Qui protège nous et nos données numériques ?
Wer schützt uns und unsere Daten?
10. Mai 2013 von H. Wittmann
Est-ce un très gros poisson d’avril en retard? Peut-être Google publiera un jour des infographies avec ses cartes „qui écrit quoi à qui“ ? Où Google exploitera les contenus des courriels pour qu’on puisse trouver leurs auteurs avec la machine de recherche Google? Peut-être on modifie pendant la nuit les conditions d’utilisations du courriel? Et il faudra expressément contredire que les résultats de recherche indiquent que quelqu’un est un spécialiste pour ceci ou cela, car il parle, dans ses courriels, beaucoup de ceci et de cela? Cette voracité des informations numérisées est susceptibles de nous angoisser. Quand j’achète un livre avec une carte de crédit et l’agent des chemins de fer fait lire à son portable ma carte (Bahncard) pour bien sauvegarder quand et où je voyage, j’ai toujours une sensation très bizarre. La seule existence de ses données enregistrés, cette fureur de la numérisation à tout prix, entame nos libertés, car le petit soupçon que d’autres en fait un mauvais usage est une vision d’horreur.
Le gouvernement français n’ignore pas l’importance de l’informatique: „Le numérique doit être un levier de transformation globale de la société et de l’action publique, au-delà de la sphère technologique et économique. Cette transformation doit renforcer et renouveler
notre modèle de développement et nos valeurs démocratiques.“ > Feuille de route du Gouvernement sur le numérique, p. 1.
Ist das bloß ein riesiger verspäteter Aprilscherz > www.PONS.eu? Vielleicht wird Google sogar eines Tages graphisch auf seinen Karten darstellen, wer wo, wieviel, was an wen schreibt? Und man kann Autoren, Adressaten und Inhalt der Mails per Suchmaschine finden? Vielleicht ändert jemand nachts die Geschäftsbedingungen der Suchmaschine, und man muss morgens ausdrücklich widersprechen, dass die Suchmaschine verrät, wer was wann worüber an wen geschrieben hat. Dieser Heißhunger – www.PONS.eu – auf digitale Daten muss doch Angst machen. Wenn ich ein Buch mit einer Kreditkarte kaufe, oder der Schaffner meine Bahncard durch seine Lesegerät zieht, anstatt meine Fahrkarte einfach nur zu lochen, habe ich immer ein komisches Gefühl. Die Existenz dieser Daten, dieser Wahnsinn, alles und jedes um jeden Preis digitalisieren zu wollen, beschädigt unsere Freiheit.
Die französische Regierung ist sich der Wichtigkeit der digitalen Welt wohl bewusst: „Die digitalen Möglichkeiten („Le numérique“) steht für eine globale Veränderung der Gesellschaft und der öffentlichen Aufgaben „l’action publique“ jenseits der technologischen und wirtschaftlichen Sphäre. Diese Veränderung muss unser Modell und unsere demokratischen Werte verstärken und erneuern.“ > Feuille de route du Gouvernement sur le numérique, p. 1.
Der Beitrag wurde am Freitag, den 10. Mai 2013 um 16:03 Uhr veröffentlicht und wurde unter Web 2.0 abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.