Appel de l’Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires signé par 76 universitaires
22. März 2021 von H. Wittmann
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Le 17 février 2021, Jochen Buchsteiner rapporte au Frankfurter Allgemeine Zeitung, la préparation d’une loi par le gouvernement britannique contre la “Cancel Culture”: > Wer gecancelt wird, erhält Entschädigung.
En France, on connaît les mêmes soucis : le 13 janvier 2021, un > Appel de l’Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires signé par 76 universitairesle a été rendu public sur le site du hebdomadaire Le Point.
Sur le site
> Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires :> Décolonialisme ? Le mot > décolonialisme > Dérives identitaires : Les faits > L’enquête sur l’« islamo-gauchisme » à l’université doit être confiée à une instance indépendante du ministère, estime un collectif de 130 universitaires – 21 février 2021 > Cancel Culture par Isabelle Barbéris |
Les signataires ( > À propos de – Qui sommes-nous ?) se mobilisent face à une censure grandissante dans les universités en France. Ils dénoncent les dangers de discours qui “confondent science et propagande”. Entre autres, l’appel vise le danger du “décolonialisme” et de “l’intersectionnalité”. En principe, la décolonisation sonne comme libération et c’est donc une action positive, par contre, dès que la même décolonisation est utilisée pour introduire de nouvelles contraintes, elle devient un “décolonialisme” dénoncée par cet appel : voir dans le lexique du site > Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires l’entrée > “décolonialisme” De même le terme d’“intersectionnalité”. Cet article se conclut avec une définition de l’intersectionnalité qui “consiste à regrouper les forces de bonne volonté pour lutter contre l’hégémonie blanche qui prévaut dans la civilisation occidentale. C’est en quelque sorte le bras armé d’une guerre sainte menée contre l’occident.” C’est ce déguisement comme bonne volonté qui scandalise les auteurs de l’appel.
Pierre Valentin,> Pierre-André Taguieff: «Le décolonialisme est la maladie sénile de la gauche intellectuelle contemporaine» – FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN – Le philosophe dénonce l’influence croissante du décolonialisme au sein de la gauche dans un essai tout juste paru, intitulé «L’imposture décoloniale». 10/11/2020
> Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires
Selon eux, ce sont les représentants de cette “vague identitaire” qui tentent d’intimider les étudiants. Ils sont soupçonnés de prendre une influence sur la formation et même sur les attributions des postes, comme de tenter une emprise sur les médias. On est bien conscient qu’il faut combattre le fléau du racisme et de toute forme de discrimination. L’appel dénonce le fait que “ces nouveaux militantismes fanatiques”, en avançant qu’il s’engagent pour “de nobles causes” “procèdent à de curieuses inversions”.
Le grief: “Au nom de l’« antiracisme politique », on revendique des identités raciales et on assigne les individus à leur « blanchité » ou à leur « non blanchité ». En prétendant développer une écriture « inclusive », on entend imposer une orthographe contraire aux fondements de la langue, impossible à enseigner, et donc profondément excluante. » De cette sorte, les signataires s’opposent à “une écriture ‘inclusive’” qui “impose (…) une orthographe contraire aux fondements de la langue, impossible à enseigner, et donc parfaitement excluante.” ( > Paul Pfeffer, Richtig Gendern? Nein, Gendern richtig kritisieren! Führt „geschlechtergerechte Sprache“ zu mehr Geschlechtergerechtigkeit?) Ces griefs s’adressent aussi aux bien-pensants qui pensent que l’assimilation des genres grammaticaux à des genres biologiques éviterait les discriminations sans tenir compte du fait qu’ “une écriture ‘inclusive’” conduit à de nouvelles discriminations. L’appel conclut « Au lieu de développer un savoir situé socialement et historiquement, on prétend enfermer tout savoir dans un genre, une race, une culture ou un âge, qui se trouvent ainsi essentialisés en identités. Ce n’est pas ainsi que l’on combat le racisme, le sexisme ou les inégalités à l’intérieur d’une nation ou entre les nations.” C’est cette “identitarisme” qui est visé par les auteurs de l’appel qui craignent la progression au sein de l’Université et son déferlement sous “d’autres formes d’identitarismes en dehors de l’Université.”
Les auteurs de l’appel “invitent toutes les bonnes volontés du monde de l’enseignement supérieur“ et de la recherche à contribuer aux travaux de l’Observatoire, à les diffuser et utiliser ses bases de données, pour constater avec nous le ridicule de ces discours dogmatiques qui ignorent tout de la distance à soi.”. Leur but: “Pour résister fermement aux intimidations idéologiques qui alimentent l’obscurantisme, il faut défendre le pluralisme et le goût de la discussion sur des bases rationnelles.”
