dans le nirvana numérique. Dans ma classe, il n’y aurait pas d’interdiction du portable, pas de notes volantes, mais un contrôle du cahier. Prendre ses notes et écrire ses propres textes est encore la meilleure préparation pour le prochain examen, à condition que l’enseignant donne les instructions nécessaires. Non, ce n’est pas contre les tablettes et les smartphones en classe. Ils sont un beau complément si leur utilisation permet d’exploiter la créativité des élèves et si le contenu de l’enseignement ne se réduit pas à des contenus numériques plus ou moins utiles, presque jamais adaptés, accessibles ici et là . Les tablettes et autres ne sont toutefois utiles que si des contenus correspondant précisément à la progression sont disponibles ; si ce n’est pas le cas, les tablettes sont aussi utiles à l’école que dans les mains d’un étudiant qui veut rédiger un travail de séminaire principal sur un livre de l’Å“uvre de Jean-Paul Sartre. Pour le contenu de son travail, l’ordinateur ne lui est d’aucune utilité. Il aide à la rédaction des notes de bas de page et aide à commander et à prolonger les livres à la Bibliothèque de l’université.
Lors de la table ronde > Qu’apprendra-t-on à l’école de demain ? (LE MONDE – 10.12.2014), qui s’est tenue le 28 novembre 2014 à l’auditorium de LE MONDE, Sophie Pène a repris la remarque de Maryline Baumard : „L’apprentissage de l’écriture cursive a disparu du programme de certains Etats américains….“ en la répondant ainsi: „Je me demande si, finalement, le clavier ne va pas disparaître avant le crayon. On voit de plus en plus de palettes graphiques, ainsi que les logiciels de dictée à la voix.“ Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à cet article lorsque DER SPIEGEL en a parlé aujourd’hui. > Schulen: Finnland schafft die Schreibschrift ab, hmm, abolir l’écriture cursive ? Mais le lien vers l’article est > http://www.spiegel.de/schulspiegel/ausland/schule-pisa-sieger-finnland-will-handschrift-abschaffen-a-1012000.html. C’est donc de cela qu’il s’agit, taper uniquement sur le clavier, chercher les lettres, ne plus avoir de relation avec les mots, sans parler du sentiment d’écrire un texte, effacer à tout moment, se concentrer de moins en moins, taper ici, là , l’absence pure et simple d’engagement.
Il n’y a pas encore de déclarations claires du ministère français de l’Education nationale : „L’usage de l’écriture manuscrite, malgré l’évolution des technologies n’est pas obsolète. Elle fait l’objet d’un usage constant dans le monde du travail, le quotidien, malgré des échanges plus conséquents sous forme de messages typographiés.“ und „À l’aide d’un clavier, le mécanisme est différent, « la correspondance entre le mouvement et la forme de la lettre est arbitraire et un mouvement identique peut aboutir à deux lettres différentes » (Velay & Longcamp, 2005). Il n’y a plus cette relation unique entre la lettre et le mouvement. Il est par conséquent nécessaire, que l’outil soit traditionnel ou numérique, de maintenir un apprentissage des formes par leur tracé à la main.(Ministère de l’éducation nationale. Direction générale de l’enseignement scolaire. Bureau des usages numériques et des ressources pédagogiques, > Modèles d’écriture scolaire (*.pdf). DOCUMENT D’ACCOMPAGNEMENT. Polices de caractères cursives, Juni 20013), S. 5.
Sur le site du ministère français de l’Éducation nationale, on trouve déjà les > Polices de caractères cursives pour l’enseignement de l’écriture. Devront-ils peut-être un jour remplacer l’écriture manuscrite, car les élèves qui grandissent ne tiennent de toute façon plus que leur smartphone en main en permanence et ne dirigent plus leur réseau social que du bout des doigts sur l’image, à une vitesse qui ferait pâlir n’importe quel adulte.
Mais il ne s’agit pas seulement de la praticabilité de diverses méthodes numériques de saisie de texte ou de mots. Il s’agit de se concentrer sur la rédaction de textes. Oh là là , nous tapons ici aussi pour le blog… mais nous rappelons tout de même la question posée sur notre blog le 29 octobre 2010 : > Schreiben Sie mit der Hand oder der Tastatur?.
