Archiv für die Kategorie 'Élections législatives 2007'
Les élections législatives
Montag, 18. Juni 2007Malgré des pertes que les instituts de sondages n’avaient pas prévue, la droite garde la majorité absolue avec 314 siéges pour l’UMP. Or, le PS remporte 185 sièges et LE MONDE parle d’un petit digue rose face à la vague bleue attendue par les sondages. Toutefois, c’est la première fois, depuis 25 ans, qu’une majorité succède à elle même à l’Assemblée nationale.
M. Bayrou qui avait reçu, au premier tour de la Présidentielle 18,6 % entrera à l’Assemblée nationale seulement avec 3 députés de son nouveau parti Mouvement démocratique.
La taux de participation avec 60, 5 % était beaucoup moins fort que la 6 mai dernier.
Trotz der Verluste der UMP, die von den Meinungsumfrageinstituten nicht vorhergesehen worden waren, behält die UMP die absolute Mehrheit mit 314 Sitzen. Aber die PS erringt 185 Sitze und LE MONDE spricht von einem kleinen rosaroten Deich, der die große blaue Welle aufgehalten hat. Immerhin, das ist das erste Mal seit 25 Jahren, dass eine Mehrheit in der Nationalversammlung ihre eigene Nachfolgerin wird.
M. Bayrou, der beim ersten Wahlgang der Päsidetnschaftswahl 18,6 Prozent erhalten hatte, kann nur mit 3 Abgeordneten der neuen Partei Mouvement démocratique in die Nationalversammlung einziehen.
Mit nur 60,5 Prozent lag die Wahlbeteiligung erheblich niedriger als am 6. Mai.
Les élections législatives
Montag, 11. Juni 2007Notons toutefois que le mode d’élection, le suffrage majoritaire, permet à un parti qui reçoit au premier tour moins 43 % de recevoir au second tour la majorité absolue, au meilleur cas plus de 500 sièges, tandis que les autres partis devraient se contenter avec 76 députés.
> LE MONDE
Das Mehrheitswahlrecht bewirkt also, dass eine Partei, die im ersten Wahlgang 43 Prozent der Stimmen erhält, möglicherweise mehr als 500 der 577 Plätze erhalten kann, während sich die anderen Partei die restlichen 76 Plätze teilen müssten.
> LE MONDE
Les élections législatives
Dienstag, 29. Mai 2007Pour comprendre l’importance des ces élections, > LE MONDE a préparé une „Infographies“ qui montrent „Les circonscriptions qui pourraient basculer: La comparaison du vote dans les 577 circonscriptions françaises entre les dernières législatives et le second tour de l’élection présidentielle montre des évolutions dans près d’un cas sur cinq.“
L’édition spéciale > Elections législatives du journal LE MONDE.
Les > résultats des élections législatives depuis 1969.
Les > sondages.
> TNS/SOFRES prévoit 410 à 430 sièges pour l’UMP et ses alliés.
Encore un lien: > le gouvernement de François Fillon.
In 577 Wahlbezirken wählen die Franzosen die Abgeordneten für die > Nationalversammlung. Mehr als 12 Parteien haben > 7639 Kandidaten (*.pdf, 695 !! Seiten) aufgestellt. Mit 350 Abgeordneten unterstützt von 9 weiteren Abgeordenten, (gemäß > Art. 19 des „réglement de l’Assemblée nationale“), verfügt die Union pour un mouvement populaire, UMP, die Partei von Nicolas Sarkozy, über eine breite Mehrheit. Wird sie diese Mehrheit behalten? Oder gar ausbauen können? In einem gewissen Sinn sind diese Wahlen auch ein 3. Wahlgang der > Präsidentschaftswahl, über die auf diesem Blog ausführlich berichtet wurde. Werden die Franzosen ihr Votum vom vergangenen 6. Mai, als sie Nicolas Sarkozy zum Staatspräsidenten wählten, bestätigen? Welches Ergebnis wird das Mouvement démocratique, Mo Dem von Français Bayrou erreichen? Welche Rolle wird Europa im Wahlkampf spielen? Wie werden sich die Ergebnisse in > Paris entwickeln?
