Dans son édition du 16 février 2012, le Frankfurter Allgemeine Zeitung a publié une interview avec l’historien Pierre Nora – Historien, éditeur de la revue „Le débat“. Membre de l’Académie française depuis 2001 – , qui reste sceptique en ce qui concerne la possibilité de raviver les échanges culturaux entre la France et l’Allemagne étant de plus en plus en perte de vitesse et d’intensité: >
Man hat sich auseinandergelebt – FAZ. 16.2.2012 – Pour le dire tout de suite : L’analyse de Nora ne semble pas être aberrante, mais elle est incomplète et les questions posées dans l’Interview ne visent que des points faibles voire négatifs du bilan. Les journalistes ont, me semble-t-il, oublié de poser des questions à Nora en ce qui concerne les causes de cette vision si pessimiste. Il est vrai, Nora évoque le recul du nombre d’élèves qui apprennent l’allemand en France et celui de leurs collègues en Allemagne qui boudent aussi le français. Or, il y a d’autres causes qu’on devrait aussi alléguer.
Tout d’abord, Nora déplore avec raison le recul de l’apprentissage de la langue du partenaire. Ensuite, les élites culturaux et les cercles académiques des deux côtés du Rhin ne réussissent plus de s’approcher – ce qui est entre autres aussi une conséquence de la mauvaise connaissance du français ou de l’allemand. La culture allemande est de plus en plus inconnue en France. Même un historien comme Nora affirme que la culture allemande lui est „relativement étrangère“.
Après la guerre, on se rapprochait: „L’Europe était une nécessité incontournable,“ selon Nora Aujourd’hui une volonté de se différencier, se délimiter est plus grande. Et Nora évoque le centralisme en France et le fédéralisme en Allemagne et il déplore que la France intellectuelle d’aujourd’hui n’a rien à exporter. Pour Nora, il s’agit d’un phénomène qui résulte de la culture des masses telle qu’elle vient des États-Unis. On souhaite tout d’abord gagner de l’argent comme on se moque de ceux qui écrivent patiemment un livre. La bulletin de paye règne. Face à la „rationalisation des cultures européennes“, on a plus le sentiment d’appartenir à la même communauté de destin. Et Nora estime que les différentes cultures se contentent de leur espace national. Entre la France et l’Allemagne, il n’y avait jamais un vrai rapprochement comme il n’y a plus de public européen. Il y a une spécialisation à outrance. La science perd l’accès au public, car elle ne peu plus se servir de ses idéaux humanistes.
Ce résumé est un peu court, or le journaliste semble, comme je l’ai déjà dit, ne vouloir entendre que les points faibles entre nos deux pays. On pourrait aussi s’imaginer une interview avec une personne qui loue la coopération de tous les jours entre la France et l’Allemagne: l’échange des fonctionnaires, la coopération entre les ministères, les innombrables organisme comme les jumelages des villes qui organisent la > <a href=“http://romanistik.info/df.html“ target=“_blank“>coopération franco-allemande. Cependant, on peut à peine contredire Nora. Or, en ce qui concerne les causes immédiats pour le déclin qu’il constate, il devrait aussi parler de nos hommes politiques qui se contentent d’effectuer les sommets franco-allemands comme des obligations plus ou moins formelles. Ils ont acquis l’habitude de se promettre de coopérer désormais de plus en plus étroitement ensemble – formule devenue sacro-sainte – au lieu de remplir ces promesses avec une vie réelle. P. ex. > Sarkozy et Merkel n’ont pas réussi de présenter une vision commune et convaincante de l’Europe. Un échange de vues des deux au milieu de l’interview aurait pu souligner un accord et une volonté d’agir ensemble que non seulement les bourses mais que nous tous attendent. – La crise des dettes n’est pas la seule raison d’être de l’Union Européenne. La France et l’Allemagne devraient retrouver le niveau de coopération qui p. ex. a caractérisé l’époque de Giscard d’Estaing et de Schmidt qui ont créé de projets européens qui ont contribué à agrandir sa force d’attraction. L’arrivée des nouveaux membres et la réforme des institutions ne vont pas de pair et, aujourd’hui, les états européens soutiennent les autres états membres de la communauté et répètent et fustigeant sans cesse leurs faiblesses économiques et leurs dettes car ils ressentent une peur de contagion. L’attitude des membres de L’UE devient de plus en plus égoïste et nationale. Si l’on citerait la dette publique en Allemagne et le nombre des chômeurs, un poids d’impôts pas facile à supporter car toute réforme de la fiscalité est toujours renvoyée au calendes grecques, le gouvernement n’est pas du tout bien fondé pour se reposer sur les succès de l’économie de nos jours.
