Le miracle de la réconciliation franco-allemande.
Il y a 48 ans: La signature du traité de l’Élysée
21. Januar 2011 von H. Wittmann
Ce soir, au Wilhelmspalais, Klaus Harpprecht (né en 1927 à Stuttgart, Journaliste, auteur de nombreux livres, conseiller de 1972 à 1974 de WIlly Brandt) a rappelé, au cours d’une conférence, les grandes stations de la réconciliation allemande et des souvenirs personnels. Si quelqu’un lui avait dit, en 1946, qu’un jour, lui, il vivait au sud d’une France réconciliée si profondément avec l’Allemagne, avec des jumelages des villes qui connaissent les échanges avec leurs villes-amies, les échanges des jeunes, des rencontres tout à fait habituelles sur tous les échelons des générations – et Harpprecht a longuement énuméré ce qui signifient aujourd’hui pour nous aujourd’hui les relations franco-allemandes – il n’aurait pas pu s’imaginer un tel rapprochement après tant de cruautés de la Seconde Guerre Mondiale. Et pourtant, cette réconciliation a eu lieu. Et Harpprecht, et nopus tous, nous ont toutes les raisons de parler d’un miracle. Nous connaissons aujourd’hui les discussions autour de l’euro, on nous dit que les relations franco-allemandes seraient en perte de vitesse, on craint que les membres de l’Union européenne ne pensent qu’à eux-mêmes… Et on oublie l’histoire, on oublie ce rapprochement et cette réconciliation entre la France et l’Allemagne après la guerre qui ont été scellés par la signature du traité d’amitié franco-allemande, au Palais de l’Elysée, le 22 janvier 1963.
La réconciliation franco-allemande est un fait, or on ne doit pas laisser tomber les bras. Quelques remarques critiques à l’adresse du gouvernement allemand à Berlin soulignent en d’autres que Harpprecht regrette que Berlin n’a pas pu donner suite à la proposition française d’échanger un ministre entre Paris et Berlin d’une manière permanente – > Un ministre franco-allemand / ein deutsch-französischer Minister et le rappel de la > Deutsch-Französische Agenda 2020 du 4 février 2010 donnent à penser que le traité de l’Élysée devrait peut-être ravivé. Il est vrai, chaque sommet franco-allemand réaffirme la nécessité de coopérer désormais plus étroitement. Cette promesse est toujours répétée. L’échange des ministres, aurait pu, à mon avis, contribuer à ce que les gouvernements une fois rentrés chez eux, n’oublient pas la promesse d’une coopération plus étroite. En fait, cette coopération est très étroite, dans beaucoup de domaines. Mais, Il y a bien des domaines qui nécessitent un échange des vues, des projets plus intensifs. Tout d’abord, selon moi, il faudrait enfin prendre des mesures énergiques et significatives pour améliorer et promouvoir > l’enseignement de la langue et de la culture du partenaire. J’y tiens fermement. L’enseignement de la langue française chez nous ne doit pas se réduire aux contrôles de vocabulaire et de la grammaire. Il faut enfin entamer un travail de longue haleine et d’insérer davantage de littérature dans l’enseignement du français. Les petites doses ne suffisent plus.
Mais combien d’étapes ont été franchies depuis 1945! Et sans une bonne connaissance de l’histoire, on ne peut pas apprécier le miracle de la réconciliation franc-allemande. Et Klaus Harpprecht a rappelé le > discours de Winston Curchill à Zurich que celui-ci y a ponocé le 19 septembre 1946: „I wish to speak about the tragedy of Europe, this noble continent, the home of all the great parent races of the Western world, the foundation of Christian faith and ethics, the origin of most of the culture, arts, philosophy and science both of ancient and modern times. If Europe were once united in the sharing of its common inheritance there would be no limit to the happiness, prosperity and glory which its 300 million or 400 million people would enjoy.“ Et Churchill a dit aussi: „I am now going to say something that will astonish you. The first step in the recreation of the European family must be a partnership between France and Germany. In this way only can France recover the moral and cultural leadership of Europe. There can be no revival of Europe without a spiritually great France and a spiritually great Germany. The structure of the United States of Europe will be such as to make the material strength of a single State less important. Small nations will count as much as large ones and gain their honour by a contribution to the common cause.“ Un rêve? Oui, bien sûr. Peu de gens ont pu s’imaginer, à l’époque, une réalisation des idées de Churchill. Or, les discours de Churchill ouvrait une perspective, il ouvrait une phase constructive. Un autre exemple: Le 9 mai 1950, le Ministère des Affaires étrangères à Paris a convoqué les journalistes pour une conférence de presse plus ou moins improvisée. Le ministre français Robet Schuman leur annonce la création d’une autorité supranationale chargée d’administrer la production de charbon et d’acier des deux pays. Le traité sur la création de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier est signé le 18 avril 1951 pour entrer en vigueur le 25 juillet 1952. Tant d’autres événements dans le monde et Europe ont accéléré le rapprochement franco-allemand. Qu’est ce que Churchill avait déclaré? Il n’y a pas de renaissance de l’Europe sans un rapprochement entre la France et l’Allemagne. Churchill voulait ouvrir une perspective sans conflits en Europe, les pays d’Europe devaient partager leur héritage entre eux, en profiter pour sécuriser le monde. Et son message était d’abord adressé à la France et à l’Allemagne.
