Nachgefragt : Michel Sicard, Professeur, artiste et écrivain
18. Februar 2014 von H. Wittmann
Michel Sicard est professeur à l’université Paris 1 – Panthéon Sorbonne, en arts plastiques et sciences de l’art. Il est aussi écrivain et artiste. Nous avpons continuez aujourd’hui notre série d’entretiens, que nous avons commencée en 2011 avec des entretiens sur > ses œuvres d’art et sur > l’art dans l’œuvre de Jean-Paul Sartre. Nous avons proposé à Michel Sicard de parler de tes œuvres et, surtout, d’un de tes textes: > Signes et flux *.pdf Sicard accompagne des recherches théoriques et poétiques par des tableaux, des photos, des livres d’artiste et des objets. Il a commencé vers 1975 avec des écrivures, il a a continué avec des aspersions. Les séries ont-ils joué un certain rôle dans sa vie d’artiste?
Wir haben viele weitere Fragen gestellt, und Sicard hat uns die Funktion der Zeichen (signes) in seinen Kunstwerken erläutert:
Sicard: „Donc il y a aussi un certain dynamisme dans tes œuvres. Et tes œuvres plastiques révèlent une réflexion sur le signe, sur le rythme. Il s’agit moins d’un message, il s’agit plutôt d’un passage, d’un mouvement, n’est-ce pas ?
Alors, après, j’ai réfléchi, effectivement, sur les signes. Alors, les signes contre les aspersions, c’est effectivement l’idée que quelque chose reste à la croisée de sens, et que quelque chose essaie de s’ancrer et de résister. Et, donc, voilà. Il y a dans le signe une profonde protestation contre la mort. La croix, tout ça, on comprend très bien, d’ailleurs, ce que sont ces signes. Ils sont toujours liés, quelque part, à la disparition et à la mort. Mais, en même temps, évidemment, ils sont là, et donc il y a une énergétique qui les a produits, et donc c’est ce flux, un petit peu, qui est à la naissance des signes, aussi, que j’ai voulu distinguer, que j’ai voulu analyser constamment dans mes recherches.“ Transcription: Gwen Garcia.
Wir haben Michel Sicard auch nach seinen vielen Ausstellungen gefragt und in seiner Antwort hat er auf die große Bedeutung hingewiesen, die seine Reise in die Großstädte für sein Werk haben:
„Et alors j’ai voulu voir de près comment, dans ces villes, les choses se nouent. C’est pour ça que j’ai travaillé… Non seulement j’ai exposé dans des grandes villes – ce qui me passionne, c’est d’exposer dans des capitales –, mais j’ai travaillé sur des grandes villes, notamment, par exemple, sur Berlin, qui a été une ville qui a été construite, détruite, reconstruite. Il y a donc une espèce d’idée d’effacement constant, dans la ville, et de palimpseste, au sens d’effacement d’un manuscrit et puis de réécriture d’autre chose. Ça m’a beaucoup intéressé comme modèle même de mon travail plastique. On peut dire que, effectivement, exposer dans des villes comme Beijing, Pékin, qui a rasé certains quartiers, les hutongs, et puis qui a fait des immeubles en hauteur à la place, c’est une façon de se réécrire. Des œuvres, dans les photos, dans les dessins, etc., gardent quelque chose de cela : cet espace de stratification et de palimpseste qui est donné par la ville, alors la ville qui a une autre logique que la campagne parce que les flux y sont multipliés. Il y a beaucoup plus de cours d’eau, je dirai, sous forme d’égouts, de caniveaux, etc., et tout ça est très, très intéressant pour moi. Et je me suis intéressé aussi à bien d’autres villes, comme Téhéran.“ Transcription: Gwen Garcia.
> www.sicard-moslehi.com/en/
> www.michel-sicard.fr
> Colloque à Cerisy-la-Salle: Sartre. Littérature et engagement -20 – 30 juillet 2005 – Direction : Michel Rybalka, Michel Sicard
> www.ges-sartre.fr