Cependant, on doit constater, que nos gouvernements sont loin d’avoir réalisé > l’Agenda 2020 (> L’Agenda franco-allemand – 2010 *.pdf) conclu en février 2010, dont on a fête en 2011 la première anniversaire. On y lisait notamment: „* l’apprentissage de la langue du partenaire doit être encouragé et soutenu et le rapprochement des systèmes éducatifs poursuivi (manuels scolaires, programmes,
certification, échanges d’enseignants et de cadres).“ Où en sommes-nous? Il existe un > manuel d’histoire franco-allemand grâce aux Éditions Klett et Nathan, mais > l’apprentissage de l’allemand est en recul permanent, l’enseignement du français paraît toujours menacé. En plus, la suspension scandaleux des chairs universitaires comme celui du Professeur Ingo Kolboom à l’iuniversité de Dresde contredit tout effort en faveur des études des lettres et de la civilisation français.
Que faire? Un grand projet qui facilite les échanges des élèves et des professeurs, ce serait quelque chose! n’est-il pas vrai, qu’il est dommage que peu d’élèves connaissent les efforts de l’> OFAJ connu surtout pas ceux qui ont participé à un de ses programmes ? Y a-t-il suffisamment de publicité en faveur de l’OFAJ? Une page de publicité en faveur de l’> OFAJ dans chaque manuel de français et d’allemand. Augmenter les crédits de l’> OFAJ pour que chaque élève fasse sa connaissance. Pas d’obligation, mais chaque élève aurait un droit à un échange tous les deux ans. Faisons de l’OFAJ un vrai organisme supranational. On de devrait plus hésiter trop longtemps: En Allemagne, il n’y a plus de continuité, depuis un certain temps. Le titulaire du „Bevollmächtigte der Bundesrepublik Deutschland für kulturelle Angelegenheiten im Rahmen des Vertrages über die deutsch-französische Zusammenarbeit“ change trop souvent. Donnons-lui enfin le vrai rang le rang d’un ministre > Jean Dampf ? Un ministre franco-allemand ?.
> Das Fach Französisch verdient mehr Aufmerksamkeit
> Argumente für Französisch
> Man hat sich auseinandergelebt – FAZ. 16.2.2012
Die Frankfurter Allgemeine Zeitung hat in ihrer Ausgabe vom 16. Februar 2012 ein Interview mit dem Historiker Pierre Nora, der auch Herausgeber der Zeitschrift „Débats“ und seit 2001 Mitglied der Académie française ist, veröffentlicht. Nora zeigt sich sehr skeptisch, in Bezug auf die Wiederbelebung des kulturellen Austauschs im Rahmen der deutsch-französichen Beziehungen, die immer mehr an Intensität verlieren: > Man hat sich auseinandergelebt – FAZ. 16.2.2012 – Um es gleich zu sagen, so abwegig ist seine Analyse nicht, sie ist aber unvollständig und die Fragen des Interviews zielen nur auf die schlechten Ergebnisse der Bilanz. Die Journalisten fragen nicht so sehr nach den Gründen dieser Entwicklung. Allerdings erwähnt Nora den Rückgang des Sprachunterrichts in beiden Ländern. Aber man muss auch andere Gründe anführen.
Mit Recht bedauert er die schlechten Perspektiven des Sprachunterrichts. Zugleich konstatiert er, dass die Eliten und die Intellektuellen beiderseits des Rheins sich nicht mehr füreinander interessieren, das ist auch eine Folge der zunehmenden Sprachlosigkeit. Selbst ein Historiker wie Nora gibt offen zu, dass ihm die deutsche Kultur „realtiv fremd“ sei. Nach dem Krieg näherte man sich einander an: „Europa war eine unumgehbare Notwendigkeit“. Heute ist der Wille, sich abzugrenzen wieder größer geworden. Nora erwähnt den Zentralismus in Frankreich und den Föderalismus in Deutschland und bedauert es, dass das intellektuelle Franrkeich heute nichts mehr exportieren können. Er hält dies für ein Phänomen der Massenkultur, so wie sie aus den USA komme. Man denke allseits nur ans Geldverdienen und lächelt über die, die geduldig Bücher schreiben. Der Gehaltszettel wird zum Maßstab des Erfolgs. Gegenüber der „Rationalisierung der europäischen Kulturen“, gibt es nicht mehr das Gefühl, einer Schicksalsgemeinschaft anzugehören. Die verschiedenen Kulturen in Europa beschränken sich immer mehr auf ihre Nation. Zwischen Deutschland und Frankreich hat es niemals eine wirkliche Annäherung gegeben, so wie es keine europäische Öffentlichkeit gebe. Es gebe hingegen eine immer stärkere Spezialisierung. Die Wissenschaft verliere zunehmend den Kontakt zum Publikum, genauso wie sie auch die humanistischen Ideale aus dem Blick verliere.
