Archiv für die Kategorie 'Élections législatives 2007'
Les élections législatives
Montag, 18. Juni 2007Malgré des pertes que les instituts de sondages n’avaient pas prévue, la droite garde la majorité absolue avec 314 siéges pour l’UMP. Or, le PS remporte 185 sièges et LE MONDE parle d’un petit digue rose face à la vague bleue attendue par les sondages. Toutefois, c’est la première fois, depuis 25 ans, qu’une majorité succède à elle même à l’Assemblée nationale.
M. Bayrou qui avait reçu, au premier tour de la Présidentielle 18,6 % entrera à l’Assemblée nationale seulement avec 3 députés de son nouveau parti Mouvement démocratique.
La taux de participation avec 60, 5 % était beaucoup moins fort que la 6 mai dernier.
Trotz der Verluste der UMP, die von den Meinungsumfrageinstituten nicht vorhergesehen worden waren, behält die UMP die absolute Mehrheit mit 314 Sitzen. Aber die PS erringt 185 Sitze und LE MONDE spricht von einem kleinen rosaroten Deich, der die große blaue Welle aufgehalten hat. Immerhin, das ist das erste Mal seit 25 Jahren, dass eine Mehrheit in der Nationalversammlung ihre eigene Nachfolgerin wird.
M. Bayrou, der beim ersten Wahlgang der Päsidetnschaftswahl 18,6 Prozent erhalten hatte, kann nur mit 3 Abgeordneten der neuen Partei Mouvement démocratique in die Nationalversammlung einziehen.
Mit nur 60,5 Prozent lag die Wahlbeteiligung erheblich niedriger als am 6. Mai.
Les élections législatives
Montag, 11. Juni 2007Notons toutefois que le mode d’élection, le suffrage majoritaire, permet à un parti qui reçoit au premier tour moins 43 % de recevoir au second tour la majorité absolue, au meilleur cas plus de 500 sièges, tandis que les autres partis devraient se contenter avec 76 députés.
> LE MONDE
Das Mehrheitswahlrecht bewirkt also, dass eine Partei, die im ersten Wahlgang 43 Prozent der Stimmen erhält, möglicherweise mehr als 500 der 577 Plätze erhalten kann, während sich die anderen Partei die restlichen 76 Plätze teilen müssten.
> LE MONDE
Les élections législatives
Dienstag, 29. Mai 2007Pour comprendre l’importance des ces élections, > LE MONDE a préparé une „Infographies“ qui montrent „Les circonscriptions qui pourraient basculer: La comparaison du vote dans les 577 circonscriptions françaises entre les dernières législatives et le second tour de l’élection présidentielle montre des évolutions dans près d’un cas sur cinq.“
L’édition spéciale > Elections législatives du journal LE MONDE.
Les > résultats des élections législatives depuis 1969.
Les > sondages.
> TNS/SOFRES prévoit 410 à 430 sièges pour l’UMP et ses alliés.
Encore un lien: > le gouvernement de François Fillon.
In 577 Wahlbezirken wählen die Franzosen die Abgeordneten für die > Nationalversammlung. Mehr als 12 Parteien haben > 7639 Kandidaten (*.pdf, 695 !! Seiten) aufgestellt. Mit 350 Abgeordneten unterstützt von 9 weiteren Abgeordenten, (gemäß > Art. 19 des „réglement de l’Assemblée nationale“), verfügt die Union pour un mouvement populaire, UMP, die Partei von Nicolas Sarkozy, über eine breite Mehrheit. Wird sie diese Mehrheit behalten? Oder gar ausbauen können? In einem gewissen Sinn sind diese Wahlen auch ein 3. Wahlgang der > Präsidentschaftswahl, über die auf diesem Blog ausführlich berichtet wurde. Werden die Franzosen ihr Votum vom vergangenen 6. Mai, als sie Nicolas Sarkozy zum Staatspräsidenten wählten, bestätigen? Welches Ergebnis wird das Mouvement démocratique, Mo Dem von Français Bayrou erreichen? Welche Rolle wird Europa im Wahlkampf spielen? Wie werden sich die Ergebnisse in > Paris entwickeln?
Um die Bedeutung der Wahl im Juni zu illlustrieren hat > LE MONDE einige „Infographies“ vorbereitet: „Die Wahlkreise, die an das andere Lager gehen könnten: Der Vergleich der Ergebnisse in den 5777 Wahlkreisen zwischen dem ersten und dem zwieten Wahlgang der Präsidentschaftswahl zeigt, daß in einem von fünf Wahlkreisen Veränderungen möglich sind.“
Die Sonderausgabe > Elections législatives der Zeitung LE MONDE.
Alle > Ergebnisse der Wahlen zur Nationalversammlung seit 1969.
Die > Umfragen.
> TNS/SOFRES rechnet mit 410 bis 430 Sitzen für die UMP und ihre Partner.
Noch ein Link: > die Regierung von François Fillon.
Élections législatives 2007, Französischunterricht, Politik | Kommentare (0)
Apprenons un nouveau mot: la présidentialisation
Mittwoch, 23. Mai 2007Le six premiers jours du Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, au Palais de l’Elysée nous apprennent un nouveau mot : La présidentialisation. Ce mot signifie que désormais, la Ve République deviendra encore un peu plus présidentielle. Or, selon Maurice Duverger, le régime politique est > un système semi-présidentiel, car l’exécutif, en France, est partagé entre deux têtes, le Président de la République d’un côté, et le premier ministre de l’autre côté. Si l’on suit le texte de la > Constitution de 1958 on y lira que le Président possède un certain nombre des prérogatives très importantes, on pourrait aussi dire solennelles, qu’il ne peut pas appliquer tous les jours, tandis que c’est le premier ministre qui, selon > l’article 20 de la Constitution, conduit la politique de la Nation. Voilà en ce qui concerne le texte, mais il y a aussi une pratique constitutionnelle. Déjà , de Gaulle avait prétendu que la politique extérieure appartient au Président et ferait donc partie de son > domaine réservé. Voilà déjà un changement dans la pratique de la constitution, c’est-à -dire il s’agit d’un usage non fixé dans le texte, mais la position forte du Président de la République dans le domaine de la politique extérieure émane bel et bien de quelques uns de ses pouvoirs mais elle se fonde aussi sur l’usage politique et, par conséquence, elle fait partie de la pratique constitutionnelle. On comprendra donc le mot du Général de Gaulle, qui, au cours de sa conférence de presse du 31 janvier 1964 a déclaré: „Une Constitution, c’est un esprit, des institutions, une pratique.“ Voilà un peu de droit et d’histoire constitutionnelle pour mieux comprendre ce qui se passe actuellement en France.
En effet, M. Sarkozy tout en observant une approche textuelle de la Constitution, en modifie la pratique d’une manière assez ou même très significative.
Depuis le 16 mai, il a pris au moins six décisions qui pourrait modifier la pratique constitutionnelle sous la Ve République. D’abord, contre les coutumes depuis 1958, c’est lui qui a formé le gouvernement en ne laissant qu’un petit marge de manÅ“uvre à son nouveau premier ministre, M. François Fillon. La nomination de M. Bernard Kouchner, d’origine socialiste, au poste du Ministre des Affaires étrangères est certainement une première sous la Ve République et réalise l’ouverture promise par M. Sarkozy. Ensuite, le Président a annoncé la formation d’un Conseil de sécurité sur le modèle américain. Trois jours après la passation des pouvoirs, M. Sarkozy a saisi le dossier de l’EADS et s’est rendu à Toulouse. Un dossier, qu’il ne déléguera pas, ce qui signifie qu’il descend dans l’arène politique voulant être le leader de la majorité au lieu de rester un Président au-dessus de la mêlée. Il est vrai, cela semble être dans la logique de l’introduction du quinquennat souhaité par M. Chirac. Il s’ensuit donc un renforcement d’une des deux têtes de l’exécutif et le premier ministre voit son rôle se réduire. – Les expressions mises ici en italique sont utilisées dans l’article suivant :
Sous le titre Une Ve „présidentialisée“,LE MONDE du 22 mai 2007 a publié un article de Jean-Louis Andreani qui analyse les premières décisions du nouveau Président et leurs conséquences concernant les institutions de la Ve République. – Andreani estime que cette évolution voulue par le Président est une arme à double tranchant. Côté positif, écrit-il, cela empêche le premier ministre de devenir politiquement trop fort ou de gagner trop d’autonomie. Côté négatif, poursuit-il, le premier ministre ne pourra plus jouer à plein le rôle de „fusible“, c’est-à -dire, le Président s’étant chargé de la politique de tous les jours, ne pourra plus, quand l’heure de l’impopularité vient demander le premier Ministre de démissionner aussi simplement comme les autres Présidents ont pu le faire afin de retrouver la confiance des Français. Ultime question : S’agit-il d’une présidentialisation à l’américaine? Non, répond Andreáni, car le Président en France garde sa position d’arbitre car, par exemple, il peut dissoudre l’Assemblée nationale.
