La guerre en Ukraine : 13 mars 2024, 20h : l’interview du Président Emmanuel Macron sur TF1 et France 2.
14. März 2024 von H. Wittmann
Mise à jour
> Non, la France ne va pas envoyer 2 000 hommes en Ukraine comme l’affirme le Kremlin – HuffPost, 19 mars 2024
“ Le 26 février 2024, lors de la Conférence internationale de soutien à Paris, le Président Emmanuel Macron a précisé, lors de la conférence de presse, en réponse à la question d’une journaliste faisant référence à la prise de position du Premier ministre slovaque qui avait évoqué avant la conférence la possibilité d’envoyer des troupes au sol, qu’il n’y avait aucun consensus sur cette question, mais que, si l’on considère la dynamique, aucune éventualité n’était à exclure, a souligné le Président. “ Voir sur notre blog > Der Einsatz von Bodentruppen in der Ukraine – 28. Februar 2024
Peu après, notre rédaction a publié sur ce thème un > Éditorial : Macron, Scholz et l’Ukraine – 10. März 2024.
Le 13 mars au soir, le président Macron a répondu aux questions des journalistes de TF1 et France 2. C’est rare, nous couvrons un tel sujet d’actualité et nous aurions aimé interroger le président sur ce sujet :
Lesebericht und Interview: Steffen Dobbert, Ukraine verstehen. Geschichte, Politik und Freiheitskampf, Stuttgart: Klett-Cotta 3/2022 – Aufgezeichnet von Heiner Wittmann, 30.12.2022
Le président français répète à plusieurs reprises que le président russe Poutine est le seul responsable de cette agression contre l’Ukraine. Il rappelle également qu’en Europe, on a toujours franchi les lignes rouges que l’on s’était fixées, pas d’armes, pas de chars, etc. et il évoque la possible défaite de l’Ukraine qui aggraverait considérablement le problème de la sécurité, et pas seulement de la France : Macron mettait ses interlocuteurs et le public en garde :« Nous n’aurons plus de sécurité » en Europe si la Russie « venait à gagner » en Ukraine dans : LE MONDE 13 mars 2024. Interrogé sur l’abstention du RN et les votes contre du PCF lors du vote sur l’accord de soutien à l’Ukraine, Macron a constaté que ceux qui voyaient des limites au soutien à l’Ukraine faisaient le choix de sa défaite : ils “ font le choix de la défaite „. Et la question des troupes au sol : “ Jamais nous ne mènerons d’offensive, jamais nous ne prendrons l’initiative“, promet Emmanuel Macron.
🗣️ "Le débat public est imprégné par les fausses informations russes" regrette @EmmanuelMacron sur la question, notamment, de l'envoi de troupes au sol
▶ #LE20H @GillesBouleau pic.twitter.com/z0eqTGb3Yp
— TF1Info (@TF1Info) March 14, 2024
Macron ne veut pas être fixé, mais dit à ceux qui voient des limites à l’engagement en Ukraine qu’ils veulent abandonner la souveraineté [celle de l’Ukraine] : “ Ils font le choix de l’abandon de souveraineté parce qu’ils font le choix dès maintenant de dire : nous, nous avons des limites“. Sans équivoque, le président déclare : “ Si la Russie gagne cette guerre, la crédibilité de l’Europe serait réduite à zéro „. Par ailleurs, Macron n’exclut pas des emprunts pour financer le soutien à l’Ukraine.
Le timing de l’entretien est remarquable. Demain, le président français se rendra à Berlin pour y rencontrer le chancelier allemand Olaf Scholz et le premier ministre polonais Donald Tusk :
> Olaf Scholz soll Emmanuel Macron und Donald Tusk in Berlin treffen – DIE ZEIT 13.3.2024/
Lors de l’annonce de cette interview, le président avait promis dans un tweet de répondre aux questions posées dans les commentaires :
„Am 26. Februar 2024 anlässlich der Internationale Unterstützerkonferenz in Paris hat Staatspräsident Emmanuel Macron während der Pressekonferenz auf die Frage einer Journalistin, die sich die Stellungnahme des slowakischen Ministerpräsidenten bezog, der vor der Konferenz die Möglichkeit der Entsendung von Bodentruppen erwähnt hatte, erklärt, dass es in dieser Frage keinerlei Konsens gebe, dennoch betonte der Präsident, aber betrachte man die Dynamik, so der Präsident sei keine Eventualität auszuschließen. “ Voir sur notre blog > Der Einsatz von Bodentruppen in der Ukraine – 28. Februar 2024
Kurz darauf hat unsere Redaktion zu diesem Thema ein > Éditorial : Macron, Scholz et l’Ukraine – 10. März 2024 veröffentlicht.
