L’Union de la Méditerrannée devient
L’Union pour la Méditerrannée
29. Februar 2008 von H. Wittmann
Ruth Berschens, Andreas Rinke, > Paris verprellt Berlin mit Mittelmeer-Union, Handelsblatt, 6. Februar 2008. A Berlin, il semble qu’on est irrité car Paris n’aurait pas prévu d’inviter l’Allemagne au sommet des pays méditerranéens le 13 juillet… L’ampleur des institutions que la France veut créer dans le cadre de cette union paraît aussi irriter Berlin qui a des soucie que la France y emploie des moyens financiers de l’Union européenne. Toutefois, il y a un chagement de nom: A Paris on parle maintenant d’une Union pour la Méditerrannée.
Comme souvent, il faut lire les propositions et les reáctions des deux côtés. Or, j’avoue que ce billet – déjà trop long – ne peut pas fournir une réponse eshaustive ou satisfaisante, le problème est trop complexe. Cependant, je vous propose un certain nombre des liens qui vous permettent de mieux saisir le projet de Sarkozy.
Nicolas Sarkozy, > Appel de Rome pour l’Union de la Méditerrannée de la France, de l’Italie et de l’Espagne, 10 décembre 2007:
„L’Union pour la Méditerranée aura vocation à être le cœur et le moteur de la coopération en Méditerranée et pour la Méditerranée. Elle devrait viser à rendre plus claires et visibles les actions que les différentes institutions développent en faveur de la Méditerranée. L’Union devrait être fondée sur le principe de la coopération et non sur celui de l’intégration.“ – „L’Union n’a pas vocation à se substituer aux procédures de coopération et de dialogue qui réunissent déjà les pays de la Méditerranée, mais à les compléter, et à leur donner une impulsion supplémentaire dans un esprit de complémentarité et de coopération avec toutes les institutions existantes.
Le Processus de Barcelone et la politique européenne de voisinage resteront, donc, centraux dans le partenariat entre l’Union Européenne dans son ensemble et ses partenaires de la Méditerranée. L’Union pour la Méditerranée n’interfèrera ni dans le processus de stabilisation et d’association pour les pays concernés, ni dans le processus de négociation en cours entre l’Union européenne et la Croatie, d’une part, entre l’Union européenne et la Turquie, d’autre part.“
> Union de la Méditerranée France diplomatie
Alain Le Roy : « L’Union pour la Méditerranée a de beaux jours devant elle » target=“_blank“, La Croix (19 février 2008):
„Gespräch Entretien avec Alain Le Roy, ambassadeur, chargé du projet de l’Union pour la Méditerranée. L’Allemagne, au départ réticente à l’idée d’Union pour la Méditerranée, a affiché ces derniers jours sa détermination à trouver une voie commune. Pour Alain Le Roy, ce projet poussé par la France fédère de nombreux états“.
Alain Ray a répondu en ce qui concerne les appréhensions de l’Allemagne:
„Que reproche l’Allemagne à l’Union pour la Méditerranée ?
L’Allemagne reconnaît, comme nous tous, qu’il y a un grand écart de développement qui ne cesse de s’accroître entre la rive sud et la rive nord de la Méditerranée. Elle sait qu’il y a un très fort déficit d’investissement sur le versant sud de la Méditerranée. Elle reconnaît aussi que le processus de Barcelone, qui existe depuis 1995 comme partenariat euro-méditerranéen regroupant 27 pays du nord, et 10 États du sud et de l’est de la Méditerranée, n’a pu achever nos objectifs communs.
Pour l’Allemagne, il faut que cette nouvelle union soit parfaitement articulée avec les processus européens existants. Nous comprenons cette réflexion. Nous en parlons ensemble, d’autant que nous avons tous le rêve d’une rive sud de la Méditerranée apaisée et développée.
