Compte rendu. Michel Fize, Radicalisation de la jeunes. La montée des extrêmes
29. September 2016 von H. Wittmann
Lors de nos recherches > Prévenir la radicalisation des jeunes / Der Radikalisierung von Jugendlichen vorbeugen nous avons trouvé l’annonce du livre de Michel Fize, Sociologue, ancien conseiller régional d’Ile-de-France Radicalisation de la jeunes. La montée des extrêmes, qui paraît le 20 octobre 2016 chez > Eyrolles à Paris.
L’auteur part de „Deux jeunesses, deux radicalités“ et retrace „L’irrésistible ascension du Front national“ et „La montée de l’islamisme radical“; ce qui lie, selon Fize, les jeunes, malgré toutes les différences est „Un sentiment général d’exclusion … et d’inutilité“. Fize creuse l’analyse des „Raisons … à la colère radicale“ en fustigeant l’insuccès de l’école en France et „une offre politique décevante“ de la part du système politique. Finalement il propose et évalue les solutions.
Fize n’ignore pas que „la jeunesse du Front national et la jeunesse djihadiste forment de prime abord deux mondes différentes“ (p.19), et le sociologue associe la première avec une radicalité „contestataire, une radicalité essentiellement contre“ et la seconde jeunesse „qui provient pour majeure partie pour majeure partie d’une immigration de type maghrébine et qui se caractérise par un positionnement familial culturo-religieux, exprime une radicalité délibérément « offensive » ; c’est une radicalité pour… pour un monde assaini, guidé par les justes préceptes religieux de l’islam, un monde débarrassé des orgies occidentales (loisirs, fêtes, alcool…).“ Nous pensons que les deux jeunesses se distinguent fondamentalement, or l’approche de Fize souligné par le sous-titre de son ouvrage „La montée des extrêmes“ vise avant tout les difficultés de la jeunesse et chercher surtout à comprendre les raisons de leur radicalisation pour leur offrir des solutions. Il est tentant de comparer les deux jeunesses, „ce qui séduit les jeunes chez le FN“ ( p. 30 ss.) c’est le sentiment simpliste „y a qu’à“ et un parler simple, des promesses et des responsabilités, la perspective d’une carrière politique rapide, dont le FN peut offrir quelques exemples. Mais ces perspectives se différencie bien des jeunes qui s’abandonnent à un isalmisme salafiste traditionnel et totalitaire au sens qui exerce sur eux une totale emprise sur les consciences. Partir au djihad, venir en Syrie, la radicalisation extrême qui les conduit à des attentas et au paradis. 2014 et 2015, 672 Français dont 78 mineurs, seraient partis en Syrie (p. 39). Le chapitre „La montée de l’islamisme radical“ (p. 37) est trop court, il évoque la naissance de Daech, mais dit trop peu des courants de l’Islam. Toutefois, il souligne les précisions: „Né en Arabie Saoudite, appelé aussi « wahhabisme » du nom de son fondateur Muhammad ibn Abdel-Wahhab (1703-1792), le salafisme veut imposer une vision de l’islam rigoriste. Plusieurs sensibilités ont émergé de ce mouvement, certaines apolitiques, mais d’autres plus engagées dans la lutte armée contre l’Occident et les régimes politiques jugés impies.“
Fize montre bien comment Daech séduit les jeunes par des promesses et la communication. Fize se fonde dans ses analyses souvent sur les œuvres de Gustave le Bon. L’Islam radical se sait servir des mosquées, prisons, vidéos, fratries et en fait les outils de la radicalisation qui se réalise en cachette ou au grand jour. On ne pourra pas affirmer la question si les jeunes adeptes au djihadisme sont des cas psychiatriques; il y en a, sans aucun doute, mais il y en a aussi qui pense mener un discours plus au moins rationnel.
Même si le rapprochement entre FN et jeunes djihadistes n’est pas convainquant, il faut prendre la désillusion de la jeunesse au sérieux, et il n’est pas facile à déterminer quelle partie de la jeunesse en France en est concernée. Entre d’autres Fize décrit un désastre scolaire (p. 97 ss.) responsable des échecs des jeunes, d’où un „effondrement de la morale… et de l’esprit critique“. Les discriminiations quotidiennes et l’influence des réseaux sociaux sur Internet sont d’autres facteurs.