Lorsque le général de Gaulle revient au pouvoir en 1958, il poursuit la réconciliation avec l’Allemagne. En 1963, Adenauer est à Paris et de Gaulle lui propose un traité. Et le 22 janvier, le général de Gaulle et Konrad Adenauer signent le Traité de la République française et de la République fédérale d’Allemagne sur la coopération franco-allemande.
Il est dommage que les billets ne doivent pas être très longs. Or, il est difficile de décrire le miracle en un texte si court d’une manière aussi impressionnnate comme Klaus Harpprecht a réussi de le faire apparaître ce soir. Après tout, les 1300 billets sur ce blog rappellent eux aussi la grande variété des relations franco-allenmandes et tout ce ui reste à faire.
Ingrid Bussmann, Leiterin der Stadtbibliothek | Christian Hänel. Stv. Bereichsleiter Völkerverständigung, Robert Bosch Stiftung |
Miche Charbonnier, Consul général und Direktor des Institut français in Stuttgart |
Prof. Dr. Wolfram Pyta, Historisches Seminar der Universität Stuttgart |
Heute abend hat Klaus Harpprecht (geboren 1927 in Stuttgart, Journalist, Autor vieler Bücher, Berater und Redenschreiber von Willy Brandt von 1972 à 1974) im Wilhelmspalais an die besonderen Stationen der deutsch-französischen Aussöhnung nach 1945 erinnert und von seinen persönlichen Erlebnissen berichtet. Hätte ihm jemand 1946 gesagt, dass er Harpprecht, heute im Süden Frankreichs leben würden, in einem Frankreich, das mit Deutschland so grundsätzlich ausgesöhnt sei, mit den Städtepartnerschaften, bei denen der Austausch aller Generationen eine völlig normale alltägliche Sache sei – und Harpprecht zählte viel weitere Details auf, die heute so selbstverständlich zu den deutsch-französischen Beziehungen gehören – so hätte er nichts davon glauben und sich das auch nicht nach so vielen Grausamkeiten des Zweiten Weltkriegs vorstellen können. Und dennoch diese Aussöhnung hat stattgefunden. Und welch ein Erfolg! Und Harpprecht nennt das mit Recht ein Wunder. Wir kennen heute nur die Diskussionen um den Euro, man glaubt, mit den deutsch-französischen Beziehungen geht es nicht so gut, man meint, die europäischen Partnerländer dächten nur an sich… Und man vergisst die Geschichte, man vergisst die Umstände dieser Wiederannäherung, der Aussöhnung, die am 22. Januar 1963 mit dem Elyséevertrag besiegelt worden ist.
Die deutsch-französische Aussöhnung ist eine Tatsache, aber man darf sich damit nicht zufriedengeben. Einige kritische Bemerkungen an die Adresse der Regierung in Berlin, das Bedauern Harpprechts, dass die Berliner Regierung dem französischen Vorschlag, permanent einen Minister in ide andere Regierung zu entsenden nicht nachgekommen ist.- > Un ministre franco-allemand / ein deutsch-französischer Minister und die Erinnerung an die > Deutsch-Französische Agenda 2020 vom 4. Februar 2010 geben zu verstehen, dass es an der Zeit sein könnte, den Vertrag mit neuem Leben zu erfüllen. Jeder deutsch-französiche Gipfel bekräftigt das Versprechen, künftig enger zusammenarbeiten zu wollen. Dieses Versprechen wiederholt man immer wieder. Hätte nicht der Austausch der Minsiter dazu beitragen können, dass solche Versprechen realisiert werden? Andererseits ist die Zusammenarbeit so eng, dass sie jederzeit als Modell für viele andere Staaten gelten könnte. Aber es gibt viele Bereiche, die wirklich einer engeren Zusammenarbeit bedürften. Man muss z.B. sehr energische Maßnahmern ergreifen, um endlich den > Unterricht der Nachbarsprache zu verbessern. Daran halte ich fest. Der Französischunterricht darf sich bei uns nicht auf Vokabeltests beschränken. Eine „6“ in der zweiten Französischstunde als Strafe für nicht gelernte Vokabeln müsste als nicht erteilt gelten. Der Französischunterricht darf nicht auf Vokabeltests und Grammatikunterricht reduziert werden. Man muss sich dran machen: Das ist eine langwierige Aufgabe. Mehr Literatur im Französischuntericht. Die kleinen Dosen reichen nicht.