Um die Bedeutung der Wahl im Juni zu illlustrieren hat > LE MONDE einige „Infographies“ vorbereitet: „Die Wahlkreise, die an das andere Lager gehen könnten: Der Vergleich der Ergebnisse in den 5777 Wahlkreisen zwischen dem ersten und dem zwieten Wahlgang der Präsidentschaftswahl zeigt, daß in einem von fünf Wahlkreisen Veränderungen möglich sind.“
Die Sonderausgabe > Elections législatives der Zeitung LE MONDE.
Alle > Ergebnisse der Wahlen zur Nationalversammlung seit 1969.
Die > Umfragen.
> TNS/SOFRES rechnet mit 410 bis 430 Sitzen für die UMP und ihre Partner.
Noch ein Link: > die Regierung von François Fillon.
Élections législatives 2007, Französischunterricht, Politik | Kommentare (0)
Apprenons un nouveau mot: la présidentialisation
Mittwoch, 23. Mai 2007Le six premiers jours du Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, au Palais de l’Elysée nous apprennent un nouveau mot : La présidentialisation. Ce mot signifie que désormais, la Ve République deviendra encore un peu plus présidentielle. Or, selon Maurice Duverger, le régime politique est > un système semi-présidentiel, car l’exécutif, en France, est partagé entre deux têtes, le Président de la République d’un côté, et le premier ministre de l’autre côté. Si l’on suit le texte de la > Constitution de 1958 on y lira que le Président possède un certain nombre des prérogatives très importantes, on pourrait aussi dire solennelles, qu’il ne peut pas appliquer tous les jours, tandis que c’est le premier ministre qui, selon > l’article 20 de la Constitution, conduit la politique de la Nation. Voilà en ce qui concerne le texte, mais il y a aussi une pratique constitutionnelle. Déjà, de Gaulle avait prétendu que la politique extérieure appartient au Président et ferait donc partie de son > domaine réservé. Voilà déjà un changement dans la pratique de la constitution, c’est-à-dire il s’agit d’un usage non fixé dans le texte, mais la position forte du Président de la République dans le domaine de la politique extérieure émane bel et bien de quelques uns de ses pouvoirs mais elle se fonde aussi sur l’usage politique et, par conséquence, elle fait partie de la pratique constitutionnelle. On comprendra donc le mot du Général de Gaulle, qui, au cours de sa conférence de presse du 31 janvier 1964 a déclaré: „Une Constitution, c’est un esprit, des institutions, une pratique.“ Voilà un peu de droit et d’histoire constitutionnelle pour mieux comprendre ce qui se passe actuellement en France.
En effet, M. Sarkozy tout en observant une approche textuelle de la Constitution, en modifie la pratique d’une manière assez ou même très significative.
Depuis le 16 mai, il a pris au moins six décisions qui pourrait modifier la pratique constitutionnelle sous la Ve République. D’abord, contre les coutumes depuis 1958, c’est lui qui a formé le gouvernement en ne laissant qu’un petit marge de manœuvre à son nouveau premier ministre, M. François Fillon. La nomination de M. Bernard Kouchner, d’origine socialiste, au poste du Ministre des Affaires étrangères est certainement une première sous la Ve République et réalise l’ouverture promise par M. Sarkozy. Ensuite, le Président a annoncé la formation d’un Conseil de sécurité sur le modèle américain. Trois jours après la passation des pouvoirs, M. Sarkozy a saisi le dossier de l’EADS et s’est rendu à Toulouse. Un dossier, qu’il ne déléguera pas, ce qui signifie qu’il descend dans l’arène politique voulant être le leader de la majorité au lieu de rester un Président au-dessus de la mêlée. Il est vrai, cela semble être dans la logique de l’introduction du quinquennat souhaité par M. Chirac. Il s’ensuit donc un renforcement d’une des deux têtes de l’exécutif et le premier ministre voit son rôle se réduire. – Les expressions mises ici en italique sont utilisées dans l’article suivant :
Sous le titre Une Ve „présidentialisée“,LE MONDE du 22 mai 2007 a publié un article de Jean-Louis Andreani qui analyse les premières décisions du nouveau Président et leurs conséquences concernant les institutions de la Ve République. – Andreani estime que cette évolution voulue par le Président est une arme à double tranchant. Côté positif, écrit-il, cela empêche le premier ministre de devenir politiquement trop fort ou de gagner trop d’autonomie. Côté négatif, poursuit-il, le premier ministre ne pourra plus jouer à plein le rôle de „fusible“, c’est-à-dire, le Président s’étant chargé de la politique de tous les jours, ne pourra plus, quand l’heure de l’impopularité vient demander le premier Ministre de démissionner aussi simplement comme les autres Présidents ont pu le faire afin de retrouver la confiance des Français. Ultime question : S’agit-il d’une présidentialisation à l’américaine? Non, répond Andreáni, car le Président en France garde sa position d’arbitre car, par exemple, il peut dissoudre l’Assemblée nationale.
Maintenant, nous pouvons comprendre pourquoi M. Sarkozy, dans son débat avec Madame Royal a dit qu’il n’est pas nécessaire de penser à une nouvelle République car 85 % des électeurs se sont rendus aux urnes : „la démocratie française est de retour“, avait conclu le candidat Sarkozy. Et on comprend aussi la signification des élections législatives du 10 et du 16 juin. Si les Français affirment la majorité déjà très forte de l’UMP à l’Assemblée Nationale, ils approuvent en même temps les premières mesures de M. Sarkozy et donc la présidentialisation de la Ve République.
Während der ersten sechs Tage, die der Präsident, M. Nicolas Sarkozy, bereits im Elyseepalast verbracht hat, konnten wir bereits ein neues Wort lernen: La présidentialisation. Die Präsidentialisierung, klingt auf deutsch ganz seltsam und bedeutet einen Machtzuwachs des Präsidenten, das ist aber nicht ganz exakt, man könnte sagen, das Regime, also die V. Republik wird künftig noch mehr dem Willen des Präsidenten unterworfen. Schon Maurice Duverger, ein bekannter Professor für Öffentliches Recht, beschrieb 1978 das politische System Frankreichs mit dem Ausdruck > un système semi-présidentiel, ein halbpräsidentielles System, denn die Exekutive wird in Frankreich auf zwei Personen verteilt: der Präsident der Republik, also der Staatschef und der Premierminister. Liest man ganz genau die > Verfassung von 1958 , wird man sehen, dass der Präsident eine Reihe von sehr wichtigen Vollmachten hat, man könnte auch beinahe sagen feierliche Vollmachten, weil er sie eben nicht jeden Tag ausüben kann. Z. B. kann er die Nationalversammlung auflösen, aber nicht jeden Tag. Die Ernennung des Premierministers ist auch eine seltene Angelegenheit. Der Präsident ist der Oberbefehlshaber der Streitkräfte und bestimmt (zusammen mit anderen) letztendlich über den Einsatz der Atomwaffen. Der Premierminister bestimmt gemäß > des Artikels 20 der Verfassung die Politik der Nation. Soweit der Text der Verfassung, man spricht auch vom Verfassungsanspruch. Aber es gibt ja noch die Verfassungswirklichkeit, die Verfassungspraxis, also so, wie sie angewendet wird.
Schon General de Gaulle hatte als Präsident (1958-1969) darauf bestanden, dass die Außenpolitik ein Sache des Präsidenten ist und daher Teil seines >domaine résevé / bevorzugten Bereichs sei. Das war eigentlich auch schon eine Änderung der Verfassungspraxis, obwohl die starke Stellung des Präsidenten im Bereich der Außenpolitik sich auch auf einige Bestimmungen der Verfassung stützen kann. In Wirklichkeit hat hier die Praxis eine entscheidende Rolle bei der Definition des Domaine réservé gespielt. Dann wird man auch den Satz des Generals verstehen, den dieser in seiner Pressekonferenz am 31. Januar 1964 gesagt hat: „Eine Verfassung, das ist ein Geist, das sind Institutionen, das ist eine Praxis.“ Soweit ein bißchen Verfassungsrecht und Verfassungsgeschichte, damit wir besser verstehen, was gerade in Frankreich passiert.
Tatsächlich ist M. Nicolas Sarkozy im Begriff, obwohl er natürlich die Verfassung beachtet, die Verfassungspraxis ziemlich oder sogar auf eine ganz bedeutsame Weise zu ändern.
