Défenseur des droits : Les droits fondamentaux des étrangers en France
10. Mai 2016 von H. Wittmann
Le Défenseur des droits, Jacques Toubon Cf. la video sur notre blog: > Nachgefragt: Le Défenseur des droits: Jacques Toubon – vient de publier un Rapport sur > Les droits fondamentaux des étrangers en France. Le Député > Yves-Pierre Le Borgn‘ tire la conclusion suivante de ce rapport: „En rupture du principe d’égalité et de la tradition républicaine, une forme de préférence nationale ne disant pas son nom serait ainsi à l’œuvre dans des domaines aussi essentiels que la santé, le logement ou l’école.“ Ce rapport est un complément important pour les autres rapports qui concernent les droits des étrangers, migrants et réfugiés. Ce rapport du Défenseur des droits, nous le versons dans notre Dossier, dont le contenu nous aide à trouver une réponse, comment les réfugiés sont accueillis chez nous et en France, car au fond, leur situation en France et chez nous diverge á cause des lois différente. Cependant, les critères moraux pour leur accueil devraient répondre aux valeurs europénnes valbeles dans les deux pays:
> Bericht von Frau Annegret Kramp-Karrenbauer und Herrn Jean-Marc Ayrault zur Förderung der Integration in unseren Gesellschaften – 9. April 2016
> Nachgefragt. CNCDH: Le rapport sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie – 6 Mai 2016
> Dossier de presse : Rapport sur les étranger – Les Défenseur des droits
CF. > Newsletter der Bundesregierung: Migration und Integration, 12. Mai 2016
Avec cet article, nous voulons attire l’attention sur les définitions que Jacques Toubon écrit sur son site en présentant son rapport: „Dans ce domaine, les mots utilisés, véhicules des idées et des stéréotypes, ne sont pas neutres et sans conséquence. Migrants, réfugiés, clandestins, sans papiers, immigrés, exilés sont autant de mots rarement utilisés de manière non signifiante. Si l’objet de ce document est d’évoquer les « étrangers » en tant que catégorie juridique des individus qui n’ont pas la nationalité française, le Défenseur peut être amené à utiliser le mot « migrant » pour décrire le sort de personnes sujets de droits dans un processus d’émigration, d’immigration, de déplacement. Ce terme a longtemps été vu comme le plus neutre. Il a néanmoins, depuis une période récente, tendance à être utilisé pour disqualifier les personnes, en les assimilant à des migrants « économiques », dont l’objectif migratoire serait utilitariste et, partant, moins légitime que celui opéré par le réfugié. Ainsi, l’appellation de « réfugié » est à double tranchant en ce qu’elle peut inciter à distinguer, une fois de plus, les « bons » réfugiés, ceux qui pourraient prétendre à une protection au titre de l’asile, des « mauvais » migrants dits économiques.
