Les élections législatives et l’Europe :
„…la France est de retour en Europe.“
11. Mai 2007 von H. Wittmann
Harald Schultz a suivi cette conférence et et il en a publié un compte rendu sur son blog > Frankreich heute : > Grosser attend une victoire de Sarkozy en juin Grosser erwartet Sarkozy-Wahlsieg auch im Juni
Alfred Grosser est convaincu que l’UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, obtiendra une large majorité lors des élections législatives du 10 et 17 juin prochains. Grosser semble regretter le pouvoir énorme du nouveau Président de la République, an ajoutant malheureusement car le Premier ministre ne sera que l’adjuant du Président. Le scrutin majoritaire sera trés défavorable à M. Bayrou qui obtiendra peu de sièges et le parti le plus ouvert à l’Europe sera ecrasé au milieu.
Grosser a évoqué le Parti socialiste où la haine contre Ségolène Royal est déjà sensible.
En ce qui concerne l’Europe et les relations franco-allemandes, Grosser parle d’une „tragédie“ en critiquant que l’Allemagne pendant la présidence du Conseil européen n’a pas trouvé de partenaire en France. L’explication de Grosser: Royal et Sarkozy ne disposent pas de vrais experts de la politique extérieure. Voilà le résumé de cette conférence comme H. Schulz l’a noté sur son blog.
Les élections législatives sont, en quelque sorte, un troisième tour de la Présidentielle et ils présentent l’occasion de revenir sur tous les sujets négligés pendant la campagne présidentielle en France. Il est vrai, que le calendrier du nouveau Président et du nouveau gouvernement sont d“ores et déjà bien remplis avec des activités de toute sorte, notamment sur le plan de l’économie et des questions sociales. Néanmoins, la politique extérieure de la France et notamment l’Europe joueront peut-être un rôle plus important pendant la campagne électorale des prochaines quatre semaines. L’opposition aura toutes les possibilités d’interroger l’UMP comment il va relancer le dialogue et la construction européenne. La France est en Europe notre partenaire le plus important et les relations-franco-allemandes ne sont plus depuis longtemps seulement des relations bilatérales, mais elles sont bel et bien au centre de l’intérêt européen. Le nouveau Président en est conscient. Sans aucun doute, les électeurs profiteront de la campagne pour poser des questions et ils évalueront les réponses :
„Mes chers compatriotes… „: Le soir du 6 mai le Président élu a remercié ses compatriotes de leur confiance et il a fait, dans son discours, quelques remarques importantes en ce qui concerne l’Europe :
„Je veux lancer un appel à nos partenaires européens, auxquels notre destin est lié, pour leur dire que toute ma vie j’ai été européen, que je crois en la construction européenne et que ce soir la France est de retour en Europe. Mais je les conjure d’entendre la voix des peuples qui veulent être protégés. Je les conjure de ne pas rester sourds à la colère des peuples qui perçoivent l’Union Européenne non comme une protection mais comme le cheval de Troie de toutes les menaces que portent en elles les transformations du monde.“
Le discours de > Nicolas Sarkozy 6 mai 2007
J’ai déjà dit que ce discours illustre le passage de Sarkozy-candidat au Sarkozy-Président. Comment rassemblera-t-il les Français autour de sa politique européenne, qui après tout est aussi la nôtre? Rien ne permet de sous-estimer l’importance des élections législatives pour l’avenir de l’Europe. Les programmes des partis, la lecture et la comparaison des discours choisis et les réactions dans les autres pays d’Europe présentent une chance formidable pour les cours des langues de mieux saisir les aléas de la politique européenne face à tous les défis de la sécurité, du climat et de l’économie pour ne citer que trois sujets qui ont cessé depuis un certain temps de pouvoir présenter seulement des aspects nationaux.
L’album de photos: > Alfred Grosser à Stuttgart, 1 er juin 2005
Harald Schultz war bei dieser Veranstaltung dabei und hat auf seinem Blog > Frankreich heute darüber berichtet: > Grosser erwartet Sarkozy-Wahlsieg auch im Juni
Alfred Grosser ist überzeugt, dass die UMP, die Partei von Nicolas Sarkozy bei den anstehenden Parlamentswahlen am 10. und 17. Juni eine breite Mehrheit erhalten wird. Grosser scheint die enorme Machtfülle des Präsidenten zu bedauern und sagt, leider, denn der Premierminister wird wohl nur sein Adjuant sein. Das Mehrheitswahlrecht, fügte er hinzu, werde die neue Partei von F. Bayrou benachteiligen, die Partei, die Europa am aufgeschlossensten gegenübersteht, zwischen Rechts und Links zerdrücken.