Am 13. März hat Staatspräsident Macron sich den Fragen von Journalisten der beiden Fernsehsender TF1 und France 2 gestellt. Das ist selten, wir berichten über ein so aktuelles Thema und hätten den Präsidenten auch gerne dazu befragt:
Lesebericht und Interview: Steffen Dobbert, Ukraine verstehen. Geschichte, Politik und Freiheitskampf, Stuttgart: Klett-Cotta 3/2022 – Aufgezeichnet von Heiner Wittmann, 30.12.2022
Der französische Präsident wiederholt mehrmals , dass der russische Präsident Putin die alleinige Verantwortung für diese Aggression gegenüber der Ukraine habe. Er erinnert auch daran, dass man in Europa die selbstgesetzten roten Linien, keine Waffen, keine Panzer usw. immer wieder überschritten habe und er erinnert an die mögliche Niederlage der Ukraine, die das Problem der Sicherheit nicht nur Frankreichs erheblich verschärfen würde: « Nous n’aurons plus de sécurité » en Europe si la Russie « venait à gagner » en Ukraine in: LE MONDE 13 mars 2024, warnte Macron. Auf die Enthaltung des RN und die Gegenstimmen der KPF anlässlich der Abstimmung über das Beistandsabkommen mit der Ukraine angesprochen, stellte Macron fest, dass diejenigen die Grenzen bei der Unterstützung der Ukraine sähen, sich für deren Niederlage entscheiden würden: ils « font le choix de la défaite ». Und die Frage der Bodentruppen: “ Jamais nous ne mènerons d’offensive, jamais nous ne prendrons l’initiative“, verspricht Emmanuel Macron.
🗣️ "Le débat public est imprégné par les fausses informations russes" regrette @EmmanuelMacron sur la question, notamment, de l'envoi de troupes au sol
▶ #LE20H @GillesBouleau pic.twitter.com/z0eqTGb3Yp
— TF1Info (@TF1Info) March 14, 2024
Lesebericht und Nachgefragt: Michel Eltchaninoff, In Putins Kopf. Logik und Willkür eines Autokraten, Klett-Cotta: Stuttgart 2022 – Aufgezeichnet von Heiner Wittmann, 27.4.2022 >>>
Er will sich nicht festlegen lassen, sagt aber denen, die Grenzen für das Engagement in der Ukraine sähen, die die Souveränität [der Ukraine] aufgeben wollen: „Sie entscheiden sich für die Aufgabe von Souveränität, weil sie sich jetzt schon dafür entscheiden, zu sagen: Wir haben Grenzen“.
Unmissverständlich erklärt der Präsident: „Wenn Russland diesen Krieg gewinnt, würde die Glaubwürdigkeit Europas auf null sinken“. Im übrigen schließt Macron Anleihen zur Finanzierung der Unterstützung der Ukraine nicht aus.
Der Zeitpunkt des interviews ist bemerkenswert. Morgen wird der französische Präsident sich nach Berlin begeben, um dort Bundeskanzler Olaf Scholz und en polnischen Ministerpräsidenten Donald Tusk zu treffen:
> Olaf Scholz soll Emmanuel Macron und Donald Tusk in Berlin treffen – DIE ZEIT 13.3.2024.
Der Präsident hatte bei der Ankündigung dieses Interviews in einem Tweet versprochen, Fragen, die in den Kommentaren gestellt werden zu beantworten:
Vous m'avez posé vos questions.
Celle qui revient le plus :
Pourquoi aider l'Ukraine ? pic.twitter.com/YS33q8S1bA— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 14, 2024
Strasbourg – Lviv : 1459 km.
La guerre n’est pas loin de nous.
Pour avoir la paix, il nous faut le courage de dire que nous sommes prêts à mettre les moyens pour que la Russie ne gagne pas. pic.twitter.com/o70AmXAQpJ
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 15, 2024
Et la réaction d’Olivier Duhamel :
"On peut juger comme on veut l'interview d'Emmanuel Macron hier, mais les réactions des oppositions… J'en ai vu des réactions d'oppositions après des conférences de presse, mais des réactions aussi stéréotypées et d'aussi mauvaise foi !"@AlainDuhamel dans #CàVous pic.twitter.com/5CmW8JxU9s
— C à vous (@cavousf5) March 15, 2024
Der Beitrag wurde am Donnerstag, den 14. März 2024 um 22:33 Uhr veröffentlicht und wurde unter Ukraine abgelegt. Kommentare und Pings sind derzeit nicht erlaubt.