Cette distinction conduit à jeter le discrédit et la suspicion sur les exilés dont on cherche à déterminer si leur choix d’atteindre l’Europe est noble, « moral » et pas simplement utilitaire, avec, à la clé, le risque de priver de protection des personnes qui sont en droit d’en bénéficier. C’est cette logique de suspicion qui irrigue l’ensemble du droit français applicable aux étrangers et va jusqu’à « imprégner » des droits aussi fondamentaux que ceux de la protection de l’enfance ou de la santé. Ainsi qu’il va être démontré tout au long de ce document, le fait que le droit et les pratiques perçoivent les individus comme « étrangers » avant de les considérer pour ce qu’ils sont en tant que personnes, enfants, malades, travailleurs ou usagers du service public, conduit à affaiblir sensiblement leur accès aux droits fondamentaux.“ > Les droits fondamentaux des étrangers en France
Le Défenseur des droits, Jacques Toubon Cf. la video sur notre blog: > Nachgefragt: Le Défenseur des droits: Jacques Toubon – vient de publier un Rapport sur > Die grundlegenden Rechte der Ausländers in Frankreich . Der Abgeordnete > Yves-Pierre Le Borgn‘ zieht folgende Schlussfolgerung aus diesem Bericht: „Im Bruch mit dem Prinzip der Gleichheit und der republikanischen Tradition gibt es eine Form der nationalen Präferenz, die ihre Existenz nicht zugibt, die sich in der Gesundheitsversorgung, der Wohnung oder der Schule zeigt.“ Dieser Bericht ergänzt andere Berichte über die Rechte der Ausländer, Migranten und Flüchtlinge. Wir nutzen diesen Bericht für unser Dossier, mit dem wir hier der Frage nachgehen wollen, wie Flüchtlinge bei uns und in Frankreich aufgenommen werden, denn im Grunde genommen weicht die Lage der Ausländer bei uns und in Frankreich nur wegen der Gesetze voneinander ab. Der moralische Maßstab, der bei ihrem Empfang gelten sollte orientiert sich an europäischen Werten, ist also in beiden Ländern sehr ähnlich:
> Bericht von Frau Annegret Kramp-Karrenbauer und Herrn Jean-Marc Ayrault zur Förderung der Integration in unseren Gesellschaften – 9. April 2016
> Nachgefragt. CNCDH: Le rapport sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie – 6 Mai 2016
Vgl. > Newsletter der Bundesregierung: Migration und Integration, 12. Mai 2016
Wir wollen auf die Definitionen aufmerksam machen, mit denen Jacques Toubon seinem Bericht vorstellt:
„In diesem Bereich sind die Worte, die Ideen und Stereotypen generieren nicht neutral und nicht ohne Konsequenzen. Migranten, Flüchtlingen, die ohne Papiere, Immigranten, Exilierte sind Worte, die selten ohne Hintergedanken verwendet werden. Wenn in diesem Bericht es um „Ausländer“ als juristische Kategorie der Individuen geht, die nicht die französische Nationalität besitzen, kann der Defénseur das Wort „Migrant“ benutzen, um das Schicksal von Personen zu benennen, die sich in einem Prozess der Auswanderung, der Einwanderung oder unterwegs sind. Dieser Ausdruck ist lange Zeit als neutral verstanden worden. Nichtsdestotrotz, gibt es in jüngster Zeit ein Tendenz, Personen zu disqualifizieren, in dem man sie zu den „Wirtschafts-“ Migranten zählt, deren Bewegungsziel nur nützlicher Natur sei und folglich weniger legitim als dies der Fall bei den Flüchtlingen ist. Folglich ist die Bezeichnung Flüchtling mehrdeutig, denn sie führt dazu, einmal mehr, die „guten“ Flüchtlinge, die mit dem Schutz des Asyls rechnen dürfen, von den „schlechten“ Migranten, den Wirtschaftsmigranten zu trennen.
Diese Unterscheidung bringt die Exilierten in Diskredit und setzte sie einem Verdacht aus, indem man beurteilen will, ob ihre Entscheidung, nach Europa zu kommen, ehrenwert sei, „moralisch“ und nicht nur einfach von einem Nützlichkeitserwägungen bestimmt, mit der Aussicht, die Personen um Schutz zu bringen, der ihnen dem Recht nach zusteht. Diese Logik des Verdachts, der im gesamten französischen Recht, das sich auf die Ausländer bezieht, zu finden ist, bezieht sich auf Grundrechte wie den Schutz des Kindes oder die Gesundheit. So zeigt dieser Bericht, dass das Recht und die Praxis die Individuen als „Ausländer“ betrachtet, bevor sie als Personen, Kinder, Kranke Arbeiter oder Nutznießer der öffentlichen Dienste empfangen werden, wodurch ihr Zugang zu Grundrechten erheblich beschnitten wird.“ > Les droits fondamentaux des étrangers en France
Der Beitrag wurde am Dienstag, den 10. Mai 2016 um 17:24 Uhr veröffentlicht und wurde unter Immigration-intégration abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.