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Der folgende Beitrag ist ein bisschen zu lang geraten….
„Sartre, Camus et l’art“ oder Hat Sartre etwas über Kunst geschrieben? et en français : > Sartre, a-til écrit sur l’art ? – Certes, perplexity.ai fournit ses sources à ses réponses : Citées ou parapharasées ? Toujours est-il que le contenu de mon site est utilisé par une entreprise commerciale – perplexity.ai – qui recommande Isabella Buck comme offre d’IA – sans que je ne reçoive rien en retour… comment évaluer cela ? Cet article est donc devenu long… et ce n’est que le début de ce qu’il y a à dire à ce sujet. Le droit d’auteur ne couvre pas ce type d’utilisation de mes textes. Ou bien la publication sur un site web constitue-t-elle un permis d’utiliser son contenu comme bon vous semble ?
> Wie kritisiert der Frankreichblog die KI? Les contenus sont certes accompagnés d’une mention de la source par perplexity.ai : Cité ou prépublié ? et pourtant le contenu de mon site est utilisé par une entreprise commerciale – perplexity.ai – recommandée Isabella Buck comme offre d’IA – sans que je ne reçoive rien en retour… comment évaluer cela ? Cet article est donc devenu long… et ce n’est que le début de ce qu’il y a à dire à ce sujet.
Encore un complément à cette contribution
Vom Werkzeug zum Teammitglied: Kollaborationskompetenz im KI-Zeitalter – 28 octobre 2024 – as. On ne peut pas tout à fait partager son enthousiasme dans ce billet, car si l’on interroge le site qu’elle recommande, perplexity.ai, sur > Sartre et le Tintoret, il n’en ressort guère plus que ce qu’une requête auprès d’un moteur de recherche pourrait également faire, ou ne peut normalement pas faire, à savoir un classement et une évaluation des résultats de recherche. Ce qui n’est pas sans rappeler la présidente de l’association des libraires allemands (Vorsteherin des Börsenvereins des Deutschen Buchhandels), Karin Schmidt-Friderichs, qui, au début de la foire du livre 2024, a mis en garde contre le “ plus grand vol de données de l’histoire“ – FAZ, 15 octobre 2024. Les nombreuses offres d’IA créent des textes en calculant des probabilités sur les mots qui conviendraient aux autres, mais elles travaillent avec ou volent également avec les bases de données avec lesquelles elles sont entraînées, ou mieux alimentées: : „Louis-Napoléon était-il franc-maçon ?“ alors les réponses des sites web trouvés sont listées et légèrement reformulées : “Même si les preuves de l’appartenance de Louis-Napoléon à une loge font défaut, tout porte à croire que sans le soutien des francs-maçons, il ne serait peut-être pas parvenu au sommet de l’État”. > Heiner Wittmann, Napoleon III. und die Freimaurer. Cet exemple suffira à illustrer le mode de fonctionnement de perplexity.ai.
Un complément pour le montant suivant. Beaucoup de questions… et la réponse de la Ministre de l’éducation nationale Anne Genetet
Nous poursuivons une série déjà ancienne sur ce blog : la comparaison I-XIV. Notre rédaction vient de recevoir la « Recommandation d’action pour l’administration de l’éducation concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les processus d’éducation scolaire. Recommandation d’action spécifique au thème » sous la forme d’une décision de la conférence des ministres de l’éducation du 10 octobre 2024. Une bonne occasion de comparer ce document de position avec l’état des lieux de l’IA en France : Cette comparaison se limite ici à des recommandations de lecture de rapports et de sites web, principalement de > éduscol du Ministère de l’éducation nationale en France, qui permettent de montrer à quel point l’inspection académique en France s’intéresse de près aux possibilités offertes par l’IA. Sans parler des travaux et des recommandations d’action des académies en France. En outre, nous mentionnons les documents sur l’IA de trois Länder en R.F.A. qui, au nom des autres, doivent montrer comment des propositions d’application de l’IA dans le domaine de l’école ont été formulées en peu de temps et sous une forme très utile.
