Lesebericht: Jean Echenoz, 14
11. April 2014 von H. Wittmann
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Un récit de lecture s’appelle de texte ou l’article pour notre blog que nous publions après la lecture d’un livre d’une de > nos maisons d’éditions, comme p. ex. sur > Blog de Klett-Cotta. Ce ne sont pas forcément des textes de publicité, car un récit de lecture garde quand même un œil critique, qui montre ce que le lecteur pourrait faire de ce livre ou en ce qui concerne l’enseignement, comment on pourrait travaille avec ce livre en cours de langue. Les > comptes-rendus sont ailleurs.
Cette année est l’année du Centenaire. Il y a cent ans, la Première Guerre mondiale, la Grande Guerre a commencé. Récemment, notre France-Blog est allé à Paris interroger Jean-Noël Jeanneney, qui a publié un ouvrage > La Grande Guerre si loin, si proche. Réflexions sur un centenaire. L’article avait le titre Nachgefragt: Jean-Noël Jeanneney, La Grande Guerre, si loin, si proche. Sur notre blog, vous trouvez une page avec des événements, des exposition autour du Centenaire. Une bibliographie et une sitographie complètent cette page : > Centenaire: 1914-2014.
Adam Hochschild, > Lesebericht: Adam Hochschild, Der Große Krieg |
Le programme éditorial d‘ > Ernst Klett Sprachen compte déjà 525 Lectures pour l’enseignement du français. Plus de prétexte, pour ne pas lire davantage de littérature en cours de langue. Appliquer rapidement les connaissances de langues acquises en cours de langues, c’est de cela qu’il s’agit ! Camus raconte dans Le Premier Homme, le récit de son enfance, comment il est allé à la bibliothèque avec ses camarades et somment, une fois sorti, ils s’était mis sur la première banque pour ouvrir rapidement les livres pour voir ce qu’ils pouvaient leur offrir. Quelle soif de lecture et de curiosité ! Le virus de la lecture. On l’attrape rapidement avec les 525 lectures de Klett.
Jean Echenoz a écrit > 14. Recommandé pour le niveau B2
> La mobilisation générale du 2 août 1914 en France et le départ des soldats pour le front www.centenaire.org ***
Un jour d’été en août 1914. Anthime emporte un livre et fait un tour de vélo. Il contemple le paysage, les villages. Soudain, il se rend compte d’un bruit étrange : „c’étaient en vérité les cloches“. (p. 9) Il comprend tout de suite, le tocsin annonce la mobilisation. (hm, vérifiez le 2 août 1914, un samedi…, la France a décrété la mobilisation générale) Très rapidement, Anthime, son frère Charles, Padioleau, Bossis et Arcenel se retrouvent dans des uniformes en attendant qu’on leur distribue des munitions. „A Berlin“, (p. 17) griffonne-t-on sur le train, mais la crainte et les appréhensions sont aussi au rendez-vous. Une semaine après le tour de vélo, Anthime et ses camerades sont déjà arrivés dans les Ardennes. Ceux qui sont restés dans les villages, les femmes, les enfants, les vieillards, se rendent vite compte que les hommes manquent. Dans les Ardennes, le capitaine Vaissière exhortent les soldats de faire attention à hygiène, sinon, si elle n’est pas respectée, on en meurt facilement. Charles n’est pas inquiet, il compte que tout le monde soit „de retour pour les commandes de septembre“ (S. 26) Le médecin de Blanche, qui attend le retour de Charles, est confiant: „c’est une affaire de deux semaines, ce sera vite réglé.“ (p.31) Au fur et à mesure que les semaines s’écoulent, Anthime et ses camarades comprendront que la Guerre va durer longtemps.
Après leur arrivé dans les Ardennes, ils marchent pendant trois semaines, quand „les choses se sont précisées“ (p. 32). Premiers combats, premiers aéroplanes abattus. Les morts se multiplient. Nouveaux combats, on gagne quelques métres, on doit reculer. Les musiciens jouent jusqu’à ce que „se lève l’étendard sanglant, la flûte et l’alto sont tombés morts,“ (p. 47) et soixante-seize camarades d’Anthime sont portés disparus. Il commence à neiger et le recrutement s’accélère. Bossis meurt, Padoleau disparaît et Arcenel a besoin de bouger, il se promène, s’éloigne du front, n’en peut pas fournir un bonne explication. Il doit comparâitre devant le conseil de guerre, et il est fusillé. Anthime perd son bras droit, pour lui la Guerre est terminée. (Je ne suis pas sûr que c’est un bon résumé de ce roman, car j’ai omis trop de détails. Je pense qu’il serait tout à fait préférable que vous lisiez le texte vous-mêmes et que vous écriviez votre propre résumé au lieu de copier notre article.)
