Luc Chatel : La circulaire sur les leçons de morale à l’école
3. September 2011 von H. Wittmann
Il paraît que l’instruction morale faisant partie depuis 2008 du programme de l’école primaire ne reçoive pas la part dans l’enseigement comme le souhaite le Ministre. Il explique la portée de sa circulaire “ Si l’instruction civique et l’instruction morale sont étroitement associées dans les programmes de l’École, c’est précisément parce que le futur exercice de la citoyenneté s’articule avec ce qui relève des devoirs moraux indispensables à toute vie sociale.“ Et il précise: „Prioritairement définis au cycle des apprentissages fondamentaux sous les termes de politesse, de coopération et de respect, ils forment le cœur même des relations sociales et interpersonnelles.“ Le ministre souhaite „La maxime morale“ comme „support privilégié de la démarche pédagogique“ : „L’usage de la maxime morale, recommandé par les programmes de l’école primaire, vise essentiellement à construire une conscience et un jugement par la réflexion collective et individuelles sur des situations morales. Des lectures, des récits ou des événements présentant une problématique morale peuvent être aussi utilisés comme supports de travail, et prendre la forme d’un dilemme ou d’une alternative.“ Le Ministre propose quatre domaines avec des thèmes qui „peuvent donner lieu à un travail sur les maximes, les adages…“ : „1. L’introduction aux notions de la morale, 2. Le respect de soi, 3. La vie sociale et le respect des personnes, 4. Le respect des biens“ : Annexe : Thèmes proposés.
Marie-Estelle Pech, > Ce que dit la circulaire sur les leçons de morale à l’école – LE FIGARO, 1.9.2011
> La circulaire sur les leçons de morale à l’école
Le parti-pris d’Hervé Gattegno > Des cours de morale, oui, mais pas seulement aux enfants – LE POINT
Interview :> Luc Chatel : «Je fais revenir la morale à l’école» – Le Parisien
Pour la mémoire :
> La rentrée: La “lettre aux éducateurs” de Nicolas Sarkozy – 4 septembre 2007
Cf. „Au contraire, il a paru tout naturel que l’instituteur, en même temps qu’il apprend aux enfants à lire et à écrire, leur enseigne aussi ces règles élémentaires de la vie morale qui ne sont pas moins universellement acceptées que celles du langage ou du calcul,“ disait Jules Ferry dans sa Lettre aux instituteurs ( 17 novembre 1883)
Cf. > Loi Guizot – 1833
> François Guizot rappelait aux instituteurs dans sa > Circulaire Guizot du 18 juillet 1833: „Mais, quant à l’éducation morale, c’est à vous surtout, Monsieur, que je me fie. Rien ne peut suppléer en vous la volonté de bien faire. Vous n’ignorez pas que c’est là, sans aucun doute, la plus importante et la plus difficile partie de votre mission. Vous n’ignorez pas qu’en vous confiant un enfant, chaque famille vous demande de lui rendre un honnête homme, et le pays un bon citoyen. Vous le savez : les vertus ne suivent pas toujours les lumières, et les leçons que reçoit l’enfance pourraient lui devenir funestes si elles ne s’adressaient qu’à son intelligence. Que l’instituteur ne craigne donc pas d’entreprendre sur les droits des familles en donnant ses premiers soins à la culture intérieure de l’âme de ses élèves….“
> Une interview avec François Guizot, Ministre de l’instruction publique et des cultes
Der französische Erziehungsminister, Luc Chatel, hat den Rektoren der Grundschulen ein > Rundschreiben über die Moral im Unterricht (La circulaire sur les leçons de morale à l’école) geschickt, wie dies seine Vorgänger wie > François Guizot (1787-1874) oder Jules Ferry (1832-1893) schon gemacht haben.
Scheinbar erhält heute die Moral im Unterricht der Grundschulen nicht den Anteil, wie die Reform von 2008 es vorschreibt und der Minister dies wünscht. Mit wenigen Worten erklärt er die Bedeutung seines Rundschreibens: „Wenn Staatsbürgerkunde (instruction civique) und die Unterrichtung in der Moral, dann deshalb weil der künftige Staatsbürger die moralischen Pflichten kennen muss, die im sozialen Leben unabdingbar sind.“ Und er fügt hinzu: Die wesentlichen Begriffe der Moral werden „im Einführungsunterricht mit Höflichkeit, Zusammenarbeit und Respekt eingeführt.“ Der Minister wünscht, dass die „moralische Maxime“ eine „privilegierte Grundlage für die pädagogische Arbeit“ sein soll:
“Die Anwendung der Moral, die durch die Programme der Grundschule empfohlen wird, möchte im wesentlichen ein Bewusstsein und eine Urteilsfähigkeit durch die gemeinsame und individuelle Reflexion über moralische Situationen erzielen. Lektüren, Aufsätze oder Ereignisse, die moralische Aspekte enthalten, können als Grundlage für die Arbeit genutzt werden. Sie können auch die Form eines Dilemmas oder einer Alternative anbieten.” Der Minister schlägt vier Themenbereiche vor, “die eine Grundlage für die Arbeit mit Maximen …” sein können: “1. Einführung in die Moralbegriffe, 2. Der Respekt vor sich selbst, 3. Das soziale Leben und der Respekt vor Personen, 4. Der Respekt vor Gütern”: Annexe : Thèmes proposés.
Marie-Estelle Pech, > Ce que dit la circulaire sur les leçons de morale à l’école – LE FIGARO, 1.9.2011
> La circulaire sur les leçons de morale à l’école
Le parti-pris d’Hervé Gattegno > Des cours de morale, oui, mais pas seulement aux enfants – LE POINT
Interview :> Luc Chatel : «Je fais revenir la morale à l’école» – Le Parisien
Zur Erinnerung :
> La rentrée: La “lettre aux éducateurs” de Nicolas Sarkozy – 4. September 2007
Cf. „Im Gegenteil, es schien ganz natürlich zu sein, dass der Lehrer, so wie er den Kindern Lesen und Schreiben beibringt, ihnen auch die grundlegenden Regeln des moralischen Lebens vermittelt, die nicht weniger wichtig sind als das die Sprache oder das Rechnen,“ sagte Jules Ferry in seinem Brief an die Lehrer ( 17 novembre 1883)
Cf. > Loi Guizot – 1833
> François Guizot erinnerte die Lehrer in seinem > Rundschreiben vom 18 juillet 1833: „In Bezug auf die moralische Erziehung vertraue ich Ihnen. Nichts kann durch Ihren Willen gut zu Handeln ersetzt werden. Sie können sicher sein, das ist der wichtigste und schwierigste Teil Ihres Auftrags. Sie können sich sicher sein, indem man Ihnen ein Kind anvertraut, bittet jede Familie sie, aus ihm einen ehrlichen Menschen und das Land bittet Sie aus ihm einen guten Bürger zu machen. Sie wissen, die Tugenden folgen nicht immer dem Wissen, und die Lektionen, die das Kind erhält können sich nachteilig für es auswirken, wenn sie sich nicht an seine Intelligenz wenden. Der Lehrer sollte sich also in die Familie einmischen (Que l’instituteur ne craigne donc pas d’entreprendre sur les droits des familles..) und für eine erste Grundlage für die innerer Kultur der Seele seiner Schüler sorgen….“
> Une interview avec François Guizot, Ministre de l’instruction publique et des cultes
Der Beitrag wurde am Samstag, den 3. September 2011 um 14:18 Uhr veröffentlicht und wurde unter Schule abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.