Il existe de nombreuses applications utiles de l’IA qui peuvent également favoriser l’apprentissage individuel – mais une didactique de l’apprentissage assisté par l’IA n’a pas encore été élaborée. Il reste à prouver qu’il en résultera vraiment une nouvelle culture d’apprentissage.
Presque tous les rapports, guides, recommandations d’action et manuels de toutes sortes ont en commun un manque de distance par rapport aux possibilités et à la portée de ce que l’on appelle « l’intelligence artificielle » : « La comparaison entre le cerveau et la machine est particulièrement éclairante : “Le cerveau n’est en revanche pas un système logico-causal”. (p. 55) Il n’est tout simplement pas apte à être traduit en 0 et en 1. Il n’existe dans le cerveau aucun processus équivalent à un ordinateur numérique. (cf. p. 55)
Sans compter que nous ne savons encore rien de l’interaction entre les neurones et les aires du cerveau, (cf. p. 56)« , lit-on dans la fiche de lecture de notre rédaction sur Michael Wildenhain, Une brève histoire de l’intelligence artificielle, Klett-Cotta, 2024. Bien sûr, les auteurs des rapports et des guides d’action cités ici font toujours remarquer que l’IA est sujette à des erreurs. Normalement, les mauvais travaux sont rendus avec une note correspondante : ChatGPT : Résume L’étranger d’Albert Camus, 27 septembre 2024. Sans aucun doute, il existe aussi des propositions de solutions réussies de ChatGPT. Notre guide à ce sujet est le suivant : Si le résultat est vraiment correct, alors un être humain aurait pu le formuler, il est vrai qu’il lui faudrait un peu plus de temps. Et les élèves sont dépassés lorsqu’ils doivent chercher des erreurs dans les réponses Ki. Quoi qu’il en soit, on dit que les applications d’IA ont également été entraînées avec de grandes quantités de textes… que le droit d’auteur reste sur le carreau n’a sans doute pas d’importance pour de nombreux utilisateurs : la directrice de l’association des bourses du livre allemandes, Karin Schmidt-Friderichs, a mis en garde au début de la foire du livre 2024 contre le > plus grand vol de données de l’histoire » – FAZ, 15 octobre 2024.
Résumez Aragon, La Semaine Sainte en 120 mots : ChatGPT : « La Semaine Sainte » de Louis Aragon est une œuvre poétique qui aborde les thèmes du deuil, de la perte et du caractère éphémère de la vie. Elle se déroule pendant la Semaine Sainte, une période liée aux rituels religieux et aux réflexions sur la souffrance de Jésus. Aragon décrit les conflits émotionnels et spirituels des gens pendant cette période, reflète l’aliénation et la quête de sens. La poésie est empreinte d’images pénétrantes et de réflexions métaphysiques qui incitent le lecteur à réfléchir sur sa propre existence. En associant des expériences personnelles et des souvenirs collectifs, l’expérience universelle du deuil et de l’espoir dans un monde chaotique est représentée ». [Traduit d’après la réponse allemande de ChatGPT] Cela sonne bien, mais n’a rien à voir avec le livre. Et pourtant, cette réponse montre à quel point l’IA fait de merveilleux calculs avec les probabilités de mots, au sens propre du terme. Un mot en donne un autre, association libre, mais cela n’a, comme je l’ai dit, rien à voir avec Aragon.