Voir aussi:
Plus de 230 universitaires en poste en 🇩🇪 et ailleurs en Europe se déclarent solidaires avec leurs collègues en 🇫🇷 dans la polémique de «l’islamo-gauchisme».
La note de solidarité est désormais prête à être relayée.
Info + signataires :https://t.co/mZxCiaUFVs@BerLinguistin pic.twitter.com/luJ5gOLrk0— Philipp Krämer (@ph_kraemer) February 26, 2021
Vien de paraître chez Klett-Cotta:
> Lesebericht: Bernd Stegemann, Die Öffentlichkeit und ihre Feinde :
La sphère publique en tant qu’entité sociale est en danger: „D’une part, il y a une méfiance croissante à l’égard des méthodes d’une société complexe. Les appels politiques en faveur de solutions faciles qui promettent des changements rapides et radicaux se font de plus en plus pressants“. (p. 22) La société ouverte, affirme Stegemann, est en danger parce qu’elle ne peut maintenir cette ouverture aux problèmes et aux contradictions si les mécanismes mêmes qui sont censés assurer une discussion ouverte sont attaqués : cf. p. 34. … (Traduit par H. W.)
Bernd Stegemann
> Die Öffentlichkeit und ihre Feinde
1. Aufl. 2021, 384 Seiten, gebunden mit Schutzumschlag
ISBN: 978-3-608-98419-4
Am 17. Februar 2021, berichtet Jochen Buchsteiner in der Frankfurter Allgemeinen Zeitung unter der Überschrift > Wer gecancelt wird, erhält Entschädigung von einem Gesetzesvorhaben der britischen Regierrung gegen „Cancel Culture“.
In Frankreich kennt man die gleichen Sorgen: Am 13. Januar 2021 wurde ein > Aufruf des Observatoriums für Dekolonialismus und Identitätsideologien, unterzeichnet von 76 Akademikern, auf der Website der Wochenzeitung Le Point veröffentlicht.
Auf der Website des > Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires :> Décolonialisme ?> Dérives identitaires : Les faits > L’enquête sur l’« islamo-gauchisme » à l’université doit être confiée à une instance indépendante du ministère, estime un collectif de 130 universitaires – 21 février 2021 Le mot > décolonialisme Une vague identitaire, décolonialisme, racialisme : > Cancel Culture par Isabelle Barbéris |
Die Unterzeichner( > À propos de – Qui sommes-nous ?) zeigen sich höchst besorgt angesichts der wachsenden Zensur an französischen Universitäten. Sie prangern die Gefahren, die damit verbunden sind, wenn „Wissenschaft und Propaganda verwechselt“ werden. Der Aufruf zielt unter anderem auf die Gefahr von „Dekolonialismus“ und „Intersektionalität“. Im Prinzip klingt Dekolonisierung nach Befreiung und ist daher eine positive Handlung, sobald aber dieselbe Dekolonisierung dazu benutzt wird, neue Zwänge einzuführen, wird sie zu einem „Dekolonialismus“, der mit diesem Appell angeprangert wird: siehe im Lexikon der Seite > Observatorium des Dekolonialismus und der Identitätsideologien den Eintrag > „décolonialisme“ ebenso den Begriff „Intersektionalität“. Der Artikel schließt mit einer Definition von Intersektionalität, die „darin besteht, Kräfte des guten Willens zusammenzubringen, um gegen die weiße Hegemonie zu kämpfen, die in der westlichen Zivilisation vorherrscht. Es ist der bewaffnete Flügel eines heiligen Krieges, der gegen den Westen geführt wird.“ Es ist diese Verkleidung unter dem Deckmantel guter Absichten, die die Verfasser des Aufrufs so bewegt.
Pierre Valentin,> Pierre-André Taguieff: «Le décolonialisme est la maladie sénile de la gauche intellectuelle contemporaine» – FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN – Le philosophe dénonce l’influence croissante du décolonialisme au sein de la gauche dans un essai tout juste paru, intitulé «L’imposture décoloniale». 10/11/2020
> Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires
Ihrer Meinung nach sind es die Vertreter dieser „Identitätspolitik“, die versuchen, die Studenten einzuschüchtern. Es gibt den Verdacht, das Einfluss auf die Ausbildung und sogar auf die Vergabe von Aufträgen ausgeübt werden soll oder gar die Kontrolle über die Medien zu erlangen. Es besteht ein klares Bewusstsein für die Notwendigkeit, die Geißel des Rassismus und alle Formen der Diskriminierung zu bekämpfen. Der Appell prangert an, dass „dieser neue fanatische Militantismus“, der sich angeblich „edlen Zielen“ verpflichtet fühlt, „merkwürdige Kehrtwendungen macht“.