Maintenant, nous pouvons comprendre pourquoi M. Sarkozy, dans son débat avec Madame Royal a dit qu’il n’est pas nécessaire de penser à une nouvelle République car 85 % des électeurs se sont rendus aux urnes : „la démocratie française est de retour“, avait conclu le candidat Sarkozy. Et on comprend aussi la signification des élections législatives du 10 et du 16 juin. Si les Français affirment la majorité déjà très forte de l’UMP à l’Assemblée Nationale, ils approuvent en même temps les premières mesures de M. Sarkozy et donc la présidentialisation de la Ve République.
Während der ersten sechs Tage, die der Präsident, M. Nicolas Sarkozy, bereits im Elyseepalast verbracht hat, konnten wir bereits ein neues Wort lernen: La présidentialisation. Die Präsidentialisierung, klingt auf deutsch ganz seltsam und bedeutet einen Machtzuwachs des Präsidenten, das ist aber nicht ganz exakt, man könnte sagen, das Regime, also die V. Republik wird künftig noch mehr dem Willen des Präsidenten unterworfen. Schon Maurice Duverger, ein bekannter Professor für Öffentliches Recht, beschrieb 1978 das politische System Frankreichs mit dem Ausdruck > un système semi-présidentiel, ein halbpräsidentielles System, denn die Exekutive wird in Frankreich auf zwei Personen verteilt: der Präsident der Republik, also der Staatschef und der Premierminister. Liest man ganz genau die > Verfassung von 1958 , wird man sehen, dass der Präsident eine Reihe von sehr wichtigen Vollmachten hat, man könnte auch beinahe sagen feierliche Vollmachten, weil er sie eben nicht jeden Tag ausüben kann. Z. B. kann er die Nationalversammlung auflösen, aber nicht jeden Tag. Die Ernennung des Premierministers ist auch eine seltene Angelegenheit. Der Präsident ist der Oberbefehlshaber der Streitkräfte und bestimmt (zusammen mit anderen) letztendlich über den Einsatz der Atomwaffen. Der Premierminister bestimmt gemäß > des Artikels 20 der Verfassung die Politik der Nation. Soweit der Text der Verfassung, man spricht auch vom Verfassungsanspruch. Aber es gibt ja noch die Verfassungswirklichkeit, die Verfassungspraxis, also so, wie sie angewendet wird.
Schon General de Gaulle hatte als Präsident (1958-1969) darauf bestanden, dass die Außenpolitik ein Sache des Präsidenten ist und daher Teil seines >domaine résevé / bevorzugten Bereichs sei. Das war eigentlich auch schon eine Änderung der Verfassungspraxis, obwohl die starke Stellung des Präsidenten im Bereich der Außenpolitik sich auch auf einige Bestimmungen der Verfassung stützen kann. In Wirklichkeit hat hier die Praxis eine entscheidende Rolle bei der Definition des Domaine réservé gespielt. Dann wird man auch den Satz des Generals verstehen, den dieser in seiner Pressekonferenz am 31. Januar 1964 gesagt hat: „Eine Verfassung, das ist ein Geist, das sind Institutionen, das ist eine Praxis.“ Soweit ein bißchen Verfassungsrecht und Verfassungsgeschichte, damit wir besser verstehen, was gerade in Frankreich passiert.
Tatsächlich ist M. Nicolas Sarkozy im Begriff, obwohl er natürlich die Verfassung beachtet, die Verfassungspraxis ziemlich oder sogar auf eine ganz bedeutsame Weise zu ändern.