Wieviele Etappen sind seit 1945 überwunden worden! Ohne eine gute Kenntnis der jüngsten Geschichte kann man das Wunder der deutsch-französischen Aussöhnung nicht begreifen. Und Klaus Harpprecht hat u.a. an die > Rede von Winston Churchill in Zürich, dieser dort am 19. Septembre 1946 gehalten hat: „I wish to speak about the tragedy of Europe, this noble continent, the home of all the great parent races of the Western world, the foundation of Christian faith and ethics, the origin of most of the culture, arts, philosophy and science both of ancient and modern times. If Europe were once united in the sharing of its common inheritance there would be no limit to the happiness, prosperity and glory which its 300 million or 400 million people would enjoy.“ Churchill hat auch gesagt: „I am now going to say something that will astonish you. The first step in the recreation of the European family must be a partnership between France and Germany. In this way only can France recover the moral and cultural leadership of Europe. There can be no revival of Europe without a spiritually great France and a spiritually great Germany. The structure of the United States of Europe will be such as to make the material strength of a single State less important. Small nations will count as much as large ones and gain their honour by a contribution to the common cause.“ EinTraum! Ja, natürlich. Kaum jemand hat sich damals die Realisierung dieser Ideen vorstellen können. Aber es war der einzig gangbare Weg! Die Rede Churchills öffnet eine konstruktive Perspktive. Ein anderes Beispiel: Am 9. Mai 1950, werden die Journalisten zui einer improvisierten Pressekonferenz gerufen. Der französische Außenminister Robert Schuman gab den Plan der Schaffung einer supranationalen Behörde bekannt, mit der Frankreich und Deutschland künftig die Kohle- und Stahlproduktion der beiden Länder verwalten wollten, bekannt. Der Vertrag über die Europäische Gemeinschaft für Kohle und Sathl wird am 18. April 1951 unterzeichnet und tritt am 25. Juli 1952 in Kraft. Und es gab viele andere Ereignisse in Europa und in der Welt die die deutsch-französiche Annäherung begünstigt und auch erfordert haben. Was hatte doch Churchill erklärt? Es gibt keine europäische Renaissance ohne eine deutsch-französische Annäherung. Churchill wollte eine Perspektive ohne Konflikte in Europa, die europäischen Länder sollten ihr Erbe miteinander teilen, davon profitieren, um die Welt sicherer zu machen und seine Botschaft war zuerst an die Adresse Frankreichs und Deutschlands gerichtet.
Als General de Gaulle 1958 an die Macht kommt, führt er die Aussöhnung mit Deutschland fort. 1983 ist Adenauer in Paris und De Gaiulle schlägt ihm vor, die Aussöhnunng mit einem Vertrag zu besiegeln. Am 22. Januar unterzeichnen die beiden Statsmänner den >Vertrag zwischen der Französischen Republik und der Bundesrepublik Deutschland über die deutsch-französiche Zusammenarbeit.
Es ist zu schade, dass die Beiträge auf diesem Blog nicht so lang sein dürfen. Es ist schwierig, ein Wunder in so einem kurzen Text wie hier so eindrücklich zu erklären, wei Klaus Harpprecht es heute so beeindruckend abend getan hat. Immerhin 1300 Beiträge auf diesem Blog sind auch ein Beweis für die Vielfalt der deutsch-französichen Beziehungen und auch für alles, was es noch zu tun gibt.
Der Beitrag wurde am Freitag, den 21. Januar 2011 um 02:30 Uhr veröffentlicht und wurde unter Deutsch-französische Beziehungen, Dt.-fr. Tag abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.