Staatspräsident Emmanuel Macron: Discours au Sommet de la francophonie à Érevan.
12. Oktober 2018 von H. Wittmann
Anlässlich des XVII Sommet de la Francophonie vom 11. bis 12. Oktober 2018 in Erevan – Arménie, hat Staatspräsident Emmanuel Macron die folgende Rede gehalten:
> Discours au Sommet de la francophonie à Érevan. – Website des Élysée-Palastes
84 Nationen gehören zur Francophonie. Präsident Macron: „La Francophonie doit être ce lieu du ressaisissement collectif contemporain, ce lieu où dans une langue qui en a conjugué tant d’autres, qui est forte de tant d’autres langues, et qui, sur tous les continents, s’est installée ainsi, est la langue qui ne va pas répéter des mots devenus parfois creux, mais qui sera, comme elle l’a toujours été, la langue du refus de la situation établie, la langue d’une ambition commune, la langue d’une conquête ou d’une reconquête, parce que c’est cela, avant toute chose, la Francophonie, et c’est cela ce qui nous unit.“
Der Präsident wünscht, dass sich die Frankophonie in erster Linie an die Jugend wende: „… la Francophonie doit reconquérir la jeunesse, doit redevenir un projet d’avenir plein et entier. Oui, notre organisation doit s’adresser d’abord à la jeunesse. On nous a parfois reprochés d’être trop institutionnels. C’est souvent injuste, mais pas toujours infondé. Notre organisation doit renouer avec nos populations, s’adresser à elles, faire la preuve auprès d’elles de ce qu’elle apporte. La population de l’espace francophone est jeune, ne l’oublions pas, lui proposer un avenir par l’éducation, la formation professionnelle, l’emploi, l’engagement dans la cité, la culture, c’est notre défi principal. Le premier combat de la Francophonie dans les années à venir, c’est la jeunesse, et tout particulièrement la jeunesse en Afrique.“
Aber Die Francophonie enthält auch eine Botschaft zugunsten des Multilinguismus:
„La Francophonie, ensuite, doit se redonner un mandat fort en faveur de notre langue et du plurilinguisme. La langue française et sa diffusion sont au centre de notre organisation. Et quand je dis la langue française, je parle de nos langues françaises dont l’épicentre, je l’ai souvent dit, n’est ni à droite ni à gauche de la Seine, mais sans doute dans le bassin du fleuve Congo, ou quelque part dans la région.
Notre premier devoir est de changer d’échelle dans le soutien à l’apprentissage de la langue, à la transformation de la langue et à l’ambition que nous devons porter.
La Francophonie comptera plus de 700 millions de locuteurs au milieu de ce siècle. Et si nous savons ensemble nous y prendre ce sera bien davantage. C’est à cette condition que la Francophonie sera une force dans la mondialisation et il faut utiliser tous les outils pour cela.“