Le vÅ“ux du Nouvel An, que le Président de la République adresse aux différents groupes sociaux sont pour lui toujours une bonne occasion de présenter son propre programme. Cette fois-ci, il s’est adressé, à Nîmes le 13 janvier, aux acteurs de la culture.
J’insiste sur la comparaison de la politique en Allemagne avec la France. Bien sûr, la France subventionne aussi la destruction des anciennes voitures, mais on y parle davantage de la culture et l’on investit dans la culture ce qui crée aussi des emplois. Et le Président met en valeur le rôle des artistes: „Pour vivre, tout homme doit travailler le jour mais aussi rêver la nuit. Les artistes sont ceux qui rêvent la société, la décryptent, l’interprètent, prédisent l’avenir, préviennent les risques : sans les artistes la société mourrait. Dans un monde « désenchanté », libéré de l’emprise des traditions, je pense que la culture doit nous permettre de répondre à notre soif de sens.“ (Si j’avais pu écrire le disours de Sarkozy , j’aurais cité ici – le Président le cite aussi – Albert Camus : „L’artiste refait le monde à son compte.“ – A. Camus, L’homme révolté, p.659 ou une phrase des Carnets II d’Albert Camus: „„Le monde absurde ne reçoit qu’une justification esthétique.“)
Cette allocution est importante, car elle présente une occasion de souligner l’importance de la culture au milieu d’une crise financière d’une grande ampleur. Et Sarkozy n’hésite pas à rappeler la valeur de la culture. Il dit notamment: „2012 me direz-vous, semble loin, alors qu’il nous faut aujourd’hui surmonter une crise sans précédent. « Au cÅ“ur de la nuit européenne, la pensée solaire attend son aurore, » écrivait Albert Camus. Nous avons besoin de cette pensée solaire en 2009. Au moment où toutes nos certitudes vacillent, notre culture est notre meilleur appui pour construire ensemble les voies d’un développement équilibré et d’une civilisation durable. Il n’est pas d’exemple que dans la crise, les peuples n’aient ressenti le besoin de vivre à travers leur culture.“ (La citation est tirée de A. Camus, L’homme révoltée, Å’uvres complètes, t. II, p. 703. – P. S. Le chapitre „La pensée de midi“ est moins réussi. Il parait ne pas appartenir à ce livre: Cf. H. Wittmann, Albert Camus. Kunst und Moral, Frankfurt/M. 2002, S. 64.)
Il souhaite établir l’enseignement artistique sur tous les niveaux de l’école, il veut approfondir la conscience historique, libérer davantage des fonds pour la restauration des monuments et améliorer le soutien de l’ètat pour favoriser la création artistique. En plus, le Président souligne le rôle de la révolution digitale pour les secteurs culturaux de l’économie française.
Nicolas Sarkozy est convaincu qu’il y a un rapport étroit entre l’enseignement artistique et la réussite scolaire et professionnelle. Il propose des partenariats entre les organisme culturaux avec tous les types d’école de l’école primaire jusqu’à l’université. Chaque enfant et devra avoir la possibilité de visiter un concert, une pièce de théâtre ou le cinéma. Les enfants et les jeunes devraient avoir la chance de rencontre des artistes et de développer selon leurs intérêts personnelle leurs idée créatrices.
Et on commence toute de suit de rapprocher les élèves à la culture. A partir du mois d’avril 2009, tous les enfants et les jeunes avec les professeurs les accompagnant jusqu’à l’âge de 25 ans auront libre accès aux musées et monuments nationaux
Le Président a annoncé la création d’un grand Musée des Arts et des Civilisations de la Méditerranée, en ajoutant la phrase: „Je pense que l’Europe a fait une grande erreur en tournant le dos à la Méditerranée.“ En outre, Sarkozy annonce aussi la création d’un „Musée de l‘ Histoire de France“, qui sera hébergé soit par le Château de Versailles ou par une aile de l‘ „Hôtel des Invalides“.
Le budget du ministère de la Culture pour la restauration des monuments historiques sera majoré de 100 Millions à 400 millions d’Euro.
Nicolas Sarkozy voudrait renforcer la promotion de la création artistique. A cette fin, il crée un „Conseil pour la création artistique“ dont il se charge ensemble avec la Ministre de la culture, Christine Albanel, de la présidence.
„Faites-moi partir, car j’ai encore beaucoup de choses à vous dire et je pourrais rester !“ N. Sarkozy
> Allocution de M. le Président de la République lors des vœux aux acteurs de la culture
Nîmes, 13. Januar 2009
Die Neujahrswünsche des französischen Staatspräsidenten an die verschiedenen sozialen Gruppen sind für ihn immer eine gute Gelegenheit, an seinem eigenen Programm zu feilen, es vorzustellen und dafür zu werben. Diesmal waren es – wie man wörtlich übersetzt – die Akteure des Kulturlebens, denen Sarkozy seine kulturpolitischen Vorstellungen erläuterte. Hier folgt nur eine Zusammenfassung einiger Gedanken. Lesen Sie die >
Ansprache im Wortlaut. Man kann davon träumen, dass eine solche Rede auch bei uns auf bundespolitischer Ebene gehalten wird.