Pour être honnête, la réponse en français de ChatGPT était bien meilleur: „La Semaine Sainte (1958) de Louis Aragon retrace la chute de Napoléon à travers le regard du comte Théodore Géricault, peintre et aristocrate. L’action se déroule pendant la Semaine sainte de 1815, après l’évasion de Napoléon de l’île d’Elbe et son retour à Paris. Géricault fuit la capitale, suivant une France en déroute où royalistes et bonapartistes s’affrontent. Le roman mélange histoire et fiction, explorant les bouleversements politiques et intérieurs de personnages confrontés à la fin d’une époque. Aragon y dépeint la confusion, les trahisons et les dilemmes moraux liés aux choix politiques. Ce roman est aussi une réflexion sur l’art, le rôle de l’artiste et la création en temps de crise.“
L’imagination et la fantaisie font partie des choses les plus précieuses que les enfants peuvent développer. La question est de savoir si ces capacités s’atrophieront si les enfants sont autorisés à manipuler l’IA ? Pour citer à nouveau Wildenhain : Mais il n’en reste pas moins que ce ne sont pas les hallucinations et les erreurs de l’IA qui constituent son plus grand défaut, c’est « l’abrutissement de l’humanité, qui se manifeste par un retrait croissant de la réalité » (Wildenhain, p. 73), cité par Wildenhain, qui constitue le véritable problème. C’est le manque de connaissance du monde qui, d’une certaine manière, rend l’IA également dangereuse, car elle fait semblant de l’avoir.
Oliver Held, ChatGPT im Geschichtsunterricht, Frankfurt/M.: Wochenschau Verlag 2024: „Dans son introduction, l’auteur explique de manière appropriée le potentiel et les limites de ChatGPT pour l’enseignement de l’histoire. Selon l’auteur, l’IA peut, dans certains cas, aider les enseignants à “rendre l’utilisation de l’IA en classe scientifique, profitable et responsable”. (p. 4) Le terme “scientifique” devrait être suivi d’un point d’interrogation, nous y reviendrons plus tard… En outre, l’auteur fait remarquer que les élèves doivent à juste titre être responsabilisés dans l’utilisation de l’IA, ce qui revient à évaluer l’utilité et la qualité des réponses de l’IA.
Certains conseils d’utilisation, tels que le conseil d’utiliser des instructions précises plutôt que des questions sous forme d’invite et l’utilisation de la possibilité de correction, c’est-à-dire la mise au point des invites (= demandes de saisie adressées à l’IA) et enfin la consultation d’autres sources pour vérifier l’exactitude des résultats, doivent effectivement être appris et exercés.
> Rezension: Oliver Held, ChatGPT im Geschichtsunterricht
Éric Sadin « considère les conséquences de cette évolution technique fulgurante comme une “démission de nous-mêmes” (Éric Sadin, La vie spectrale. Penser l’ère du métavers et des IA génératives, Paris : Grasset 2023.p. 205). Rien que la multiplicité des écrans qui nous transmettent des informations, on aimerait dire qui les choisissent pour nous, du moins est-ce le cas des réseaux sociaux – stuttgart-fotos.de, il considère que notre absorption dans un univers qui redéfinit – toujours à notre avantage – nos rapports aux autres et à la réalité est extrêmement dommageable ». (p. 206) Il résume ainsi en une phrase sa critique fondamentale de l’ensemble du développement de l’IA : voir à ce sujet : Eris Sadin, Intelligence artificielle ou l’Enjeu du siècle. Anatomie d’un antihumanisme radical, Paris : Éditions L’Échapée 2021. Tout se conjugue, la vitesse toujours croissante avec laquelle les infos nous sont présentées et les instructions toujours nouvelles qui doivent nous contraindre à certains comportements. (cf. p. 15) » > ; Revue : Éric Sadin, La vie spectrale. Penser l’ère du métavers et des IA génératives
La KMK constate avec ses > Recommandations d’action que les Länder, pour le « travail commun aux Länder ainsi que pour le travail spécifique aux Länder, délimitent un cadre thématique qui sert d’orientation pour l’utilisation responsable de l’informatique dans les écoles.
