J’ai profité du dernier jour de la Semaine française à Stuttgart pour prendre l’ascenseur et monter sur la tour de la gare centrale de Stuttgart. Là haut, dans la salle des conférences, l’Europa-Zentrum avait organisé une discussion :
„100“ jours du nouveau gouvernement en France: un premier bilan pour tenter une évaluation des cent premier jours du mandant de Nicolas Sarkozy.
Dr. Axel Veiel, le correspondant du Suttgarter Zeitung était venu de Paris et Dr. Danielle Dahan-Feucht venait de Tübingen. Ina Rubert (Europa-Zentrums) posait les questions.
Daneille Dahan-Feucht et Axel Veiel faisaient état de l’activisme du nouveau président qui est difficile à freiner. Le correspondant du Stuttgarter Zeitung illustrait ses propos avec sa boîte des méls qui recevait sous Chirac quant aux activités du palais de l’Elysée un ou deux méls par semaine, tandis que, depuis mai dernier, il en reçoit 20 à 30 méls avec des informations sur la politique du président de la République. Lui comme les autres journalistes sont constamment tenus en haleine par les activités du président qui ne leur permet guère de repos.
Le président a ouvert beaucoup de chantiers de réformes l’un après l’autre ou même simultanément: L’immigration avec la discussion autour des tests ADN, la Constitution, le régimes des retraites, l’enseignement supérieur, etc. usw. Comment les Français accepteront-ils ces réformes? Les grèves de cette semaine sont une première réponse, qui annoncent probablement d’autres mouvements sociaux. Les prochains jours révéleront comment le gouvernement, dont les ministres recommencent à apparaître, réagira face à ces grèves. On pourrait résumer le style de gouvernment de Sarkozy en quelques mots et la discussion faisait comprendre que son course en avant permet de reconnaître aussi des compromis, or le président ne semble pas vouloir permettre trop de compromis. Axel Veiel rappelait que l’accord des Français avec leur président s’est réduit de 74 à 61 % au cours des trois derniers mois, mais Daneille Dahan-Feucht affirmait que leurs attentes sont toujours très élevés et qu’ils commencent à se poser des questions impatientes ce qui concerne leur pouvoir d’achat. Les Français attendent les effets positifs des réformes.
Une question citait la remarque de Sarkozy, il devait se rendre pour une „journée d’enfer“ à Berlin – > Die Welt, 11.9.2007, cf. aussi > François Fillon:
“Pourquoi l’Allemagne est-elle pour la France un partenaire incontournable ?” – néanmoins, les participants de la discussion étaient d’accord que les relations franco-allemandes sont – aussi face au résultat de Lisbonne – sur un bon chemin. Certes, il y avait des irritations, mais tout le monde est bien conseillé de prendre au sérieux les réformes du président, en acceptant sa vitesse et en reágissant rapidement. En considérant l’Europe, on pourrait gagner la conviction que Sarkozy la conçoit comme un groupe de 26+1 tout en voulant avoir une une position à part pour la France. Or, il sait bien que la France, l’Europe et les autres États membres dépendent l’un de l’autre.
Une discussion intéressante qui encourageait à s’occuper de plus près avec les positions du président français. La discussion faisait aussi comprendre qu’aujourd’hui un État membre de la Communauté ne peut guère mener seul des réformes. Les Français estiment les réformes en Allemagne aussi parce qu’ils souhaitent aussi des effets positifs et des succès en France.
J’étias parti sans mon appareil photo, donc c’est mon mobile qui devait prendre les photos.
Am vorletzten Tag der französischen Woche bin ich per Aufzug auf den Turm des Stuttgarter Bahnhofs gefahren, um dort oben im Konferenzsaal eine Veranstaltung der Stuttgarter Französischen Woche zuzuhören, die morgen zu Ende geht. Unter dem Titel
„100“ Tage neue Regierung in Frankreich : eine erste Blianz hatte das Europa-Zentrum zu einer Podiumsdiskussion geladen, bei der die ersten hundert Tage des neuen Staatspräsidenten Nikolas Sarkozy untersucht werden sollten.
