Darf Google eine Welt-Bibliothek digitaler Bücher aufbauen?
Jean-Noël Jeanneney sorgt sich zur Recht um das kulturelle Erbe Frankreichs
1. September 2009 von H. Wittmann
La Bibibliothèque nationale de France pense à coopérer avec Google: > Google et la Bibliothèque Nationale à Paris. Google, recevra-t-il une partie des trésors digitaux que la BNF offre su son site – mon site préféré – > www.gallica.fr En 2005, Jean-Noël Jeanneney qui était le Directeur de la BNF de 2005 à 2005 a publié un livre > Quand Google défie l’Europe. Plaidoyer pour un sursaut, Éditions Mille et une nuits, Paris 2005. Ensuite la bibliothèque en ligne Gallica est née et a fait jusqu’aujourd’hui de grands progrès. Si la BNF introduisait un changement de stratégie, ce serait une décision avec de graves conséquences pour la culturelle européenne, prévient Jeanneney. Nous avons demandé Jean-Noël Jeanneney comment il reágit par rapport aux projets de la BNF. En réponse, il nous a envoyé un article: „BNF et Google : l’insupportable tête-à-queue et un entretien avec le journal Sud_Ouest de vendredi dernier.
Dans son article, Jeanneney revient sur l’appel formulé après l’annonce par Google de vouloir numériser des livres:
„Le moteur de recherche Google est une réussite universelle et il rend bien des services. Mais lui confier, et à lui seul, qui vit du profit de la publicité et est enraciné, en dépit de l’universalité de son propos, dans la culture américaine, la responsabilité du choix des livres, la maîtrise planétaire de leur forme numérisée, et la quasi-exclusivité de leur indexation sur la Toile, le tout étant au service, direct ou indirect, de ses seuls gains d’entreprise, voilà bien qui n’était pas supportable.“ Ensuite Gallica est né. „Or, il est advenu que, tout autour de la terre, les milieux professionnels et culturels ont prêté à cette campagne une attention dont l’ampleur a été vaste. Un peu partout, on s’est dit : « Il est donc possible de ne pas céder à l’exclusivité d’une domination « états-unienne » ! Alors pourquoi pas nous aussi? » La France, en l’occurrence sans nulle forfanterie, sans nulle arrogance, est apparue de la sorte exemplaire, inspirant en Europe, et dans le reste du monde, en dépit de diverses irritations américaines, des initiatives cousines de la nôtre.“
La réaction de Jeanneney ne laisse pas de doutes: „A ces composantes culturelles et politiques du dossier, il faut adjoindre un volet moral. On sait que Google s’est emparé sans vergogne, pour les mettre en ligne, de larges fractions d’ouvrages sous droits, au grand dam des auteurs et des éditeurs de tous les pays. Ceux-ci s’en sont indignés. Un accord que Google aurait arraché, aux Etats-Unis, à ces professions, à force de pressions portées par son écrasante puissance (alors qu’en France elles résistent vaillamment) est remis en cause actuellement par la justice américaine, dans la belle tradition de la législation anti-trust. Et ce serait le moment que choisirait la plus ancienne des institutions culturelles françaises pour passer sous les fourches caudines du « géant Google »… Holà !“ Et il ajoute: „Rien n’est joué. Le ministre Frédéric Mitterrand s’est heureusement hâté de faire savoir qu’il gardait les mains libres. Il est donc encore temps de crier haut et fort qu’on enragerait à voir les autorités de notre pays persévérer dans cette voie et que gâcher de telles cartes, au grand dam de la France, de l’Europe et de la diversité culturelle, ce serait vraiment trop bête ! “
> Interview mit Sud-Ouest
> BNF et Google : l’insupportable tête-à-queue
Publiés avec l’aimable autorisation de M. Jean-Noël Jeanneney
Le président de la République Nicolas Sarkozy vient de réunir une commission des sages en lui demandant de réfléchir sur les les priorités stratégiques d’investissement. Que la bibliothèque en ligne en soit une. Et on devrait penser aussi à un dossier malheureusement déjà clos: > Quaero. Quel beau projet pour les relations franco-allemandes ! Il est grand temps que nos deux pays déloppent un initiative commune face au géant Google.
> M. Mitterrand freine les ardeurs de la BNF dans ses négociations avec Google -LE MONDE, 31.08.09
Die Französische Nationalbibliothek BNF schickt sich an mit Google gemeinsame Sache zu machen: > Google et la Bibliothèque Nationale à Paris. Wird Google wirklich einen Teil der digitalen Schätze bekommen, die bisher von der BNF auf der Website ihrer Online-Bibliothek – meine Lieblingsseite im Internet – > www.gallica.fr angeboten werden? 2005 hat Jean-Noël Jeanneney, er war von 2002 bis 2007 Direktor der BNF, vor dem Buchprogramm von Google gewarnt: Jean-Noël Jeanneney, > Quand Google défie l’Europe. Plaidoyer pour un sursaut, Editions Mille et une nuits, Paris 2005. Besonders in den letzen Jahren hat Gallica Riesenfortschritte gemacht, Wenn sich jetzt die BNF zu einem Strategiewechsel entscheiden würde, wäre das eine Entscheidung mit schwerwiegenden Folgen für die Europäische Kultur. Wir haben Jean-Noël Jeanneney gefragt, wie er auf die Pläne der BNF reagiert. Er hat uns einen Artikel „BNF et Google : l’insupportable tête-à-queue und ein Interview mit der Zeitung Sud-Ouest vom letzten Freitag geschickt.
In seinem Artikel erinnert er an den Appel, der nach dem Bekanntwerden der Google-Pläne 2004 formuliert wurde:
„Die Suchmaschine Google ist ein weltweiter Erfolg und sie leistet gute Dienste. Ihr aber, die vom Profit der Werbung lebt und die trotz ihres universalen Anspruchs in der amerikanischen Kultur verwurzelt ist die Verantwortung für die Auswahl der Bücher, die weltweite Verfügung über deren digitale Form, die fast alleinige Exklusivität ihrer Indizierung, das Ganze auch noch direkt oder indirekt verbunden mit dem Ertrag des Unternehmens,das war als Gedanke nicht ertragbar.“ Danach sei Gallica entstanden. „Mittlerweile ist es deutlich geworden, dass die Fachleute und die Kulturschaffenden dieser Kampagne eine beachtliche Aufmerksamkeit verliehen haben. Man hast sich überall gesagt : « Es ist also möglich, dass man einem exklusiven Herrschaftsanspruch, der aus den Vereinigten Staaten kommt, nicht weicht! Also warum nicht auch wir? » Ohne Prahlerei und ohne Arroganz ist Frankreich auf diese Weise trotz diverser amerikanischen Irritationen eine Art Vorbild für Europa und der Welt geworden, damit diese ähnliche Initiativen aufgreifen.“
Jeanneneys Raktion ist eindeutig: „Zu diesen kulturellen und politischen Aspekten muss man eine moralische Überlegungn hinzufügen. Man weiß, dass Google sich ungeniert große Teile von Büchern einverleibt (=digitalisiert, w.) hat zum Mißfallen von Autoren und Verlagen aller Länder. (Google digitalisiert auch Bücher, für den Zweck ihre Inhalte zugunsten des Index durchsuchbar zu machen, ohne die Bücher selbst online zu stellen, w.) Diese sind empört. Ein Abkommen, das Google in den USA den Fachleuten aufgrund seines Marktgewichts abtrotzt (in Frankreich wird dem widerstanden), wird zur Zeit von der amerikanischen Justiz in der schönen Anti-Trust-Tradition behandelt. Und jetzt gerade würde die älteste der französischen kulturellen Institutionen sich dafür entscheiden, sich dem Joch des „Google-Riesen“ zu beugen… Halt !“ Und er fügt hinzu: „Aber noch ist nichts entschieden. Der Minister Frédéric Mitterrand hat erfreulicherweise sofort erklärt, dass er freie Hand behalten werde. Es ist ist also noch Zeit, sich laut und deutlich zu äußern, das man wütend werde, wenn man zusehen müsste, wie die Behörden unserer Länder diesen Weg verfolgen, zum großen Ärger Frankreichs Europa, der kulturellen Vielfalt, das wäre auch zu dumm!“
> Interview mit Sud-Ouest
> BNF et Google : l’insupportable tête-à-queue
Publiés avec l’aimable autorisation de M. Jean-Noël Jeanneney
Präsident Nicolas Sarkozy hat gearde eine Kommission beauftragt über Piroritäten straegischer Investitionen nachzudenken. Die Online-Bibliothek möge doch dazugehören. Und man müßte auch an ein leider schon aufgegebenes Projekt denken : > Quaero. Was für ein wunderbares Projekt für die deutsch-französischen Beziehungen! Es ist allerhöchste Zeit, dass unsere beiden Länder eine gemeinsame Initiative entwickeln, die zusammen mit den anderen europäischen Staaten dem Google-Riesen entgegengestellt werden könnte.
> M. Mitterrand freine les ardeurs de la BNF dans ses négociations avec Google -LE MONDE, 31.08.09
Der Beitrag wurde am Dienstag, den 1. September 2009 um 14:15 Uhr veröffentlicht und wurde unter Kultur, Literatur, Medien, Politik, Web 2.0 abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.