Der Vergleich zwischen der Politik in Deutschland und derjenigen in Frankreich ist wichtig: Sicher zahlt auch Frankreich Prämien für die Verschrottung alter Autos, man spricht dort aber mehr von der Kultur, und man investiert auch mehr in die Kultur und schafft Arbeitsplätze. Sarkozy sagt: „Um zu leben, muß jeder Mensch tagsüber arbeiten, nachts aber auch träumen. Die Künstler sind diejenigen, die die Gesellschaft erträumen, sie verstehen wollen, sie interpretieren, die Zukunft vorherrsagen und Risiken vorbeugen : ohne die Künstler würde die Gesellschaft sterben. In einer „desillusionierten Welt“, ohne Traditionen, glaube ich, dass die Kultur unseren Durst nach Sinn zu stillen hat.“ Wenn ich die Rede von Sarkozy hätte schreiben dürfen, hätte ich auch an dieser Stelle – Sarkozy zitiert ihn in seiner Rede auch – an Camus erinnert: „L’artiste refait le monde à son compte.“ – „Der Künstler erschafft die Welt seinerseits neu.“ (A. Camus, L’homme révolté, p.659 oder einen Satz aus den Tagebüchern von Albert Camus: „Die absurde Welt läßt sich nur ästhetisch rechtfertigen.“)
Nicolas Sarkozy möchte gerne Kunsterziehung als Unterrichtsfach auf allen Bildungsstufen einführen, er warb für die Vertiefung des allgemeinen Geschichtsbewusstseins, die Restaurierung von Kulturdenkmälern und die Verbesserung der Rahmenbedingungen für künstlerisches Schaffen. Außerdem betont der Staatspräsident die Rolle der digitalen Revolution für die kulturpolitisch relevanten Sektoren der französischen Wirtschaft.
Für Nicolas Sarkozy gibt es einen unmittelbaren Zusammenhang zwischen der Einführung der Kunsterziehung als Unterrichtsfach auf allen Stufen des Bildungswesens und dem schulischem sowie beruflichem Erfolg einerseits und einer erfolgreichen Kulturpolitik andererseits. In diesem Zusammenhang regt er Partnerschaften mit kulturellen Einrichtungen von der Vorschule bis zur Hochschule an. Jedes Kind und jeder Jugendliche soll die Möglichkeit haben, ein Konzert, eine Theateraufführung, ein Museum, und ein Filmtheater zu besuchen. Sie sollen die Chance erhalten, mit Künstlern zusammenzutreffen und je nach persönlicher Veranlagung eine Kunstfertigkeit zu entwickeln.
Und es wird sofort damit begonnen, die Schüler mehr an die Kultur heranzuführen: Ab April 2009 sollen alle Kinder und Jugendlichen und das sie begleitende Lehrpersonal bis zur Vollendung ihres 25. Lebensjahres kostenlosen Zutritt zu den nationalen Museen und Kulturdenkmälern erhalten.
Und der Präsident kündigte die Schaffung eines Mittelmeer-Museums an, das 2012 in Marseille eingeweiht werden soll. Und er fügte den Stz hinzu: „Ich glaube Europa hat einen großen Fehler gemacht, dem Mittelmeer seinen Rücken zuzukehren.“ Der Präsident kündigt auch die Schaffung eines „Musée de l‘ Histoire de France“, entweder im Schloß von Versailles oder in einem Flügel des „Hôtel des Invalides“ an.
Der Haushalt des Kulturministeriums für die Erhaltung von Kulturdenkmälern wird um 30 % auf 400 Mio EUR erhöht.
Nicolas Sarkozy möchte die statliche Förderungspolitik für das künstlerische Schaffen verstärken. Er will einen „Conseil pour la création artisitique“ als Beratungsgremium einrichten. Zusammen mit Kulturministerin Christine Albanel will er den Vorsitz dieses Gremiums übernehmen.
Diese Ansprache ist bedeutend, weil er Präsident hier eine Gelegenheit nutz, mitten in einer alles beherrschenden Finanzkrise die Bedeutung der Kultur hervorzuheben. Er führt hinsichtlich des für 2012 geplanten Museums des Mittelmeers aus : „2012 ist, so werde sie sagen, ist noch weit weg, wärend wir jetzt erst einmal aiein Krise ohne Vorbild zu überwinden haben. ‚Inmitten der europäischen Nacht, erwartet das Sonnendenken, die Kultur mit dem doppelten Gesicht, die Morgendämmerung“ schrieb Albert Camus. Dieses Sonnenlicht brauchen wir 2009. Zu einem Zeitpunkt, wo unsere Sicherheiten in Wanken geraten geraten sind, ist unsere Kultur unser beste Stütze, um zusammen auf dem Weg einer ausgewogenen Entwicklung und einer dauerhaften Zivilisation voranzuschreiten.“ (Das Zitat stammt aus, A. Camus, L’homme révoltée, Oeuvres complètes, t. II, p. 703, cf. A. Camus, Der Mensch in der Revolte, übers. v,. Justus Streller, Reinbek b. Hamburg, 1969, S. 339 – P. S. Der Abschnitt „La pensée de midi“ ist nicht so gut gelungen. Er wirkt wie ein Fremdkörper in diesem Buch: Vgl. H. Wittmann, > Albert Camus. Kunst und Moral, Frankfurt/M. 2002, S. 64.)
„Schicken Sie mich los, ich hätte Ihnen noch viele Dinge zu sagen, und ich könnte noch bleiben!“ Nicolas Sarkozy
> Allocution de M. le Président de la République lors des voeux aux acteurs de la culture
Nîmes, 13. Januar 2009
> Die Rede im Wortlaut