Grosser erwähnte die Parti socialiste, wo der Haß gegen Ségolène Royal bereits spürbar werde.
Mit Blick auf Europa und somit auch auf die deutsch-französischen Beziehungen sprach Grosser von einer „Tragödie“ und kritisierte damit, daß Deutschland während der Ratspräsidentschaft in Frankreich keinen Partner gefunden habe. Grossers Erklärung: Royal und Sarkozy verfügen beide über keine Experten für die Außenpolitik. Soweit das Resümee dieser Konferenz, von der H. Schultz berichtet hat.
Die Parlamentswahlen werden in gewisser Weise zum dritten Wahlgang der Präsidentschaftswahlen. Sie werden auch eine Gelegenheit sein, die im letzten Wahlkampf vernachlässigten Themen nachzuholen. Es ist sicher richtig, daß der Terminkalender des neune Präsidenten und der neuen Regierung mit Themen aus den Bereichen Wirtschaft und Soziales gut gefüllt ist. Dennoch werden im anstehenden Wahlkampf die Außenpolitik und Europa möglicherweise eine größere Rolle spielen. Die Opposition wird alle Möglichkeiten nutzen, um die UMP danach zu fragen, wie der europäische Dialog wieder in Gang gesetzt werden soll. Frankreich ist in Europa unser wichtigster Partner und daher sind die deutsch-französischen Beziehungen schon lange keine rein bilaterale Angelegenheit mehr, sondern sie stehen im Zentrum des europäischen Interesses. Der neue Präsident ist sich dessen bewußt, trotzdem werden die Wähler im Wahlkampf nachfragen und die Antworten bewerten:
„Mes chers compatriotes… / Meine lieben Landsleute…“: als der gerade gewählte Präsident sich am Abend des 6. Mai in einer Ansprache bei seinen Landsleuten für Ihr Vertrauen bedankte hat er bemerkenswerte Sätze in bezug auf Europa gesagt:
„Ich mochte an unsere europäischen Partner appellieren, mit denen unser Schicksal verbunden ist, um ihnen zu sagen, dass ich mein ganzes Leben lang Europäer gewesen bin, dass ich an die europäische Einigung glaube und dass Frankreich heute abend wieder nach Europa zurückkehrt. Aber ich bitte sie ( i.e. die Partner, w.) die Stimmen der Völker zu hören, die beschützt werden wollen. Ich beschwöre sie, gegenüber der Wut der Völker, die Europa nicht als Schutz sondern als ein Trojanisches Pferd empfinden mit allen Bedrohungen, die die Veränderungen der Welt in sich tragen, nicht taub zu sein.“
Die vollständige Rede: > Nicolas Sarkozy 6. Mai 2007
Ich habe hier schon geschrieben, dass diese Rede den Übergang vom Kandidaten zum Präsidenten illustriert. Wie wird der neue Staatschef die Franzosen um seine Europapolitik herum sammeln, die auch unsere Europapolitik ist? Die Programme der Parteien, die Lektüre und der Vergleich ausgewählter Reden sowie die Reaktionen in den anderen europäischen Ländern betreffen auch uns und sind ein besondere Chance für den Fremdprachenunterricht, um die Wechselfälle, also auch die Chancen und die Risiken der Europäischen Politik besser verstehen zu können gegenüber allen Herausforderungen, von der Sicherheitspolitik, über den Umweltschutz bis zur Entwicklung des Klimas, um nur drei Themen zu nennen, die schon seit einiger Zeit nicht mehr nur nationale Fragen sein können.
Ein Blick ins Fotoalbum: > Alfred Grosser in Stuttgart am 1. Juni 2005.
Der Beitrag wurde am Freitag, den 11. Mai 2007 um 14:32 Uhr veröffentlicht und wurde unter Élections législatives 2007, Deutsch-französische Beziehungen, Election présidentielle 2007, Politik abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.