Seit dem 16. Mai hat der Präsident, M. Nicolas Sarkozy mindestens sechs Entscheidungen getroffen, die geeignet sind oder dazu beitragen, die Verfassungspraxis der V. Republik zu verändern. Zuerst hat er gegen die bisherigen Gewohnheit seit 1958, die Regierung wohl weitgehend selbst gebildet und dabei seinem neuen Premierminister, M. François Fillon, keinen großen Spielraum gelassen. Die Erenennung des den Sozialisten nahestehenden Bernard Kouchner zum Außenminister ist unter der V. Republik eine Premiere und bestätigt die von M. Sarkozy versprochene Öffnung der Regierung. Dann hat der Präsident die Einrichtung eines Sicherheitsrates nach amerikanischem Vorbild in Aussicht gestellt. Drei Tage nach der Amtsübernahme ist Nicolas Sarkozy nach Toulouse gereist, das Dossier EADS unterm Arm, das er auch wohl nicht mehr delegieren wird. Dies bedeutet, dass er in die politische Arena hinabsteigt dans l’arène politique, sich in das politische Tagesgeschäft einmischen wird, um als Führer der Mehrheit, le leader de la majorité aufzutreten, anstatt ein Präsident der über dem Getümmel,au-dessus de la mêlée, schwebt, zu bleiben. In gewisser Weise ist das eine logische Entwicklung nach der Verkürzung der Amtszeit des Präsidenten auf fünf Jahre, also der Einführung des Quinquennats, l’introduction du quinquennat im Jahre 2005, das Jacques Chirac veranlaßt hatte. Daraus folgt jetzt eine Stärkung eines der beiden Köpfe der Exekutive, un renforcement d’une des deux têtes de l’exécutif und der Premierminister merkt, dass seine Bedeutung abnimmt, il voit son rôle se réduire. – Die hier als kursiv dargestellten Ausdrücke stammen aus dem folgende Artikel:
Unter der Überschrift > Une Ve „présidentialisée“ hat Jean-Louis Andreani am 22. Mai 2007 in LE MONDE die ersten Entscheidungen des neuen Präsidenten und ihre Konsequenzen in bezug auf die Institutionen der V. Republik untersucht. – Andreani glaubt, daß diese von Sarkozy gewollte Entwicklung ein zweischneidiges Schwert sei, une arme à double tranchant. Côté positif, Das ist (für ihn) positiv, schreibt er, weil so der Premierminister daran gehindert wird, eine zu starke Stellung zu bekommen, oder zuviel Autonomie zu erringen. Côté négatif, das kann für den Präsidenten sich als negativ erweisen, fährt er fort,, weil der Premierminister nun keine Sicherung mehr ist, ne pourra plus jouer à plein le rôle de „fusible“, das heißt der Präsident, der sich des Tagesgeschäfts angenommen hat, wird nicht mehr einfach den Premierminister, wenn der Zeitpunkt kommt, an dem seine Popularität, also die des Präsidenten schwindet, quand l’heure de l’impopularité vient opfern, also ihn um den Rücktritt bitten können, wie alle anderen Präsidenten das immer gemacht haben. Steht auch nicht in der Verfassung – haben sie aber trotzdem gemacht.
Ist das nun eine Präsidentialisierung im amerikanischen Sinn? Nein, antwortet Andreani zu Recht, weil der Präsident in Frankreich immer noch die Position des Schiedsrichters bewahrt. Er kann ja zum Beispiel die Nationalversammlung auflösen.
Jetzt wird klar, wieso M. Sarkozy angesichts einer Wahlbeteiligung von 85 % in der Fensehdebatte mit Frau Royal gesagt hatte, daß die Einführung einer VI. Republik nicht nötig sei: „die französische Demokratie ist zurück“, hatte der Kandidat Sarkozy festgestellt. Nun verstehen wir auch die Bedeutung der Wahlen zur Nationalversammlung am 10. und 17. Juni Wenn die Franzosen die schon sehr starke Mehrheit der UMP in der Nationalversammlung bestätigen, dann akzeptieren sie auch die ersten Maßnahmen von Nicolas Sarkozy und damit auch die – nochmal dieses Wort – die Präsidentialisierung des V. Republik.
