Ferdinand Brunetiére schreibt über Augustin Thierry (1795-1865)
14. September 2015 von H. Wittmann
„Messieurs,
« L’esprit souffle où il veut », dit un commun proverbe ; et, en effet, ce que nous admirons le plus du talent ou du génie dans la science et dans l’art, n’est-ce pas, quand on y songe, l’impuissance même où nous sommes de les faire naître ? Mais, à défaut d’une liaison constante et nécessaire, si nous ne laissons pas de pouvoir quelquefois surprendre entre les hommes et les lieux de secrètes convenances, je ne crois pas me tromper lorsque j’en trouve une entre votre ville de Blois et le grand historien dont nous célébrons aujourd’hui le centenaire. Oui ! c’est bien ici qu’il devait voir le jour, en Touraine ; dans cette ville de Blois, — où l’on respire l’histoire (Hervorhebung, H.W.), pour ainsi parler, comme ailleurs l’éloquence ; — à l’ombre de ce château, rendu fameux partant de tragiques ou d’aimables souvenirs ; sur les bords de ce fleuve de Loire, qui mêle dans l’ampleur de son cours tant de grâce et de force à la fois ; dans cet air privilégié, dont la douceur a fait de votre accent la règle du parler de France. Soyez donc fiers d’Augustin Thierry, si, de tant d’historiens ses émules, n’étant pas lui-même le moins grand ni le moins populaire, nul plus que lui n’est demeuré le fils reconnaissant de sa ville natale ! …“ > Lire plus.
Ferdinand Brunetière, L’Œuvre d’Augustin Thierry, in: Revue des Deux Mondes, 4e période, tome 132, 1895 (pp. 469-480).
Loïc Rignol, > « Augustin Thierry et la politique de l’histoire.Genèse et principes d’un système de pensée. », Revue d’histoire du XIXe siècle [En ligne], 25 | 2002, mis en ligne le 29 juin 2005, consulté le 13 septembre 2015. URL : http://rh19.revues.org/423 ; DOI : 10.4000/rh19.423
Beeindruckend, wie Augustin Thierry in die Vorstellung seines Themas, sien methodischen Prinzipien einfließen lässt. Hier nur ein Beispiel:
Augustin Thierry, Considérations sur l’histoire de France, id., Œuvres complètes de Augustin Thierry: Récits des temps mérovingiens.
in: Oeuvres complètes, vol 7., Paris : Éditeur Furne, 1851, S. 3:
S. 9: