Nochmal und immer wieder: Mit der KI lernen?
30. August 2025 von H. Wittmann
Lorsque Sasche Lobo déclare aujourd’hui dans le magazine SPIEGEL : > Pourquoi l’IA doit désormais être obligatoire dans les écoles, les enseignants ne doivent pas se laisser berner.
> Compte rendu de lecture et questions complémentaires : Michael Wildenhain, « Une brève histoire de l’intelligence artificielle »
Rédigé par Heiner Wittmann – 3 mars 2024
Les élèves ne disposent pas encore d’un savoir du monde (Weltwissen) et celui-ci ne leur est pas enseigné par l’IA, qui n’en a pas non plus. Ou alors, ils n’en reçoivent qu’un pâle reflet, car l’IA, pour le répéter ici, utilise des > probabilités de voisinage des mots, et ne les traite en aucun cas de manière intelligente.
Demandez à l’IA de résumer un article du Monde sur la question de confiance posée par François Bayrou, et elle vous répondra très sérieusement que Bayrou dépose une motion de censure. Nous avons déjà évoqué ici les capacités de l’IA à résumer un roman : > ChatGPT5 est arrivé… voyons voir….
Sur notre blog > Éditorial : IA/IA à l’école – dans l’éducation – 26 juin 2025 :
« Mais malgré tout cet engouement, les faiblesses fondamentales de la nouvelle IA sont négligées. Le rapport qui vient d’être publié > L’IA en éducation. Cadre d’usage du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ne néglige pas (p. 4) de critiquer le fonctionnement de l’IA générative : notre rédaction l’a formulé ainsi : elle calcule > probabilités de voisinage des mots, ce qui n’a rien à voir avec un travail systématique sur un texte, par exemple dans une bibliothèque, avec une recherche classique. »
Certes, l’IA peut résoudre très rapidement et à une vitesse folle des tâches qui prennent un peu plus de temps à l’être humain, mais celui-ci les a alors comprises, au lieu de se contenter de regarder les solutions de l’IA. > Montaigne dirait que l’estomac n’a pas fait son travail.
L’utilisation de l’IA empêche les élèves de comprendre les liens et ne leur apprend pas à penser par associations, car la machine leur suggère de le faire à leur place. Et elle ne peut que recomposer des champs lexicaux appris et ne présente que des relations calculées statistiquement. Soit dit en passant, son apprentissage repose probablement aussi sur un comportement déloyal, car elle utilise peut-être aussi des sources protégées par le droit d’auteur. Et si ce n’est pas le cas, si elle se réfère uniquement à ce que l’on trouve sur Internet, alors elle peut aussi bien plier bagage, car seuls des esprits naïfs comme l’IA croient que l’on trouve tout sur Internet.
L’IA recherche des sources douteuses sur Internet. Répondre à une question à l’aide d’une recherche dans une bibliothèque est tout autre chose que de laisser l’IA rédiger un texte dont il n’y a pas d’auteur. On obtient un texte qui n’a pas été vérifié par une rédaction et qui n’a pas d’auteur… En outre, la relation auteur-texte, avec toutes ses implications telles que le contenu, les connaissances ou la qualité, est détruite.
Wenn Sasche Lobo jetzt im SPIEGEL erklärt: > Warum es jetzt eine KI-Pflicht für Schulen braucht, dürfen Lehrer nicht auf ihn hereinfallen.
> Lesebericht und Nachgefragt: Michael Wildenhain, »Eine kurze Geschichte der Künstlichen Intelligenz«
Verfasst von Heiner Wittmann – 3.3.2024
Schüler haben noch kein Weltwissen und das bekommen sie von der Ki, die auch keins hat, eben nicht beigebracht. Oder sie bekommen davon nur einen matten Abglanz, weil die KI, um es hier noch einmal zu wiederholen, mit > Wortnachbarwahrscheinlichkeiten rechnet, wohlgemerkt rechnet, und keinesfalls intelligent damit umgeht.
Lassen Sie einen Text von Le Monde über die Vertrauensfrage von François Bayrou zusammenfassen, und die KI erklärt allen Ernstes, dass Bayrou einen Misstrauensantrag stellt. Über die Fähigkeiten der KI einen Roman zusammenzufassen, haben wir hier schon berichtet: > ChatGPT5 ist da… schauen wir mal nach….
Auf unserem Blog > Éditoral : KI/IA in der Schule – dans l’éducation – 26. Juni 2025:
„Bei allem Hype werden aber die grundsätzlichen Schwächen der neuen KI übersehen. Der gerade veröffentlichte Bericht > L’IA en éducation. Cadre d’usage des Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sparrt nicht mit Kritik (S. 4) an der generativen KI: Unsere Redaktion hat es so ausgedrückt: Sie rechnet > Wortnachbarwahrscheinlichkeiten aus, das hat mit einem systematischen Arbeiten an einem Text z. B. in der Bibliothek zusammen mit einer dort üblichen Recherche nichts zu tun.“
Zugegeben, die KI kann sehr rasant und irre schnell Aufgaben lösen, für die der Mensch etwas länger braucht, aber dann hat er sie verstanden, anstatt sich nur die Lösungen der KI anzusehen. > Montaigne würde sagen, der Magen habe seine Aufgabe nicht erledigt.
Die Nutzung der KI versperrt den Schülern das Verständnis von Zusammenhängen und lehrt sie nicht in Assoziationen zu denken, weil ihnen das die Maschine ihnen abnimmt. Und sie kann nur antrainierte Wortfelder neu zusammensetzen und präsentiert nur statistisch errechnete Zusammenhänge. Nebenbei bemerkt, beruht ihr Training wohl auch auf unlauterem Verhalten, weil sie sich möglicherweise auch Quellen nutzt, die urheberrechtlich geschützt sind. Und wenn nicht, falls sie sich nur auf das bezieht, was man im Netz so findet, dann kann sie auch einpacken, denn nur unbedarfte Geister wie die KI glauben, dass man alles im Netz findet.
Die KI sucht sich dubiose Quellen aus dem Netz. Das Beantworten einer Frage mit Hilfe eines Ganges in einer Bibliothek ist eben etwas anderes, als sich mit der KI einen Text verfassen zu lassen, für den es keinen Urheber gibt. Man erhält einen Text, der weder von einer Redaktion geprüft ist, noch für den es einen Urheber gibt… nebenbei wird das Verhältnis Autor-Text mit all seinen Implikationen wie Inhalt, Wissen oder Qualität – zerstört.
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