Sprachförderung durch die Région Grand Est, Baden-Württemberg und Saarland
1. April 2023 von H. Wittmann
> Den Französischunterricht stärken: 222 Argumente für Französisch – 26 septembre 2021 > Enquête: L’enseignement de l’allemand en France – 30 octobre 2022 > Éditorial: 60 Jahre Élysée-Vertrag. Und wie steht es heute um den Sprachunterricht? – 22 janvier 2023 |
C’est un cadeau de Pâques que la région française Grand-Est et la Sarre et le Bade-Wurtemberg présentent aujourd’hui à leurs élèves. Après de longues et très difficiles négociations, la région Grand-Est a réussi à s’imposer en France pour recevoir l’autorisation de la part du gouvernement à Paris pouvoir mettre en place un projet pilote avec les deux Länder allemands voisins, le Bade-Wurtemberg et la Sarre. Ce succès est d’autant plus remarquable qu’en France, c’est le ministère de l’Éducation nationale des jeunes qui est responsable de ce type de projet. Mais après que le ministre de l’Education Pap Ndiaye et le plénipotentiaire allemand de la République fédérale d’Allemagne pour les affaires culturelles (à l’époque le ministre-président Henrik Wüst, qui a entre-temps cédé cette fonction à la ministre-présidente de la Sarre, Anke Rehlinger) ont signé à la fin de l’année dernière, dans le cadre du traité sur la coopération franco-allemande, un document bilingue le 22 novembre 2023, le ministère de l’Education nationale ont signé un projet > Stratégies pour le développement de l’apprentissage de la langue du partenaire. Promotion de la langue allemande en France. Promotion de la langue française en Allemagne. (18.1.2023) – notre rédaction en a parlé – on a cherché fébrilement des deux côtés de la frontière, surtout dans les régions voisines, des moyens d’augmenter d’une manière significative, même à court terme, le nombre d’élèves apprenant l’allemand, respectivement le français.
> Des projets franco-allemands non encore realisés ou Notre collection de poissons d’avril
Dans la région Grand-Est, comme dans le reste de la France, comme dans les deux Länder, comme dans toute l’Allemagne, la situation est très précaire : le nombre d’élèves qui apprennent la langue du voisin est en baisse constante, notamment parce que l’espagnol leur paraît plus attractif, quelles qu’en soient les raisons. Tous les conseils ou remarques bien intentionnés, par exemple sur la densité exceptionnelle d’organisations de toutes sortes, > Faites donc une liste de toutes les organisations franco-allemandes (4.6.2022), qui relient nos deux pays n’ont pas vraiment eu d’effet.
Les uns se plaignent qu’il n’y ait pas assez de professeurs de langues, les autres soulignent la faible demande et trouvent que des professeurs supplémentaires se retrouveraient devant des classes vides. Que faire donc ? Il ne reste plus qu’à encourager la motivation des élèves de manière très ciblée afin de stimuler durablement leur intérêt pour le français ou l’allemand. Durable signifie également que le nombre de votants doit être réduit de manière drastique. En effet, en Allemagne en particulier, les élèves ont trop de facilités d’abandonner le français : > Pourquoi tant d’élèves abandonnent-ils le français avant la Seconde ? (4.12.2019).
Dans cette situation jusqu’ici à peu prés sans issue, la Région Grand Est et les deux Länder de la Sarre et du Bade-Wurtemberg se sont unis pour créer le pacte Projet Francoallemand pour la langue du partenaire PFA. Un résultat est un véritable projet modèle qui, selon ses initiateurs, dont notre rédaction a appris l’existence par nos canaux confidentiels et qui nous ont expressément autorisés à relayer cette information, sera étendu à toute la France et à l’Allemagne dans un délai d’un an. La pièce maîtresse du PFA est l’engagement des deux partenaires à organiser, avec l’aide de l’OFAJ, des semaines d’échanges pour les élèves des régions concernées et des deux Länder.