l’utilisation appropriée de l’IA dans les processus éducatifs scolaires, en particulier pour l’administration de l’éducation des Länder ». (Dans le premier domaine, qui considère l’IA du point de vue de l’apprentissage et de la didactique, on peut lire : « L’objectif doit être de permettre aux élèves d’utiliser les développements numériques les plus récents de manière critique et réfléchie afin de devenir des citoyens responsables en matière de numérique. Dans l’apprentissage de l’IA, il est donc important de pouvoir évaluer la qualité des résultats de l’IA et leur impact, y compris d’un point de vue éthique ». (p. 3) Mais en même temps, une certaine réticence à l’égard de l’IA et de son potentiel apparaît clairement : « Son potentiel didactique doit donc d’abord être déterminé de manière plus approfondie ». (p. 4) Il est également question de menaces : « En ce qui concerne l’éducation à la démocratie et la mise en danger des structures démocratiques par les fausses informations et la désinformation générées et diffusées par l’IA, la formation et l’éducation aux médias gagnent en importance dans tous les domaines d’apprentissage. Dans le contexte de la participation sociale, la promotion des compétences critiques et réflexives doit être particulièrement prise en compte ». (p. 5) D’autre part, l’école et l’enseignement doivent manifestement s’ouvrir à l’IA : « Les applications de l’IA adaptées au domaine de l’éducation doivent également être développées dans le cadre d’un processus de co-création entre la pratique scolaire, les sciences de l’éducation et les fournisseurs de technologie, par exemple dans le cadre de projets pilotes. Cette collaboration doit être rendue possible par des espaces de liberté nécessaires pour les écoles et, dans l’idéal, être accompagnée de subventions ». (p. 5)
Étant donné que l’IA peut également être utilisée à la maison, il faut réfléchir à des formats d’examen modifiés (domaine thématique 2). Le domaine thématique 3 traite de la professionnalisation des enseignants : « En plus de l’utilisation active et de l’intégration de l’IA dans l’enseignement, les enseignants doivent être en mesure de comprendre ses bases techniques et d’évaluer de manière adéquate les chances, les limites et les risques ». (p. 8) et le 4e domaine thématique examine la protection nécessaire des droits de la personnalité et le 5e domaine thématique traite des « questions d’accès aux applications génératives de l’IA dans le contexte de l’égalité des chances ». [Übersetzungen: die Red.]
Trois exemples tirés des Länder pour des recommandations d’action concrètes :
> Handreichung „Künstliche Intelligenz (KI) in Schule und Unterricht“ *.pdf – Website Digitale Schulen Hessen
> Künstliche Intelligenz in Schule und Unterricht – Website des Bayrischen Staatsministeriums für Unterricht und Kultus
> Ki in Schule und Bildung – Ministerium für Schule und Bildung des Landes Nordrhein-Westfalen
> Handlungsleitfaden zum Umgang mit textgenerierender KI – Ministerium für Schule und Bildung des Landes Nordrhein-Westfalen
In diesem Handlungsleitfaden wird in einem Satz auf die Achillesverse der sog. KI hingeweisen: „Das System zielt somit verstärkt auf Eloquenz und nicht auf Wahrheit.“ (s. 4)
Pour aller plus loin :
Der folgende Beitrag ist ein bisschen zu lang geraten….
„Sartre, Camus und die Kunst“ oder Hat Sartre etwas über Kunst geschrieben? und auf Französisch : > Sartre, a-til écrit sur l’art ? – Zugegeben, perplexity.ai gibt Quellen zu seinen Antworten an: Zitiert oder parapharasiert? Der Inhalt meiner Website wird on einem kommerziellen Unternehmen – perplexity.ai – verwendet, das Isabella Buck hier als KI-Angebot empfiehlt – ohne dass ich dafür eine Gegenleistung erhalte… wie ist das zu bewerten? Dieser Artikel ist also lang geworden … und das ist erst der Anfang von dem, was es zu diesem Thema zu sagen gibt. Deckt das Urheberrecht diese Art der Nutzung meines Textes nicht ab? Oder ist die Veröffentlichung auf einer Website eine Erlaubnis, den Inhalt nach Belieben zu verwenden?