Echenoz a bien réussi en racontant la mobilisation dans un village ce qui s’est pas passé dans tant d’autres villages en France en août 1914. Ce sera une affaire vite réglée, pensait-on, les hommes seront bientôt de retour, pour les vendanges au plus tard. Or beaucoup d’entre eux ne reviendront pas. La guerre a modifié profondément la vie de toute une génération. Ceux qui ont eu la chance de revenir gardaient pour toujours les souvenirs des batailles atroces, des morts, des blessés du froid, de la pluie. Le titre su livre de Jean-Noël Jeanneney > La Grande Guerre si loin, si proche. Réflexions sur un centenaire rappelle que nous, aujourd’hui, nous avons du mal à nous imaginer les souffrances et le nombre croissant des morts pendant ces quatre années. L’histoire du roman d’Echenoz s’est répétée partout en France – comme du côté de l’Allemagne. Les jeunes gens partent, premiers combats, ensuite les batailles de plus en plus sanglantes, la perte des camarades, la présence sans cesse de la mort, le grand nombre des blessé qu’on ne pouvait pas tous soigner. Les obus qui distribuaient du gaz sournois et mortel comme signe de la guerre moderne, les mitrailleuses qui tuaient de l’infanterie des deux côtés mal préparée. Le destin de 5 camarades que le roman raconte est aussi le destin de milliers d’autres, morts, disparus, blessés et hantés par les souvenirs cruels au front, s’ils reviennent dans leurs villages.
Ce texte présente de nombreux avantages pour la lecture en cours de langue. Il s’agit d’un récit historique comme d’un roman qui raconte les destins individuels de cinq jeunes hommes. Les élèves pourraient réécrire l’histoire du point de vue des 5 camarades, p. ex. de Charles; ils pourraient écrire les récits en tant qu’un journal ou comme une lettre aux proches dans leurs villages d’origines. Ils pourraient analyser la structure, la composition du roman : quel est le rôle de Blanche de l’usine Borne-Sèze – dont je n’ai pas parlé dans le résumé, pour ne pas trop influencer vos résumés -, ainsi les élèves découvriront, que l’auteur, à part des cinq camarades, décrit aussi bien le destin de ceux qui sont restés à la maison et dont la vie est aussi touchée et profondément modifiée à la fois par la guerre. Et puis, on pourrait se demander si les scènes de combat, imaginées par Echenoz correspond à la réalité: Le chapitre 8 permet de comprendre qu’en 1914 beaucoup n’avaient pas encore saisi le caractère si mortel de ce que va durer autre année. Voilà mon récit de lecture, à vous de découvrir ce texte qui va très certainement vous occuper beaucoup.
Jean Echenoz
> 14
Stuttgart: Ernst KLett Sprachen 2014.
Originaltext mit Annotationen
96 Seiten
ISBN 978-3-12-597370-1
Empfohlen für Niveau B2
> Ernst Klett Sprachen vos offre déjà 525 Lectures pour l’enseignemnet du français.
Le 26 septembre 2013, j’avais la chance d’interroger Theresa Hiergeist sur un autre ouvrage de Jean Echenoz: hatte ich das Glück > Die Lektüreempfehlung (I) Teresa Hiergeist über J. Echenoz, Je m’en vais.
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Leseberichte verfassen wir nach der Lektüre von Büchern aus unseren Verlagen, so wie z. B. auf dem Blog von Klett-Cotta. Das sind nicht unbedingt Werbetexte, weil der Lesebericht auch einen kritischen Blick beinhaltet; er zeigt, was der Leser aus diesem Buch oder mit diesem gemacht hat oder, wenn es sich um ein Buch für den Unterricht handelt, aus dem Buch machen kann. > Rezensionen stehen woanders.
In diesem Jahr denken wir an den Beginn des Ersten Weltkrieges. Kürzlich war unser Frankreich-Blog in Paris und hat Jean-Noël Jeanneney nach seinem Buch La Grande Guerre si loin, si proche. Réflexions sur un centenaire befragt. Der Beitrag hieß: > Nachgefragt: Jean-Noël Jeanneney, La Grande Guerre, si loin, si proche. Vorher hatten wir hier auf dem Blog eine Seite mit > Centenaire: 1914-2014 mit vielen Informationen und einer Bibliographie sowie einer Linkliste (sitographie) zum Centenaire angezeigt.
Bei > Ernst Klett Sprachen gibt es schon 525 Lektüren für den Französischunterricht. Da gibt es eigentlich keine Ausrede mehr, im Unterricht endlich viel mehr Literatur zu lesen und die im Unterricht erworbenen Sprachkenntnisse möglichst schnell ausprobieren. Camus berichtet im Premier Homme, wie er mit seinen Klassenkameraden in die Bibliothek ging, und kaum waren sie wieder draußen, haben sie sich auf die erstbeste Bank gesetzt, um zu gucken, was ihnen die gerade ausgeliehenen Bücher von der Welt erzählen würden. Pure Neugier. Das Lesevirus. Den kann man sich bei den 525 Lektüre von Klett schnell einfangen.
Jean Echenoz hat > 14 verfasst. Empfohlen für Niveau B2.
> La mobilisation générale du 2 août 1914 en France et le départ des soldats pour le front www.centenaire.org
Adam Hochschild, > Lesebericht: Adam Hochschild, Der Große Krieg |
Ein Tag Anfang August 1914. Anthime nimmt ein Buch auf eine kleine Fahrradtour mit. Er beobachtet die Landschaft mit ihren kleinen Dörfern, als er plötzlich in der Ferne ein seltsames Geräusch hört. Plötzlich versteht er, worum es sich handelt, „c’étaient en vérité les cloches“/ „das waren die Glocken“. (p. 9) Das war die Mobilmachung, die vom Glockenläuten angekündigt wurde. Sehr schnell stecken er, Anthime, sein Bruder Charles, die Kameraden Padioleau, Bossis und Arcenel in Uniformen und warten auf ihre Munition. „Nach Berlin“, (p. 17) hat man auf die Waggons geschrieben. Die Frauen, Kinder und die Alten, die im Dorf zurückgeblieben sind, merken sehr schnell, dass die jungen Männer überall fehlen. In den Ardennen fordert Hauptmann Vaissière die Soldaten auf, die Hygiene zu beachten, sonst könne man daran sterben – als ob die Kugeln nicht gefährlicher seien. Charles ist nicht beunruhigt, er rechnet damit, wie alle anderen auch, man werde (être) „de retour pour les commandes de septembre“ / für die Bestellungen im Herbst wieder zurück sein“ (S. 26) Der Arzt von Blanche, die auf Charles wartet, ist sich sicher, „Das ist eine Sache von zwei Wochen, das wird schnell geregelt werden.“ (S. 31) Nachdem Woche um Woche vergeht, verstehen Anthime und seine Kameraden allmählich, dass der Krieg länger dauern werde.
Nach ihrer Ankunft in den Ardennen, marschieren sie drei Wochen lang, bis „les choses se sont précisées“ /“bis es losging“ (S 32). Erste Kämpfe, abgeschossene Flugzeuge. es gibt immer mehr Gefallene. Neue Kämpfe, man gewinnt einige Meter, man muss zurückweichen. Die Musiker spielen bis „se lève l’étendard sanglant, la flûte et l’alto sont tombés morts,“ „das blutige Schwert gehoben wird und die Flöte und die Bratsche tot umfallen“ (S. 47). 73 Kameraden werden vermisst oder sind gefallen. Es beginnt zu schneien, und die Rekrutierungen nehmen an Zahl zu. Bossis fällt, Padoleau wird vermisst, und Arcenel will scheint verwirrt zu sein, geht spazieren. Er entfernt sich von der Front, kann dafür keine Erklärung finden, wird verhaftet, kommt vor das Kriegsgericht und wird erschossen. Anthime verliert seinen rechten Arm, für ihn ist der Krieg vorbei. (Bin mir nicht sicher, ob dies ein gutes Resümee des Romans ist, denn ich habe zu viele interessante Details ausgelassen. Ich finde, es wäre gut, wenn Sie den Roman wirklich selber lesen und Ihr eigenes Resümee verfassen würden.)