Cet échange ne doit pas rester ponctuel, mais durer toute l’année scolaire durant laquelle les élèves apprennent la langue du voisin. Plus longtemps ils apprendront le français, plus les subventions pour l’échange seront élevées. Que voulez qu’on fasse, a dit notre interlocuteur à la chancellerie d’État, en fin de compte, cela ne peut se faire que par de l’argent. Les deux gouvernements régionaux mettent donc à disposition des moyens financiers considérables pour ce projet. Nous n’hésiterions pas non plus à augmenter sensiblement le nombre de professeurs de français, nous a assuré notre interlocuteur, la partie française ayant fait des promesses tout à fait similaires. On nous a présenté un document dans lequel les échanges d’enseignants entre la région Grand Est et les deux Länder seraient également renforcés et la formation continue commune des enseignants considérablement intensifiée. Des projets communs sur Internet, des rencontres en ligne, des projets de blogs et même un véritable lycée franco-allemand en ligne, sur le modèle des lycées bilingues qui connaissent un grand succès, pour lequel un concours est lancé sur le site du PFA afin de trouver un patronyme.
Le PFA est remarquable parce que, outre les prises de position bien intentionnées des responsables, des mesures politiques concrètes sont maintenant prises pour assurer la relance de la langue du voisin dans la région Grand-Est et dans les deux Länder. Nous vous informerons de la mise en œuvre concrète de l’initiative PFA après les vacances de Pâques.
Es ist ein Ostergeschenk, dass die französische Region Grand-Est, das Saarland und Baden-Württemberg ihren Schülerinnen und Schülern heute präsentieren. Nach langen, sehr schwierigen Verhandlungen ist die Région Grand-Est in Frankreich von der Regierung in Paris autorisiert worden, mit den beiden benachbarten deutschen Bundesländern Baden-Württemberg und Saarland, ein Pilotprojekt zu gründen. Dieser Erfolg ist umso bemerkenswerter, da die Federführung und die Verantwortung für derlei Projekte in Frankreich eigentlich beim Ministerium für Erziehung Jugendliche liegt. Nach dem aber Ende letzten Jahres der Erziehungsminister Pap Ndiaye und der deutsche Bevollmächtigte der Bundesrepublik Deutschland für kulturelle Angelegenheiten (damals noch Ministerpräsident Henrik Wüst, der dieses Amt mittlerweile an die Ministerpräsidentin des Saarlandes, Anke Rehlinger, abgegeben hat) im Rahmen des Vertrages über die deutsch-französische Zusammenarbeit, am 22. November 2023 ein zweisprachiges Papier > Strategien zur Förderung der Partnersprache: Förderung der französischen Sprache in Deutschland und Förderung der deutschen Sprache in Frankreich (18.1.2023) – unsere Redaktion berichtete darüber – wurde beiderseits der Grenze, vor allem in den benachbarten Regionen fieberhaft nach Mitteln und Wegen gesucht, auch kurzfristig, die Zahl der Schülerinnen und Schüler, die Deutsch, bzw. Französisch lernen, dauerhaft wieder zu erhöhen.
> Des projets franco-allemands non encore realisés ou Notre collection de poissons d’avril
In der Région Grand-Est, wie im übrigen Frankreich, wie auch in den beiden Bundesländern, wie in ganz Deutschland ist die Situation sehr prekär: Die Zahlen der Schülerinnen und Schüler, die die Nachbarsprache gehen ständig zurück, weil u.a. ihnen Spanisch aus welchen Gründen auch immer attraktiver erscheint. Alle gutgemeinten Ratschläge oder Hinweise, z. B. auf die außergewöhnlich hohe Dichte aller Art von Organisationen, > Macht doch mal eine Liste aller deutsch-französischen Organisationen… (4.6.2022) die unsere beiden Länder miteinander verdichten, zeigen keine so richtige Wirkung.