Élections législatives 2007, Politik, Présidentielle 2017 | Kommentare (0)
La politique en France avant les élections législatives
Montag, 21. Mai 2007> Les élections législatives des 10 et 17 juin 2007 SIte de l’Assemblée nationale
> Législatives : 1er tour le 10 juin 2007 www.vie-publique.fr
> Wahlen zur Nationalversammlung am 10. und 17. Juni 2007 Website der Nationalversammlung
> Législatives : 1er tour le 10 juin 2007 www.vie-publique.fr
Les élections législatives et l’Europe :
„…la France est de retour en Europe.“
Freitag, 11. Mai 2007
Harald Schultz a suivi cette conférence et et il en a publié un compte rendu sur son blog > Frankreich heute : > Grosser attend une victoire de Sarkozy en juin Grosser erwartet Sarkozy-Wahlsieg auch im Juni
Alfred Grosser est convaincu que l’UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, obtiendra une large majorité lors des élections législatives du 10 et 17 juin prochains. Grosser semble regretter le pouvoir énorme du nouveau Président de la République, an ajoutant malheureusement car le Premier ministre ne sera que l’adjuant du Président. Le scrutin majoritaire sera trés défavorable à M. Bayrou qui obtiendra peu de sièges et le parti le plus ouvert à l’Europe sera ecrasé au milieu.
Grosser a évoqué le Parti socialiste où la haine contre Ségolène Royal est déjà sensible.
En ce qui concerne l’Europe et les relations franco-allemandes, Grosser parle d’une „tragédie“ en critiquant que l’Allemagne pendant la présidence du Conseil européen n’a pas trouvé de partenaire en France. L’explication de Grosser: Royal et Sarkozy ne disposent pas de vrais experts de la politique extérieure. Voilà le résumé de cette conférence comme H. Schulz l’a noté sur son blog.
Les élections législatives sont, en quelque sorte, un troisième tour de la Présidentielle et ils présentent l’occasion de revenir sur tous les sujets négligés pendant la campagne présidentielle en France. Il est vrai, que le calendrier du nouveau Président et du nouveau gouvernement sont d“ores et déjà bien remplis avec des activités de toute sorte, notamment sur le plan de l’économie et des questions sociales. Néanmoins, la politique extérieure de la France et notamment l’Europe joueront peut-être un rôle plus important pendant la campagne électorale des prochaines quatre semaines. L’opposition aura toutes les possibilités d’interroger l’UMP comment il va relancer le dialogue et la construction européenne. La France est en Europe notre partenaire le plus important et les relations-franco-allemandes ne sont plus depuis longtemps seulement des relations bilatérales, mais elles sont bel et bien au centre de l’intérêt européen. Le nouveau Président en est conscient. Sans aucun doute, les électeurs profiteront de la campagne pour poser des questions et ils évalueront les réponses :
„Mes chers compatriotes… „: Le soir du 6 mai le Président élu a remercié ses compatriotes de leur confiance et il a fait, dans son discours, quelques remarques importantes en ce qui concerne l’Europe :
„Je veux lancer un appel à nos partenaires européens, auxquels notre destin est lié, pour leur dire que toute ma vie j’ai été européen, que je crois en la construction européenne et que ce soir la France est de retour en Europe. Mais je les conjure d’entendre la voix des peuples qui veulent être protégés. Je les conjure de ne pas rester sourds à la colère des peuples qui perçoivent l’Union Européenne non comme une protection mais comme le cheval de Troie de toutes les menaces que portent en elles les transformations du monde.“
Le discours de > Nicolas Sarkozy 6 mai 2007
J’ai déjà dit que ce discours illustre le passage de Sarkozy-candidat au Sarkozy-Président. Comment rassemblera-t-il les Français autour de sa politique européenne, qui après tout est aussi la nôtre? Rien ne permet de sous-estimer l’importance des élections législatives pour l’avenir de l’Europe. Les programmes des partis, la lecture et la comparaison des discours choisis et les réactions dans les autres pays d’Europe présentent une chance formidable pour les cours des langues de mieux saisir les aléas de la politique européenne face à tous les défis de la sécurité, du climat et de l’économie pour ne citer que trois sujets qui ont cessé depuis un certain temps de pouvoir présenter seulement des aspects nationaux.
L’album de photos: > Alfred Grosser à Stuttgart, 1 er juin 2005
Harald Schultz war bei dieser Veranstaltung dabei und hat auf seinem Blog > Frankreich heute darüber berichtet: > Grosser erwartet Sarkozy-Wahlsieg auch im Juni
Alfred Grosser ist überzeugt, dass die UMP, die Partei von Nicolas Sarkozy bei den anstehenden Parlamentswahlen am 10. und 17. Juni eine breite Mehrheit erhalten wird. Grosser scheint die enorme Machtfülle des Präsidenten zu bedauern und sagt, leider, denn der Premierminister wird wohl nur sein Adjuant sein. Das Mehrheitswahlrecht, fügte er hinzu, werde die neue Partei von F. Bayrou benachteiligen, die Partei, die Europa am aufgeschlossensten gegenübersteht, zwischen Rechts und Links zerdrücken.
Grosser erwähnte die Parti socialiste, wo der Haß gegen Ségolène Royal bereits spürbar werde.
Mit Blick auf Europa und somit auch auf die deutsch-französischen Beziehungen sprach Grosser von einer „Tragödie“ und kritisierte damit, daß Deutschland während der Ratspräsidentschaft in Frankreich keinen Partner gefunden habe. Grossers Erklärung: Royal und Sarkozy verfügen beide über keine Experten für die Außenpolitik. Soweit das Resümee dieser Konferenz, von der H. Schultz berichtet hat.
Die Parlamentswahlen werden in gewisser Weise zum dritten Wahlgang der Präsidentschaftswahlen. Sie werden auch eine Gelegenheit sein, die im letzten Wahlkampf vernachlässigten Themen nachzuholen. Es ist sicher richtig, daß der Terminkalender des neune Präsidenten und der neuen Regierung mit Themen aus den Bereichen Wirtschaft und Soziales gut gefüllt ist. Dennoch werden im anstehenden Wahlkampf die Außenpolitik und Europa möglicherweise eine größere Rolle spielen. Die Opposition wird alle Möglichkeiten nutzen, um die UMP danach zu fragen, wie der europäische Dialog wieder in Gang gesetzt werden soll. Frankreich ist in Europa unser wichtigster Partner und daher sind die deutsch-französischen Beziehungen schon lange keine rein bilaterale Angelegenheit mehr, sondern sie stehen im Zentrum des europäischen Interesses. Der neue Präsident ist sich dessen bewußt, trotzdem werden die Wähler im Wahlkampf nachfragen und die Antworten bewerten:
„Mes chers compatriotes… / Meine lieben Landsleute…“: als der gerade gewählte Präsident sich am Abend des 6. Mai in einer Ansprache bei seinen Landsleuten für Ihr Vertrauen bedankte hat er bemerkenswerte Sätze in bezug auf Europa gesagt:
„Ich mochte an unsere europäischen Partner appellieren, mit denen unser Schicksal verbunden ist, um ihnen zu sagen, dass ich mein ganzes Leben lang Europäer gewesen bin, dass ich an die europäische Einigung glaube und dass Frankreich heute abend wieder nach Europa zurückkehrt. Aber ich bitte sie ( i.e. die Partner, w.) die Stimmen der Völker zu hören, die beschützt werden wollen. Ich beschwöre sie, gegenüber der Wut der Völker, die Europa nicht als Schutz sondern als ein Trojanisches Pferd empfinden mit allen Bedrohungen, die die Veränderungen der Welt in sich tragen, nicht taub zu sein.“
Die vollständige Rede: > Nicolas Sarkozy 6. Mai 2007
Ich habe hier schon geschrieben, dass diese Rede den Übergang vom Kandidaten zum Präsidenten illustriert. Wie wird der neue Staatschef die Franzosen um seine Europapolitik herum sammeln, die auch unsere Europapolitik ist? Die Programme der Parteien, die Lektüre und der Vergleich ausgewählter Reden sowie die Reaktionen in den anderen europäischen Ländern betreffen auch uns und sind ein besondere Chance für den Fremdprachenunterricht, um die Wechselfälle, also auch die Chancen und die Risiken der Europäischen Politik besser verstehen zu können gegenüber allen Herausforderungen, von der Sicherheitspolitik, über den Umweltschutz bis zur Entwicklung des Klimas, um nur drei Themen zu nennen, die schon seit einiger Zeit nicht mehr nur nationale Fragen sein können.
Ein Blick ins Fotoalbum: > Alfred Grosser in Stuttgart am 1. Juni 2005.
Élections législatives 2007, Deutsch-französische Beziehungen, Election présidentielle 2007, Politik | Kommentare (0)



































