Noch eine Ergänzung für diesen Beitrag
Isabella Buck lobt in ihrem Blogbeitrag auf unidigital.news > Vom Werkzeug zum Teammitglied: Kollaborationskompetenz im KI-Zeitalter – 28. Oktober 2024 – as „das disruptive Potenzial generativer KI“. So ganz kann man ihre Begeisterung in diesem Beitrag nicht teilen, denn fragt man auf der von ihr empfohlene Seite perplexity.ai nach > Sartre und Tintoretto gefragt wird, kommt dabei kaum mehr heraus, was eine Anfrage bei einer Suchmaschine auch leisten könnte, bzw. normalerweise nicht leisten kann, nämlich eine Einordnung und Bewertung der Suchergebnisse. Wobei sich perplexity.ai an meinen Websites bedient, soch hier und da Infos herausfischt, das Wesentliche natürlich gar nicht versteht; dieses Vorgehen erinnert an die Vorsteherin des Börsenvereins des Deutschen Buchhandels, Karin Schmidt-Friderichs, die zu Beginn der Buchmesse 2024 vor dem „größten Datenklau in der Geschichte“ – FAZ, 15. Oktober 2024, warnte. Die vielen KI-Angebote erstellen Texte mit dem Ausrechnen von Wahrscheinlichkeiten, welche Wörter jetzt passen würden, aber sie arbeiten oder klauen auch mit oder in den Datenbeständen, mit denen sir trainiert, nein gefüttert werden. >„War Louis-Napoleon Freimaurer?“ dann werden Antworten von aufgefundenen Websites aufgleistet und leicht umformuliert: „Auch wenn Beweise für die Logenzugehörigkeit Louis-Napoleons fehlen, so spricht doch viel dafür, dass er ohne die Unterstützung der Freimaurer möglicherweise nicht an die Spitze des Staates gelangt wäre.“ > Heiner Wittmann, Napoleon III. und die Freimaurer. Das Beispiel möge genügen, um die Arbeitsweise von perplexity.ai zu zeigen.
Eine Ergänzung für den folgenden Beitrag. Ganz viele Fragen… et la réponse de la Ministre de l’éducation nationale Anne Genetet:
Wie führen eine schon etwas ältere Serie auf diesem Blog jetzt fort: Der Vergleich I-XIV. Gerade erhielt unsere Redaktion die „Handlungsempfehlung für die Bildungsverwaltung zum Umgang mit Künstlicher Intelligenz in schulischen Bildungsprozessen. Themenspezifische Handlungsempfehlung“ in Form eines Beschlusses der Bildungsministerkonferenz vom 10.10.2024. Eine gute Gelegenheit, dieses Positionspapier mit dem Stand der Dinge in Sache IA in Frankreich zu vergleichen: Dieser Vergleich beschränkt sich hier auf Lektüreempfehlungen von Berichten und Websites hauptsächlich von > éduscol vom Erziehungsministerium in Frankreich, mit denen belegt werden kann, wie intensiv sich die Schulaufsicht in Frankreich sich mit den Möglichkeiten der KI beschäftigt. Ganz zu schwiegen von den Arbeiten und Handlungsempfehlungen der Akademien in Frankreich. Außerdem nennen wir wir die Papiere zu KI von drei Bundesländern, die stellvertretend für die andern hier zeigen sollen, wie in kurzer Zeit in sehr nützlicher Form Anwendungsvorschläge der KI im Bereich der Schule formuliert wurden.
Es gibt durchaus sehr viele nützliche Anwendungen der KI mit der auch das individuelle Lernen gefördert werden kann – eine Didaktik des KI-gestützen Lernens steht aber noch aus. Ob sich daraus wirklich eine neue Lernkultur ergeben wird, muss erst noch bewiesen werden.
Nahezu allen Berichten, Handlungsleitfäden, -empfehlungen und Handreichungen aller Art ist eine fehlende Distanz zu den Möglichkeiten und der Tragweite der sogenannten „Künstlichen Intelligenz“ gemeinsam: „Der Vergleich zwischen Gehirn und Maschine ist besonders erhellend: „Das Gehirn ist hingegen kein logisch-kausales System.“ (S. 55) Es ist schlicht nicht geeignet, in 0 und 1 übersetzt zu werden. Es gibt im Gehirn keinen Prozess, der einem Digitalcomputer äquivalent wäre. (vgl. S. 55)
Ganz abgesehen davon, dass wir über das Zusammenspiel von Neuronen und Arealen im Gehirn noch gar nichts wissen, (vgl. S. 56)“ heißt es im Lesebericht unserer Redaktion über Michael Wildenhain, Eine kurze Geschichte der künstlichen Intelligenz, Klett-Cotta, 2024. Natürlich weisen die Autoren der hier zitierten Berichten und Handlungsleitfäden immer wieder daraufhin, dass die KI fehleranfällig. Normalerweise werden schlechte Arbeiten mit einer entsprechenden Note zurückgegeben: ChatGPT: Résume L’étranger d’Albert Camus, 27. September 2024. Ohne Zweifel gibt es auch geglückte Lösungsvorschläge von ChatGPT. Unser Leitfaden dazu lautet so: Ist das Ergebnis wirklich richtig, dann hätte es auch ein Mensch formulieren können, zugegeben, er bräuchte etwas länger. Und Schüler sind überfordert, wenn sie nach Fehler in den KI-Antworten suchen sollen. Wie auch immer, man sagt, die KI-Anwendungen seien auch mit großen Textmengen trainiert worden… dass dabei das Urheberrecht auf der Stecke bleibt, ist wohl vielen Nutzern schnuppe: Die Vorsteherin des Börsenvereins des Deutschen Buchhandels, Karin Schmidt-Friderichs, warnte zu Beginn der Buchmesse 2024 vor dem „größten Datenklau in der Geschichte“ – FAZ> , 15. Oktober 2024.
Resümiere Aragon, Die Karwoche mit 120 Worten: ChatGPT: ChatGPT: „Die Karwoche“ von Louis Aragon ist ein poetisches Werk, das die Themen Trauer, Verlust und die Vergänglichkeit des Lebens behandelt. Es spielt in der Zeit der Karwoche, einer Periode, die mit religiösen Ritualen und Reflexionen über das Leiden Jesu verbunden ist. Aragon beschreibt die emotionalen und spirituellen Konflikte der Menschen während dieser Zeit, spiegelt die Entfremdung und die Suche nach Sinn wider. Die Lyrik ist von eindringlichen Bildern und metaphysischen Überlegungen geprägt, die den Leser dazu anregen, über die eigene Existenz nachzudenken. Durch die Verbindung von persönlichen Erlebnissen und kollektiven Erinnerungen wird die universelle Erfahrung von Trauer und Hoffnung in einer chaotischen Welt dargestellt.“ Klingt gut, hat aber mit dem Buch nichts zu tun. Und dennoch zeigt diese Antwort, wie wunderbar die KI mit Wortwahrscheinlichkeiten im wahrsten Sinne des Wortes rechnet. Ein Wort gibt das andere, freies Assoziieren, das hat aber mit Aragon, wie gesagt, nichts zu tun.
Die Imagination und die Phantasie gehören zum Wertvollsten, was Kinder entwickeln können. Die Frage ist, ob diese Fähigkeiten verkümmern werden, wenn Kinder mit der KI umgehen dürfen? Um nochmal Wildenhain zu zitieren: Aber es bleibt dabei, nicht die Halluzinationen und Fehler der KI sind ihr größtes Manko, es ist die von Wildenhain angeführte „Abstumpfung der Menschheit, die sich durch den zunehmenden Rückzug aus der Wirklichkeit“ (Wildenhain, S. 73) äußert, die das eigentliche Problem darstellt. Es ist das fehlende Weltwissen, was die KI irgendwie auch gefährlich macht, weil sie vorspiegelt, es zu haben.
