Apprendre le français: comment motiver les élèves ?
Motivation im Französischunterricht
5. Juli 2007 von H. Wittmann
Le Français est si difficile… cette phrase, je l’ai déjá entendue tant de fois sans qu’elle pourrait me convaincre. Néanmoins, il est vrai, la motivation est un problème crucial de l’enseignement des langues. Je me rappelle bien la lecture en classe de L’étranger d’Albert Camus au lycée à Cologne. Un jour, un ami m’a apporté Le mythe de Sisyphe. Cela te fera du bien, a-t-il dit. J’ai lu ce livre, j’en ai raconté à mon professeur et il m’a proposé de faire un exposé, ce que j’ai présenté devant la classe. Vingt minutes étaient prévues et dès la première question critique d’un de mes camarades, la discussion autour de l’absurde et des idées de Camus était engagée. Et finalement, mon exposé avait duré presque deux heures. L’expérience de cet exposé, lire d’abord un livre entier, ensuite rédiger un exposé et finalement de le présenter devant la classe, c’était une expérience magnifique dont je me souviens très volontiers. (W., > Albert Camus) Il est vrai, j’apprécie moins les souvenirs des interros de vocabulaire, car j’ai toujours eu du mal à retentir les mots isolés. Par contre, ce qui comptait beaucoup pour moi, c’était les occasions d’écrire des textes et notre professeur nous en demandaient souvent. Plus tard, j’ai bien compris que > le français offre aux élèves la chance de pouvoir lire et comprendre des textes inconnus plus tôt qu’en anglais qui compte plus de mots. (Les dictionnaires de l’anglais sont plus épais et plus lourds.) Plus tard, au cours de mes études à Bonn, j’ai eu l’occasion d’enseigner la littérature françaises en classe de terminales. Un petit parcours à travers l’histoire littéraire à partir, si je me rappelle bien, de 1700 jusqu’à aujourd’hui. Déjà à l’époque, je me suis beaucoup intéressé aux rapports entre la littérature et l’histoire. Plus tard, j’ai commencé avec mes études de Lettres Modernes à Paris III. Après le premier examen d’état, pendant le stage dans un lycée bilingue, j’ai demandé aux élèves de comparer la loi fondamentale et la constitution de la Ve République. Pendant le premier cours, une élève disait, après avoir lu les premiers articles de la Constitution de 1958, tout cela nous l’avons déjà lu sous une autre forme en cours d’histoire. Et elle a très bien expliqué en quoi la Constitution de Weimar et celle de 1958 se rassemblaient. Ces rapports établis par les élèves entre les différentes matières étaient rares et notre organisation de l’enseignement ne les favorisent pas souvent. Voilà quelques uns mes souvenirs personnels. Mais il y a aussi mes expériences pratiques :
La motivation principale pour un élève en cours de langue c’est d’apprendre aussi tôt que possible que la langue sert à communiquer. Qu’il prendra aussi l’habitude de résumer les petites histoires de son manuel. Lire le texte, fermer le livre et résumer le texte en pensant à la question fameuse « Où est donc Ornicar ? » qui rappelle aux élèves que les conjonctions les aident à structurer un texte. Cet exercice est d’autant plus facile si l’élève s’y habitue aussi tôt que possible. De cette manière, il se rend compte qu’on peut exprimer des idées dans une autre langue. (Lire, Ecrire, ce sont les titres des deux chapitres des Mots de Sartre) Rien de mieux que de changer de point de vue : Pierre raconte l’histoire ?. Eh bien, écrivez une lettre ou mieux encore un courriel que sa sœur adresse à un de ses amis : Montaigne savait bien bien comment il faut introduire le changement de perspectives « Qu’il (i.e. le professeur, W.) ne lui (i.e. l’élève, W.) demande pas seulement compte des mots de sa leçon, mais du sens et de la substance, et qu’il juge du profit qu’il aura fait, non par le témoignage de sa mémoire, mais de sa vie. Que ce qu’il viendra d’apprendre, il le lui fasse mettre en cent visages et appliquer à autant de divers sujets, pour voir s’il l’a encore bien appris et bien fait sien, …. C’est une preuve de crudité et d’indigestion que de régurgiter la viande comme on l’a avalée. L’estomac n’a pas fait son opération, s’il n’a pas fait changer la façon et la forme de ce qu’on lui avait donné à cuire.“ (Michel de Montaigne, > De l’institution des enfants, 1588)
En ce qui concerne les manuels de français, il est vrai, leurs contenus sont souvent obligatoires. Certes, le manuel propose une certaine progression dont il faut tenir compte, mais c’est au professeur de choisir la méthode qui convient le mieux aux élèves. Que le manuel soit serve comme une sorte de scénario. Au professeur de choisir le bon apports entre les différents exercices du manuel et les exercices libres pour qu’une leçon ne devienne pas trop longue. Les uns ont besoin davantage d’exercices, les autres commencent à s’ennuyer, et tout dépend du rapport entre les nouveaux sujets de grammaire, les mots nouveaux et les exercices qui aident les élèves à combiner la nouvelle leçon avec leurs connaissances déjà acquises. Les répétitions bien dosées ne sont-elles pas un des secrets de l’enseignement des langues ?
Les notes sur le blog ne devraient pas être trop longues. Cela me convient parfaitement. Je peux m’arrêter ici et revenir à ce sujet prochainement.
Französisch ist so schwer… diesen Satz habe ich immer wieder mal gehört, ohne daß er mich jemals überzeugen könnte. Aber es stimmt, die Motivation ist eines der größten Probleme im Fremdsprachenunterricht. Ich erinnere mich gut daran, wie wir damals in der Schulklasse in Köln Der Fremde von Albert Camus gelesen haben. Eines Tages hat mir ein Freund „Le mythe de Sisyphe“ mitgebracht und meinte, lies das, das tut dir gut. Das habe ich gemacht, meinem Lehrer davon erzählt und dann ein Referat in der Klasse über dieses Buch gehalten. 20 Minuten sollte das Referat dauern. Und nach der ersten kritischen Frage einer meiner Klassenkameraden, begann eine hitzige Diskussion über das Absurde. Schließlich dauerte das Referat insgesamt zwei Stunden. Diese Erfahrung, ein ganzes Buch lesen, dann das Exposé schreiben und es vor der Klasse halten, war wunderbar und daran erinnere ich mich sehr gerne. (W., > Albert Camus) Die Vokabeltests haben einen nicht so guten Platz in meiner Erinnerung, da ich mir einzelne Wörter noch nie gut merken konnte. Aber was für uns damals viel wichtiger war, das waren die vielen Gelegenheiten Texte zu schreiben und unser Lehrer verlangte oft solche Übungen. Später habe ich verstanden, daß die > französische Sprache den Schülern die Chance bietet, viel früher unbekannte Texte zu lesen und zu verstehen als Englisch, das viel mehr Wörter hat. (Die englischen Wörterbücher sind viel schwerer.) Später habe ich als nebenamtlicher Lehrer auch in Klasse 13 Französisch unterrichtet. Ein kleiner Gang durch die Literaturgeschichte, der, wenn ich mich recht erinnere, um 1700 begann und den Schülern Textauszüge bis zum 20, Jahrhundert anbot. Damals schon interessierte ich mich für die Beziehungen zwischen der Literatur und der Geschichte. Danach begann ich mit dem Studium „Lettres Modernes“ in Paris III. Nach dem ersten Staatsexamen habe ich während der Referendarzeit in einem > bilingualen Gymnasium, den