@CNNum: La consultation sur la confiance dans la société numérique
10. Oktober 2017 von H. Wittmann
Am 10. Oktober 2017 startet der > Conseil National du Numérique CNNum eine öffentliche Befragung:
Die Plattformen, so heißt es in seiner Ankündigung verleiben sich die Welt und die Gesellschaften und die Wirtschaft ein. Alkles wird schneller, einfacher und intuitiver. Aber hat der Einzelne noch was zu sagen? Diese Frage wird schon seit mehreren Jahren debattiert, Sind wir gegenüber den Algorithmen und den vielfältigen digitalen Prozesse, die unseren Alltag bestimmen, noch gleich, d. h. haben wir noch die gleichen Rechte? Sind wir im Fall von auftauchenden Problemen gut gewappnet?
Vgl. dazu alle > Artikel zum CCNum auf unserem Blog.
< a href="https://contribuez.cnnumerique.fr/loyaute/fr" target="_blank"Contribuez à la consultation #FairPlatforms/a>
Après avoir rencontré une centaine d’experts en France, en Europe et aux Etats-Unis, le Conseil national du numérique (CNNum) a identifié trois défis à relever :
DEFI 1 //// Ouvrir les boîtes noires : mieux détecter les effets éventuels discriminants des algorithmes utilisés par les plateformes
DEFI 2 //// Mauvaises pratiques : se faire entendre
DEFI 3 //// Régulation nouvelle génération : résilience, multitude et parole publique
Nous lançons un site de consultation dédié à catalyser vos avis sur la meilleure manière d’y parvenir et vos ressources concrètes (témoignages, retours d’expériences, idées d’outils ou de méthodes, exemples d’initiatives inspirantes, …).
DEFI 1 — Mauvaises pratiques : se faire entendre
CONSTAT
nous sommes nombreux à utiliser quotidiennement des moteurs de recherche, réseaux sociaux, … qui s’efforcent de rester les plus simples et utiles possibles. Mais lorsque l’on remarque des pratiques contestables — publicité, contenu ou prix curieusement ciblés, CGU incompréhensibles, politiques éditoriales à plusieurs vitesses, … — il peut sembler inutile de s’en plaindre. Légal, illégal ? Les causes ne sont pas toujours limpides. Comment le savoir ? Concrètement, comment montrer et où relayer ce dont il s’agit ? On entend aussi régulièrement des idées selon lesquelles on ne peut rien y faire car de toute manière il n’y a pas de service alternatif, ou que le grand public ne s’y intéresse pas forcément. Mais est-on vraiment si impuissants ?
PISTE DE TRAVAIL : l’union fait la force
Imaginer des outils qui nous permettent d’être entendus des plateformes lorsque leurs pratiques ne nous conviennent pas.
Axe 1. Dépasser les figures du “grand public”,du “consommateur” et de “l’utilisateur professionnel” et mieux cerner la diversité de problèmes, d’objectifs, d’usages que ces notions un peu trop généralistes cachent derrières elles. – Une étude participative avec le Médialab de Sciences po –
Axe 2. Une application de signalement via mobile ou desktop pour partager sur les réseaux sociaux ses copies écran, participer aux e-pétitions d’usagers, … Des proposition du CNNum illustrées par les Gobelins à enrichir, tester, critiquer,…
DEFI 2 — Discriminations : ouvrir les boîtes noires
CONSTAT
Les algorithmes de classement des contenus utilisés par les plateformes ne sont pas infaillibles. Plusieurs controverses récentes nous ont montré qu’ils peuvent contenir des biais, et avoir tendance à reproduire les archétypes de la société, aux effets parfois discriminants. Comment le détecter en temps voulu ?
PISTES
Pour mieux observer le fonctionnement des algorithmes dynamiques de ciblage publicitaire, de personnalisation de fils d’actualités, etc., les chercheurs en pointe sur le sujet s’accordent sur la nécessité de s’appuyer dans leurs études sur de vrais d’utilisateurs. Peut-on concevoir un canal permettant aux internautes de participer volontairement à ces études ? Comment les plateformes peuvent-elles coopérer pour faciliter l’étude indépendante de leurs pratiques ? (une collaboration avec TransAlgo, initiative pour la recherche sur la transparence et la responsabilité des systèmes algorithmiques)
DEFI 3 — Régulation nouvelle génération : résilience, multitude, parole publique
CONSTAT
La rapidité des cycles numériques, la diversité des modèle et la dimension internationale des plateformes rendent souvent difficile de prétendre tout anticiper. Au risque sinon d’être contre productifs, ou de ne pas pouvoir intervenir en temps utiles. Dans son programme, le Président de la République propose la création d’une Agence européenne pour la confiance numérique, qui serait chargée de réguler les plateformes numériques afin d’assurer la loyauté de leurs pratiques et la protection des données personnelles. Au niveau européen, la Commission explore diverses mesures pour protéger les utilisateurs de services des plateformes.
PISTES
Quelque soit le dispositif institutionnel retenu, le CNNum a identifié le besoin de compléter le cadre actuel avec :
• De meilleures courroies : que les différents régulateurs développent des canaux de remontées de problèmes plus en phase avec les besoins de la société civile et des entreprises.
• De soutenir davantage les porteurs d’initiatives de la recherche et de la société civile en faveur de la confiance. #accélérateurs
• #compétence – tester techniquement le fonctionnement des plateformes afin de mieux comprendre leurs effets sur la société, et détecter les discriminations.
• #Mediations – sur la base des remontées des utilisateurs, créer les conditions d’un dialogue équilibré entre les plateformes et la société civile.
• #interpellation – suivre les engagements pris par les plateformes et avoir la possibilité de les interpeller publiquement lorsqu’ils ne sont pas respectés.