50 ans Traité de l’Élysée: Consultons Wikipédia.
50 Jahre Élysée-Vertrag. Ein Blick in Wikipedia
11. Januar 2013 von H. Wittmann
Dans la version française de l’article sur le > Traité de l’Élysée, on peut lire (8 janvier 2013): „Sur le plan politique, il établit un programme pour l’organisation de sommets militaires ou inter-gouvernementaux, afin de soutenir une coopération dans de nombreux domaines, au nombre desquels les Affaires Étrangères et la Défense. Il marque surtout le début de la réconciliation des « ennemis héréditaires » et ainsi la fin d’une période qui a coûté la vie à beaucoup de soldats français et allemands … ».
Il est vrai, le paragraphe II du traité contient tout un programme pour la coopération franco-allemande:
„1. Les deux Gouvernements se consulteront, avant toute décision, sur toutes les questions importantes de politique étrangère, et en premier lieu sur les questions d’intérêt commun, en vue de parvenir, autant que possible, à une position analogue. Cette consultation portera entre autres sur les sujets suivants : Problèmes relatifs aux communautés européennes et à la coopération politique européenne ; Relations Est-Ouest, à la fois sur le plan politique et sur le plan économique ; Affaires traitées au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et des diverses organisations internationales auxquelles les deux gouvernements sont intéressés, notamment le Conseil de l’Europe, l’Union de l’Europe Occidentale, l’Organisation de coopération et de développement économique, les Nations Unies et leurs institutions spécialisées. “ > Elysée-Vertrag
Cet article contient beaucoup plus qu’un simple catalogue de sujets, il stipule l’obligeance des consultations bilatérales:
Dans l’article de Wikipédia on lit aussi (8 janvier 2013): „Il marque surtout le début de la réconciliation des « ennemis héréditaires ».. “ ce qui est tout simplement faux. La réconciliation a déjà commencé en 1945 p. ex. sous la plume de Joseph Rovan (1918-2004) qui a écrit son fameux article « L’Allemagne de nos mérites » tout de suite après son retour du camp concentrationnaire de Dacahu: « L’Allemagne occupée, quelle que soit notre politique, nous l’associons à notre sort. A titre de pupille, fût-ce sous le régime des maisons de correction pour mineurs, elle est pour l’instant une part de l’union française. Dans notre propre destin, son poids est plus lourd que celui de beaucoup nos colonies. N’oublions pas que l’Allemagne a précipité l’Europe avec elle dans sa ruine. Rappelons-nous la France dans le monde de 1939 et sa place d’aujourd’hui. D’une épreuve éclatante, l’Allemagne nous a prouvé la solidarité de nos destins. Quand de grandes souffrances et de grands tourments bouleverseront notre zone d’occupation (et comment échappera-t-elle à la famine quand la France se nourrit à peine ?), les Français resteront-ils à l’écart, fermant les yeux, comme les habitants de Dachau quand passaient les déportés ? » (A. Joseph Rovan. Penseur et acteur du dialogue franco-allemand. Für Joseph Rovan. Wegbereiter und Akteur des deutsch-französischen Dialogs. Hommages pour son soixante-dixième anniversaire réunis par Frédéric Hartweg et publiés par « Documents, revue des questions allemandes » avec le concours de l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse, (1989), p. 11)
Et comment pourrait-on oublier en tant d’autres intellectuels français Emmanuel Mounier (1905-1950), le fondateur de la revue L’Esprit, qui crée le „Comité français d’échanges avec l’Allemagne nouvelle“. Parmi ses adhérents, > Alfred Grosser, qui sera professeur à l’Institut d’Études politiques de Paris de 1955 à 1992, soutient activement la réconciliation avec l’Allemagne. Cet aspect manque aussi dans la version allemande (8 janvier 2013) sur > le Traité de l’Élysée. „Dieses Abkommen über die deutsch-französische Zusammenarbeit hat die beiden Nachbarn in Europa nach langer „Erbfeindschaft“ und verlustreichen Kriegen seitdem immer mehr zusammengeführt“ Pas tout à fait faux, mais pas non plus correct. „Le traité a achevé la réconcialiation franco-allemande après 1945,“ y devrait-on lire.
À Timişoara / Roumanie une conférence rappelera la signification du traité de l’Élysée pour la coopération franco-allemande
> Wiederversöhnung und Kooperation. Zum 50. Jahrestag der Unterzeichnung des Élysée-Vertrages
> Relations franco-allemandes > 50 ans Trraité de l’élysée: > Bibliographie
In der französischen Version > Traite de l’Élysée des Artikels über den ÉLysée-Vertrag steht: „Sur le plan politique, il établit un programme pour l’organisation de sommets militaires ou inter-gouvernementaux, afin de soutenir une coopération dans de nombreux domaines, au nombre desquels les Affaires Étrangères et la Défense. Il marque surtout le début de la réconciliation des « ennemis héréditaires » et ainsi la fin d’une période qui a coûté la vie à beaucoup de soldats français et allemands … ».
Sicher es gibt im Abschnitt II des Vertrages ein „Programm“ für die künftige Zusammenarbeit, aber im Artikel 1 des II. Abschnitts steht:
„Die beiden Regierungen konsultieren sich vor jeder Entscheidung in allen wichtigen Fragen der Außenpolitik und in erster Linie in den Fragen von gemeinsamem Interesse, um so weit wie möglich zu einer gleichgerichteten Haltung zu gelangen. Diese Konsultation betrifft unter anderem folgende Gegenstände:
– Fragen der Europäischen Gemeinschaften und der europäischen politischen Zusammenarbeit;
– Ost-West-Beziehungen sowohl im politischen als auch im wirtschaftlichen Bereich;
– Angelegenheiten, die in der Nordatlantikvertragsorganisation und in den verschiedenen internationalen Organisationen behandelt werden und an denen die beiden Regierungen interessiert sind, insbesondere im Europarat, in der Westeuropäischen Union, in der Organisation für Wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung, in den Vereinten Nationen und ihren Sonderorganisationen.“
> Elysée-Vertrag.
Dieser Artikel enthält mehr als nur ein Themenprogramm, man liest dort eine Verpflichtung zu gegenseitiger Konsultation!
Und im Wikipedia-Artikel steht auch: „Il marque surtout le début de la réconciliation des « ennemis héréditaires »..“ das ist schlicht falsch. Die Aussöhnung begann schon 1945 z. B. mit Joseph Rovan (1918-2004), « L’Allemagne de nos mérites » „Das Deutschland unserer Verdienste“, den er unmittelbar nach der Rückkehr aus em Konzentrationslager Dachau verfasst hat: „Das besetzte Deutschland, wie auch immer unsere Politik sein wird, wir müssen es auch als Teil unseres Schicksals begreifen. Auch als Mündel, sei es auch wie in einem Erziehungsheim für Minderjährige, ist dieses Deutschland zur Zeit ein Teil der Union française. Und als Teil unseres eignen Schicksals zählt sein Gewicht viel mehr als vieler unserer übrigen Kolonien. Vergessen wir nicht, dass Deutschland Europa mit den Abgrund gerissen hat. Erinnern wir uns an den Platz Frankreichs in der Welt von 1939 und an seinen Platz heute. Mit einem schlagenden Beweis hat Deutschland uns die Solidarität unserer Schicksale bewiesen. Wenn jetzt große Leiden und Kummer das Leben in der besetzten Zone bestimmten (und wie sollte sie dem Hunger entgehen, wenn Frankreich sich kaum ernähren kann?), wie könnten die Franzosen beiseite stehen, die Augen schließen, so wie die Bewohner von Dachau, als die Deportierten vorbeizo-gen?“» (A. Joseph Rovan. Penseur et acteur du dialogue franco-allemand. Für Joseph Rovan. Wegbereiter und Akteur des deutsch-französischen Dialogs. Hommages pour son soixante-dixième anniversaire réunis par Frédéric Hartweg et publiés par « Documents, revue des questions allemandes » avec le concours de l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse, (1989), p. 11, übers. v. H. W.)
Und wie könnte man so viel andere französische Intellektuelle wie Emmanuel Mounier (1905-1950), den Gründer der Zeitschrift L’Esprit, vergessen, der das „Comité français d’échanges avec l’Allemagne nouvelle“ gescahffen hat? Zu seinen Mitgliedern gehörte > Alfred Grosser, Professor im Institut d’études politiques von 1955 bis 1992, der nach 1945 die deutsch-französiche Aussöhnung unterstützt hat. Dieser Aspekt fehlt auch in der deutschen Version über den Élysée-Vertrag (8.1.2013): „Dieses Abkommen über die deutsch-französische Zusammenarbeit hat die beiden Nachbarn in Europa nach langer „Erbfeindschaft“ und verlustreichen Kriegen seitdem immer mehr zusammengeführt“ Nicht ganz falsch, aber auch nicht richtig. „Er besiegelte die deutsch-französische Aussöhnung eit 1945,“ müsste man dort lesen.
Mehr zur Erinnerung an den Élysée-Vertag am 28. Januar 2013 in Timişoara / Rumänien:
> Wiederversöhnung und Kooperation. Zum 50. Jahrestag der Unterzeichung des Élysée-Vertrages
> Deutsch-französische Beziehungen > 50 Jahre Elysee-Vertrag: > Bibliographie
Der Beitrag wurde am Freitag, den 11. Januar 2013 um 10:32 Uhr veröffentlicht und wurde unter Allgemein abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.