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Il est assez rare, que le président de la République et la chancelière de lea République fédérale d’Allemagne écrivent ensemble une lettre. Et pourtant, le 12 octobre 2015, les deux ont adressé une lettre à Annegret Kramp-Karrenbauer, Ministre-présidente de la Saare, et à Jean-Marc Ayrault, Député, ancien Premier ministre et actuellement Ministre des Affaires étrangères. Lors du 17. Conseil des ministres franco-allemand à Berlin, le Président et la Chancelière ont invité les deux d'“élaborer des projets bilatéraux visant à promouvoir l’intégration et le vivre ensemble au sein de nos sociétés.“ Mme Kramp-Karrenbauer et M. Ayrault ont remis ce rapport le 7 avril 2016 lors du > Conseil des ministres franco-allemand CMFA à Metz au Président et à la Chancelière :
> Rapport pour promouvoir l’intégration au sein de nos sociétés
Il y en a qui ont déploré que le moteur franco-allemand serait en panne. Qu’ils lisent ce rapport. Cependant, une recherche „förderung der integration kramp-karrenbauer Ayrault> Présentation du rapport de Jean-Marc Ayrault et de Annegret Kramp-Karrenbauer pour promouvoir l’intégration au sein de nos sociétés (7 avril 2016) – Site de l’Ambassade de France Diplomatie
Sans aucun doute, ce rapport fait état des différences en ce qui concerne l’accueil des migrants et des réfugiés en France et en Allemagne. Or, les deux auteurs du rapport énumèrent un grand nombre impressionnant des initiatives déjà existantes qu’on devraient, selon eux, mieux connecter et leurs attribuer des tâches supplémentaires.
Ergänzung am 14.4.2016:
Aktuell: > Merkel: Erstmals Bundesgesetz zur Integration – Website der Bundesregierung
On ne saurait pas négliger des avis critiques dans ce rapport qui soulignent une manque à gagner dans les efforts d’intégration en France comme en Allemagne : „Il faut cependant reconnaître que la coopération franco-allemande dans ce domaine, lancée en 2006, a eu tendance à s’essouffler au fur et à mesure que le temps est passé. Il est nécessaire et opportun, dix ans après et dans l’actualité particulièrement difficile que connaissent nos deux pays, de lui donner un nouvel élan.“ (p. 14.)
Les auteurs constatent surtout: „La France et l’Allemagne n’ont pas la même histoire dans le rapport à l’immigration, mais elles peuvent apprendre l’une de l’autre sur les succès et les échecs des expériences et des politiques menées, et peuvent ensemble lancer de nouvelles initiatives.“ (p. 5) et „Nous avons pris en compte le nouveau défi de l‘afflux des réfugiés : tous les pays européens sont appelés à gérer de façon responsable et solidaire l’accueil des réfugiés et le devoir d’intégration qui en découle.“ (id.)
Ennsuite, ils proposent une analyse des modèles d’intégration en France et en Allemagne (p. 11 ss.) et ils rappellent la déclaration du Conseil des ministres franco-allemand de 2006 « L’avenir de l’Europe par l’intégration et l’égalité des chances ». > La Charte de la Diversité developpé en France en 2004 a été adoptée par des entreprises allemandes dont 2000 adhèrent à la charte allemande, la Charte française compte plus de 3000 entreprises adhérents. Cependant, les auteurs montrent et expliquent les modèles différents d’intégration. (P. 14 ss.:) La France connaît l’intégration comme un „processus continu“ qui met l’accent sur „les concepts d’égalité, de citoyenneté, d’inclusion sociale et de lutte contre les discriminations, plutôt que d’ « intégration »,“ qu’on pourrait désigner comme un assimilation, tandisque „L’objectif en Allemagne est l’intégration par la participation. Cela signifie que la politique d’intégration n’est pas menée pour 16 millions de personnes issues de l’immigration. Dans l’esprit de la cohésion sociale, il s’agit d’impliquer l’ensemble des 81 millions de personnes en Allemagne.“ et ils ajoutent entre autres: „L’Allemagne a une tradition différente de la France dans son approche du pluralisme culturel qui se traduit par des relations de coopération entre l’État neutre et laïc et les religions, y compris l’islam. En France, le principe de laïcité garantit la liberté de chacun de vivre sa vie religieuse et culturelle et il est en ce sens pluraliste. Il peut conduire à mettre à l’écart les religions des services publics et même parfois de l’espace public. L’école est l’exemple même des différences existant entre l’Allemagne et la France dans ce domaine.“ (p. 21)