Le chapitre „Quelles solutions?“ (p. 119 ss.) propose entre autres, le désarmement des cités, la lutte contre les drogues et surtout la réussite scolaire de chacun pour tous comme l’extension de la mixité sociale.
Fize a bien réussi, dans un ouvrage précis, d’évoquer les problèmes majeurs des jeunes dont le désespoir est exploité par Daech comme d’autre part des jeunes sont attirés par les solutions simplistes du FN. Son livre contribue à structurer la discussion autour des solutions face à la radicalisation des jeunes: la prévention, davantage de formation, une meilleure insertion de la deuxième et troisième génération des immigrés et la lutte contre tout extrémisme qui répand la peur, la xénophobie et le racisme est une affaire de tous.
Voir aussi: Michel Fize, > La réponse au jihad est-elle dans les centres de déradicalisation? – Huffington Post, 1.9.2016.
Bei unseren Nachforschungen zur Vorbeugung > La radicalisation des jeunes / Der Radikalisierung von Jugendlichen ist uns die Ankündigung des Buches von Michel Fize, Soziologe und früherer Regionalrat der Ile-de-France Radicalisation de la jeunes. La montée des extrêmes aufgefallen, das am 20. Oktober 2016 im Verlag > Eyrolles in Paris erscheint.
Der Autor nennt zwei Gruppen von Jugendlichen „Zwei Gruppen von Jugendlichen, zwei Radikalisierungen“ und zeichnet den „unaufhaltbaren Aufstieg des Front National nach“ und den „Aufstieg des radialen Islamismus“; das was diese jugendlichen trotz aller Unterschiede miteinander verbindet, verbindet, ist „ein allgemeines Gefühl des AuUsgeschlossenseins… der Nutzlosigkeit“. Fize konzentriert sich auf die „Gründe… der radialen Wut“, in dem er den Misserfolg der Schule in Frankreich und ein enttäuschendes Angebot des politischen Systems anprangert. Im letzten Teil diskutiert er Lösungsvorschläge.
Fize weiß dass „die Jugend des Front national und die djihadistische Jugend zuerst einmal aus zwei verschiedene Welten stammen“ (p.19), und der Soizologie assoziiert die Jugend der FN mit einer Radikalität „des Protestes, eine Radikalität vor allen Dingen dagegen„et die andere Jugend „stamme zum größten Teil aus einer Immigration der Maghrebiner, die vor allem durch eine bestimmte familiäre kulturelle und religiöse Situation beziehe und eine unumwunden „offensive“ Radikalität zur Schau trage, das ist eine Radikalität für eine gereinigte Welt, die von den religiösen Vorschriften des Islams definiert werde, eine Welt die von den westlichen Orgien (Vergnügungen, Feste, Alkohol…) befreit sei.“
Wir meinen, dass die beiden Gruppen von Jugendlichen sich fundamental unterscheiden, aber der Ansatz von Fize wird durch den Untertitel seines Buches „Der Aufstieg der Extreme unterstrichen“ bezieht sich vornehmlich auf die Schwierigkeiten der Jugend, und versucht vor allem die Gründe für ihre Radikalisierung auszumachen, um Lösungen vorzuschlagen.
In der Tat, das kann schon eine Versuchung sein, die beiden Gruppen von Jugendlichen zu vergleichen, „das was die Jugend zum FN zieht“ ( S. 30 ss.) ist das einfache Gefühl „man muss ja nur… um“ eine einfache Sprache, Verantwortungen, die Perspektive einer schnellen politischen Karriere, von den der FN einige Beispiele vorweisen kann. Aber diese Perspektiven unterscheiden sich von einer Jugend, die sich dem salafistischen traditionellen Islam mit einem totalitären Anspruch hingibt, der eine völlige Bewusstseinseinnahme beansprucht. In den Djihad ziehen, der Wunsch nach Syrien zu kommen soll sie zu Attentaten und ins Paradies führen. 672 Français darunter 78 Minderjährige sollen nach Syrien ausgereist sein (S. 39). Das Kapitel „Der Aufstieg des radikalen Islamismus“ (S. 37) ist zu kurz; Fize nennt zwar die Entstehung des „IS“, aber er vernachlässigt die Strömungen des Islams die man kennen muss, um den IS zu verstehen. Immerhin trägt präzisiert Fize „In Saudi-Arabien ist der „Wahabismus“ entstanden, der nach seinem Begründer Muhammad ibn Abdel-Wahhab (1703-1792) genannt wird. Der Salafismus will eine strenge Richtung des Islams verbindlich machen. Mehrere Richtungen sind aus dieser Bewegung hervorgegangen, einige sind apolitisch, andere engagieren sich mehr im bewaffneten Kampf gegen den Westen und seine politischen Systeme, die als unfromm charakterisiert werden.“
Fize zeigt sehr gut, wie der „IS“ die Jugend durch Versprechungen und Kommunikation anlockt. Fize bezieht sich dabei immer wieder auf die Werk von Gustave Le Bon. Der radiale Islam nutzt Moscheen, Gefängnisse, Videos, Bruderschaften und macht sie offen oder versteckt zu Werkzeugen der Radikalisierung. Man kann nicht im allgemeinen bestätigen, dass die Jugendlichen die dieser Propaganda erliegen, stets psychiatrische Fälle seien, es gibt unter ihnen auch diejenigen, die glauben, sich mehr oder weniger rational zu äußern.
Auch wenn die Annäherung zwischen der Jugend der FN und den jungen Dschihadisten nicht überzeugt, muss man doch die Enttäuschungen Jugendlicher ernstnehmen. Immerhin ist es nicht einfach, den Anteil der Jugendlichen in Frankreich zu bestimmen, der von der hier genannten Radikalisierung betroffen oder betroffen oder bedroht ist. Unter anderen Gründen nennt Fize das Schuldesaster (S. 97 ff.), das für den Misserfolg der Jugendlichen verantwortlich sei, woraus ein „Zusammenbruch der Moral… und des kritischen Geistes“ resultiere. Die täglichen Diskriminationen und der Einfluss der Sozialen Netze im Internet sind weitere Faktoren.
Das Kapitel „Welche Lösungen?“ (S. 119 ff.) dringt auf die Entwaffnung der Wohnsiedlungen, den Kampf gegen Drogen und fordert Maßnahmen zum Schulerfolg für alle und eine Ausweitung der sozialen Mischung.
Fize hat ein interessantes Buch verfasst, in dem er die dringendsten Probleme der Jugend erläutert, die sich einem radikalen Islam hingeben, sich vom „IS“ ausnutzen lassen. Andere Jugendliche laufen den simplen Lösungen des FN hinterher. Sein Buch kann dazubeitragen, die Diskussion um die Vorschläge hinsichtlich einer Vorbeugung gegen die Radikalisierung zu strukturieren. Vorbeugung, mehr Bildung, eine bessere Integration auch der zweiten und dritten Generation der Einwanderer und der Kampf gegen den Extremismus, der Angst, Xenophonie und Rassismus verbreitet, ist eine Sache von uns allen.
Vgl. auch: Michel Fize, > La réponse au jihad est-elle dans les centres de déradicalisation? – Huffington Post, 1.9.2016.
„Gerhard Schweizer erweitert nach > Syrien verstehen seine Reihe mit dem Band > Islam verstehen. Eigentlich müsste der Band Christentum und Islam verstehen heißen, da Schweizer auch über die Geschichte des Christentums berichtet, insoweit wie sie notwendig ist, um Parallelen, Gegensätzen, gemeinsame Voraussetzungen und Trennendes zwischen ihnen zu erläutern. Da aber doch wieder „Geschichte, Kultur und Politik“ des Islams im Vordergrund stehen, passt der Titel, der eine spannende Lektüre für Neugierige verspricht, die über die Unterschiede zwischen Islam und Islamismus, Sunniten oder Schiiten mehr erfahren wollen.“ > Bitte weiterlesen
Gerhard Schweizer,
> Islam verstehen. Geschichte, Gesellschaft, Kultur und Politik
1. Aufl. 2016, 610 Seiten, broschiert, mit Register
ISBN: 978-3-608-98100-1
Der Beitrag wurde am Donnerstag, den 29. September 2016 um 11:41 Uhr veröffentlicht und wurde unter Allgemein, Islam, Jeunes, Kultur, Landeskunde, Medien, Politik abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.