Der Missstand: „Im Namen des ‚politischen Antirassismus‘ werden rassische Identitäten behauptet und Individuen ihrem ‚Weißsein‘ oder ‚Nicht-Weißsein‘ zugeordnet. Mit der Behauptung, eine „inklusive“ Schrift zu entwickeln, will man eine Schreibweise durchsetzen, die den Grundlagen der Sprache widerspricht, unmöglich zu lehren ist und daher zutiefst ausgrenzend wirkt. “ Damit wenden sich die Unterzeichner gegen „eine ‚inklusive‘ Schreibweise“, die „den Grundlagen der Sprache widersprechende, unmöglich zu lehrende und daher völlig ausgrenzende Schreibweise (…) auferlegt“: ( > Paul Pfeffer, Richtig Gendern? Nein, Gendern richtig kritisieren! Führt „geschlechtergerechte Sprache“ zu mehr Geschlechtergerechtigkeit?) Diese Beschwerden richten sich auch an die Selbstgerechten, die glauben, dass die Angleichung der grammatikalischen Geschlechter an die biologischen Geschlechter Diskriminierung vermeiden würde, ohne zu berücksichtigen, dass „eine ‚inklusive‘ Schrift“ zu neuer Diskriminierung führt. Der Appell schließt: „Anstatt sozial und historisch situiertes Wissen zu entwickeln, wird behauptet, dass alles Wissen sich das Geschlecht, eine Rasse, eine Kultur oder ein Alter dreht, wodurch Identitäten verliehen werden. Das ist nicht der Weg, um Rassismus, Sexismus oder Ungleichheiten innerhalb oder zwischen Nationen zu bekämpfen.“ Es ist dieser „Identitarismus“, gegen den sich die Autoren des Aufrufs richten, die eine Entwicklung innerhalb der Universität und einen Anstieg „anderer Formen des Identitarismus außerhalb der Universität“ befürchten.
Die Autoren des Aufrufs „laden alle Menschen guten Willens in der Welt der Hochschulbildung“ und der Forschung ein, zur Arbeit der Beobachtungsstelle beizutragen, sie zu verbreiten und ihre Datenbanken zu nutzen, damit wir die Lächerlichkeit dieser dogmatischen Diskurse, die alles über die Distanz zu sich selbst ignorieren, miterleben können“. Ihr Ziel: „Um der ideologischen Einschüchterung, die den Obskurantismus anheizt, entschieden zu widerstehen, müssen wir den Pluralismus und die Lust an der Diskussion auf rationaler Grundlage verteidigen.“
Voir aussi:
Plus de 230 universitaires en poste en 🇩🇪 et ailleurs en Europe se déclarent solidaires avec leurs collègues en 🇫🇷 dans la polémique de «l’islamo-gauchisme».
La note de solidarité est désormais prête à être relayée.
Info + signataires :https://t.co/mZxCiaUFVs@BerLinguistin pic.twitter.com/luJ5gOLrk0— Philipp Krämer (@ph_kraemer) February 26, 2021
Gerade bei Klett-Cotta erschienen:
> Lesebericht: Bernd Stegemann, Die Öffentlichkeit und ihre Feinde:
Die Öffentlichkeit als soziales Gebilde ist in Gefahr: „Zum einen wächst das Misstrauen gegenüber den Methoden einer komplexen Gesellschaft. Die politischen Rufe nach einfachen Lösungen, die schnelle und radikale Änderungen versprechen, werden immer lauter.“ (S. 22) Die offene Gesellschaft, so Stegemann sei in Gefahr, da sie diese Offenheit für Themen und Widersprüche nicht aufrechterhalten kann, wenn gerade diese Mechanismen, die die offene Diskussion gewährleisten sollen, angegriffen werden: vgl. S. 34. …
Bernd Stegemann
> Die Öffentlichkeit und ihre Feinde
1. Aufl. 2021, 384 Seiten, gebunden mit Schutzumschlag
ISBN: 978-3-608-98419-4
Voir aussi : / Siehe auch:
> Netzwerk Wissenschaftsfreiheit
> Islamisme à l’université : faut-il confier l’enquête au principal suspect ? -17 février 2021
André Bercoff /Radi Sud) empfing am 15.2.2021 die beiden Gründungsmitglieder des Observatoire du Décolonialisme Xavier-Laurent Salvador, Linguiste médiéviste, maître de conférences (Université Paris 13), und Jean Szlamowicz, Linguiste traducteur, Professeur an der Université de Bourgogne:
André Bercoff (Radio Sud) empfing am 19.2.2012 Laurent Loty und befragte ihn nach dem Begriff „islamogauchisme“:
Der Beitrag wurde am Montag, den 22. März 2021 um 18:21 Uhr veröffentlicht und wurde unter Politik abgelegt. Kommentare und Pings sind derzeit nicht erlaubt.