Le 50e anniversaire de la mort d’Albert Camus
Der 50. Todestag von Albert Camus
1. Januar 2010 von H. Wittmann
Albert Camus |
Albert Camus m’a accompagné tout au long de mes études. Au lycée, nous avons lu L’étranger et Les justes. Au début des études à Paris, on nous a proposé, dans un cours de civilisation française en Sorbonne, la lecture de La chute. Plus tard, à l’université de Bonn, j’ai suivi des séminaires et des cours sur l’œuvre de Camus. Après la parution de la 2e édition du livre sur L’esthétique de Sartre, mon directeur de thèse, > Dirk Hoeges a suggéré, en 1997, d’écrire un livre sur l’esthétique dans l’œuvre d’Albert Camus.
En effet, si l’on relit Le mythe de Sisyphe, L’homme révolté, ses nouvelles et son œuvre romanesque comme ses articles sur l’engagement de l’artiste (A. C., Le témoin de la liberté, la Gauche, 20 décembre 1948, in ders., Essais, ed. p. R. Quilliot, L. Faucon, Paris 1965, p. 399-406) et p. ex. aussi son Discours de Suède, on se rend compte de l’importance de l’art et aussi de la liberté dans toute son œuvre. Das Buch Albert Camus. Kunst und Moral explique donc, que l’absurde est certes une idée non négligeable chez Camus, mais il n’est qu’une sorte de diagnostic. Ensuite, il faut aller plus beucoup plus loin, car les tâches de l’artiste sont inspirées par la liberté et une responsabilité. Encore aujourd’hui l’article „Albert Camus“ de la Wikipedia allemande veut nous faire croire que la vie selon Camus n’aurait pas de sens. Il est vrai que la version française est plus nuancée sur ce point au-moins. Encore recemment, une élève m’a expliqué qu’elle abandonné le français. Ils avaient lu Cmaus en classe, tout était absurde et la vie n’avaitr pas de sens… Un vrai malentendu. On a raté de leur expliques l’actualité de Camus. Mais encore aujourd’hui, on écrit des libres qui ne mentinonnent pas l’importance fondamentale de l’art dans l’œuvre de Camus.
Or, l’esthétique de Camus rappelle l’autonomie de l’art qu’il oppose aux idéologies du 19e et du 20e siècle. Si l’on relit sa série d’articles parus d’abord au journal Combat, ensuite sous le titre Ni victimes ni bourreaux (A. C., Essais, p. 329-352), on découvre que Camus a très tôt su prévoir la fin des idéologies et les chances de la globalisation. La brouille avec Sartre, à la suite du compte-rendu écrit par Francis Jeanson de L’homme révolté, a lieu sur un niveau politique. Or, il est vrai, ce n’est pas la politique qui a influencé leurs œuvres, c’est bien leur conceptions de l’art qui a marqué leurs œuvres. Sartre est philosophe, mais Camus est le meilleur écrivain. La > comparaison de leurs œuvres sur le plan esthétique permet de rappeler que les deux auteurs ont toujours au rapport si étroit entre la liberté et l’art.
Dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, Jürg Altwegg écrit aujourd’hui un article > Das Comback des ersten Menschen en rappelant le titre du dernier roman de Camus: Le premier homme. Et on y lit: „Longtemps, les Français étaient en mauvais termes avec l’un de leurs plus grands écrivains. C’est seulement maintenant, à l’approche du 50e anniversaire de sa mort, qu’on le lit à nouveau : La renaissance triomphale d’Albert Camus“
Olivier Mony, > Albert Camus, l’homme intranquille, LE FIGARO, 23 décembre 2009
Université Bonn:
> Congrès international Albert Camus
„Albert Camus revisité – Wiederbegegnung mit Albert Camus“
Jeudi, 28 jusjqu’au 29 janvier 2010 à partir de 9 h 00, Institut-Robert-Schuman, Bonn
Voir aussi sur ce blog: > 4. Januar 2010: Zum 50. Todestag von Albert Camus
> Albert Camus et Wikipédia
> Albert Camus, L’étranger
> Albert Camus, L’homme révolté
> Albert Camus
> L’actualité d’Albert Camus
Albert Camus |
In der Schule haben wir L’étranger und Les justes gelesen. Am Anfang des Studiums in Paris wurde uns in der Sorbonne bei einem Kurs „Civilisation française“ die Lektüre von La chute angeboten. Später hörte ich Vorlesungen und nahm an Seminaren in der Universität Bonn teil. Nach dem Erscheinen der 2. Auflage des Buches über Sartres Ästhetik schlug > Professor Dirk Hoeges 1997 vor, nun auch ein Buch über die Ästhetik im Werk von Albert Camus zu verfassen.
Und tatsächlich, wenn man Le mythe de Sisyphe, L’homme révolté, seine Novellen, sein erzählerisches Werk wie die Artikel über die Aufgaben des Künstlers (A. C., Le témoin de la liberté, la Gauche, 20 décembre 1948, in ders., Essais, ed. p. R. Quilliot, L. Faucon, Paris 1965, p. 399-406) wie auch seines Nobelpreisrede (Discours de Suède) von 1957 wiederliest, dann wird man die Bedeutung der Kunst und auch der Freiheit in seinem Gesamtwerk entdecken. Das Buch Albert Camus. Kunst und Moral erklärt daher, dass das Absurde sicher kein zu vernachlässigender Gedanke in seinem Werk ist, aber es ist auch nicht viel mehr als eine Diagnose. Danach muss man viel weitergehen, denn die Aufgaben des Künstlers hängen von der Freiheit und von seiner Verantwortung ab. Der Artikel „Albert Camus“ in der deutschen Wikipedia will uns heute immer noch weismachen, Camus glaube, das Leben habe keinen Sinn. Es stimmt, die französische Version dieses Artikels ist in diesem Punkt präziser. Erst kürzlich noch sagte mir eine Schülerin, Französisch habe sie aufgegeben. Sie hätten Camus gelesen, und bei ihm sei alles immer so absurd und sinnlos… Da ist wohl wirklich was im Unterricht schiefgelaufen. Irgendwie hat man es wohl verpasst, diesen Schülern die Aktualität von Camus näherzubringen. Aber noch heute erscheinen Bücher über Camus, in denen das Wort Kunst, geschweige denn im Zusammenhang mit der Freiheit nicht vorkommt.
Camus erinnert mit seiner Ästhetik an die Autonomie der Kunst, die er den Ideologien des 19. und 20. Jahrhunderts entgegensetzt. Liest man z. B. die Artikelserie aus Combat, die unter dem Obertitel Ni victimes ni bourreaux (A. C., Essais, p. 329-352) erschienen ist, dann wird man verstehen, dass Camus sehr früh das Ende der Ideologien und damit der Ost-West-Konfrontation vorhersah und die Chancen der Globalisierung präzise beschrieb. Der Streit und der Bruch der Freundschaft mit Sartre nach der von Francis Jeanson verfassten Rezension von L’homme révolté fand auf einer politischen Ebene statt. Nicht die Politik sondern ihre Ästhetik hat ihre Werke und ihre Kritik an den Ideologien geprägt. Sartre war ein Philosoph, aber Camus war der bessere Schriftsteller. Der > Vergleich ihrer Werke hinsichtlich ihrer jeweiligen Auffassung zur Kunst erlaubt es, daran zu erinnern, dass beide Autoren sich in ihren Werken für die unauflösbare Verbindung von Kunst und Freiheit eingesetzt haben.
Jürg Altwegg schreibt heute in der FAZ unter dem Titel > Das Comback des ersten Menschen einen Beitrag dessen Titel auf Camus letzen Roman Le premier homme anspielt. Und unter dem Titel seht: „Lange hatten die Franzosen ein gespaltenes Verhältnis zu einem ihrer größten Schriftsteller. Erst jetzt, da sein fünfzigster Todestag bevorsteht, wird er neu gelesen: Die triumphale Renaissance des Albert Camus.“
Olivier Mony, > Albert Camus, l’homme intranquille, LE FIGARO, 23 décembre 2009
Universität Bonn:
> Congrès international Albert Camus
„Albert Camus revisité – Wiederbegegnung mit Albert Camus“
Donnerstag, 28. bis 29. Januar 2010 ab 9.00 Uhr, Robert-Schuman-Institut, Bonn
Auch auf diesem Blog: > 4. Januar 2010: Zum 50. Todestag von Albert Camus
> Albert Camus et Wikipédia
> Albert Camus, L’étranger
> Albert Camus, L’homme révolté
> Albert Camus
> L’actualité d’Albert Camus
Der Beitrag wurde am Freitag, den 1. Januar 2010 um 13:14 Uhr veröffentlicht und wurde unter Geschichte, Literatur abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.