Chacun reconnaît que la Méditerranée n’est pas seulement notre passé. Elle est aussi notre futur. Tout ce qui se passe dans le sud de la Méditerranée nous touche affectivement, les tremblements de terre à Alger comme les terribles incendies de forêts de l’été dernier dans le Péloponnèse.
C’est « mare nostrum » (« notre mer »), y compris pour nos amis allemands qui y ont de très gros intérêts : il y a 3 millions de travailleurs turcs en Allemagne et les accords de coopération de Berlin avec l’Égypte sont de première importance. Il faut donc trouver ensemble la bonne articulation avec les processus européens. Nous allons trouver des solutions. “
> Union européenne et Méditerranée La Documentation française
L’article > Union méditerranéenne sur le site de Wikipedia français essaie de clarifier le projet: „Participants: Il ne s’agit pas d’établir une Union de la Méditerranée, mais bien une Union pour la Méditerranée. Selon l’Appel de Rome, le projet intéresserait en premier lieu 25 pays, les 22 ayant un littoral méditerranéen ainsi que le Portugal, la Jordanie et la Mauritanie, tous trois déjà très impliqués dans divers processus euro-méditerranéens,“ et „Buts et institutions: Il s’agit d’un projet fondé sur une logique de coopération et non sur une logique d’intégration.“ Qui est-ce qui est l’auteur de cet article? Je pourrais bein m’imaginer qu’il appartient à un ministère en France.
Pierre Avril, > Union méditerranéenne : la mise en garde de Jouyet target=“_blank“ LE FIGARO, 25 janvier 2008
> Une Union des pays méditerranéens RFI, Mai 2007
Ruth Berschens, Andreas Rinke, > Paris verprellt Berlin mit Mittelmeer-Union, Handelsblatt, 6. Februar 2008. In Berlin sei man verstimmt, weil Deutschland zum Gipfel der Mittelmeerländer am 13. Juli in Paris nicht eingeladen worden sei… Der Umfang der Institutionen, die Frankreich im Rahmen dieses Projekts schaffen will, irritiert zusätzlich Berlin, da man auf deutscher Seite befürchtet, dass dafür EU-Gelder aus der Nachbarschaftshilfe von Frankreich eingesetzt werden. Es gibt schon eine Namensänderung. In Paris spricht man jetzt von einer Union für das Mittelmeer.
Wie so oft muss man beide Seiten hören. Ich gebe zu, dass dieser Blogbeitrag – der schon viel zu lang wird – kaum eine erschöpfende oder zufriedenstellende Auskunft geben kann, dafür ist das Problem zu komplex. Immerhin möchte ich Ihnen einige Links angeben, die auf Texte verweisen, die vielleicht ein besseres Verständnis dieses Projekts und damit der deutsch-französischen Diskussion ermöglichen.
Nicolas Sarkozy, > Appel de Rome pour l’Union de la Méditerrannée de la France, de l’Italie et de l’Espagne, 10 décembre 2007:
„Die Union für das Mittelmeer soll das Herz und der Motor für die Zusammenarbeit im Mittelmeerraum und für das Mittelmeer sein. Sie soll die Aufgaben der verschiedenen Institutionen für das Mittelmeer klarer und deutlicher werden lassen. Die Union soll sich auf das Prinzip der Zusammenarbeit und nicht auf das der Integration stützen.“ – „Die Union ist kein Ersatz für die Prozesse der Zusammenarbeit und des Dialogs, die schon die Mittelmeerländer miteinander verbinden, aber die Union soll sie ergänzen und ihnen einen zusätzlichen Impuls geben im Sinne einer Ergänzung und der Zusammenarbeit mit allen existierenden Institutionen.
Der Barcelona-Prozess und die europäische Nachbarschaftspolitik bleiben für die ganze Europäischen Union und ihre Partner im Mittelmeerraum ein zentraler Bestandteil. Die Union für das Mittelmeer wird sich weder auf den Prozess der Stabilisierung und der Assoziation der beteiligten Länder noch sich auf die Verhandlungen zwischen der Europäischen Union und Kroatien und die zwischen der Europäischen Union und der Türkei auswirken.“
> Union de la Méditerranée France diplomatie
Alain Le Roy : « L’Union pour la Méditerranée a de beaux jours devant elle » target=“_blank“, Die Union für das Mittelmeer hat schöne Tage vor sich, La Croix (19 février 2008): „Gespräch mit Alain Le Roy, Botschafter, Beauftragter des Projekts der Union für das Mittelmeer. Deutschland zeigte sich zunächst zurückhaltend beim Thema Union für das Mittelmeer. In den letzten Tagen bemüht sich Deutschland, eine gemeinsame Haltung zu finden. Für Alain Le Roy, bringt dieses Prjekt, das Frankreich vorantreibt, viele Staaten zusammen:“
Alain Ray hat auf die Fragen nach den Befürchtungen in Deutschland geantwortet:
„Was wirft Deutschland einer Union für das Mittelmeer vor?
Deutschland erkennt wir wir alle an, dass es eine großen Unterschied hinsichtlich der Entwicklung zwischen den nördlichen und den südlichen Anrainerstaaten gibt. Deutschland weiß, dass es ein sehr großes Investitionsdefizit im Süden des Mittelmeers gibt. Es erkennt auch an, das der Barcelona-Prozess, der seit 1995 als Partnerschaftsprojekt zwischen Europa und Mittelmeerstaaten 27 Staaten aus der Nordhälfte und 10 Staaten aus der Ost und Südhälfte des Mittelmeers vereinigt, die gemeinsamen Ziele nicht erreicht hat.
Deutschland legt Wert darauf, dass diese neue Union mit den bestehenden europäischen Prozessen perfekt abgestimmt wird. Diese Überlegungen verstehen wir. Wir sprechen zusammen darüber, weil wir alle die Vorstellung von einem befriedeten und entwickelten Südrand des Mittelmeers haben.
Jeder weiß, dass das Mittelmeer nicht nur unsere Vergangenheit ist. Es ist auch unsere Zukunft. Alles was sich im südlichen Teil des Mittelmeers ereignet berührt uns, wie die Erdbeben in Algerien oder die Waldbrände des letzten Sommers auf dem Pelepones.
Das ist das « mare nostrum » (« unser Meer »), auch für unsere deutschen Freunde, die dort ebenefalls große Interessen haben: es gibt drei Millionen türkische Arbeiter in Deutschland und die Kooperationsabkommen zwschen Ägypten und Deutschland, die eine große Bedeutung haben. Wir müssen eine gute Abstimmung mit den europäischen Prozessen herstellen. Wir werden Lösungen finden.“
> Union européenne et Méditerranée La Documentation française
Der Artikel > Union méditerranéenne auf der französischen Wikipedia versucht, das Projekt zu definieren „Teilnehmer: Es handelt sich nicht darum, einen Mittelmeerunion einzurichten, sondern es geht um eine Union für das Mittelmeer. Gemäß des Appel de Rome betrifft das Projekt in erster Linie 25 Staaten, von denen 22 ans Mittelmeer angrenzen, und Portugal, Jordanien und Mauretanien, alle drei Länder nehmen schon an den Abstimmungsprozesse der EU mit dem Mittelmeer teil,“ und „Ziele und Institutionen: Es geht um ein Projekt, dass auf Zusammenarbeit und nicht auf eine Integration zielt.“ Wer wohl der Autor dieses Artikels ist? Ich könnte mir vorstellen, dass er in einem Ministerium in Frankreich zu finden ist.
Pierre Avril, > Union méditerranéenne : la mise en garde de Jouyet target=“_blank“ LE FIGARO, 25 janvier 2008
> Une Union des pays méditerranéens RFI, Mai 2007
Der Beitrag wurde am Freitag, den 29. Februar 2008 um 10:10 Uhr veröffentlicht und wurde unter Deutsch-französische Beziehungen, Politik abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.