Die einen klagen darüber, es gebe zu wenig Sprachlehrer, die anderen weisen auf die geringe Nachfrage hin und finden, dass zusätzliche Lehrerinnen und Lehrer vor leeren Klassen sitzen würden. Was tun? Bleibt nur die Motivation der Schülerinnen und Schüler ganz gezielt zu fördern, um ihr Interesse an der französischen, bzw. der deutschen Sprache nachhaltig zu fördern. Nachhaltig meint auch, dass die Zahl der Abwähler ganz drastisch reduziert werden müsse. Tatsächlich werde es besonders in Deutschland den Schülerinnen und Schülern viel zu leicht gemacht, Französisch wieder aufzugeben:> Warum geben so viele Schüler/innen Französisch vor der Sek. II auf? – (4.12.2019).
In dieser bisher fast ausweglosen Situation, haben sich die Région Grand Est und die beiden Bundesländer Saarland un Baden-Württemberg zusammengeschlossen und den Pakt Projet Francoallemand pour la langue du partenaire/Deutsch-französisches Projekt für die Partnersprache kurz PFA gegründet. Und das Ergebnis ist ein wahres Modellprojekt, das, so die Initiatoren, wie unsere Redaktion aus unseren vertraulichen Kanälen erfuhr und die uns ausdrücklich autorisiert haben, diese Meldung weiterzugeben, auf ganz Frankreich und Deutschland in Jahresfrist ausgeweitet werden soll. Kernstück des PFA ist die Zusage beider Vertragspartner mit Hilfe des DFJW Austauschwochen für die Schülerinnen und Schüler der beteiligten Region und der beiden Bundesländer zu organisieren Auf der Website des PFA werden nach den Osterferien alle Schulen in der Région Grand Est und in den beiden genannten Bundesländern sich eintragen können, um ihre Wunschschule für einen Austausch zu finden.
Dieser Austausch soll keine einmalige Sache bleiben, sondern die gesamten Schuljahre, in denen die Schülerinnen und Schüler die Nachbarsprache lernen, Bestand haben. Je länger sie Französisch lernen, umso höher werden die Zuschüsse für den Austausch. Was wollen sie machen, sagte unserer Gesprächspartner in der Staatskanzlei, letzten Endes geht das nur übers Geld. Also stellen beide Landesregierungen für dieses Projekt erhebliche finanzielle Mittel zur Verfügungen. Wir würden uns auch nicht scheuen, die Zahl der Französischlehrerinnen und -lehrer deutlich zu erhöhen, versicherte uns unser Gesprächspartner, die französische Seite habe ganz ähnliche Zusagen gemacht. Ma legte uns dazu ein Papier vor, in dem der Lehrer/innenaustausch zwischen der Région Grand Est und den beiden Bundesländern ebenfalls verstärkt und eine gemeinsame Lehrer/innenfortbildung ganz erheblich intensiviert werden sollen. Gemeinsame Internetprojekte, Online-Begegnungen, Blogprojekte und gar ein richtige Französisch-deutsches-Online-Gymnasium/ Lycée franco-allemand en ligne nach dem Vorbild der so erfolgreichen bilingualen Gymnasien soll, für das auf der Website des PFA ein Wetbtewerb zum Finden eines Namenspatrons ausgeschrieben wird.
Das PFA ist deshalb so bemerkenswert, weil außer wohl gemeinten Stellungnahmen der Verantwortlichen, jetzt konkrete politische Schritte eingeleitet werden, um die Wiederaufschwung der Nachbarsprache in der Région Grand-Est und in den beiden Bundesländern zu sichern. Wir werden über die konkrete Umsetzung der Initiative PFA nach den Osterferien laufend berichten.
> Des projets franco-allemands non encore realisés ou Notre collection de poissons d’avril
Der Beitrag wurde am Samstag, den 1. April 2023 um 00:01 Uhr veröffentlicht und wurde unter Allgemein abgelegt. Kommentare und Pings sind derzeit nicht erlaubt.