Schülern einen Vergleich der Verfassung der V. Republik mit dem Grundgesetz vorgeschlagen. Schon in der ersten Stunde sagte eine Schülerin, dass sie dies alles schon im Geschichtsunterricht gehört habe, und dann erklärte sie auf ihre perfekte Art, wieso die Verfassung von Weimar so stark der Verfassung von 1958 ähnelt. Die Beziehungen zwischen den Fächern werden von den Schülern nicht so oft entdeckt, und unsere Schulorganisation fördert solche Beziehungen nicht sehr. Soweit die persönlichen Erinnerungen, aber ich habe auch ganz praktische Erfahrungen gemacht:
Die wichtigste Motivation für einen Schüler im Sprachunterricht ist die Erkenntnis, dass die Sprache zur Kommunikation dient. Aber Schüler sollten sich auch sehr bald Resümees schreiben. Einen Text, am besten so früh wie möglich den des Lehrbuches lesen, das Buch schließen und den Text aufschreiben und dabei an die berühmte Frage « Où est donc Ornicar ? » denken, die immer wieder daran erinnert, daß ein Text Konjunktionen benötigt, damit der inhalt eine Struktur bekommt. Diese Übung fällt immer leichter, je früher sich die Schüler an sie gewöhnen. So lernen sie auch ihre Gedanken in einer anderen Sprache auszudrücken. (Lire, Ecrire lauten die beiden Kapitelüberschriften von Sartres Les mots)
Und es gibt kaum was besseres, als den Standpunkt zu wechseln: Im Lehrbuch erzählt Peter eine Geschichte? Nun denn, schreibt einen Brief oder besser noch eine Email, die seine Schwester an ihren Freund schreibt. Montaigne riet den Lehrern, dass man die Perspektive wechseln muss: « Dass er (i.e. der Lehrer, W.) ihn (i.e. den Schüler, W.) nicht nur nach den Wörtern seiner Lektion frage, sondern nach dem Sinn und der Substanz soll er fragen, und er soll das Ergebnis einschätzen, dass der Schüler erreicht hat, nicht indem er ihn fragt, was er im Gedächtnis hat, sonder was er im Leben macht. Der Schüler soll das, was er lernt, aufgrund der Anleitung des Lehrers auf hundertfach unterschiedliche Weise wiedergeben und auch auf genauso viel verschiedene Themen anwenden, damit der Lehrer sieht, dass er es sich wirklich angeeignet hat. …. Wenn das Fleisch unverdaut wiederkommt, zeigt es nur wie roh und unverdaut es ist. Wenn der Magen das, was man ihm gegeben hat, nicht verarbeitet hat, hat er seine Pflicht nicht erfüllt.“ (Michel de Montaigne, > De l’institution des enfants, 1588)
Was die Französisch-Schulbücher betrifft, so sind ihre Inhalte oft weitgehend obligatorisch. Die Lehrbücher geben auch eine Progression vor, die man beachten sollte. Aber der Lehrer wählt die richtige Methode aus, die am besten zu seinen Schülern passt. In diesem Sinne wird das Lehrbuch zu Drehbuch. Der Lehrer muss das richtige Verhältnis zwischen den Übungen des Buches und weiteren freien Übungen wählen, damit die Behandlung einer Lektion nicht zu lange dauert. Einige Schüler benötigen mehr Übungen, andere beginnen sich zu langweilen, und alles hängt vom richtigen Verhältnis zwischen neuen Grammatikthemen, neuen Vokabeln und den Übungen ab, mit denen die Schüler Neues mit ihren bereits erworbenen Sprachkenntnisse verbinden können. Die Wiederholungen sind doch eines der Geheimnisse eines guten Sprachunterrichts.
Die Beiträge auf diesem Blog sollten nicht so lang sein. Also sollte ich erstmal aufhören und dieses Thema später nochmal aufgreifen. Z. B. wenn ich bald mit Gilles Floret über kreatives Schreiben spreche.
Der Beitrag wurde am Donnerstag, den 5. Juli 2007 um 11:41 Uhr veröffentlicht und wurde unter Französisch, Französischunterricht, Schule abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.