> Haben Sie diesen Blog heute schon weiterempfohlen? |
Echenoz ist es sehr gut gelungen, über die Mobilisation zu berichten, so wie sie sich in so vielen Dörfern im August 1914 in Frankreich zugetragen hat. Die Sache werde schnell erledigt sein, dachte man, die Männer werden zurück sein, spätestens zur Weinlese. Viele kamen aber nicht zurück. Der Krieg hat eine ganze Generation zutiefst verändert. Diejenigen die das Glück hatten zurückzukehren, waren entweder verletzt, verstümmelt oder traumatisiert von den erschütternden Erlebnissen an der Front. Sie hatten brutale Schlachten erlebt, immer wieder dem Tod ins Auge gesehen, Kälte Hitze und Regen überstanden. Der Titel des Buches von Jean-Noël Jeanneney > La Grande Guerre si loin, si proche. Réflexions sur un centenaire erinnert uns haute daran, dass wir uns die Leiden und die ständig steigende Zahl er Gefallenen auf den Schlachtfeldern des Ersten Weltkriegs heute kaum noch vorstellen können. Die Geschichte, die Echenoz erzählt, hat sich überall in Frankreich ereignet, – auch in Deutschland. Junge Männer ziehen in den Krieg, erst Kämpfe, dann immer blutigere Schlachten, der Verlust der Kameraden, die Allgegenwart des Todes, die große Zahl der Verletzten, die alle nicht alle versorgt werden konnten. Die Granaten, die das niederträchtige und mörderische Gas als Zeichen des modernen Krieges verteilten, die Maschinengewehre, die die Infanterie töteten, die auf beiden Seiten schlecht oder gar nicht darauf vorbereitet war. Das Schicksal der fünf Kameraden, die dieser Roman erzählt, ist auch das Schicksal von Tausenden anderer, Toten, Vermissten. Die Verstümmelten und die denen es gelang unbeschadet zurückzukommen, waren durch die Erinnerungen an die grausamen Ereignisse an der Front schwer belastet.
Dieser Text bietet viele interessante Ansatzpunkte die die Lektüre im Fremdsprachenunterricht. Es handelt sich zum einen um einen historischen Roman, der die individuellen Schicksale von fünf Kameraden erzählt. Die Schüler könnten die Erlebnisse nachschreiben aus der Sicht dieser Kameraden, als Form von Tagebucheinträgen oder als Briefe von der Front. Sie können die Struktur und den Aufbau des Romans untersuchen, was hat Blanche für eine Rolle, was für eine Bedeutung hat das Unternehmen Borne-Sèze – davon habe ich in meinem Resümee gar nicht erwähnt, um Ihre Resümees nicht zuviel vorwegzunehmen – die Schüler werden schnell merken, dass der Autor, außer den Schicksalen der fünf Kameraden, auch die Erlebnisse der Zurückgebliebenen, deren Leben durch den Krieg von Grund auf verändert worden ist, erzählt. Und dann müsste man sich fragen, ob die Kampfszenen, die Echenoz beschreibt, mit der Realität übereinstimmen: Das Kapitel 8 zeigt, dass die Menschen 1914 noch nicht den so tödlichen Charakter moderner Kriege ahnten. Soweit mein Lesebericht. Nun sind Sie an der Reihe, Dieser Text wird Sie bestimmt sehr beeindrucken.
Jean Echenoz
> 14
Stuttgart: Ernst Klett Sprachen 2014.
Originaltext mit Annotationen
Empfohlen für Niveau B2
96 Seiten
ISBN 978-3-12-597370-1
> Ernst Klett Sprachen bietet bereits 525 Lektüren für den Französischunterricht.
Am 26 September 2013 hatte ich das Glück > Die Lektüreempfehlung (I) Teresa Hiergeist über J. Echenoz, Je m’en vais befragen zu können.
Der Beitrag wurde am Freitag, den 11. April 2014 um 16:44 Uhr veröffentlicht und wurde unter 14-18 abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.