Dieses Resümee ist ein bisschen zu kurz, aber der Journalist wollte auch nur, wie eingangs erwähnt, die negativen Punkte hören. Man könnte sich genauso gut auch ein Interview vorstellen, in dem die positiven Entwicklungen zwischen Frankreich und Deutschland hervorgehoben werden: Der permanente Austausch von Beamten, die Kooperation zwischen den Ministerien, die zahllosen Organisationen und Städtepartnerschaften, die die deutsch-französische Kooperation organisieren.
Dennoch kann man Nora kaum widersprechen. Aber er müsste auch von unseren Politikern sprechen, die sich angewöhnt haben, die deutsch-französischen Gipfel einfach nur als eine Pflichtübung zu absolvieren. Sie beschwören immer wieder von neuen die Annäherung und die Intensivierung der Zusammenarbeit – ein Textbaustein jeder Presseverlautbarung – ohne sie aber mit realem Leben zu erfüllen. Nehmen wir z.B. das Interview mit > Sarkozy et Merkel. Beiden ist es nicht gelungen, eine überzeugende Vision von Europa vorzustellen. Ihr gemeinsamer Meinungsaustauch während des Intervies hätte ihren Willen, gemeinsam zu handeln, unterstreichen können. Nicht nur die Börsen, sondern beiderseis des Rheins wartet man darauf. Die Schuldenkrise ist nicht die raison d’être der Europäischen Union. Frankreich und Deutschland sollten den Grad en Kooperation wiederfinden, der die Zusammenarbeit z. B. der Epoche von Giscard d’Estaing et Schmidt gekennzeichnet hat, in der viele Projekte enstanden sind, die zu der Anziehungskraft Europas beigetragen haben. Danach verlief die Aufnahme neuer Mitglieder und die Reform der Institutionenn nicht so parallel, wei es notwendig gewesen wäre. Heute hat man es sich angwöhnt, dass die Mitglieder der EU ständig mit dem Finger auf die schwächeren Mitglieder zeigen und immer egoistischer werden sowie immer mehr Angst vor einer Ansteckung haben. Würde man den Schuldenberg und die Arbeitslosigkeit in Deutschland in Zahlen nennen, sowie auf die immer wieder verschobene Steuerrreform hinweisen, dann dürfte sich die Regierung nicht allzusehr auf den aktuellen Wirtschaftserfolgen ausruhen.
In diesem Zusammenhang darf man sich wieder an die> Agenda 2020 erinnern: (> L’Agenda franco-allemand – 2010 *.pdf), die im Februar 2010 feierlich beschlossen wurde, deren deren 1. Geburstag bereits vorbei ist. Man las dort:“*Das Erlernen der Sprache des Partnerlands muss angeregt und gefördert und eine engere Verbindung beider Bildungssysteme angestrebt werden (z. B. bei Schulbüchern, Lehrplänen und Zeugnissen sowie dem Austausch von Lehrern und hohen Beamten).“ Und wo stehen wir jetzt? Es gibt ein > deutsch-französisches Geschichtsbuch dank der Verlage Nathan und Klett, aber > der Deutschunterricht ist in Frankreich in einem steten Rückgang, gnauso wie es nicht allzu rosig um den Französischunterricht in Deutschland steht. Die skandalöse Streichung des Lehrstuhls von Professeur Ingo Kolboom an der TU Dresden widerspricht jeglichem Versuch, das Studium der Romanistik aufzuwerten.
Was kann man machen? Ein großes Projekt, um den Austausch von Schülern und Lehrern zu befördern. Das wärs! Es ist doch zu schade, dass so wenige Schüler die so erfoglreichen Projekte des > Deutsch-französischen Jugendwerks DFJW kennen. Gibt es genügend Werbung zugunsten des DFJW? Eine Werbeseite für das > DFJW in jedem deutschen udn französischem Schulbuch“. Die Finanzmittel des > DFJW müssten deutlich erhöht werden, damit jede Schülerin und jeder SChüler beiderseits des Rheins es kennenlernt. Kein Zwang, aber jede Schülerin und jeder Schüler müssten alle zwei Jahre einen Austausch machen dürfen. Machen wir doch auis dem DFJW eine echte supranationale Organisation. Man darf nicht zu lange zögern. In Deutschland gibt es schon seit einiger Zeit hinsichtlich der Amtsträger des „Bevollmächtigten der Bundesrepublik Deutschland für kulturelle Angelegenheiten im Rahmen des Vertrages über die deutsch-französische Zusammenarbeit“ keine Kontinuität mehr. Geben wir ihm den Rang eines Ministers, den er ohnehin schon hat: > Jean Dampf ? Un ministre franco-allemand ?.
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