Seit dem 16. Mai hat der Präsident, M. Nicolas Sarkozy mindestens sechs Entscheidungen getroffen, die geeignet sind oder dazu beitragen, die Verfassungspraxis der V. Republik zu verändern. Zuerst hat er gegen die bisherigen Gewohnheit seit 1958, die Regierung wohl weitgehend selbst gebildet und dabei seinem neuen Premierminister, M. François Fillon, keinen großen Spielraum gelassen. Die Erenennung des den Sozialisten nahestehenden Bernard Kouchner zum Außenminister ist unter der V. Republik eine Premiere und bestätigt die von M. Sarkozy versprochene Öffnung der Regierung. Dann hat der Präsident die Einrichtung eines Sicherheitsrates nach amerikanischem Vorbild in Aussicht gestellt. Drei Tage nach der Amtsübernahme ist Nicolas Sarkozy nach Toulouse gereist, das Dossier EADS unterm Arm, das er auch wohl nicht mehr delegieren wird. Dies bedeutet, dass er in die politische Arena hinabsteigt dans l’arène politique, sich in das politische Tagesgeschäft einmischen wird, um als Führer der Mehrheit, le leader de la majorité aufzutreten, anstatt ein Präsident der über dem Getümmel,au-dessus de la mêlée, schwebt, zu bleiben. In gewisser Weise ist das eine logische Entwicklung nach der Verkürzung der Amtszeit des Präsidenten auf fünf Jahre, also der Einführung des Quinquennats, l’introduction du quinquennat im Jahre 2005, das Jacques Chirac veranlaßt hatte. Daraus folgt jetzt eine Stärkung eines der beiden Köpfe der Exekutive, un renforcement d’une des deux têtes de l’exécutif und der Premierminister merkt, dass seine Bedeutung abnimmt, il voit son rôle se réduire. – Die hier als kursiv dargestellten Ausdrücke stammen aus dem folgende Artikel:
Unter der Ãœberschrift > Une Ve „présidentialisée“ hat Jean-Louis Andreani am 22. Mai 2007 in LE MONDE die ersten Entscheidungen des neuen Präsidenten und ihre Konsequenzen in bezug auf die Institutionen der V. Republik untersucht. – Andreani glaubt, daß diese von Sarkozy gewollte Entwicklung ein zweischneidiges Schwert sei, une arme à double tranchant. Côté positif, Das ist (für ihn) positiv, schreibt er, weil so der Premierminister daran gehindert wird, eine zu starke Stellung zu bekommen, oder zuviel Autonomie zu erringen. Côté négatif, das kann für den Präsidenten sich als negativ erweisen, fährt er fort,, weil der Premierminister nun keine Sicherung mehr ist, ne pourra plus jouer à plein le rôle de „fusible“, das heißt der Präsident, der sich des Tagesgeschäfts angenommen hat, wird nicht mehr einfach den Premierminister, wenn der Zeitpunkt kommt, an dem seine Popularität, also die des Präsidenten schwindet, quand l’heure de l’impopularité vient opfern, also ihn um den Rücktritt bitten können, wie alle anderen Präsidenten das immer gemacht haben. Steht auch nicht in der Verfassung – haben sie aber trotzdem gemacht.
Ist das nun eine Präsidentialisierung im amerikanischen Sinn? Nein, antwortet Andreani zu Recht, weil der Präsident in Frankreich immer noch die Position des Schiedsrichters bewahrt. Er kann ja zum Beispiel die Nationalversammlung auflösen.
Jetzt wird klar, wieso M. Sarkozy angesichts einer Wahlbeteiligung von 85 % in der Fensehdebatte mit Frau Royal gesagt hatte, daß die Einführung einer VI. Republik nicht nötig sei: „die französische Demokratie ist zurück“, hatte der Kandidat Sarkozy festgestellt. Nun verstehen wir auch die Bedeutung der Wahlen zur Nationalversammlung am 10. und 17. Juni Wenn die Franzosen die schon sehr starke Mehrheit der UMP in der Nationalversammlung bestätigen, dann akzeptieren sie auch die ersten Maßnahmen von Nicolas Sarkozy und damit auch die – nochmal dieses Wort – die Präsidentialisierung des V. Republik.
Élections législatives 2007, Politik, Présidentielle 2017 | Kommentare (0)
La politique en France avant les élections législatives
Montag, 21. Mai 2007> Les élections législatives des 10 et 17 juin 2007 SIte de l’Assemblée nationale
> Législatives : 1er tour le 10 juin 2007 www.vie-publique.fr
> Wahlen zur Nationalversammlung am 10. und 17. Juni 2007 Website der Nationalversammlung
> Législatives : 1er tour le 10 juin 2007 www.vie-publique.fr