L’OFAJ se souvient de ses 45 années
Et vous, de quoi vous souvenez-vous ?
10. April 2008 von H. Wittmann
En ce qui concerne mes objets rapportés de France, le choix sera bien difficile: évidemment, je pense d’abord à mon premier manuel de français: Etudes françaises (des Éditions Klett), assez malmené, source d’angoisse avant les interrogations de vocabulaire, qui me rappelle aussi la leçon, que j’ai dû apprendre par cœur… mais ce manuel, je ne l’ai pas rapporté de France. Ou la carte de séjour que j’avais reçu au début de mes études à Paris. Sans carte d’étudiant pas de carte séjour. Pas de carte d’étudiant sans carte de séjour. Ainsi j’ai fait la navette entre les bureau des administrations sur l’Ile-de-la-Cité et la Sorbonne Nouvelle Paris III jusqu’à ce qu’une dame m’ait expliqué ce qu’était un récépissé de carte de séjour, une carte ou plutôt un papier provisoire qui permet de recevoir la carte d’étudiant qui, elle permet, d’obtenir la carte de séjour… Le billet de métro que j’ai toujours sur moi, qui me permet d’éviter de faire la queue en arrivant à la gare de l’Est. Dernièrement, ce billet a été malheureusement lavé avec mon pantalon. Une feuille d’un galop d’essai en histoire ou droit constitutionnel à Sciences-Po, noté 12 ou 14/20, un vrai beau souvenir. Ou le petit bout de papier qui a servi à faire un exposé de 10 minutes sur > l’article 49 al.3 de la constitution française. Ou le petit carton rouge qu’on tamponnait à la sortie de la Bibliothèque nationale, rue de Richelieu, si l’on voulait seulement sortir pour un petit café. Vous voyez, je ne suis pas encore décidé ce que je vais envoyer à l’OFAJ.
Was meine Sammlung von Mitbringseln aus Frankreich betrifft, ist die Auswahl überhaupt nicht einfach: Zuerst dachte ich natürlich an mein erstes Französischbuch: Etudes françaises vom Klett-Verlag, ziemlich mitgenommen und Quell mancher Sorgen vor den Vokabeltests, das mich auch an die Lektion erinnert, die ich damals auswendig lernen musste. Aber das Buch habe ich ja nicht aus Frankreich mitgebracht. Dann doch lieber die Aufenthaltskarte, die ich am Anfang meines Studiums in Paris bekommen habe. Ohne Studentenausweis gab es keine Aufenthaltskarte und keine Aufenthaltskarte ohne Studentenausweis. So bin ich damals zwischen den Verwaltungsbüros auf der Ile-de-la-Cité und der Sorbonne Nouvelle hin-und hergelaufen, bis mir eine Dame erklärte, was ein récépissé de carte de séjour ist, eine vorläufige Aufenthaltsbescheinigung, mit der man einen Studentenausweis bekommen kann usw. Oder die Metrokarte, die ich immer dabei habe, um bei der Ankunft am Gare de l’Est nicht Schlange stehen zu müssen. Leider habe ich das Billet neulich in meiner Jeans mitgewaschen. Oder ein Blatt von einem galop d’essai, Probeprüfung in Geschichte in Sciences Po, mit der Note 12 oder 14/20, ein echt schönes Souvenir. Oder das kleine Papier, auf dem einige Notizen für das 10-minütige Referat über den > Artikel 49 Absatz.3 der Verfassung von 1958 stehen. Oder die kleine rote Karte, die am Ausgang der Nationalbibliothek in der Rue de Richelieu gestempelt wurde, wenn man die Bibliothek für einen Kaffee mal eben verlassen wolte. Sie sehen, ich habe mich noch nicht entschieden.
Der Beitrag wurde am Donnerstag, den 10. April 2008 um 12:42 Uhr veröffentlicht und wurde unter Deutsch-französische Beziehungen, Veranstaltungen abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.