L’article d’Olivier Zilbertin > Désagrégation. C’est tout net! dans LE MONDE de demain (23 juillet 2011) donne à penser. Zilbertin énumère toutes les adresses de ses boîtes e-mail qu’il a collectionnées sans oublier les différents comptes des réseaux sociaux, Facebook et Cie. De là son inquiétude bien justifiée: L’Internet nous conduit-il à une désagrégation de notre personnalité ou pire encore à des troubles de la personnalité multiple ?
Sans aucun doute, ses soucis sont bien fondés. Les réseaux sociaux, avec leur mode tout à fait artificiel de créer des rapports beaucoup plus virtuels, passagers et éphémères des relations sociales ressemblent de moins en moins à la vie réelle.
> Wie sozial sind soziale Netzwerke? et > Réseaux sociaux.
Qui a plus d’amis sur Facebook que dans la vie réelle ? Toute les richesses des relations sociales réelles s’étiolent dans un réseau social. Et Google + fait preuve d’une si grande voracité des données que nous ne nous étonnerons pas, si un jour Google nous permet de suivre ce que nos amis, nos ennemis nos connaissances sont en train de chercher ou ce qu’ils ont cherché. Déjà aujourd’hui, Google pourrait fournir à nos amis sur Google + davantage des infos sur nous que nous y avons librement faits entrer, voir que nous savons nous-mêmes sur nous. Voilà le grand danger auquel nous nous délivrons librement.
Par contre, ces dangers dont on ne plus se soustraire sont aussi des chances. L’Internet et aussi Google permet une publicité parfaite pour des > livres.
Plus d’excuses, plus de subterfuges, on ne peut plus faire ce qu’on veut. Bientôt nos amis et nos ennemis peuvent nous suivre partout, pas seulement dans les magasins mais sur tous les pages Internet où nous sommes en train d’acheter quelque chose, sur le recommandation d’un „ami“. Chaque clic sur un des nombreux service de Google augmente le savoir de Google. L’agrégation de nos données personnelles par Google revient à la désagrégation de nous mêmes, encore virtuelles, mais de plus en plus réelle.
On n’y échappe plus. Ce constat est un peu amer. Mais je maintiens la dévisesur mon site. En parlant des mass-média, Sartre disait: „Nous avons un pied dans la place: il faut apprendre à parler en images, à transposer les idées de nos livres dans ces nouveaux langages.“ Eh bien, il faut connaître les dangers des nouveaux dervice sociaux, dits Web 2.0, pour s’en préserver autant qu’on peut et pour en profiter.
A propos: Réseau social. Je m’y habitue très peu. Mais si les activitiés de M. le Président de la République à travers le compte du Palais de l’Elysée sur Facebook apparaissent parmi celles de mes amis, je le trouve bien intéressant et je reprends volontiers des infos que j’y trouve pour mon blog.
L’Internet est une disque dure avec des dimensions monstres. Or, l’Internet et l’ordinateur ne remplaceront jamais le travail personnel : > Ecrivez-vous à la main ou tapez-vous au clavier ?
Der Artikel von Olivier Zilbertin >
Désagrégation. C’est tout net! in LE MONDE von morgen (23 juillet 2011) stimmt nachdenklich. Mit Recht. Zilbertin zählt alle seine E-Mailadressen auf, die sich in der letzten Zeit angesammelt haben und vergisst dabei auch nicht seine diversen Konten in den sozialen Netzwerken: Facebook et Cie. Seine Sorge ist, dass das Internet zu seiner Zerstörung unserer Person oder zumindest zu einer Spaltung der Persönlichkeit (>
troubles de la personnalité multiple) führen kann.
Ganz ohne Zweifel sind seine Befürchtungen berechtigt. Die sozialen Netzwerke mit ihrer künstlichen Art, vorübergehende Freundschaften zu schaffen, ähneln immer weniger dem realen Leben.
> Wie sozial sind soziale Netzwerke? et > Netzwerke.
Wer hat wohl mehr Freunde in Facebook als im realen Leben? Der ganze Reichtum der menschlichen und sozialen Beziehungen löst sich in einem sozialen Netzwerk digital auf. Goolge + ist dermaßen gefräßig hinsichtlich der Daten, so dass wir uns nicht wundern müssen, wenn Google uns eines Tages zeigt, was unserer Freunde gerade suchen, oder was sie in letzter Zeit gesucht haben. Schon heute könnte Google + uns mehr Infos über uns zeigten, als wir dort freiwillig eingegeben haben, sogar mehr Infos als wir über uns wirklich wissen?
Diese Gefahren, denen wir uns nicht mehr entziehen können, bieten uns auch Chancen an. Das Internet und auch Google erlaubt eine perfekte Werbung für > Bücher.
Es gibt keine Auswege, keine Ausreden mehr. Wir können nicht mehr das machen, was wir wirklich wollen. Unserer sozialen Netzwerk-Freude können uns überall hinverfolgen, sie können auf allen Seiten präsent sein, wo wir gerade etwas auf ihre Empfehlung hin kaufen wollen. Jeder einzelne Klick in einem den vielen Diensten von Google verstärkt das Wissen von Google über uns. Eine Zusammenführung dieser Daten durch Goolge kann zu unserer Zerstörung führen.
Man entkommt dem allem nicht mehr. Diese Erkenntnis ist bitter. Aber ich lasse das Motto auf meiner Website stehen. Mit Blick auf die Massenmedien schreibt Sartre: „Wir haben einen Fuß in der Tür: man muß lernen, in Bildern zu sprechen, die Ideen unserer Bücher in diese neuen Sprachen zu übersetzen.“ Nun, man muss die Gefahren der neuen „sozialen“ Medien kennen, um sich davor zu schützen so gut es geht, aber man kann sie auch zu seinem Vorteil nutzen.
A propos: Soziales Netzwerk. Daran werde ich mich nie gewöhnen. Aber wenn eine Liste der Aktivitäten des Staatspräsidenten zwischen den Meldungen meiner Feunde auf Facebook auftaucht, finde ich das klasse und lasse mich dann gerne vom Elyséepalast zu Meldungen für diesen Blog inspirieren.
Das Internet ist eine Festplatte mit monströsen Ausmaßen. Aber das Internet und der PC werden nie die persönliche Arbeit ersetzen können: > Ecrivez-vous à la main ou tapez-vous au clavier ?