Ce n’est que lorsque l’écriture de textes est maîtrisée à la main que l’ordinateur prend tout son sens dans l’enseignement du français : en d’autres termes, ce n’est que lorsque la technique culturelle de l’écriture est maîtrisée à la main que l’élève peut apprécier l’ordinateur comme une extension de ses techniques.
Nous savons qu’en France, de gros efforts sont faits pour introduire le numérique dans les écoles : > Enseigner, former, apprendre avec le numérique, comme l’a formulé avec force Benoît Hamon, le prédécesseur de Najat Vallaud-Belkacem. Der > Bericht Jules Ferry 3.0 mise également sur le développement d’une „transmission d’une littérature numérique“. (S. 17). Lorsque les élèves et les enseignants auront assimilé le nouvel univers d’enseignement, c’est ainsi que nous appellerons le monde du Rapport Jules Ferry, car ce n’est un secret pour personne que notre enseignement scolaire actuel n’en est qu’à ses débuts dans quelques rares écoles, alors peut-être que la frappe ou la saisie de texte via un écran tactile deviendra une grande évidence, comme Sophie Pène le suggère dans la citation ci-dessus.
Als uns Christian Füller uns gestern in der FAS (19. April 2015) unter dem Titel „Die Schreibschrift weicht dem großen Geld“ vom schleichenden Ãœbergang von der Handschrift zum Daddeln auf dem Display berichtet hat, dachten wir gleich daran, den Artikel vom Januar 2015 über die Schreibschrift wieder nach oben zu holen. Kein Kind wird beim Tippen auf Eingabegeräten jeder Art die gleiche Konzentration aufbringen wie ein Kind, das einen längeren Aufsatz mit der Hand schreibt. Das ist unsere These und unserer Glaubenssatz zugleich.
Ein Blatt Papier mit einigen Stichwörtern und dann fließen die Gedanken vom Kopf durch den Arm qua Tinte auf das Papier, ohne das ständig korrigiert, verschoben gelöscht und eingefügt wird. Konzentriertes Schreiben nennt man das. Das ist viel effektiver und erfolgreicher als das Buchstabensuchen auf allen möglichen digitalen Eingabegeräten von der Tastatur bis zum Touchscreen. Lehrer klagen über Konzentrationsschwächen der Schüler? Man gebe ihren Zöglingen schöne Kladden und einen Füller zum Mitschrieben zum Selberschreiben, zum Nachlesen der eigenen Gedanken und Ideen. Das ist es, statt Textbrösel im digitalen Nirwana zu suchen. In meiner Klasse gäbe es kein Handyverbot, keine fliegende Zettel, aber eine Kontrolle der Kladde. Die eigenen Mitschriften und die eigenen Texte sind immer noch die beste Vorbereitung auf die nächste Klausur, vorausgesetzt es gibt die entsprechenden Anleitung durch den Lehrer. Nein, es geht nicht gegen die Tablets und Smartphones im Unterricht. Sie sind eine schöne Ergänzung, wenn ihr Einsatz die Kreativität der Schüler nutzen darf, und der Unterrichtsinhalt nicht auf die hier und da erreichbaren mehr oder weniger sinnvollen, fast nie passenden digitalen Inhalte reduziert wird. Tablets u. Co. sind aber nur sinnvoll, wenn genau abgestufte der Progression entsprechende Inhalte zur Verfügung stehen, ist das nicht der Fall, dann sind die Tablets in der Schule genauso sinnvoll wie in der Hand eines Studenten, der eine Hauptseminararbeit zu einem Buch aus dem Werk von Jean-Paul Sartre schreiben will. Für den Inhalt seiner Arbeit nützt ihm der PC gar nichts. Er unterstützt die Erstellung der Fußnoten und hilft bei der Bestellung und Verlängerung der Bücher in der UB.