Aus Paris war Dr. Axel Veiel, Korrespondent der Suttgarter Zeitung in Paris, angereist und aus Tübingen kam die Französin und Romanistin Dr. Danielle Dahan-Feucht. Die Diskussion wurde moderiert von Ina Rubbert (Mitte), die Akademie-Leiterin des Europa-Zentrums in Stuttgart.
Die beiden Gäste berichteten vom Aktivismus des neuen Staatspräsidenten, der kaum zu bremsen ist. Axel Veiel erzählte von seinem Mailkasten, wo früher pro Woche ein bis zwei Mails in bezüglich der Aktivitäten des Elyséepalastes ankammen, während es seit dem Amtsantritt Sarkozys pro Woche 20 – 30 sind und folglich Veiel wie alle anderen Journalisten vom ungestümen Präsidenten ohne Pause in Atem gehalten werden.
Alle Reformbaustellen hat er kurz nacheinander oder gar gleichzeitig eröffnet: Einwanderung mit der Diskussion um die DNA-Tests, Verfassung, Renten, Hochschulen, usw. Wie werden die Franzosen die Reformen annehmen? Eine erste Antwort sind die Streiks dieser Woche, die möglicherweise erst der Auftakt zu weiteren Demonstrationen sind. Es wird sich aber in den nächsten Tagen zeigen, wie die Regierung, deren Minister jetzt wieder vermehrt in der Öffentlichkeit erscheinen, auf die Proteste reagieren wird. Will man den Regierungsstil Sarkozy in wenigen Worten zuammenfassen, so wurde in der Diskussion deutlich, dass bei seinem Vorpreschen auch immer wieder an einem Punkt eine Kompromissbereitschaft zu erkennen ist, die aber auch wieder Grenzen hat oder haben muß, wenn er wirklich Erfolge haben will. Axel Veiel erinnerte daran, daß die Zustimmung der Franzosen in den letzten drei Monaten von 74 Prozent auf 61 Prozent gesunken ist, aber Daneille Dahan-Feucht bestätigte, dass die Erwartungen der Franzosen nach wie vor sehr hoch seien und dass bis jetzt eigentlich nur hinsichtlich der Kaufkraft allmählich ungeduldige Fragen gestellt werden. Die Franzosen warten auf positive Erfahrungen mit den versprochenen Reformen.
Zwar wurde in einer Frage die Bemerkung Sarkozys, er müsse zu einem „Höllentag“ nach Berlin reisen – > Die Welt, 11.9.2007, vgl. auch > François Fillon:
“Pourquoi l’Allemagne est-elle pour la France un partenaire incontournable ?” Die Gäste und die Moderatorin waren sich aber einig, auch angesichts des Erfolgs von Lissabon, dass die deutsch-französischen Beziehungen auf einem guten Weg seien. Sicher es gibt einige Irrationen, aber insgesamt sind alle Beteiligten gut beraten, wenn sie die Reformbemühungen des Präsidenten und damit Frankreichs ernst nehmen, sich auf sein Tempo einlassen und deutlich reagieren. Mit Blick auf Europa kann der Eindruck entstehen, dass Sarkozy die 27 Mitgliedsstaaten als 26+1 versteht und Frankreich gerne eine Sonderstellung zukommen lassen würde. Andererseits weiß er, dass Europa und Frankreich wie die übrigen europäischen Staaten aufeinander angewiesen sind.
Eine interessante Diskussion, die viele Anregungen gab, sich mit den Positionen des französischen Präsidenten genauer auseinanderzusetzen. Nebenbei wurde auch deutlich, dass heute in Europa ein Land auch in der Innenpolitik kaum noch auf sich alleine gestellt erfolgreich Reformen durchführen kann. Die Franzosen schätzen die Reformen in Deutschland nicht per se, sondern weil sie sich auch Erfolge wünschen.
Heute abend war ich ohne Fotoapparat unterwegs, also mußte mein Handy die Fotos machen.