Avant d’énumérer les projets bilatéraux souhaité par le Président et la chancelière, les deux auteurs rappellent: „Il serait utile de comparer les conditions d’accueil en France et en Allemagne pour s’enrichir mutuellement des expériences et améliorer les mesures et les dispositifs dans les deux pays, en tenant compte des différences de situation. Il convient aussi d’envisager la participation des réfugiés aux échanges franco-allemands, pour autant que les conditions linguistiques requises soient remplies. Cela vaut notamment pour les échanges de jeunes organisés par l’OFAJ, pour la mobilité professionnelle du Secrétariat franco-allemand pour les échanges en formation professionnelle et pour les filières d’étude à l’Université franco-allemande.“ Bien sûr, nos défis sont aussi ceux de nos voisins en Europe „Les défis qui se posent à la France et à l’Allemagne se posent aussi à leurs partenaires européens. En coopérant sur l’intégration, nos deux pays peuvent montrer l’exemple et susciter des coopérations nouvelles au niveau européen. Il est important aussi d’oeuvrer ensemble pour le retour de la croissance et de la création d’emplois en Europe, car l’intégration peut réussir beaucoup mieux si l’accès au travail est assuré.“ (p. 25)
Les „Propositions de projets bilateraux visant à promouvoir l’intégration et le vivre ensemble au sein de nos sociétés et p´rennisation de des projets“ (p. 25 ss.) Mme Kramp-Karrenbauer et M. Ayrault proposent „la mise en place d’un Conseil franco-allemand de l’intégration au sein de nos sociétés. Il pourrait prendre en compte l’expérience acquise au niveau des municipalités et associer l’OFAJ, la société civile, les associations, des chercheurs des deux pays et les administrations, et apporter son soutien à des projets concrets visant à renforcer l’intégration. Le prochain Conseil des ministres franco-allemand en 2017 pourrait faire un premier bilan de la réalisation des projets.“ Ensuite, ils décrivent, en détail, comment ils imaginent de développer la coopération et l’échange entre les acteurs français et allemands de l’intégration (p. 28 ss.), ils veulent lancer une „Initiative de mobilité franco-allemande pour promouvoir l’intégration et le vivre ensemble au sein de nos sociétés, en particulier à destination des jeunes (p. 30 ss.), fonder un „Programme franco-allemand de promotion de la diversité et de lutte contre les discriminations (p. 31). L’intégration est une affaire de tous les acteurs: „Éducation et recherche“ (p. 32), „Économie, emploi et formation professionnelle ( p. 33) et „Culture, sports et médias“ (p. 34)
Le rapport contient un Compte-rendu de la journée d’étude organisée par France Stratégie le 11 décembre 2015: „France-Allemagne : deux histoires d’intégration“ rédigé en anglais par Richard Venturi, adapté en français par Daniel Agacinski.
Rapport pour promouvoir l’intégration au sein de nos sociétés
Regardez ce film de l’Ambassade de France en Allemagne:
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> Alle Websites der in diesem Artikel genannten Akteure der deutsch-französischen Beziehungen
Es ist ziemlich selten, dass der Staatspräsident und die Bundeskanzlerin zusammen einen Brief schreiben. Das haben sie aber am 12. Oktober 2015 gemacht, in dem sie die Ministerpräsidentin des Saarlandes, Annegret Kramp Karrenbauer, und den frühreren Premierminister und Abgeordnete, > Jean-Marc Ayrault, der jetzt Außenminister ist, beim 17. Deutsch-französischen Ministerrat in Berlin schriftlich gebeten haben „Vorschläge zu bilateralen Projekten und Maßnahmen zur Förderung der Integration und des Zusammenlebens in unseren Gesellschaften zu entwickeln.“ Annegret Kramp-Karrenbauer et Jean-Marc Ayrault haben ihren Bericht am 7. April 2016 in Metz aus Anlass des > Conseil des ministres franco-allemand CMFA dem Präsidenten und der Kanzlerin überreicht:
Bericht zur Förderung der Integration in unseren Gesellschaften
Es gibt ja diejenigen, die darüber klagen, dass der deutsch-französische Motor nicht rund laufe. Sie mögen doch bitte diesen Bericht lesen.
Eine schnelle und auch eher oberflächliche Suche mit einer Suchmaschinen lässt heute am 9.4.2016, leider kein besonderes Echo dieses Berichts in den deutschen Medien erkennen: > förderung der integration kramp-karrenbauer Ayrault.
> Présentation du rapport de Jean-Marc Ayrault et de Annegret Kramp-Karrenbauer pour promouvoir l’intégration au sein de nos sociétés (7 avril 2016) – Site de l’Ambassade de France Diplomatie
Ganz ohne Zweifel gibt es hinsichtlich der Aufnahme von Flüchtlingen und Migranten zwischen Frankreich und Deutschland große Unterschiede. Aber man bedenke, die beiden Autoren dieses Berichts zählen eine sehr beeindruckende Zahl bereits vorhandener Initiativen zu ihrem Thema auf, die es nun gilt, noch besser zu vernetzen und mit zusätzlichen Aufgaben zu betrauen.
Ergänzung am 14.4.2016:
Aktuell: > Merkel: Erstmals Bundesgesetz zur Integration – Website der Bundesregierung
Es gibt in ihrem Bericht auch kritische Töne, die daraufhinweisen, dass in den letzten Jahren Frankreich und Detschland ihr gemeinsames Potential nicht ausgenutzt haben. „Es ist allerdings festzustellen, dass die 2006 auf diesem Gebiet entstandene deutsch-französische Zusammenarbeit mit der Zeit an Elan eingebüßt hat. Es ist daher, zehn Jahre später und in der derzeit besonders schwierigen Situation in unseren beiden Ländern, notwendig und angebracht, dieser Zusammenarbeit neuen Schwung zu verleihen.“ (S. 15)
Sie stellen vor allem fest: „Frankreich und Deutschland haben in Bezug auf die Zuwanderung nicht dieselbe Geschichte, aber sie können voneinander lernen, was Erfolge und Misserfolge hinsichtlich der Erfahrungen und politischen Strategien anbelangt, und gemeinsam neue Initiativen anstoßen.“ (S. 5) und „Wir haben die neue Herausforderung des Zuzugs von Flüchtlingen berücksichtigt: Alle europäischen Länder sind aufgerufen, die Aufnahme der Flüchtlinge in verantwortlicher und solidarischer Weise zu regeln, ebenso wie die daraus resultierende Aufgabe zur Integration.“ (S. 6.)
Sie stellen eine Analyse der Integrationsmodelle in Frankreich und Deutschland vor (S. 9 ff.), und sie erinnern an die Erklärung des Deutsch-französischen Ministerrats von 2006 « Europa der Chancengleichheit: Integration ist Zukunft ». Die > Charte de la Diversité, die in Frankreich 2004 entwickelt wurde, wurde von 2000 deutschen Unternehmen unterzeichnet, in Frankreich sind es 3000 Unternehmen. Die Autoren dieses Berichts zeigen und erklären die unterschiedlichen Integrationsmodelle in Frankreich und Deutschland. (S. 15 ff.:) Frankreich ist Integration „ein kontinuierlicher Prozess, der aus einer alten Tradition der Zuwanderung heraus erfolgt. Integration ist eine Realität, die in der französischen Gesellschaft, im öffentlichen Raum, in der Arbeitswelt, in der Verwaltung, in der Kultur und in den Medien immer sichtbarer wird,“ den man auch als Assimilation bezeichnen könnte, während in Deutschland gelte: „In Deutschland heißt das Ziel Integration durch Teilhabe. Und das heißt, dass nicht Integrationspolitik für 16 Millionen Menschen mit Migrationshintergrund gemacht wird. Es geht darum, im Sinne des gesellschaftlichen Zusammenhalts alle 81 Millionen Menschen in Deutschland einzubeziehen,“ und beide Autoren fügen u. a. hinzu: „Deutschland hat mit seinem Ansatz des kulturellen Pluralismus und der kooperativen Beziehung zwischen dem neutralen und säkularen Staat und den Religionen, einschließlich des Islam, eine andere Tradition als Frankreich. In Frankreich garantiert der Grundsatz der Laizität die Freiheit des Einzelnen zur religiösen und kulturellen Selbstbestimmung, und es ist in diesem Sinne pluralistisch. Dies kann dazu führen, dass die Religionen aus dem öffentlichen Dienst und zum Teil auch dem öffentlichen Raum ferngehalten werden. Die Schule ist ein prominentes Beispiel, an dem die Unterschiede zwischen Deutschland und Frankreich in diesem Bereich besonders stark hervortreten.“ (S. 21)
Bevor beide Autoren die bilateralen Projekte aufzählen, um die sie der Präsident und die Kanzlerin gebeten haben, schreiben sie: „Die Aufnahmebedingungen in Frankreich und Deutschland lohnen einen Vergleich, der dazu dienen soll, gegenseitig von den Erfahrungen zu profitieren und die Maßnahmen und Instrumente in beiden Ländern unter Berücksichtigung der unterschiedlichen Situation zu verbessern. Auch die Beteiligung der Flüchtlinge an den deutsch-französischen Austauschmaßnahmen ist in Betracht zu ziehen, soweit die sprachlichen Voraussetzungen dafür gegeben sind. Das gilt besonders für die vom DFJW organisierten Jugendaustausche, die berufliche Mobilität des Deutsch-Französischen Sekretariats für den Austausch in der beruflichen Bildung und die Studiengänge der Deutsch-Französischen Hochschule.“ (S. 24) Das sind auch die Herausforderungen, denen sich unsere europäischen Nachbarn stellen müssen „Die Herausforderungen, vor denen Frankreich und Deutschland stehen, stellen sich auch für ihre Partner. Durch eine Zusammenarbeit im Bereich der Integration können beide Länder mit gutem Beispiel vorangehen und zu neuen Kooperationen auf europäischer Ebene anregen. Es ist außerdem wichtig, sich gemeinsam um eine Rückkehr zum Wirtschaftswachstum und zur Schaffung von Arbeitsplätzen in Europa zu bemühen, da Integration wesentlich besser gelingen kann, wenn der Zugang zum Arbeitsmarkt gewährleistet ist.“ (S. 25)
Im Rahmen der „Vorschläge zu bilateralen Projekten und Initiativen zur Förderung derIntegration und des Zusammenlebens in unseren Gesellschaften und ihre Verstetigung“ (S. 27 ss.) schlagen Annegret Kramp-Karrenbauer und Jean-Marc Ayrault „die Einrichtung eines Deutsch-Französischen Rates für die Integration in unseren Gesellschaften vor. Dieser könnte die auf der Ebene der Gemeinden gewonnenen Erfahrungen berücksichtigen, das DFJW sowie die Zivilgesellschaft, Vereine, Wissenschaftler beider Länder und Verwaltungen beteiligen und konkrete Projekte zur Förderung der Integration unterstützen. Der nächste DFMR könnte 2017 eine erste Bilanz der Realisierung dieser Projekte ziehen.“ (S. 29 f.) Danach beschreiben sie en détail, wie sie sich die Weiterentwicklung der Kooperation und den Austausch unter den deutschen und französischen Akteuren der Integration vorstellen (S. 30 ff.), sie regen die „Förderung der gesellschaftlichen Teilhabe und Kampf gegen Diskriminierung 31 Deutsch-französische Mobilitätsinitiative zur Förderung der Integration und des Zusammenlebens in unseren Gesellschaften, die sich insbesondere an Jugendliche richtet“ (S. 32 ff.) an, und schlagen ein „Deutsch-französisches Programm zur Förderung der Vielfalt und zum Kampf gegen Diskriminierun“ (p. 33). Die Integration betrifft uns alle: „Bildung und Forschung“ (p. 32), „Wirtschaft, Beschäftigung und Ausbildung2 ( p. 33) et „Kultur, Sport und Medien“ (p. 34):
Der Bericht enthält im Anhang einen Bericht von Richard Venturl, Journalist und Mitarbeiter bei France-Stratégie, über die Tagung am 11. Dezember 2015 in Paris zum Thema Integration: „Frankreich und Deutschland: Zwei Ansätze zur Integration“ der folgendes Resümee vorlegt: „Angesichts der Reichweite der Herausforderungen beider Länder bei der Integration von Einwanderern in ihre Gesellschaften ist es klar, dass ein großer Teil der Lösung außerhalb jedes institutionellen und organisatorischen Rahmens liegt. Mit anderen Worten: Es liegt an der Zivilgesellschaft, den Gewerkschaften, und den Arbeitgebern, mit Neuankömmlingen und Nachkommen von Einwanderern in der zweiten und dritten Generation zusammenzuarbeiten, um diesen dabei zu helfen, Bildungs- und Beschäftigungsmöglichkeiten voll auszuschöpfen. Dies wird ihnen das Gefühl von Nutzen und Zugehörigkeit geben, das sie brauchen, um zu vollberechtigten Mitgliedern der Gesellschaft zu werden.“
Bericht zur Förderung der Integration in unseren Gesellschaften
Zu diesem Thema gibt es einen Film der Französischen Botschaft in Deutschland: