Le 13 janvier, Nicolas Sarkozy s’est rendu à Nîmes pour adresser >
ses vÅ“ux aux acteurs de la culture en annonçant toute une série de mesure en faveur de la culture comme entre autres la création de deux musées nouveaux. 10 jours plus tard, LE MONDE, dans son édition du 23 janvier, s’inquiète de >
La présence culturelle française à l’étranger étranglée par la baisse des crédits. Il paraît que même les Instituts français en Allemagne doivent s’attendre à une baisse de 15 % de leur budget.
En même temps, plus précisément, le 14 janvier, les Professeurs Wolfgang Asholt (Osnabrück), Henning Krauß (Augsburg), Micheal Nerlich (Berlin/Clermont-Ferrand) ont publié un appel vibrant sous le titre > De la normalisation à l’indifférence? Appel pour les relations franco-allemandes. Ils déplorent notamment qu’un oubli de l’histoire européenne a des conséquences fâcheuses. Les relations franco-allemandes se caractérisent aujourd’hui par l’indifférence et même par la méfiance. Les trois auteurs de cet appel sont convaincus que le processus d’unification de l’Europe ne trouve toutes ses raisons que si la coopération franco-allemande continue à présenter le fondement d’une Europe unie. Ils rappellent l’histoire, le refus de la Révolution française et de ses idéaux, ce „délire francophobe“ qui a conduit aux tragédies du 20e siècle. Et ils soulignent que la redécouverte de la France était la contribution la plus importante pour la renaissance de l’Allemagne aprés 1945..
Or une des phrases clé est une reproche essentielle que les trois auteurs avancent : „Ce processus de compréhension, qui fut et demeure à la base de l’unification européenne, est aujourd’hui ignoré, sauf dans les discours convenus.“ Et ils constatent qu’on cherche en vain des deux côtés du Rhin un engagement des gouvernements pour une plus grande présence dans l’autre pays. Et pourtant, les trois professeurs rappellent que l’avenir d’une Europe unie dépend d’une renaissance des relations franco-allemandes,
Le mal n’est point récent. Au cours de mon stage dans un lycée avec une branche bilingue franco-allemand, Nordrhin-Westphalie, comme les autres Laender, avait arrêté l’embauche des professeurs de français en excluant peut-être une ou même plusieurs générations de jeunes professeurs de l’enseignement. Je me rappelle encore la réunion trois mois avant la deuxième examen d’État: Personne ne sera embauché, nous a expliqué le directeur du séminaire. Pourquoi s’étonne-t-on que le nombre des élèves continue à diminue constamment? – Depuis le début de mes études, je m’engage pour les relations franco-allemandes avec des > publications, depuis 2006 avec déjà presque 900 billets bilingues sur ce blog, un album des photos de > l’Institut français de Stuttgart et une vie professionnelle dans une maison d’éditions > qui contribue très largement avec ses publications à la présence de la présence culturelle de la France en Allemagne. L’occasion est bonne de demander aussi à tous > les autres acteurs du dialogue franco-allemand de renforcer leurs activités publiques non pas en remplaçant les activités des politiques culturelles officielles de la France ou de l’Allemagne, mais en incitant nos gouvernements à mieux saisir l’importance de la coopérations en dehors des occasions solennels. On ne peut plus compter combien de fois l’Allemagne et la France se sont promis de se rapprocher et de travailler plus étroitement ensemble. Ce souhait fait partie de tout communiqué franco-allemand. Eh bien, c’est aussi une tâche de la société civile d’améliorer cette coopération et de la défendre contre toute contrainte budgétaire. L’appel des trois professeur est bien fondé et il vient au bon moment.
En juin 2000, Ingo Kolboom (Professeur à l’Université technique de Dresde), avait déjà vivement critiqué que l’Allemagne et la France n’appliquent pas les conventions conclus dans le domaine de la culturelle: in: > Was wird aus der Sonderbeziehung? Plädoyer für eine neue deutsch-französische Nähe: Wider die „Normalisierung“ als Diskurs der Entfremdung Erschienen, dans : Dokumente. Zeitschrift für den deutsch-französischen Dialog, Heft 3, Juni 2000, (S. 207-214. *.pdf 128 kb).
Qu’est ce qu’on devrait faire ? Renforcer les activiés culturelles. La > Journée franco-allemande dans les lycées est déjà une bonne initiative. Regardez les visages des élèves curieux à apprendre comment ils peuvent élargir et mieux appliquer leurs connaissances dur français. Faisons tous tout pour qu’ils n’abandonnent pas le français. La France devrait être convaincue qu’ils seront ses meilleurs ambassadeurs culturelles, comme ce sont les éléves qui apprennent l’allemand en France pour l’Allemagne. Le moment est venu pour une vraie et bonne incitative de nos gouvernements de promouvoir enfin l’apprentissage de la langue du partenaire des côtés du Rhin. L’initiative du > France-Mobile et du Deutsch-Mobil est certainement très important, mais il appartient enfin aux États d’aller beaucoup plus loin au lieu de régresser encore davantage.
J’ai trouvé l’appel des trois professeurs va le billet d’Achim Broß sur son blog Deuxzero. Bloggen wie Gott in Frankreich. J’avais trouvé son blog un peu par hasard en cherchant „Romanistik“ avec un moteur de recherche pour Twitter. Et j’avais trouvé > le billet de Broß qui écrit si gentiment sur notre blog
Am 13. Januar ist Nicolas Sarkozy nach Nîmes gereist, um den Kulturschaffenden seine >
Neujahrswünsche zu übermitteln. Im Gepäck hatte er eine ganze Reihe von Maßnahmen zugunsten der Kultur, auch zwei Museen, die in Marseille, in Paris oder in Versailles entstehen sollen. 10 Tage später ist LE MONDE (23. Januar 2009) sehr beunruhigt: >
La présence culturelle française à l’étranger étranglée par la baisse des crédits. Möglicherweise wird auch das Budget der französischen Institute in Deutschland um 15 % gekürzt.
Da kommt ein Appell zugunsten der deutsch-französischen Beziehungen wie gerufen: Am 14. Januar haben die Professoren Wolfgang Asholt (Osnabrück), Henning Krauß (Augsburg), Michael Nerlich (Berlin/Clermont-Ferrand) unter der Ãœberschrift > Von der Normalisierung zur Entfremdung? Aufruf zum Deutsch-Französischen Verhältnis einen leidenschaftlichen Aufruf veröffentlicht. Sie warnen vor einer Vernachlässigung der europäischen Geschichte, die schwerwiegende Folgen haben werde. Sie meinen, die deutsch-französischen Beziehungen hätten ihren Elan von einst verloren, und seien heute von Mißtrauen und beinahe Gleichgültigkeit geprägt. Die drei Autoren dieses Aufrufs sprechen sich für die deutsch-französische Beziehungen als Grundlage für ein geeintes Europa aus. Sie erinnern an die Ablehnung der Französischen Revolution und ihrer Ideal wie der „antifranzösische Wahnsinn“, die zu den Tragödien des 20. Jahrhunderts geführt haben. Und sie weisen auf die Wiederentdeckung Frankreichs hin, die in einem ganz erheblichen Maße zum Wiederaufstieg Deutschlands nach 1945 beigetragen hat.
Ein Satze enthält die entscheidende Anklage, die die drei Professoren formulieren: „Dieser Verständigungsprozeß, der die Grundlage der europäischen Einigung bildete und bildet, wird heute, von Sonntagsreden abgesehen, ignoriert.“ Und sie stellen fest, dass man heute auf beiden Seiten des Rheins vergeblich nach staatlichen Initiativen für ein größeres kulturelles Engagement sucht. Und dennoch unterstreichen alle drei, dass die Zukunft des geeinten Europas ganz erheblich von einer Renaissance der deutsch-französischen Beziehungen abhängen werde.
Das Problem ist keinesfalls neu. Während meines Referendariats in einem bilingualen deutsch-französischen Gymnasium entschied Nordrhein-Westfalen die Einstellung von Französischlehrern (wie auch die anderer Fächer) zu stoppen. Mehrere Generationen junger Französischlehrerinnen und -lehrer wurden vom Schuldienst ausgeschlossen. Niemand werde mehr eingestellt, erklärte uns der Seminarleiter. Und warum wunderte man sich in den folgenden Jahren über den steten Rückgang der Schüler, die Französisch lernen?
Seit dem Beginn meines Studiums engagiere ich mich für die deutsch-französischen Beziehungen mit > Veröffentlichungen, seit 2006 mit jetzt schon beinahe 900 zweisprachigen Beiträgen auf diesem Blog, mit einem Fotoalbum des > l’Institut français de Stuttgart, das in einer Auswahl (!!) die Reichhaltigkeit seiner Veranstaltungen dokumentiert, und einem Berufsleben in der Klett-Gruppe, > die sich mit ihren Publikationen aus vielen Verlagen für die Präsenz der französischen Kultur in Deutschland besonders einsetzt. Und dieser Beitrag ist eine gute Gelegenheit, > , alle Akteure des deutsch-französischen Dialogs aufzufordern, ihre Aktivitäten in der Öffentlichkeit zu verstärken, nicht um die offizielle Kulturpolitik Frankreichs und Deutschlands oder der Bundesländer zu ersetzen, sondern um den Regierungen die Notwendigkeit der Kooperation auch außerhalb der schönen Sonntagsreden vorzuführen. Man kann doch gar nicht mehr zählen, wie oft Deutschland und Frankreich sich schon versprochen haben, künftig enger zusammenzuarbeiten. Dieser fromme Wunsch ist ein Textbaustein jeder offiziellen deutsch-französischen Verlautbarung. Es ist aber auch eine Aufgabe der Zivilgesellschaft die Zusammenarbeit zu verbessern und vor jeder Etatkürzung zu schützen. Der Aufruf der drei Professoren ist wohlbegründet und kommt im rechten Moment.
Zur Erinnerung: Im Juni 2000 hat Ingo Kolboom, Professeur am Romanischen Seminar der TU Dresden, Deutschland und Frankreich nachdrücklich kritisiert, weil die Kulturabkommen zwischen beiden Ländern nicht respektiert werden: in: > Was wird aus der Sonderbeziehung? Plädoyer für eine neue deutsch-französische Nähe: Wider die „Normalisierung“ als Diskurs der Entfremdung Erschienen, dans : Dokumente. Zeitschrift für den deutsch-französischen Dialog, Heft 3, Juni 2000, (S. 207-214. *.pdf 128 kb).
Was sollte man jetzt machen? Natürlich die kulturellen Aktivitäten auch von staatlicher Seite besser fördern. Der > Deutsch-Französische Tag ist sicher schon eine gute Initiative. Betrachten Sie die neugierigen Gesichter der Schüler, die gerne ihre Französischkenntnisse erweitern und noch besser anwenden wollen. Setzen wir alles daran, dass sie Französisch nicht aufgeben. Frankreich müßte noch besser verstehen, dass diese Schüler seine besten Kulturbotschafter im Ausland sind, wie es die französischen Schüler, die Deutsch lernen für uns sind. Der Moment ist für eine echte und tiefgreifende Initiative zugunsten des Erlernens der Partnersprache beiderseits des Rheins gekommen. > France-Mobile und das Deutsch-Mobil sind lobenswerte Ansätze, aber es ist eine Sache der Staaten endlich weiterzugehen, diese Anregungen aufzugreifen und im Bereich der Kultur nicht noch weiter zurückzufallen.
Den Hinweis auf diesen Aufruf verdanke ich Achim Broß und seinem Blog > Deuxzero. Bloggen wie Gott in Frankreich. Seinen Blog habe ich gefunden, indem ich mit einer Twitter-Suchmaschine nach Romansitik gesucht habe und dabei mehr durch Zufall den Beitrag gefunden habe, in dem er so freundlich > über unseren Blog schreibt.