Sarkozy devant le Parlement européen
10. Juli 2008 von H. Wittmann
Je vous conseille de regarder son discours pour au moins deux raisons. Tout d’abord parce que le Président du Conseil européen, le président de la République, M. Nicolas Sarkozy, a parlé librement. Regardez ses gestes et étudiez de quelle manière il avance ses convictions. Ce qui frappe, c’est son refus d’une Europe des deux vitesses, prônée par ceux qui pensent que l’Europe de 27 ne pourrait pas résoudre l’actuelle crise institutionnelle. Sarkozy a admis que l’élargissement de 2004 sans avoir été précédé d’abord par une réforme des institutions a été une faute. Aujourd’hui la réforme des institutions par le traité de Lisbonne s’impose avant tout autre élargissement. En plus, le président a très fermement insisté sur la volonté de réunir les 27 membres de l’Union européenne en ne laissant personne „derrière nous“. Son premier déplacement à l’étranger le conduira en Irlande pour y mener un dialogue et des discussions. Ensuite, comme il dit, la „présidence française“ va proposer une solution. En plus, il affirme que l’Europe doit agir „tout de suite“ car il faut savoir comment on organise les élections européenens de 2009 avec le traité de Lisbonne ou celui de Nice. Sarkozy a aussi rappelé son choix d’annoncer aux Français quatre jours avant le deuxième tour de soumettre la ratification du traité européen au Parlement et non au référendum.
Ensuite, sur le plan du contenu, le président énumère quatre priorités de la présidence française: 1. L’Europe doit protéger. Il s’agit de la préservation des équilibres naturels, une tâche des Européens par excellence car les problèmes climatiques ne connaissent point une frontière. Il souhaite la réussite du paquet énergie climat. 2. Il souhaite le pacte européenne pour l’émigration, pour lui c’est une question européenne par excellence, car il s’agit aussi de retirer ce sujet aux partis extrêmes qui utilisent ce sujet au noms des valeurs „qui ne sont pas les nôtres.“ 3. Sarkozy rappelle l’importance que l’Europe se dote d’une défense européenne. Les politiques nationales d’armements sont trop coûteux. Et il demande comment l’Europe peut devenir une puissance politique sans être capable de se défendre. 4. Il souligne la nécessité d’une réforme de la politique agricole commune.
Il a évoqué d’autres projets, mais limitons-nous d’abord à ces quatre priorités, non ce sont au moins cinq avec la crise ouverte par le non irlandais, observons leurs développements, observons, comment le président Sarkozy s’y engage personnellement dans les six mois à venir. Remarquons que ce ne sont pas des promesses d’un candidat à une élection, il s’agit d’un plan de travail d’un président en exercice qui appelle à la concertation et au dialogue.
Tout de suite après son discours, j’ai entendu à la radio que sa rhétorique a été excellente et que sur le plan du contenu, il n’aurait dit rien de nouveau. Eh bien, je pense qu’il a dit pas mal de choses qui permettent d’évaluer la présidence dans six mois. Ce serait un projet magnifique pour mon Leistungskurs. Rendez-vous dans six mois sur ce blog. Mais n’oubliez pas si vous voulez bien de suivre, ici sur ce blog, quelques points forts de la Présidence française du Conseil européen.
Schauen Sie sich diese Rede aus zwei Gründen an: Zuerst weil der Präsident des Europäischen Rates, Nicolas Sarkozy, frei gesprochen hat. Beobachten Sie seine Gesten und die Art, wie er seine Überzeugungen vorgebracht hat. Es ist erstaunlich, mit welcher Entschlossenheit, er diejenigen zurückgewiesen hat, die an ein Europa der zwei Geschwindigkeiten denken, ein Kerneuropa, um das sich die anderen Länder gruppieren würden, das von denen favorisiert wird, die nicht glauben, dass die 27 Mitgliedsländer ihre institutionellen Probleme lösen können. Sarkozy gibt zu, dass die Erweiterung der Union von 2004 ohne eine vorherige Reform der Institutionen ein Fehler war, der nicht wiederholt werden dürfe. Eine neue Erweiterungsrunde sei nur mit dem Vertrag von Lissabon möglich. In diesem Zusammenhang hat der Präsident mit Nachdruck auf die Absicht hingewiesen, dass von den 27 Mitgliedsländer keines zurückgelassen werden dürfe. Seine erste Auslandsreise als Präsident des Europäischen Rates, so Sarkozy, werde ihn nach Irland führen, um dort Gespräche zu führen. Danach werde die „französische Präsidentschaft“ einen Lösungsvorschlag vorlegen. Europa, so lautet seine Forderung, müsse jetzt und unverzüglich handeln, den die Bürger wollen wissen, ob die Wahlen zum Europaparlament 2009 gemäß des Vertrags von Nizza oder von Lissabon organisiert werden. Sarkozy hat auch an seine Entscheidung vier Tage vor seiner Wahl erinnert, mit der er den Franzosen ankündigte, die Ratifikation eines neuen europäisch Vertrages dem Parlament zu überlassen und keine Volksbefragung einzuleiten.
Nun zu den Inhalten. Der Präsident nennt vier Prioritäten dieses Halbjahres: 1. Europa hat eine Schutzfunktion. Es geht darum, die natürlichen Gelichgewichte der Umwelt zu bewahren, das sei eine wesentliche Aufgabe, der Klimaschutz kenne keine Grenzen. Er wünscht, dass der Enregiepakt noch in diesem Jahre fertiggestelt werde. 2. Er fordert den Abschluss eines europäischen Paktes zur Immigration, denn dies sei ein vorrangig europäisches Problem. Schließlich gehe es auch darum, Extemisten deutlich zumachen, dass sie sch in dieser Frage auf Werte stützen, die „nicht die Unsrigen“ seien. 3. Sarkozy erinnert an die Notwendigkeit einer euroäischen Verteidigung. Die nationalen Rüstungsanstrengungen seien zu teuer. Und er fragt, wie Europa eine politische Macht werden könne, ohne in der Lage zu sein, sich zu verteidigen. 4. Er weist auf die Notwendigkeit einer Reform der gemeinsamen Landwirtschaft hin.
Er nennt auch andere Projekte. Beschränken wir uns aber zunächst auf diese vier, nein fünf Prioritäten, beachtet man auch die Krise, die durch das irische Nein ausgelöst wurde. In den nächsten sechs Monaten können wir die Entwicklung dieser Projekte beobachten und beurteilen, wie Sarkozy sich bei diesen Themen persönlich engagiert. Es geht hier nicht um die Wahlversprechen eines Kandidaten vor einer Wahl, es handelt sich hier um ein Arbeitsprogramm und die Ziele einer Präsidentschaft, die zu Abstmmung und Dialog aufruft.
Gleich nach seiner Rede habe ich in einem Radiokommentar gehört, dass seine Rhetorik glanzvoll gewesen sei, dass er aber nichts Neues gesagt habe. Ich finde, er hat eine ganze Reihe von Themen gesagt, mit denen er nach dem Ende seiner Präsidentschaft beurteilt werden kann. Das wäre ein feines Projekt für meinen Leistungskurs. Wir treffen uns auf diesem Blog in sechs Monaten wieder. Aber vergessen Sie nicht, zwischendurch mal wieder hier vorbeizukommen, um hier einige besondere Stationen der französischen Ratspräsidentschaft mitzuverfolgen.
Der Beitrag wurde am Donnerstag, den 10. Juli 2008 um 22:30 Uhr veröffentlicht und wurde unter Allgemein, UE Présidence française 2008 abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.