In der Gesprächsrunde > Qu’apprendra-t-on à l’école de demain ? (LE MONDE – 10.12.2014), die am 28. November 2014 im Auditorium von LE MONDE stattfand, hat Sophie Pène die Bemerkung von Maryline Baumard: „Das Erlernen der Schreibschrift ist in einigen US-Bundesstaaten aus dem Lehrplan verschwunden….“ so beantwortet: „Ich frage mich, ob die Tastatur letztendlich nicht vor dem Bleistift verschwinden wird. Man sieht immer mehr Grafikpaletten, ebenso wie Software für Sprachdiktate.“ An diesen Artikel musste ich denken, als DER SPIEGEL heute berichtete, > Schulen: Finnland schafft die Schreibschrift ab, hm, Schreibschrift abschaffen? Aber der Link zum Artikel lautet > http://www.spiegel.de/schulspiegel/ausland/schule-pisa-sieger-finnland-will-handschrift-abschaffen-a-1012000.html. Darum geht es also, nur noch auf der Tastatur tippen, Buchstaben suchen, keine Beziehung mehr zu den Wörter, ganz zu schweigen vom Gefühl einen Text zu schreiben, jederzeit löschen, immer weniger Konzentration, mal hier, mal da tippen, die reine Unverbindlichkeit.
Noch gibt es klare Aussagen vom französischen Erziehungsministerium: „Die Verwendung der Handschrift ist trotz der technologischen Entwicklung nicht veraltet. Sie wird in der Arbeitswelt und im Alltag weiterhin verwendet, auch wenn der Austausch von Nachrichten in Form von Druckbuchstaben immer wichtiger wird.“ und „À l’aide d’un clavier, le mécanisme est différent, « die Ãœbereinstimmung zwischen Bewegung und Buchstabenform willkürlich ist und eine identische Bewegung zu zwei verschiedenen Buchstaben führen kann » (Velay & Longcamp, 2005). Es gibt nicht mehr diese einzigartige Beziehung zwischen dem Buchstaben und der Bewegung. Daher ist es notwendig, unabhängig davon, ob es sich um ein traditionelles oder digitales Werkzeug handelt, das Erlernen von Formen durch ihr Nachzeichnen mit der Hand beizubehalten.(Ministère de l’éducation nationale. Generaldirektion für Schulbildung. Bureau des usages numériques et des ressources pédagogiques (Büro für digitale Nutzung und pädagogische Ressourcen), > Modèles d’écriture scolaire (*.pdf). DOCUMENT D’ACCOMPAGNEMENT. Polices de caractères cursives, Juni 20013), S. 5.
Auf der Website des französischen Erziehungsministeriums stehen schon die > Polices de caractères cursives pour l’enseignement de l’écriture. Sollen die vielleicht eines Tages die Handschrift ersetzen, weil die nachwachsenden Schüler ohnehin nur noch ihr Smartphone ständig in der Hand halten und ihr soziales Netzwerk nur noch per Finger mit einer rasanten Geschwindigkeit auf dem Bild dirigieren, die jeden Erwachsenen erblassen lässt.
Es geht aber nicht nur um die Praktikabilität diverser digitaler Text- oder Worteingabemethoden. Es geht um das konzentrierte Verfassen von Texten. O, je, wir tippen ja hier auch für den blog… dennoch erinnern wir an die Frage, die auf unserem Blog am 29. Oktober 2010 gestellt wurde: > Schreiben Sie mit der Hand oder der Tastatur?.
Erst wenn das Schreiben von Texten mit der Hand bewältigt wird, dann macht auch > der Computer im Französischunterricht Sinn: Mit anderen Worten, erst wenn die Kulturtechnik Schreiben mit der Hand bewältigt wird, wird der Schüler die PC-Technik als eine zielführende Erweiterung seiner Techniken schätzen lernen.
Wir wissen, dass in Frankreich große Anstrengenden unternommen werden, um die Digitaltechnik in die Schulen einzuführen: > Enseigner, former, apprendre avec le numérique, wie Benoît Hamon, der Vorgänger von Najat Vallaud-Belkacem dies eindrucksvoll formulierte. Der > Bericht Jules Ferry 3.0 setzt ebenfalls auf die Entwicklung einer „Vermittlung von digitaler Alphabetisierung“. (S. 17). Wenn die Schüler und die Lehrer das neue Unterrichtsuniversum, so wollen wir mal die Welt des Rapport Jules Ferry bezeichnen, denn es ist kein Geheimnis, dass unser heutiger Schulunterricht erst in einigen ganz wenigen Schulen auch nur annähernd so weit ist, verinnerlicht haben, dann ist das Tippen oder die Texteingabe via Touchscreen vielleicht eine große Selbstverständlichkeit, so wie Sophie Pène das im im oben genannten Zitat andeutet.
> Französischlernen mit dem Computer (I)
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