Nicolas Sarkozy und Jeanne d’Arc
10. Januar 2012 von H. Wittmann
Am Freitag, 6. Januar 2012, hat der Staatspräsident in Vaucouleurs (Meuse) anlässlich des 600. Geburtstages von Jeanne d’Arc (1412-1431)eine Rede gehalten.
Die wichtigsten Absätze seiner Rede:
„… C’est sur cette terre, la vôtre, qui refusait obstinément de se détacher de la France que Jeanne, en ce début du XVe siècle, est descendue au jardin de son père et qu’elle entendit pour la première fois un appel. Elle avait treize ans et elle jura qu’elle resterait toujours pure et toujours fidèle à ces voix. …
Ces voix s’adressaient-elles à l’âme de la Chrétienne ou bien venaient-elles directement du cœur de la petite Française ? Personne ne peut répondre à cette question. Et je crois que le plus sage, c’est de laisser à Jeanne son mystère en respectant sa foi et son courage. …
En tant que chef de l’Etat, je me devais de rendre aujourd’hui, ici, sur sa terre de naissance, cet hommage solennel que la Nation rend à ceux auxquels elle doit sa liberté et sa grandeur. Il n’y a pas d’avenir pour un pays qui ne sait pas se souvenir. Il n’y a pas d’avenir pour un pays qui oublie d’où il vient, ce en quoi il croit, ce qu’il a fait, ce qu’il a construit.
Jeanne d’Arc a sa place dans notre mémoire collective à côté de Victor Hugo, à côté du général de Gaulle, à côté de Jean Moulin, à côté d’Aimé Césaire, à côté des résistantes déportées à Ravensbrück.
Il y a une filiation. Il y a un lien, tissé mystérieusement au travers des siècles, et qui fait que certains personnages de notre histoire ont compté à ce point que le temps qui passe ne les fait pas être oubliés du peuple de France, mais au contraire, considérés au fur et à mesure que les siècles passent avec plus de force….“
Alphonse de Lamartine (1790-1869), Jeanne d’Arc, Paris 1852, S. 26:
Jules Michelet (1798-1874), Jeanne d’Arc. 1412-1432, Paris 1853, S. 43: