Frankfurt auf Französisch (II)
Nachgefragt: Fabrice Gabriel, Directeur de l’Institut français de Berlin
3. November 2016 von H. Wittmann
„Am Donnerstag, 20. Oktober 2016, ist Premierminister Manuel Valls nach Frankfurt gekommen, um die Buchmesse 2017 vorzubereiten, bei der Frankreich zum ersten Mal wieder seit 1989 Gastland sein wird. … „> > #fbm16 – A Francfort, le Premier ministre Manuel Valls s’adresse à la jeunesse franco-allemande – #fbm17
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Le 2 novembre, Fabrice Gabriel, le Directeur de l‘ > Institut français de Berlin, nous a reçu et, dans un entretien, il nous a expliqué ce que „l’année Francfort français 2017“ nous réserve:
Lors de son discours à l’occasion sa conférence de presse à la Foire internationale du Livre à Francfort, Manuel Valls, Premier ministre, a déclaré notamment: „Nous voyons bien qu’il y a toujours cette tendance face à l’urgence du moment, aux crises géopolitiques, économiques, sociales, à reléguer la culture au second plan. A court terme, les conséquences ne sont pas visibles … quoi que ! Mais ce qui est sûr, c’est que ne pas investir dans la culture, c’est, à long terme, nous appauvrir, nous assécher. La culture – c’est tellement évident – est un besoin vital pour les individus, un besoin d’abord d’émotions, de découverte, d’évasion, de rencontre avec soi-même, mais surtout avec les autres.“ En plus, il a souligné le besoin de motiver les jeunes de France et d’Allemagne de s’intéresser à nouveau à leurs voisins: „C’est là que nous tous, responsables politiques, bien sûr, mais aussi acteurs culturels, éditeurs, journalistes, femmes et hommes de lettres, européens convaincus, avons un rôle à jouer. Et je crois qu’il faut redonner envie de France à la jeunesse allemande … et envie d’Allemagne à la jeunesse française. Car la force des liens qui unissent nos Nations vient de là, de cet intérêt mutuel, de cette conscience d’un patrimoine partagé, d’une culture commune et d’une création qui nous rapproche. Et si nous n’y prenons pas garde, nos sociétés, nos peuples, nos jeunesses peuvent s’éloigner. Bien sûr, la relation politique, la relation économique sont essentielles, mais elles ne suffiront pas à promouvoir, à garder la force du couple franco-allemand, s’il n’y a pas ce travail de rapprochement des peuples, de nos cultures, et d’abord de nos jeunesses.“ Or, l’excellent travail de l’OFAJ comme les rapports très denses entre nos sociétés civiles bien connus, mais on peut faire encore mieux, et la France s’y engage tout au long de l’année prochaine jusqu’à sa particpation comme Invité d’honneur à la foire du Livre de Francfort 2017.