Oliver Held, ChatGPT im Geschichtsunterricht, Frankfurt/M.: Wochenschau Verlag 2024: „In seiner Einleitung erläutert der Autor sachgerecht das Potential und die Grenzen von ChatGPT für den Geschichtsunterricht. Gemäß des Autors kann die KI in bestimmten Fällen Lehrkäfte unterstützen, “die Nutzung von KI im Unterricht wissenschaftlich, gewinnbringend und verantwortungsvoll zu gestalten.” (S. 4) Bei “wissenschaftlich” müsste ein Fragezeichen gesetzt werden, dazu später… Ferner merkt der Autor an, dass Schüler richtigerweise dazu befähigt werden sollen, Verantwortung auch im Umgang mit der KI zu übernehmen, das auf die Beurteilung des Nutzens und auch der Qualität der Antworten der KI hinausläuft.
Einige Nutzungshinweise, wie der Rat präzise Anweisungen statt Fragen als Prompt zu verwenden und die Nutzung der Korrekturmöglichkeit, also des Nachschärfen von Prompts (= Eingabeaufforderungen an die KI) und schließlich auch das Heranziehen weiterer Quellen, um die Korrektheit der Ergebnisse zu überprüfen müssen tatsächlich erst erlernt und geübt werden.“
> Rezension: Oliver Held, ChatGPT im Geschichtsunterricht
Éric Sadin „hält die Folgen dieser technischen rasanten Entwicklung für eine “Demission unserer selbst” (Éric Sadin, La vie spectrale. Penser l’ère du métavers et des IA génératives, Paris: Grasset 2023.S. 205). Allein die Vielfalt der Bildschirme, die uns Informationen übermitteln, man möchte sagen, für uns aussuchen, zumindest gilt das für die sozialen Netzwerke – stuttgart-fotos.de, hält er für überaus schädlich: unsere Absorption in ein Universum, das – immer zu unserem Vorteil – unsere Beziehungen zu anderen und zur Realität neu definiert.” (S. 206) Damit resümiert er auch gleich seine Fundamentalkritik an der gesamten KI-Entwicklung in einem Satz: vgl. dazu: Eris Sadin, Intelligence artificielle ou l’Enjeu du siècle. Anatomie d’un antihumanisme radical, Paris: Éditions L’Échapée 2021. Alles kommt zusammen, die ständig sich steigernde Geschwindigkeit, mit der die Infos uns präsentiert werden, und die immer neuen Anweisungen, die uns zu bestimmten Verhaltensweisen zwingen sollen. (vgl. S. 15)“ > Rezension: Éric Sadin, La vie spectrale. Penser l’ère du métavers et des IA génératives
Die KMK stellt mit ihren > Handlungsempfehlungen fest, dass die Länder, für die „ländergemeinsame sowie länderspezifische Arbeit einen thematischen Rahmen ab, der als Orientierung für die mündige
altersangemessene und versierte Nutzung von KI in schulischen Bildungsprozessen insbesondere für die Bildungsadministration der Länder dienen soll,“ abstecken. (S. 2) Im 1. Bereich, der die KI aus der Sicht des Lernens und der Didaktik betrachtet, steht: „Ziel muss es sein, Schülerinnen und Schüler zu befähigen die neusten digitalen Entwicklungen kritisch-reflektiert anwenden zu können, um digital mündig zu werden. Beim Lernen über KI ist daher relevant, die Güte der Ergebnisse von KI und deren Wirkung auch aus ethischer Perspektive einschätzen zu können.“ (S.3) Zugleich wird aber auch eine gewisse Zurückhaltung gegenüber der KI und ihrem Potential deutlich: „Ihr didaktisches Potenzial ist daher zunächst eingehender zu bestimmen.“ (S. 4) Auch von Gefährdungen ist die Rede: „Hinsichtlich der Demokratiebildung und der Gefährdung demokratischer Strukturen durch KI-generierte und -verbreitete Falsch- und Desinformation erfährt die Medienbildung und -erziehung in allen Lernbereichen an Bedeutung. Im Kontext gesellschaftlicher Teilhabe ist die Förderung von kritisch-reflexiven Kompetenzen besonders zu berücksichtigen.“ (S. 5) Andererseits sollen Schule und Unterricht wohl offenkundig gegenüber der KI geöffnet werden: „Für den Bildungsbereich geeignete KI-Anwendungen sollen auch in einem Ko-Kreationsprozess zwischen Schulpraxis, Bildungswissenschaft und Technologieanbietern z. B. im Rahmen von Pilotprojekten entwickelt werden. Diese Zusammenarbeit soll durch nötige Freiräume für Schulen ermöglicht und idealerweise durch Förderungen flankiert werden.“ (S. 5)
Da die KI auch zu Hause eingesetzt werden darf, muss über veränderte Prüfungsformate nachgedacht werden (Themenbereich 2). Der Themenbereich 3 behandelt die Professionalisierung der Lehrkäfte: „Lehrkräfte müssen zusätzlich zur aktiven Anwendung und der Integration von KI in den Unterricht in der Lage sein, deren technische Grundlagen zu verstehen und Chancen, Grenzen sowie Risiken adäquat einschätzen zu können.“ (S. 8) und der 4. Themenbereich untersucht den notwendigen Schutz der Persönlichkeitsrechte und der 5. Themenbereich behandelt die „Zugangsfragen zu generativen KI-Anwendungen im Kontext von Chancengerechtigkeit“.
Drei Beispiele aus den Bundesländern für konkrete Handlungsempfehlungen:
> Handreichung „Künstliche Intelligenz (KI) in Schule und Unterricht“ *.pdf – Website Digitale Schulen Hessen
> Künstliche Intelligenz in Schule und Unterricht – Website des Bayrischen Staatsministeriums für Unterricht und Kultus
> Ki in Schule und Bildung – Ministerium für Schule und Bildung des Landes Nordrhein-Westfalen
> Handlungsleitfaden zum Umgang mit textgenerierender KI – Ministerium für Schule und Bildung des Landes Nordrhein-Westfalen
In diesem Handlungsleitfaden wird in einem Satz auf die Achillesverse der sog. KI hingeweisen: „Das System zielt somit verstärkt auf Eloquenz und nicht auf Wahrheit.“ (s. 4)
Pour aller plus loin :
> L’intelligence artificielle dans l’éducation – site du Ministère de l’Éducation nationale
> Intelligence artificielle et éducation. Apports de la recherche et enjeux pour les politiques publiques **** Ministère nationale de l’éducation nationale et de la jeunesse
„Ce document, réalisé par la Direction du numérique pour l’éducation / ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, propose un état des lieux (janvier 2024) sur les apports de la recherche et les lignes directrices des institutions internationales sur l’intelligence artificielle (IA) et l’éducation : diversité des définitions et des approches, enjeux pour les politiques publiques, enjeux éthiques, domaines d’application, pistes de travail pour former et enseigner, perspectives avec le tournant actuel des systèmes d’IA générative et des grands modèles de langage.“ (S. 4) – Mit einem historischen Abriss *** S. 6-8
> Intelligence artificielle et éducation : les ressources de formation du projet européen «AI4T» – eduscol – Ministère de l’Éducation nationale, janvier 2024
> Les enjeux éthiques de l’intelligence artificielle – eduscol – Ministère de l’Éducation nationale: Die Einleitung und die Zusamenfassung dieses Abschnitts “ Les enjeux éthiques de l’intelligence artificielle impliquent, en matière d’éducation, de sensibiliser, d’acculturer et de former les élèves et les enseignants à un usage raisonné des outils d’apprentissage automatique. Il s’agit notamment de faire découvrir aux élèves les biais algorithmiques et les discriminations liées aux jeux de données perpétuant certains stéréotypes.“
> La cité scolaire Paul-Valéry, futur Campus de l’intelligence artificielle de la Région Île-de-France– site de La région académique d’Île-de-France
> Vocabulaire de l’intelligence artificielle – site du Ministère de l’éducation nationale